Richard Bona





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Richard Bona



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Photo figurant sur l'album Munia: The Tale.





































Informations générales
Nom de naissance

Bona Penda Nya Yuma Elolo
Naissance

28 octobre 1967(51 ans)
Minta, Cameroun
Activité principale

musicien, chanteur
Genre musical

jazz, world
Instruments

basse, guitare, claviers, percussions
Années actives

depuis 1999 en solo
Labels

Sony Music
Universal Music
EmArcy Records
No Format!
Site officiel

richard-bona.com



Bona Pinder Yayumayalolo, plus connu sous le nom de Richard Bona, est un chanteur et bassiste camerounais né le 28 octobre 1967 à Minta, Cameroun dans le département de Haute-Sanaga.


Il commence sa carrière en tant qu'instrumentiste, à Paris, puis à New York. Il se produit et enregistre en solo depuis 1999. En 2004, il est récompensé aux Victoires du jazz. L'année suivante, son album Tiki est nommé aux Grammy Awards. En 2012, Richard Bona reçoit le Grand prix jazz de la Sacem.


Il possède également la nationalité portugaise (ce que théoriquement lui interdit de façon stricte le code de la nationalité camerounaise)[1].




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Style musical et influences


  • 3 Récompenses


  • 4 Discographie


    • 4.1 Solo


    • 4.2 En concert


    • 4.3 Collaborations




  • 5 Notes et références


  • 6 Liens externes





Biographie |




En concert en Pologne en 2007.


Richard Bona naît en 1967 à Minta, au Cameroun, dans une famille de musiciens[2],[3]. Son grand-père est chanteur et percussionniste, sa mère, également chanteuse. À quatre ans, il s'initie au balafon. Dès cinq ans, il se produit dans l'église de son village (Paroisse Sainte-Croix de Minta). Son talent est vite remarqué et il anime fêtes et cérémonies[2],[4]. D'un milieu pauvre, il utilise des câbles de frein volés dans un magasin de cycles pour se fabriquer une guitare[5],[6]. Sa famille s'installe à Douala. Bona sèche régulièrement les cours pour s'entraîner. Le soir, il fait le bœuf dans les clubs de la ville et joue notamment avec Messi Martin[2]. En 1980, il monte son premier orchestre pour un club de jazz de Douala tenu par un Français. Le propriétaire lui fait découvrir le jazz et notamment Jaco Pastorius. Il décide alors de jouer de la basse[2],[4].


Richard Bona émigre en Allemagne à 22 ans, puis arrive en France, pour suivre des études de musique. Il joue alors régulièrement dans des clubs de jazz et se produit aux côtés de Jacques Higelin, Didier Lockwood, Manu Dibango, Salif Keita, Francis Lassus, etc. En 1995, il se voit refuser la prolongation de son titre de séjour et est contraint de quitter le territoire français[2],[7]. Il repartira au Cameroun. Mais Harry Belafonte ira le chercher pour le faire jouer dans son orchestre[3],[8]. C'est ainsi qu'il s’établit à New York, aux États-Unis. Là encore, il écume les boîtes de jazz, et travaille avec des artistes comme Larry Coryell, Michael et Randy Brecker, Pat Metheny, Mike Mainieri, Mike Stern, Steve Gadd, Russell Malone, le batteur et percussionniste d'origine indienne Trilok Gurtu ou encore Joe Zawinul. Richard Bona joue également avec le guitariste béninois Lionel Loueke et au sein du groupe Soulgrass du saxophoniste Bill Evans[9].


Son premier album solo, Scenes from My Life, est édité en 1999 par Columbia Jazz, filiale de Sony Music[4]. En 2001, Pat Metheny et Michael Brecker participent à l'enregistrement de son 2e album, Reverence. Bona intègre le groupe de Pat Metheny pour une tournée mondiale, effectuée l'année suivante[10]. Salif Keïta participe à l'enregistrement de deux titres de l'album Munia: The Tale, sorti en 2003. En mai 2004, Richard Bona est récompensé aux Victoires du jazz dans la catégorie « meilleur artiste international de l'année »[2].




Bona en concert en 2010.


En 2005, Richard Bona participe au festival international de jazz de Montréal aux côtés de Bobby McFerrin lors d'une prestation live improvisée. La même année, sort son 4e album solo, intitulé Tiki. Il est enregistré au Brésil, avec la participation du chanteur Djavan et de Susheela Raman. Tiki est nommé aux Grammy Awards dans la catégorie « Best Contemporary World Music Album »[2]. L'album Bona Makes You Sweat, enregistré en public, sort en 2008. Le bassiste entreprend une tournée européenne[11]. Richard Bona s'est produit avec le guitariste béninois Lionel Loueke en mai 2009 lors du 10e anniversaire du San Francisco Jazz Festival (en). La même année sort l'album The Ten Shades of Blues, sur lequel sont invités des musiciens de différents continents[12],[13]. Bona joue en juillet 2010 au XVIe festival des Enfants du jazz à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence). Il participe également à la troisième édition du festival mondial des arts nègres qui se tient à Dakar en décembre 2010.


En 2012, Richard Bona reçoit le Grand prix jazz de la Sacem. Son album Bonafied est édité en mai 2013 par EmArcy Records, un label d'Universal Music Group[14].


En Mars 2018, Richard Bona ouvre un nouveau club-restaurant[15].



Style musical et influences |



Durant son enfance, Richard Bona découvre la basse par l'intermédiaire de musiciens africains comme Jean Dikoto et Vicky Edimo. Il opte pour l'instrument après avoir écouté Jaco Pastorius[10].



Récompenses |



  • 2004 : Victoires du jazz dans la catégorie Artiste ou formation international(e) de l'année

  • 2012 : Grand prix jazz de la Sacem pour Bonafied



Discographie |



Solo |




  • 1999 : Scenes from My Life (Sony Music)


  • 2001 : Reverence (Sony Music)


  • 2003 : Munia: The Tale (Universal Music)


  • 2006 : Tiki (Universal Music)


  • 2009 : The Ten Shades of Blues (Universal Music)


  • 2013 : Bonafied (EmArcy Records)


  • 2016 : Heritage (Universal Music)



En concert |



  • 2008 : Bona Makes You Sweat (EmArcy Records)


Collaborations |




  • 1992 : basse sur l'album Cap Fréhel d'Éric Le Lann


  • 1994 : basse, contrebasse et synthé-basse sur l'album Aux Héros de la Voltige de Jacques Higelin (EMI)


  • 1996 : basse et chœurs sur l'album My People de Joe Zawinul (Escapade Music)


  • 1997 : basse sur l'album Spaces Revisited de Larry Coryell (Shanachie)


  • 1997 : basse sur l'album live World Tour de Joe Zawinul


  • 1999 : chant sur le morceau Strength sur l'album The Prayer Cycle de Jonathan Elias (Sony Classical)


  • 2000 : basse sur Love Stories de Frank McComb (Sony/Columbia)


  • 2001 : basse, chœurs et kalimba sur l'album Voices de Mike Stern (Atlantic Records)


  • 2002 : basse, chœurs et chant sur l'album Faces & Places de Joe Zawinul (ESC)


  • 2002 : basse, guitare, percussion et chant sur l'album Speaking Of Now de Pat Metheny (Warner Bros)


  • 2002 : Guitare sur l'album "Come Dream With Me" de [Jane Monheit]


  • 2003 : basse sur l'album Irreplaceable de George Benson


  • 2004 : basse, percussions et kalimba sur l'album These Times de Mike Stern (ESC)


  • 2004 : Toto Bona Lokua, album collégial coécrit avec Gérald Toto et Lokua Kanza (No Format!)


  • 2005 : basse sur l'album Plus Vivant de Lokua Kanza (EmArcy Records)


  • 2005 : guitare, percussion et chant sur l'album The Way Up de Pat Metheny (Nonesuch Records)


  • 2006 : basse et chœurs sur l'album Who Let The Cats Out de Mike Stern (Heads Up International)


  • 2006 : basse sur l'album Smoke 'n' Mirrors de Lee Ritenour (Peak Records)


  • 2008 : contrebasse, chant et chœurs, pour le titre Drume Negrita sur l'album Gracias de Omara Portuondo (World Village)


  • 2011 : chant et chœurs, pour le titre La Javanaise sur l'album From Gainsbourg to Lulu de Lulu Gainsbourg (Fontana)


  • 2011 : chant, pour le titre Bodimbea sur l'album Dube L'am de Charlotte Dipanda (Fait main productions)


  • 2012 : chant, chœurs et basse pour les titres Cameroon et Light sur l'album All Over the Place de Mike Stern

  • 2016 : chant et basse pour le titre Raíces sur l'album Tocororo de Alfredo Rodríguez


  • 2017 : Bondeko, album collégial coécrit avec Gérald Toto et Lokua Kanza (No Format!)

  • 2018 : basse sur Coffee Break de Jonah Nilsson[16]



Notes et références |




  1. « CAMEROUN: Ces célébrités qui torpillent la Constitution avec un passeport étranger », sur times24.info, 1er avril 2015(consulté le 21 mai 2016)


  2. a b c d e f et g« Biographie de Richard Bona », RFI, octobre 2010


  3. a et b(en) Jason Ankeny, « Biographie de Richard Bona », AllMusic


  4. a b et c(en) Tom Masland, « Scenes From His Life », Newsweek, 29 août 1999


  5. (en) Mike Zwerin, « Playing His Way to Solutions », New York Times, 8 mars 2000


  6. (en) Dr. David Schroeder, « Conversations with Richard Bona », Steinhardt School of Culture, Education, and Human Development (en), 14 février 2015


  7. Patrick Labesse, « Richard Bona, le blues sans frontières », Le Monde, 13 janvier 2010


  8. Sylvain Siclier, « L'itinéraire de Richard Bona, de Douala à New York », Le Monde, 1er septembre 1999 (inscription nécessaire)


  9. « Les 50 qui font le Cameroun : Richard Bona, 42 ans, musicien », Jeune Afrique, 28 avril 2009


  10. a et bSylvie Clerfeuille, « Biographie de Richard Bona », Afrisson, 7 mai 2007


  11. Frédéric Lejeal, « Richard Bona, retour en force », Jeune Afrique, 18 mai 2008


  12. Églantine Chabasseur, « Richard Bona : The Ten Shades of Blues », RFI, 21 octobre 2009


  13. Paola Genone, « Sur les routes du blues avec Richard Bona », L'Express, 2 novembre 2009


  14. Jean-François Cadet, « Vous m'en direz des nouvelles : 1. Richard Bona », RFI, 6 mai 2013


  15. « Sur l’île Seguin, Richard Bona veut faire vibrer le jazz au Nubia », sur Le Monde.fr (consulté le 15 mars 2018)


  16. Jonah Nilsson, « Coffee Break - Jonah Nilsson (feat. Richard Bona) », 8 juin 2018(consulté le 15 juin 2018)



Liens externes |


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