Hyperloop






Schéma d'une capsule de l'hyperloop. Elle se divise en 3 compartiments : à l'avant un compresseur d'air, au centre le compartiment pour les passagers (2×14=28) et à l'arrière un compartiment pour les batteries. La capsule repose sur des skis à partir desquels de l'air est propulsé.




Illustration du double tube surélevé et couvert de panneaux photovoltaïques.


L’Hyperloop, parfois stylisé Hyperl∞p, est un projet de recherche industrielle, lancé en 2013 par Elon Musk.


Dans son concept initial, l'Hyperloop est un vactrain (en) consistant en un double tube surélevé dans lequel se déplacent des capsules transportant des voyageurs et/ou des marchandises. L'intérieur du tube est sous basse pression pour limiter les frictions de l'air. Les capsules devaient être surélevées grâce à des coussins d'air, ce qui a rapidement été remplacé par les compagnies travaillant sur ce concept par des systèmes de sustentation électromagnétique, le tube dans lequel les véhicules circulent étant vidés de la majorité de leur air. Les capsules sont propulsées par un champ magnétique créé par des moteurs à induction linéaires placés à intervalles réguliers à l'intérieur des tubes.


Selon ses promoteurs, un tel système installé entre le centre de Los Angeles et le centre de San Francisco permettrait de relier les deux villes en moins de 30 minutes, soit le parcours de 551 kilomètres à plus de 1 102 km/h, plus rapide qu'un avion qui parcourt cette même distance en 35 minutes à la vitesse de 885 km/h[1],[2]. L'accélération maximale qui semble retenue pour le moment serait de 1 g[3].


En pratique, la vitesse de la capsule est limitée par celle du son (un nombre de Mach sensiblement inférieur à 1 permet un écoulement facile de l'air autour de la capsule), qui dépend de la pression et donc du niveau de vide du tube. [réf. nécessaire]


Pour le développement de l'Hyperloop, Elon Musk encourage l'aspect open source et collaboratif, et il n'a volontairement déposé aucun brevet[4],[5].


En 2016, plusieurs sociétés[6] travaillent sur le développement de la technologie : Hyperloop One (anciennement Hyperloop Technologie Inc.)[7],[8], Hyperloop Transportation Technologies (HTT), lancée par l'Allemand Dirk Ahlborn[8],[9] et la société canadienne Transpod[10].




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Objectifs


  • 3 Entreprises travaillant sur le projet Hyperloop


    • 3.1 Hyperloop One (anciennement Hyperloop Technologies)


    • 3.2 Hyperloop Transportation Technologies (HTT)


    • 3.3 TransPod




  • 4 Hyperloop Pod Competition


  • 5 Premiers tests et perspectives commerciales


    • 5.1 Californie


    • 5.2 Nevada


    • 5.3 New York - Washington


    • 5.4 Slovaquie


    • 5.5 France


    • 5.6 Ukraine, Russie et Chine


    • 5.7 Émirats arabes unis




  • 6 Avantages et inconvénients


  • 7 Défis techniques


    • 7.1 Linéarité


    • 7.2 Sécurité


    • 7.3 Mise sous vide


    • 7.4 Flux d'air supersonique




  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi





Historique |


L'idée d'un transport à 1 500 kilomètres par heure par tube est apparue au XIXe siècle dans un roman d'anticipation de Jules Verne[11].


L'idée d'un train sous vide (en) est apparue dès le début du XXe siècle. Elon Musk propose une nouvelle approche pour mettre en œuvre ce mode de transport.


Elon Musk annonce pour la première fois son projet Hyperloop en juillet 2012 au PandoDaily tenu à Santa Monica en Californie, qu'il présente comme un cinquième mode de transport, en plus des bateaux, des avions, des voitures et des trains. Les détails concernant le projet émergent peu à peu, et en septembre 2012, Musk évoque l'idée d'un croisement entre le Concorde et le canon à propulsion électromagnétique, en précisant que le système ne nécessite pas de rails. Il estime le coût du Hyperloop reliant San Francisco à Los Angeles à 6 milliards de dollars, ce qui représente un dixième du prix de la ligne de train à grande vitesse actuellement en développement en Californie.


Le 12 août 2013, Elon Musk officialise son concept en publiant une « version alpha » dans un article posté sur le site de Tesla et sur celui de SpaceX[12]. Contenant plusieurs schémas et visuels, le document livre de nombreux détails techniques, notamment le design et le fonctionnement de l'infrastructure, son mode de propulsion et d'alimentation énergétique, son utilisation, ainsi que son coût et sa mise en œuvre. Pour l'heure, Elon Musk a annoncé vouloir rester concentré sur Tesla et SpaceX, mais assure qu'il s'occupera de l'Hyperloop en personne si aucun investisseur n'engage de prototype dans les années à venir. Il encourage vivement la production participative, l'aspect open source et collaboratif, et n'a d'ailleurs déposé aucun brevet pour l'Hyperloop.


En janvier 2015, Elon Musk annonce qu'une piste d'essai de 5 miles, soit environ 8 km, va être construite, certainement au Texas[13]. Cette piste serait ouverte aux entreprises et projets étudiants qui souhaiteraient tester leurs capsules.



Objectifs |


Elon Musk a détaillé en 2012 les objectifs qu'il poursuit avec son projet Hyperloop : élaborer un moyen de transport plus sûr que l'avion, indépendant des caprices de la météo et ultra-rapide. Il estime sa vitesse moyenne à deux fois celle d'un avion, permettant par exemple de se déplacer de Los Angeles à San Francisco en 30 minutes. Par la suite ce moyen de transport ultrasonique pourrait permettre de relier de nombreux pays voire le monde en reliant les plus grandes villes comme une sorte de métro mais à une échelle mondiale[14].


Elon évoque également le coût du billet, plus faible que celui d'un avion ou « tout autre moyen de transport ». Il entend également supprimer les contraintes d'horaires et l'attente pour les voyageurs, des capsules pouvant partir à n'importe quel moment.


Elon imagine même rendre le système auto-suffisant en plaçant des panneaux solaires sur les tubes, voire générer un surplus d'énergie si l'Hyperloop consomme moins que l'électricité accumulée. Il l'oppose au projet California High-Speed Rail qu'il juge catastrophique car, avec son coût de 60 milliards de dollars, il estime qu'il serait « le plus lent de sa catégorie et le plus cher au kilomètre ».



Entreprises travaillant sur le projet Hyperloop |



Concept artistique d'un intérieur d'Hyperloop.

Concept artistique d'un intérieur d'Hyperloop.


Alors que SpaceX se concentre actuellement sur un concours de design étudiant, d'autres organisations poursuivent une conception complète Hyperloop commerciale.



Hyperloop One (anciennement Hyperloop Technologies) |


En avril 2016, Hyperloop Technologies a procédé à une deuxième levée de fonds d'un montant de 80 millions de dollars à laquelle ont souscrit les fonds GE ventures et 137 ventures ainsi que la SNCF[6].


En juillet 2017, Hyperloop One annonce avoir passé le cap des 309 km/h lors d'une phase de test[15].



Hyperloop Transportation Technologies (HTT) |


HTT est une startup américaine lancée par Dirk Ahlborn, entrepreneur américain d'origine allemande. Lorsqu'en 2013, Elon Musk annonce son projet Hyperloop, Ahlborn vient de créer JumpStartFund, une plate-forme Internet qui permet à des entrepreneurs de réunir une communauté de fans pour travailler en ligne sur leur startup[8]. Il rencontre alors Musk pour lui proposer de monter une entreprise sur ce principe, Musk l'encourage, même s'il ne participe pas lui-même à la nouvelle startup[8].


Fin 2015, l'entreprise n'emploie que 4 salariés, mais près de 450 personnes travaillent sur le projet[8], principalement à distance (seule une vingtaine sont dans les bureaux d'HTT à Los Angeles) et pour la plupart pas à plein temps[8], conservant un autre travail par ailleurs. Elles sont rémunérées en stock options[8] et sont réparties en 47 équipes de 4 à 7 personnes devant résoudre une problématique assignée par la hiérarchie dans un temps donné[8], HTT s'inspirant des process de management de la méthode de développement informatique Scrum[8].


En janvier 2017, HTT annonce le lancement d'une étude de faisabilité pour relier la ville tchèque de Brno et la capitale de la Slovaquie, Bratislava, à très grande vitesse. Cette liaison pourrait à terme se prolonger jusque Prague et Budapest, en Hongrie[16]. Afin de se développer, l'entreprise va également installer un centre de recherche et développement à l'aérodrome de Toulouse Francazal[17].



TransPod |


TransPod est une startup canadienne, basée à Toronto. En 2016, elle a conçu un véhicule de transport en tant que prototype pour des premiers essais. En mars 2016, TransPod annonce la présentation d'un concept de véhicule à échelle 1 lors du salon ferroviaire InnoTrans de Berlin de septembre 2016[18].


Le véhicule de TransPod est prévu pour atteindre des vitesses supérieures à 1 000 km/h avec un système de commande piloté par ordinateur et utilisant une infrastructure pouvant être alimentée à l'énergie solaire[19]. TransPod a annoncé son plan pour produire un véhicule commercial d'ici 2020[20] et travailler avec des organismes de réglementation tels que Transports Canada, pour l'approbation de ses premières lignes Hyperloop entre 2020 et 2025[21]. Le corridor Montréal-Toronto est l'une des lignes envisagées par la société[22].


Transpod collabore avec des entreprises du secteur de l'aérospatiale, des chercheurs universitaires, et un cabinet d'architecture en Europe[18],[22],[23],[24].



Hyperloop Pod Competition |


Un concours international appelé Hyperloop Pod Competition (en) regroupant de nombreuses universités reconnues et visant à concevoir le concept des futures capsules Hyperloop a été organisé. Ce concours a débuté par une phase de conception en janvier 2016. Un jury d'experts a jugé 115 projets soumis et en a retenu 30 pour une phase de tests, qui s'est déroulée en janvier 2017 à Hawthorne (Californie). Dans cette dernière étape, 3 prototypes ont été sélectionnés pour un essai dans le tunnel créé par l'entreprise SpaceX[25].



Premiers tests et perspectives commerciales |



Californie |


Article détaillé : Quay Valley.

Quay Valley est un projet de ville du futur, durable et connectée via le dispositif Hyperloop (un circuit de 8 km), en gestation en Californie : « Nous démontrerons que cela fonctionne. Ensuite, nous proposerons le concept en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, où ce type de concept pourrait non seulement intéresser, mais aussi être mis en œuvre plus aisément que dans les pays déjà saturés de systèmes de transports publics où il est difficile d’apporter de tels projets révolutionnaires », assure Dirk Ahlborn[9],[26],[27], le PDG d'Hyperloop Transportation Technologies.


Le coût estimé de la mise en place est de 11 millions d’euros au km, contre 15 à 30 millions d'euros pour le TGV en France : « Ce n'est qu'un tube et quelques pylônes à installer, assure Dirk Ahlborn. L'énergie pour mouvoir les capsules sera récupérée au freinage de la capsule »[9].



Nevada |


La société Hyperloop One a commencé à construire début 2016, un tronçon d'essai d'environ 800 mètres (½ mile) dans le désert du Nevada, au nord de Las Vegas[28]. La société a pour ambition de pouvoir construire une ligne entre Los Angeles et Las Vegas.


Le 11 mai 2016, au nord de Las Vegas, s’est déroulé le premier test public de l’Hyperloop. Le train s'est propulsé à une vitesse de 185 km/h, sur 50 mètres[29],[30].


Début mars 2017, la piste d'essai s'étendait sur environ 500 mètres de long[31]. Les tubes permettant les essais mesureraient 3,3 m de diamètre[32].


Le 29 juillet 2017, Hyperloop One a obtenu un nouveau record de vitesse de 310 km/h au bout de 300 mètres, sur une distance totale de 437 mètres[33].



New York - Washington |


En 2017, Elon Musk affirme avoir reçu un accord de principe pour creuser un tunnel pour la construction d'un hyperloop entre Washington et New York. Il estime que les deux villes pourraient être reliées en 29 minutes.



Slovaquie |


En Europe, la Slovaquie a montré son intérêt pour un projet reliant Bratislava à Vienne et Budapest, à l'horizon 2020. Selon certains médias, les deux voyages prendraient respectivement 8 et 10 minutes, contre une heure et deux heures et demie avec la ligne de train normale[34].


Un accord entre la société Hyperloop Transportation Technologies et les autorités slovaques a été signé[35].


Le communiqué de presse ne précise ni le coût, ni la date butoir du projet. L'accord vise simplement à explorer le concept[36].



France |


En France, les deux principaux projets d'Hyperloop sont le Canadien Transpod à Limoges et l’Américain Hyperloop TT à Toulouse, deux régions qui ont été privées du TGV[37]. Pour des élus locaux, « Les promoteurs du projet Hyperloop exercent depuis quelques mois un lobbying intense auprès des collectivités et des médias, notamment en Limousin, mais aussi à Toulouse [...] »[37].


Plusieurs projets ont été lancés. Entre Lyon et Saint-Étienne, le projet Hyperloop Lyst, mené avec l'école des Mines de Saint-Étienne, permettrait de relier les deux villes en 5 à 10 minutes[38],[39],[40].


En janvier 2017, la société Hyperloop One a pré-sélectionné un projet de transport entre Bastia en Corse et Cagliari en Sardaigne, ayant pour idée de relier les deux distantes de 462 km (dont 12 km en mer) en moins de 30 minutes[41], sans toutefois le retenir[42].


En janvier 2018, la société canadienne Transpod envisage l'installation d'une piste d'essai de 3 km aux alentours de Limoges dans le nord de la Haute-Vienne, sur une portion désaffectée de la ligne de Mignaloux - Nouaillé à Bersac[43]. Elle doit déposer un permis de construire le 10 août 2018 et débuter les travaux en 2018[44].


En février 2018, Hyperloop Transportation Technologies ouvre un centre de R&D sur l'aérodrome de Toulouse Francazal[45],[46]. Annoncé depuis le 24 janvier 2017[47], ce centre accueillera une trentaine d'ingénieurs et de doctorants[17].


Sébastien Gendron, cofondateur de la société Transpod, estime qu'une piste d'essai d'un kilomètre serait trop courte. De plus, il tient à souligner qu'il considère les annonces de relier Toulouse et Montpellier en 20 minutes inexactes, la vitesse de 1 200 km/h étant une vitesse de pointe[48]Source insuffisante .


Il est estimé que les capsules pourraient se déplacer à des vitesses de 400 à 500 km/h[49].



Ukraine, Russie et Chine |


Une liaison Maglev sous vide relierait Kiev et Pékin en une heure, soit six heures pour un tour du monde en hyper-vitesse sous vide[50].


Un mémorandum a été signé lors du forum économique de Saint-Pétersbourg de 2016 entre les autorités de Moscou, le groupement de sociétés Soumma et Hyperloop One, confirmant l'intérêt de la Russie pour ce projet. En 2017, le ministre des Transports russe Maksim Sokolov annonce que l'une des premières lignes de l'Hyperloop à ouvrir pourrait se situer en Russie dans le Kraï du Primorié. Longue d'environ 70 kilomètres, elle relierait le port russe de Zaroubino (près de Khassan) à la ville chinoise de Hunchun pour un coût de construction estimé de 450 à 600 millions d'euros[51].



Émirats arabes unis |


Un projet est en cours de recherches et développement visant notamment à relier Dubaï à Abu Dhabi (passant de 90 minutes à 12 minutes) qui sont des économies émergentes, cela leur permettrait de se diversifier et de se mettre en avant.


La RTA (Autorité des routes et des transports) de Dubai a signé un accord avec Hyperloop One le 11 novembre 2016. Cet accord a aussi été facilité par Dubaï Future Foundation qui est une organisation consacrée à l'innovation et à l'investissement. Les Émirats arabes unis seront les premiers à posséder un système d'Hyperloop. Des recherches et des prototypes sont en cours de développement.


Dans les buts fixés ce projet devrait transporter 8 640 personnes par heure en utilisant 120 capsules dont quelques-unes seraient destinées au transport de fret[52].


Pour cela, environ 120 postes d'embarquement seraient prévus, et devraient pouvoir tourner pour faciliter l'embarquement des 8 640 personnes. Chaque navette comporterait une dizaine de places[53].


Les premières capsules pourraient être conçues à Toulouse[54].



Avantages et inconvénients |


L'Hyperloop serait un moyen de transport capable de concurrencer l'avion par sa grande vitesse en s'affranchissant du principal problème du voisinage des aéroports : la nuisance aérienne (bruit mais aussi pollution). Il ne générera pas autant de nuisances sonores qu'un aéroport du fait de l'absence de réacteur rejetant du gaz chaud, de frottements négligeables, d'une pression d'air suffisamment faible pour ne pas porter le bruit ainsi que de la structure en pipeline qui confinera le bruit.


En revanche, contrairement à l'avion et aux trains, son principal inconvénient est qu'il faut créer un réseau dédié, aujourd'hui inexistant, dans des zones parfois déjà urbanisées.


L'Hyperloop est un moyen de transport à large échelle qui nécessite des infrastructures similaires à celles des systèmes ferroviaires. Les coûts estimés pour le train à grande vitesse californien peuvent donc être utilisés comme base de comparaison. Les coûts estimés pour le tronçon initial de 480 kilomètres, pour les droits fonciers, sont inférieurs à 7,5 milliards de dollars américains[55], alors que la proposition de Musk se limite à un milliard de dollars pour l'ensemble des coûts fonciers. Cependant, baisser la pression d'air dans les tubes consommera beaucoup d'énergie.


En octobre 2016, il apparaît que le coût de construction de l'Hyperloop pourrait être inférieur à 75 millions de dollars par km alors que le coût de construction d'une ligne à grande vitesse est supérieur à 76 millions de dollars par km[56].


Des évaluations complémentaires assorties de calculs montrent que plusieurs éléments de coûts énergétiques par rapport aux gains envisagés méritent des considérations complémentaires[57]



Défis techniques |



Linéarité |


La réalisation d'un Hyperloop nécessite de relever un certain nombre de défis techniques. En particulier les grandes vitesses et la proximité des capsules de transport avec les parois nécessitent une linéarité du tube précise de l’ordre du millimètre. Les tubes posés sur pylônes ne doivent pas trop fléchir sous la contrainte et les dilatations et contractions sous l'effet des variations de température doivent être précisément contrôlées. Ces problèmes sont moins importants dans le cas d'une construction souterraine[3].



Sécurité |


Le cloisonnement du tube ainsi que les dimensions restreintes posent la question de l'évacuation des passagers en cas de problème[3].



Mise sous vide |


La mise sous vide poussé nécessaire (de l'ordre d'un millibar) est probablement la partie la plus énergivore et nécessite des systèmes de cloisonnement pour les entrées et sorties des passagers[3].



Flux d'air supersonique |


Les concepts d'Hyperloop prévoient de voyager à vitesse subsonique. L'apparition de flux d'air supersonique génèrerait de fortes turbulences et vibrations. En conséquence, la conception du système doit s'assurer que cela ne peut pas se produire[3].



Notes et références |



  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hyperloop » (voir la liste des auteurs).



  1. Hélène Dupuy, « “Hyperloop”, un premier pas vers la téléportation », Les Échos,‎ 23 juillet 2013(lire en ligne).


  2. (en) « Données Wolfram Alpha ».


  3. a b c d et eNicolas Martin, Hervé de Tréglodé et Pascal Cléré, « Trains du futur : un chantier déjà sur les rails », France Culture,‎ 7 juin 2017(lire en ligne, consulté le 8 juin 2017).


  4. (en) « Hyperloop (Tesla Motors) ».


  5. « Hyperloop : le projet de « TGV » supersonique dévoilé », Le Monde,‎ 13 juillet 2013(lire en ligne).


  6. a et b« La SNCF investit dans le projet de train du futur Hyperloop En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021899838446-la-sncf-investit-dans-le-projet-de-train-du-futur-hyperloop-1219337.php?ZO2Bv284krSijwXu.99 » par Lionel Steinmann, Lesechos.fr, 3 mai 2016.


  7. Article du Courier International.


  8. a b c d e f g h et iDirk Ahlborn : « Le défi d'Hyperloop ? Pas la technologie, l'organisation ! », interwiew par Florian Debes, lesechos.fr, le 31 octobre 2015.


  9. a b et cL’Hyperloop, le train futuriste ultra-rapide, le Monde, 23 octobre 2015.


  10. (en) "Hyperloop: The tube that promises to get you from Montreal to Toronto in less than 30 minutes", par Oliver Sachgau, thestar.com, 13 mars 2016.


  11. Romain Jeanticou, « Entourloupes chez Hyperloop : pourquoi le train du futur n'est pas près de partir », sur Télérama, 27 juillet 2016(consulté le 27 août 2017).


  12. (en) « Hyperloop Alpha (PDF) » [PDF].


  13. (en) « Elon Musk is building a five-mile Hyperloop test track », sur The Verge (consulté le 24 janvier 2015).


  14. « Cartographie : et si l'hyperloop connectait le monde ? », SciencePost,‎ 8 février 2017(lire en ligne, consulté le 7 mars 2017).


  15. Antoine Boudet, « Hyperloop One réussit son second test et atteint les 309 km/h - Tech - Numerama », Numerama,‎ 2 août 2017(lire en ligne, consulté le 3 août 2017).


  16. Éric Béziat, « Un projet de train du futur Hyperloop entre la République tchèque et la Slovaquie », Le Monde,‎ 18 janvier 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 24 janvier 2017).


  17. a et b« Hyperloop TT implante son centre de R&D européen à Toulouse », lesechos.fr,‎ 24 janvier 2017(lire en ligne, consulté le 24 janvier 2017).


  18. a et b(en) « Hyperloop: The tube that promises to get you from Montreal to Toronto in less than 30 minutes », sur Toronto Star, 13 mars 2016(consulté le 13 mars 2016).


  19. (en) « TransPod website », sur TransPod website, 1er mars 2016(consulté le 4 mai 2016).


  20. (en) Amy Grief, « Excitement builds for Toronto to Montreal Hyperloop », BlogTO,‎ 14 mars 2016(lire en ligne).


  21. (en) Jessica Galang, « Transpod wants to bring its Canadian-made hyperloop to the world », Betakit,‎ 27 avril 2016(lire en ligne).


  22. a et b(en) « Transpod's dream: Hyperloop high-speed travel between cities », CBC News,‎ 17 mars 2016(lire en ligne).


  23. (en) Sebastian Sjöberg, « Hyperloop Makers interview: Transpod, an infrastructure startup », 10X Labs,‎ 23 mars 2016(lire en ligne).


  24. (en) Evan Pang, « Canadian Tech Company Designing A Pod That Travels 600 KM Per Hour », The Huffington Post Canada,‎ 15 mars 2016(lire en ligne).


  25. Futura, « Hyperloop : SpaceX dévoile les trois prototypes de capsules qui ont été retenus », Futura,‎ 1er février 2017(lire en ligne, consulté le 8 mars 2017).


  26. (en) « Quay Valley: The solar-powered, self-sustaining, Hyperloop-connected city of the future », sur IB Times, 26 avril 2015.


  27. (en) Cadie Thompson, « Here’s what the people building the Hyperloop want it to look like on the Inside », sur Tech Inside, 20 août 2015(consulté le 4 août 2016).


  28. (en)« These are the first images of the Hyperloop test track being built in Nevada » par Cadie Thompson, sur techinsider.io, 1er mars 2016.


  29. « L'Hyperloop : le train du futur a passé son premier test », sur Courrier International, 12 mai 2016(consulté le 12 mai 2016).


  30. (en-US) Bryan Clark, « Watch: Hyperloop hits 115 mph in 2 seconds flat », sur The Next Web, 11 mai 2016(consulté le 12 mai 2016).


  31. « Voici les premières images du chantier de l’Hyperloop dans le Nevada », SciencePost,‎ 9 mars 2017(lire en ligne, consulté le 22 mars 2017).


  32. « Hyperloop : de nouveaux tests bientôt réalisés dans le désert du Nevada », Connaissance des énergies,‎ 16 mars 2017(lire en ligne, consulté le 22 mars 2017).


  33. Amélie Charnay, « Hyperloop : un prototype du train futuriste bat un record de vitesse », sur 01net, 3 août 2017(consulté le 21 août 2017).


  34. (en) « Hyperloop shoots for Europe launch by 2020 », sur CNet.com, 11 mars 2016.


  35. La Slovaquie passe un accord pour relier l'Autriche et la Hongrie en Hyperloop, radio-monaco.com.


  36. (en)Will The Hyperloop Arise—In Slovakia? sur Spectrum.ieee.org.


  37. a et bhttps://www.usinenouvelle.com/article/hyperloop-l-hyper-entourloupe-pour-ses-detracteurs.N695859


  38. Frédéric Paillas, « Relier Saint-Etienne à Lyon en 8 minutes chrono », Le Progrès,‎ 18 mai 2016(lire en ligne, consulté le 6 décembre 2016).


  39. « C'est en ville », La Tribune - Le Progrès,‎ 1er mars 2016.


  40. Mathilde Régis, « Quand l'Hyperloop ringardise le projet d'autoroute A45 », sur www.lyoncapitale.fr (consulté le 6 décembre 2016).


  41. Clément Pons, « Comment la Corse et la Sardaigne ambitionnent de devenir une « super-île » grâce à l'Hyperloop - Tech - Numerama », Numerama,‎ 8 avril 2017(lire en ligne, consulté le 2 janvier 2018).


  42. (en) « Hyperloop One Global Challenge », sur Hyperloop One (consulté le 7 janvier 2018).


  43. Centre France, « Innovation - Une piste pour l'Hyperloop à l'étude au nord de la Haute-Vienne », www.lepopulaire.fr,‎ 25 janvier 2018(lire en ligne, consulté le 25 janvier 2018).


  44. Leia Hoarau, « Hyperloop : la piste d'essai du train du futur installée dans un village limousin », 8 août 2018(consulté le 8 août 2018).


  45. [1].


  46. 01net, « Hyperloop TT démarre la construction de sa piste d’essai à Toulouse », 01net,‎ 2018(lire en ligne, consulté le 16 avril 2018)


  47. Caroline Muller, « À Toulouse, on va développer un engin révolutionnaire pour voyager à 1 200 km/h », sur actu.fr, 24 janvier 2017(consulté le 27 février 2018).


  48. David Saint-Sernin, « Pour le rival d’Hyperloop TT, « son projet et son discours à Toulouse ne sont pas crédibles » », sur actu.fr, 23 novembre 2017(consulté le 21 avril 2018).


  49. Florine Galéron, « Hyperloop TT à Toulouse : "Nous annoncerons la première ligne commerciale dans six mois" », sur toulouse.latribune.fr, 12 avril 2018(consulté le 21 avril 2018).


  50. Laurent Sacco, « Kiev-Pékin en 1 heure grâce à un Maglev sous vide ? », Futura,‎ 31 mars 2012(lire en ligne, consulté le 22 mai 2017).


  51. « L'Hyperloop pourrait bientôt arriver en Russie, d'après un conseiller de Vladimir Poutine », sur RT en français, 7 septembre 2017(consulté le 5 octobre 2017).


  52. « Hyperloop : une ligne express entre Dubaï et Abu Dhabi ? », Tom's Guide,‎ 21 février 2017(lire en ligne, consulté le 4 avril 2017).


  53. « C'est comment ailleurs ? L'Hyperloop aux Emirats arabes unis », Franceinfo,‎ 11 janvier 2017(lire en ligne, consulté le 4 avril 2017).


  54. https://www.numerama.com/business/347405-expo-2020-dubai-hyperloop-tt-espere-transporter-voyageurs-lexposition-universelle.html


  55. « L'Hyperloop, le train qui “roulera” à 1 200 à l'heure », sur journaldunet.com, 30 août 2013.


  56. « Hyperloop : le transport rapide beaucoup plus cher à construire que prévu ? », Génération-NT,‎ 27 octobre 2016(lire en ligne, consulté le 27 octobre 2016).


  57. François Lacôte, « Hyperloop: Une formidable escroquerie technico-intellectuelle », Lettre du cheminot,‎ 12 novembre 2018(lire en ligne, consulté le 14 novembre 2018).



Voir aussi |


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