Andalousie




















































































Andalousie
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Blason de Andalousie Andalucía
Armoiries


Drapeau de Andalousie Andalucía
Drapeau


Andalousie
Administration

Pays

Drapeau de l'Espagne Espagne

Capitale

Séville
Statut d'autonomie
11 janvier 1982

Sièges au Parlement
61 députés
41 (32 élus et 9 désignés) sénateurs

Président

Susana Díaz (PSOE)

ISO 3166-2:ES
ES-AN
Démographie

Gentilé
Andalou, Andalouse

Population
8 390 723 hab. (2014)
Densité 96 hab./km2
Rang

1er rang (17,84 %)
Géographie

Coordonnées

37° 27′ 36″ nord, 4° 09′ 36″ ouest

Superficie

8 726 800 ha = 87 268 km2
Rang

2e rang (17,2 %)
Divers
Devise
Dominator Hercules fundator
Andalucía por sí, para España y la humanidad
« L'Andalousie par elle, pour
l'Espagne et pour l'humanité »
Liens

Site web

juntadeandalucia.es


L’Andalousie (Andalucía en espagnol, du bas latin Vandalucia)[1] est une région située dans le Sud de l'Espagne.


Elle constitue l'une des 17 communautés autonomes du pays (la communauté autonome d'Andalousie, ou Comunidad Autónoma de Andalucía). La Junta de Andalucía est l'institution sur laquelle repose l’auto-gouvernement de la communauté autonome. Le préambule du statut d'autonomie du pays reconnaît l'Andalousie comme une « réalité nationale ». Elle est située dans le Sud de la péninsule Ibérique, faisant face au Maroc (région du Rif), et au nord-ouest de l'Algérie (Oranie). Elle est bordée au nord par l'Estrémadure et la communauté de Castille-La Manche, à l'est par la communauté autonome de Murcie, au sud par la mer Méditerranée (mer d'Alborán), l'océan Atlantique et Gibraltar, et à l'ouest par le Portugal.




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Histoire


  • 3 Étymologie


  • 4 Politique


  • 5 Économie


  • 6 Culture


    • 6.1 Littérature


    • 6.2 Architecture


    • 6.3 Beaux-arts


    • 6.4 Culture populaire




  • 7 Andalous renommés


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Géographie |


Article détaillé : Géographie de l'Andalousie.



Les oliveraies : paysage typique de l'Andalousie.


L'Andalousie est la deuxième plus grande communauté autonome d'Espagne et la plus peuplée avec une population totale de 8 285 692 habitants[2] pour une superficie de 87 591 km2, avec une densité de 96 hab./km2.


L'Andalousie se divise en huit provinces (capitales provinciales) :




  • province d'Almería (Almería) (8 769 km2, 612 315 habitants en 2005) ;


  • province de Cadiz (Cadiz) (7 442 km2, 1 140 793 habitants en 2005) ;


  • province de Cordoue (Cordoue) (13 769 km2, 771 131 habitants en 2005) ;


  • province de Grenade (Grenade) (12 635 km2, 818 959 habitants en 2005) ;


  • province de Huelva (Huelva) (10 148 km2, 464 934 habitants en 2005) ;


  • province de Jaén (Jaén) (13 484 km2, 647 387 habitants en 2005) ;


  • province de Malaga (Malaga) (7 308 km2, 1 330 010 habitants en 2005) ;


  • province de Séville (Séville) (14 036 km2, 1 750 720 habitants en 2005).


Le Guadalquivir, de l'arabe Al Ouad Al Kabir ou le grand fleuve, long de 657 km, est l'un des grands fleuves d'Espagne. Ses principaux affluents sont le Jándula, le Yeguas, le Guadalmellato, le Guadiato, le Genil et le Bembézar.


Le Guadalquivir coule entre deux chaînes de montagnes, la sierra Morena et le système Bétique. Son bassin communique au nord avec la Meseta par le défilé de Despeñaperros qui franchit la sierra Morena. La sierra Nevada se trouve dans le système Bétique.


On distingue l'Andalousie méditerranéenne, des provinces d'Almería, de Malaga et de parties des provinces de Grenade et de Cadix, de la vallée du Guadalquivir (provinces de Jaen, Cordoue, Huelva, Séville et parties de Malaga, Cadix et Grenade). Les deux entités sont séparées par le système Bétique qui forme une barrière naturelle. Les points de passage principaux sont le col du Soupir du Maure et la ville d'Antequera.



Histoire |


Dans l'Antiquité, l'Andalousie est peuplée par les Ibères, les Phéniciens (venus de l'actuel Liban), les Carthaginois (anciens habitants de l'actuelle Tunisie) et les Tartessiens.


L'Andalousie reçoit des colonies grecques et des comptoirs phéniciens.


Elle est ensuite sous l'obédience des Carthaginois, des Ibères, puis des Romains. Dans ce territoire se sont également établis les Vandales et Wisigoths, puis les Arabes et les Berbères.


Le comte Julien (comes Julianus ou Olbàn) était le gouverneur de Ceuta (Septem), l'un des derniers bastions byzantins (avec Tanger) en Afrique du Nord. Il entretenait des relations d'amitié avec les chefs wisigoths de la péninsule Ibérique.


Au-delà des légendes qui entourent les circonstances relativement obscures dans lesquelles se déroulent les premiers épisodes de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique, plusieurs documents indiquent assez clairement (« au-delà de tout doute raisonnable », selon l'historien espagnol Pedro Chalmeta) que le débarquement des forces arabo-berbères placées sous le commandement de Tariq ibn Ziyad a bénéficié de l'aide d'un chef byzantin, connu dans les sources arabes sous le nom « Youlyân », et dans l'historiographie chrétienne sous celui de « comte Julien ».


L'existence de ce personnage de religion chrétienne mais d'origine incertaine — chef wisigoth, byzantin ou berbère ? — reste cependant mystérieuse : il semble qu'au moment de la conquête du Maghreb par le wali omeyyade de Kairouan, Musa ibn Nusair, qui étend ainsi l'autorité du califat de Damas jusqu'au détroit de Gibraltar, Julien était gouverneur de quelques villes de l'Extrême-Sud de l'Andalousie pour le compte des rois wisigoths, et, en Afrique du Nord, de Tanger et de Septem Magna (Ceuta).


Fidèle vassal des rois Égica (687-700) et Wittiza (702-710), il a pris, après la mort de ce dernier, le parti du prince Agila (« Akhila » pour les Arabes), écarté du trône de Tolède au profit du prétendant Rodéric.


S'étant soumis aux musulmans, qui lui enlèvent Tanger mais laissent momentanément Ceuta sous son gouvernement, Julien a alors pris part aux tractations engagées par Agila avec les Arabes, les incitant à franchir le détroit de Gibraltar (dont le nom provient précisément de l'arabe Djebel Tarik qui signifie La montagne de Tarik, en hommage à Tariq ibn Ziyad) pour aller soutenir dans la péninsule les prétentions de ce prince. Julien a notamment apporté une aide appréciable aux Arabes en leur fournissant des navires permettant, en juillet-août 710, le succès du raid de pillage dirigé par Tari ben Malik (qui laisse son nom à l'actuelle Tarifa), puis celui, infiniment plus décisif, du débarquement des forces arabo-berbères placées sous le commandement de Tariq ibn Ziyad, en avril 711, débouchant sur la bataille de Guadelete en juillet 711.


Des sources chrétiennes et arabes expliquent par ailleurs l'attitude de Julien par le fait que sa fille, Florinde, présente à la cour du roi Rodéric à Tolède, aurait été violée par ce dernier. La jeune fille aurait averti son père de cette humiliation en lui faisant parvenir un œuf pourri; ainsi prévenu, Julien livre la péninsule aux Arabes pour venger l'affront fait à sa fille. Cet épisode est généralement considéré comme légendaire.


Durant le haut Moyen Âge, le détroit de Gibraltar est le point de passage des armées omeyyades en Europe occidentale, à compter de 711.


L'Andalousie devient une partie du territoire sous autorité politique musulmane, qu'on appelle généralement Al-Andalus. Ce territoire se constitue sous la forme d'un émirat puis d'un califat dont Cordoue est la capitale. Sa population est diverse, se composant de juifs, de chrétiens (appelés mozarabes) et de musulmans (en majorité des convertis, ainsi que des Berbères et des Arabes), tous unis par la langue arabe et la culture islamique. Au Xe siècle, Cordoue est la plus grande ville d'Europe et brille pour l'essor scientifique.


Mais le califat disparaît en 1031, ce qui ouvre la voie à des royaumes indépendants (taïfas), autour des grandes villes, Séville, Grenade ou encore Almérie, trop faibles chacun pour résister à l'expansionnisme des royaumes de Castille, de León et d'Aragon, ainsi qu'aux dynasties Almoravide et Almohade qui vont intégrer l'Andalousie dans leur empire. Les villes n'en continuent pas moins leur développement économique, notamment Séville, qui sera la future base de l'expansion espagnole en Amérique. L'effondrement des Almohades au XIIIe siècle favorise la conquête par Ferdinand III de Castille de Cordoue (1236) et de Séville (1248). Le reste de l'Andalousie devient le royaume de Grenade, qui sera conquis en 1492, ce qui constitue la fin de la Reconquista. Les Juifs sont aussitôt forcés à la conversion ou à l'exil par le décret de l'Alhambra, tandis que les musulmans sont dans un premier temps confirmés dans leurs libertés, avant de subir le même sort en 1502. La plupart se convertissent, mais leur fidélité à leur mode de vie et à la langue arabe les rendent suspects et on les désigne sous le nom de morisques. Ils sont finalement expulsés en 1609 sur l'ordre de Philippe III et sa femme Marguerite d'Autriche-Styrie.


Durant l'Époque moderne, l'Andalousie fournit les conquistadors partant à la conquête du « Nouveau Monde » (voir le livre La emigracion Andaluza a America ; les descendants des Andalous actuellement s'appellent « Latinos Americanos ») via les Baléares, à partir des rangs de l'armée de Castille qui mit fin au royaume de Grenade en 1492. En 1704, la couronne espagnole perd Gibraltar qui devient une enclave britannique.


Durant l'époque contemporaine, la bataille de Trafalgar eut lieu près de Cadix en 1805.


La proximité avec les colonies espagnoles du Maroc redevient un fait géographique et historique majeur lorsqu'en 1936 éclata la guerre civile espagnole : l'armée de Francisco Franco débarque en Andalousie. Dès le début de l'insurrection elle s'empare de Séville, et le 11 août 1936 fusille Blas Infante, principal instigateur du mouvement nationaliste andalou. Puis soutenue par les bombardements italiens, elle s'empare de Malaga le 8 février 1937.


L'Exposition universelle de 1992 se tint à Séville.


En février 2007 les Andalous ont adopté par référendum un nouveau statut d'autonomie, qui remplace celui de 1981. Dans le préambule la communauté autonome est définie comme une « réalité nationale ». Le statut est comparable à celui de la Catalogne sur de nombreux points, qui renforce les prérogatives régionales et modifie le mode de financement de l'administration régionale, notamment en lui accordant la moitié du produit de l'impôt sur le revenu (IRPF).



Étymologie |


Article détaillé : Étymologie d'al-Andalus et de l'Andalousie.


Politique |


Les pouvoirs d'autogouvernement de la Communauté autonome d'Andalousie sont exercés par diverses institutions regroupées au sein de la Junta de Andalucía.


La capitale de l'Andalousie est la ville de Séville[3] : la présidence du gouvernement est installée au palais de San Telmo, et le Parlement autonome occupe l'hôpital de las Cinco Llagas. Le siège du tribunal supérieur de justice d'Andalousie est à Grenade.


La Constitution espagnole de 1978 reconnaissait que les communautés autonomes pouvaient disposer d'une certaine autonomie dans le cadre indissoluble de la nation espagnole. Le premier statut d'autonomie de l'Andalousie entra en vigueur en 1981. Depuis lors des élections sont organisées régulièrement pour renouveler le parlement andalou. Un nouveau statut d'autonomie a été approuvé par le peuple andalou le 18 février 2007. Le gouvernement est confié à la Junta de Andalucía, institution regroupant les différents pouvoirs propres de la communauté.


Le parlement est composé de 109 sièges.


Un président est à la tête de la junte d'Andalousie, et dirige son gouvernement. Le socialiste Manuel Chaves González a été élu pour la première fois président en 1990. Il a par la suite été réélu à ce poste en 1994, 1996, 2000, 2004 et 2008 avant de céder sa place à José Antonio Griñán Martínez en avril 2009 à la suite de son entrée au gouvernement. Le 5 septembre 2013, Susana Díaz devient la première femme à occuper la présidence du gouvernement andalou.



Économie |


Même si elle a connu un spectaculaire développement économique dans les années 1990 et 2000, l'Andalousie reste la seconde région la moins riche d'Espagne. Elle a comme atout d'en être la région la plus peuplée et d'être très touristique avec plus de 7 millions de visiteurs chaque année. Elle est devenue la troisième région d'Espagne pour les nouvelles technologies de l'information. Mais malgré cela, les emplois restent peu qualifiés, la région reste très dépendante du tourisme et de la construction. Éloignée des grands marchés européens, elle souffre aussi d'un manque de tissu industriel et d'investissements étrangers.


Avec la crise économique de 2008, l'Andalousie marque en septembre 2013 près de 37 % de chômage[4].


L'Andalousie est la première région productrice d'olives en Europe (notamment dans la province de Jaén). Les autres productions principales sont les fruits et légumes (du Campo de Dalías ou encore les fraises de Huelva), les céréales et les oléagineux (tournesol) dans la plaine du Guadalquivir, l'élevage bovin et porcin (jambons serrano et ibérique), l'industrie du cuir (notamment à Campillos), vin (le vignoble d'Andalousie comprend notamment les appellations de malaga, de xérès ou de montilla-moriles). La canne à sucre est également cultivée de manière marginale près de Motril et Malaga.


En analysant les différents sous-secteurs, l'industrie alimentaire représente, dans l'industrie andalouse, plus de 16 % de la production totale. Par comparaison avec l'économie espagnole, ce sous-secteur est pratiquement le seul qui ait un certain poids dans l'économie nationale avec 16,16 %. Loin derrière, la fabrication de produits destinés à l'exportation représente un peu plus de 10 % de l'économie espagnole. Des entreprises comme Cruzcampo (Groupe Heineken), Puleva, Domecq, Renault-Andalousie ou de Santana Motor sont des exemples de ces deux sous-secteurs. On notera le secteur aéronautique andalou, en seconde position au niveau national, derrière Madrid et qui représente environ 21 % du total en termes de chiffre d'affaires et d'emploi, et qui met en lumière des sociétés comme Airbus, Airbus Military, ou Alestis, nouveau venu sur ce marché. Au contraire, le peu de poids, au niveau national, de l'économie régionale dans des secteurs aussi importants que le textile ou l'électronique est symptomatique[5].




  • PIB : 146 milliards d'euros (estimations pour 2007) ;

  • PIB /hab. : 17 251 euros ;

  • Croissance du PIB entre 1995 et 2005 (base 100 en 95) : 154 (Espagne 143, zone euro 122) ;

  • Taux de croissance du PIB en 2006 : 3,9 % (moyenne de la zone euro : 2,8 %) ;

  • Taux de chômage 37 % (septembre 2013, source : www.datosmacro.com) ;

  • Déficit commercial : 13,9 milliards d'euros (2006).


La région est l'un des plus pauvres d'Espagne. En 2018, l'Institut national des statistiques (INE) indique que 31 % de ses habitants vivent dans la pauvreté ou la précarité[6].



Culture |



Littérature |





Federico García Lorca


L'espagnol parlé en Amérique est largement influencé par celui parlé en Andalousie. De grands auteurs andalous ont magnifié la langue castillan : Luis de Góngora, Tirso de Molina, Juan Ramón Jiménez, Federico García Lorca, Antonio Machado, Rafael Alberti, Miguel Hernández ou encore Antonio Muñoz Molina. Par ailleurs, l'Andalousie est le théâtre principal ou secondaire de nombreuses œuvres littéraires (Fuente Objeuna de Lope de Vega, Don Quichotte de Cervantes, El Buscón de Quevedo, l'œuvre de García Lorca ou de Muñoz Molina), et a vu naître des personnages romanesques, tels que Don Juan et Carmen, largement diffusés dans la littérature européenne. La région occupe une place singulière dans les récits de voyage du XIXe siècle : Chateaubriand, Théophile Gautier, Prosper Mérimée, Alexandre Dumas ou encore Washington Irving ont ainsi consacré une partie de leur œuvre à cette contrée du Sud espagnol. Ces textes, dans leurs versions intégrales (Dumas, Gautier, Mérimée) ainsi que des extraits du journal de voyage du Marquis de Custine, ont été re-publiés en 2009 dans Voyage en Andalousie (éditions Pimientos).



Architecture |





Grande mosquée de Cordoue.


Dans le domaine de l'architecture, l'Andalousie se distingue du reste de l'Espagne par l'importance quantitative et qualitative de vestiges de l'époque d'Al-Ándalus. Nombreux sont les châteaux et forteresses (château de Baños de la Encina, forteresse d'Alcalá de Guadaíra, alcazabas de Malaga et d'Almería…), les palais (Alhambra de Granada, alcázar de Jerez de la Frontera, site archéologique de Madinat al-Zahra), les mosquées (Grande Mosquée de Cordoue, mosquée d'Almonaster la Real, Giralda de Séville), les bains (Jaén, Grenade, Cordoue) à être parvenus — intacts ou plus ou moins remaniés — jusqu'à nos jours, du fait de la présence prolongée des musulmans dans la région, qui ne fut conquise qu'entre 711 et 1492.


Après la conquête, les Castillans reprirent les canons de l'art hispano-mauresque dans l'architecture mudéjare, dont la plus brillante réalisation est l'Alcázar de Séville. Ils introduisirent par ailleurs l'architecture gothique, mise en œuvre dans des ensembles castraux (Alcazar de Cordoue) ou dans des constructions religieuses.


À partir du XVIe siècle, l'architecture de la Renaissance va connaître un certain succès en Andalousie. Le palais de Charles Quint à Grenade, les cathédrales de Cordoue, Jaén et Grenade, la Casa de Pilatos et l'hôpital des Cinq-Plaies de Séville en sont les meilleurs exemples.


Par la suite, l'architecture baroque va se diffuser sur tout le territoire andalou qu'elle va profondément marquer de son empreinte, notamment à Séville. Les témoignages de cette époque fastueuse sont innombrables et se retrouvent dans toutes les villes de la région. Les églises (San Luis de los Franceses, Salvador…) et palais (palais de San Telmo, palais archiépiscopal, …) de Séville et la chartreuse de Grenade figurent parmi les chefs-d'œuvre de cette période.


Les époques successives verront, entre autres, l'apparition de l'architecture néo-classique, bien représentée à la fabrique royale de tabac de Séville, et l'architecture régionaliste, chère à Aníbal González. L'Exposition ibéro-américaine de 1929 à Séville donne lieu à la construction d'un large éventail de constructions de ce type : Plaza de España, Plaza de América ou encore hôtel Alfonso XIII.



Beaux-arts |





La Fuensanta de Julio Romero de Torres.


L'Andalousie a donné de grands noms à la peinture, spécialement à l'époque baroque. Diego de Velázquez est né à Séville où il a fait ses premières armes. Par la suite, Bartolomé Esteban Murillo, Francisco de Zurbarán, Alonso Cano, Francisco Pacheco et Juan de Valdés Leal vont faire la gloire de l'école sévillane.


Julio Romero de Torres, peintre réaliste né à Cordoue en 1874, représente dans la plupart de ses tableaux des femmes andalouses.


Pablo Picasso redonne au XXe siècle une certaine notoriété à la peinture andalouse.


Parmi les sculpteurs, nous pouvons nommer Juan Martínez Montañés, Juan de Mesa, Pedro de Mena et Pedro Roldán.


Les musées d'art les plus importants d'Andalousie sont le musée des beaux-arts de Séville, le musée Picasso de Malaga, le Centre andalou d'art contemporain à Séville. Mais de nombreux musées provinciaux, ainsi que les églises et les monastères, conservent également de belles collections.




Culture populaire |


L'Andalousie est la patrie du flamenco. C'est également la région d'origine du cheval de pure race espagnole, et un des hauts-lieux de la tauromachie. Les arènes de la Real Maestranza de Séville et les Arènes des Califes de Cordoue sont deux places de première catégorie. Qui plus est, une bonne part des élevages de toros bravos est implantée dans les provinces de Cadix, Huelva et Séville.


L'Andalousie est le théâtre d'un très grand nombre de fêtes tout au long de l'année. Les fêtes religieuses les plus importantes sont la Semaine sainte (particulièrement fastueuse à Séville et à Malaga) et le pèlerinage d'El Rocío, à la Pentecôte, qui rassemble plusieurs centaines de milliers d'andalous. Les ferias sont les fêtes profanes les plus courues ; chaque ville et village en organise une, souvent à l'occasion des festivités liées au saint patron de la localité. Les plus célèbres sont la Feria de Abril de Séville, la Feria de Nuestra Señora de la Salud de Cordoue et la Feria del Caballo de Jerez de la Frontera. Le carnaval de Cadix est également très couru.


Article connexe : Cuisine andalouse.


Andalous renommés |




Manuel de Falla



  • Hispanie romaine :


    • Trajan, empereur romain ;


    • Hadrien, empereur romain ;


    • Sénèque, philosophe latin ;

    • le comte Julien (comes Julianus ou Olbàn).




  • Al-Andalus :


    • Al Mutamid Ibn Abbad, poète, juge, roi de Séville ;


    • Abbas Ibn Firnas, scientifique, théologien musulman et pionnier de l'aéronautique ;


    • Averroès, ou Ibn Rochd en arabe, juriste, médecin et philosophe ;


    • Ibn Tufayl, philosophe arabe musulman, médecin et mathématicien ;


    • Ibn Zeydoun, poète arabe ;


    • Salomon ibn Gabirol, rabbin, poète, théologien et philosophe ;


    • Maïmon ben Yossef HaDayan, philosophe et juriste juif ;


    • Moïse Maïmonide, philosophe juif, fils du précédent ;


    • Boabdil, ou Abou Abdallah, dernier roi de Grenade ;


    • Lissan-Edine Ibn al-Khatib, écrivain, historien, philosophe et homme politique arabe andalou.




  • Espagne moderne :


    • Bartolomé de Las Casas, théologien et premier défenseur des indigènes ;


    • Álvar Núñez Cabeza de Vaca, explorateur ;


    • Bartolomé Esteban Murillo, peintre ;


    • Luis de Góngora, écrivain et poète ;


    • Eugénie de Montijo, née à Grenade, Impératrice des Français.


    • Diego Vélasquez, peintre.




  • Espagne contemporaine :




    • Federico Garcia Lorca, poète et dramaturge ;


    • Paco de Lucía, guitariste ;


    • Pablo Picasso, peintre ;


    • Sergio Ramos, footballeur


    • Antonio Banderas, acteur ;


    • Morante de la Puebla, matador et artiste ;


    • Manuel de Falla, musicien ;


    • Lola Flores, danseuse et chanteuse de flamenco ;


    • Carmen Sevilla, danseuse et chanteuse de flamenco ;


    • Joaquin Turina, musicien ;


    • Andrés Segovia, guitariste ;


    • Vicente Amigo, guitariste ;


    • Arcangel, chanteur de flamenco ;


    • Juan Ramón Jiménez, poète ;


    • Antonio Machado, poète ;


    • Camarón de la Isla, chanteur flamenco ;


    • Sara Baras, danseuse flamenco ;


    • Felipe González, homme politique ;


    • Pablo Alborán, auteur-compositeur-interprète de pop andalouse ;


    • Paz Vega, actrice, mannequin égérie de l'Oréal Paris ;


    • Amparo Muñoz, Miss Univers 1974.




Notes et références |





  1. « Terre des Vandales » [qui s'y installèrent au Ve siècle de l'ère chrétienne], d’où vient également l'arabe Al-Andalus الأندلس).


  2. http://www.ine.es.


  3. La capital de Andalucía es la ciudad de Sevilla, sede del Parlamento, de la Presidencia de la Junta y del Consejo de Gobierno […] (« La capitale de l'Andalousie est Séville, siège du Parlement, de la présidence de la Junta et du conseil de gouvernement ») - Article 4 du titre préliminaire du statut d'autonomie de l'Andalousie, approuvé par référendum le 18 février 2007 - Consultable sur le site dédié au statut d'autonomie.


  4. Source : http://www.datosmacro.com.


  5. Sector aeronáutico en Andalucía. Memoria estadística 2006-2007, en el sitio web de la Fundación Hélice.


  6. « El 21,6% de los españoles se encuentra en peligro de pobreza », TeleSUR,‎ 21 juin 2018(lire en ligne).




Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Nationalisme andalou

  • Statut d'autonomie de l'Andalousie

  • Drapeau de l'Andalousie

  • Hymne de l'Andalousie

  • Al-Andalus



Liens externes |




  • (es) Site officiel de la Junte d'Andalousie.


  • (es) Site officiel du Parlement d'Andalousie.


  • Site officiel de l'office du tourisme de la communauté autonome d'Andalousie.




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