Longuyon


























































































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Longuyon
Hôtel de ville.

Blason de Longuyon
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Grand Est

Département

Meurthe-et-Moselle

Arrondissement

Briey

Canton

Mont-Saint-Martin

Intercommunalité

Communauté de communes du Longuyonnais

Maire
Mandat
Jean-Pierre Jacque
2014-2020

Code postal
54260

Code commune
54322
Démographie

Gentilé
Longuyonnais

Population
municipale
5 386 hab. (2016 en diminution de 3,11 % par rapport à 2011)
Densité 181 hab./km2
Géographie

Coordonnées

49° 26′ 52″ nord, 5° 36′ 05″ est

Altitude
Min. 203 m
Max. 389 m

Superficie
29,7 km2
Localisation


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Liens

Site web

longuyon.fr


Longuyon [lɔ̃gɥijɔ̃][1] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Longuyonnais.




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Sidérurgie




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.4 Lieux de cultes




  • 6 Économie


  • 7 Culture et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


      • 7.1.1 Cimetières et mémorials de guerre




    • 7.2 Vie militaire


    • 7.3 Personnalités liées à la commune


    • 7.4 Longuyon dans les arts et la culture


    • 7.5 Décorations


    • 7.6 Héraldique




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Géographie |




La Crusnes.


Longuyon est située au confluent de la Chiers et de la Crusnes à 18 km de Longwy.


La commune est délimitée à l’extrême nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg, juste au sud du village belge de Grandcourt.




Toponymie |



  • Cette commune doit son nom à un « long gué » (du latin longa guada) qui permettait de traverser la Chiers à l'époque romaine[2].


  • Longagio (634), Longio (973)[3], Longione (973), monasterri longagionis (Xe siècle), Longuion (1209)[4], Longion (1030), Longuio (1756)[5].


  • Longjon en luxembourgeois[6].



Histoire |






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Longuyon était[Quand ?] composée des hameaux de Villancy et de Noërs, des fermes de Basseval, Fossieux, Fontaine-Saint-Martin, Moncel, Froidcul et la forge de Dorlon.


La première mention de son nom date de 634. Il s'y trouve déjà une chapelle, dédiée à sainte Agathe, qui est transformée en collégiale en 1120, et sert de caserne aux soldats français en 1636.


Le château de Mussy, mentionné dès 1144, est rasé en 1670 par les troupes d'occupation françaises sur ordre de Louis XIV.


Longuyon était un chef-lieu de bailliage de juin 1751 à 1789, également chef-lieu de canton avant mars 2015.


Longuyon, qui compte 2 300 habitants en 1914, est dévastée les 23 et 24 août de la même année par l'infanterie prussienne et 86 habitants, hommes, femmes et enfants, sont passés par les armes.


L'histoire contemporaine de la ville, au confluent de la Crusnes et de la Chiers, est longtemps intimement liée à celle des chemins de fer. Longuyon est un important carrefour ferroviaire, entre le trafic du minerai de fer (bassin de Briey) et celui du charbon du Nord.




Lors de la Première Guerre mondiale (1914).


Dans les années 1950 et 1960, l'armée canadienne occupe la résidence se trouvant sur la route de Noers. Cette résidence est encore appelée de nos jours la « résidence canadienne ». Des rues portent des noms tels que Toronto, Montréal.


En 1956, la ligne Valenciennes-Thionville est la première (après des expérimentations dans les Alpes) à être électrifiée en 25 000 volts, par du courant alternatif monophasé industriel. Ceci diminue l'importance du dépôt de locomotives, dont le coup de grâce est donné par la fin progressive de l'activité sidérurgique en Lorraine, à partir des années 1970.


L'usine Kaiser, fondée après la Seconde Guerre mondiale par Fernand Kaiser, ouvrier soudeur, a longtemps fabriqué des remorques pour poids lourds en perpétuant la tradition du travail de l'acier. Elle est aujourd'hui fermée.




Sidérurgie |


Deux forges ont existé sur Longuyon, celle dite de Longuyon, et celle de Lopigneux. La forge de Longuyon daterait de la fin du XVIIe ou des premières années du XVIIIe siècle (1679 ou 1705) et semble s'être arrêtée aux alentours de 1887. La forge de Lopigneux, construite en 1670, comprenait, sans doute, tout comme celle de Longuyon, un haut-fourneau à deux affineries, une chaufferie, une platinerie et une renardière. En 1783, elle est rattachée aux Forge, Fonderies et Platineries de Longuyon-Lopigneux et Vézin.



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.



Liste des maires |























































































































Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1907
1908
Jean-Baptiste Vernier
 
 
1908
1914
Paul Marie
 
 
1914
1919
Hippolyte Finot
 
 
1919
1927
Paul Marie
 
Conseiller général du canton de Longuyon (1913-1927)
1927
1939
Jules Constant
 
Conseiller général du canton de Longuyon (1927-1931)
1939
1940
Victor Gauche
 
 
1940
1941
Jules Chrétien
 
 
1941
1944
Henri Gousset
 
 
1944
1945
Jules Chrétien
 
 
1945
1947
Napoléon Cochart
 
 
1947
1959
Henri Gousset
 
 
1959
1965
Jean Cochart
 
 
1965
mars 1977

Robert Drapier

DVG
Conseiller général du canton de Longuyon (1958-1976)
Député (1973-1978)
mars 1977
mars 2014
Pierre Mersch

DVG puis SE
Professeur de collège
Conseiller général du canton de Longuyon (1976-2015)
mars 2014
En cours
Jean-Pierre Jacque

SE
Retraité



Jumelages |




  • Drapeau de l'Allemagne Pirna (Allemagne) depuis 1998


  • Drapeau de l'Algérie Tizi Rached (Algérie) depuis 1999


  • Drapeau de la Pologne Żary (Pologne)


  • Drapeau de l'Italie Limana (Italie) depuis 1971


  • Drapeau de l'Allemagne Schmitshausen (Allemagne) depuis 1971


  • Drapeau du Luxembourg Walferdange (Luxembourg) depuis 1971



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].



En 2016, la commune comptait 5 386 habitants[Note 1], en diminution de 3,11 % par rapport à 2011 (Meurthe-et-Moselle : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
1 789 1 268 1 544 1 597 1 703 1 773 1 836 1 840 1 830



























1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
2 524 2 618 2 750 2 618 3 245 3 350 3 243 3 810 4 824



























1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
5 442 5 983 6 630 4 833 5 926 8 266 6 460 7 404 6 993



























1990 1999 2004 2009 2014 2016 - - -
6 064 5 876 5 782 5 620 5 394 5 386 - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |



  • Groupe scolaire Langevin Wallon

  • Ecole Paul Marie

  • Ecole Privée Sainte-Chrétienne

  • Ecole Jacques Cartier

  • Ecole Louise Michel

  • Ecole Privée Sainte-Chrétienne

  • Collège Enseignement secondaire Paul Verlaine

  • Collège Sainte-Chrétienne



Manifestations culturelles et festivités |




Lieux de cultes |



  • La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères.

  • La collégiale Sainte-Agathe église paroissiale.



Économie |




Culture et patrimoine |



Lieux et monuments |




Totem de Longuyon.



  • Une nécropole du bas Empire fut fouillée au Magé en 1843.

  • Plusieurs sites gallo-romains furent fouillés en 1934 : on y trouva des vestiges de substructions et des fragments d'enduits peints[réf. nécessaire].

  • Le château fort de Mussy. Attesté dès 1109, le château a appartenu à la famille de Mussy jusqu'au XIVe siècle. En 1454, René d'Anjou, duc de Bar, autorise Henri Beyer de Boppard à construire une maison forte avec tours, fossés, ponts-levis et autres défenses. Endommagé en 1477 pendant la guerre avec Charles le Téméraire. Rétabli, il sera définitivement rasé par le maréchal François de Créquy en 1670. On accède aux ruines par un sentier forestier sur la route de Sorbey juste à la sortie de Longuyon

  • L'hôtel de ville. Maison achetée en 1755 par la municipalité entre la rue de la Halle et la rue de la Place pour y installer l'hôtel de ville et transformée de 1773 à 1775. Reconstruite totalement entre 1866 et 1868, elle constitue un bel exemple d'architecture officielle sous le Second Empire[11].

  • Le totem amérindien offert par l'Aviation royale du Canada en 1967.

  • L'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.

  • La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères.

  • La grotte de la Vierge construite en 1900[12]. Au bord du chemin d'accès à la grotte se trouve une glacière.

  • La caserne Lamy, nommée en l'honneur de François-Joseph-Amédée Lamy.

  • La collégiale Sainte-Agathe église paroissiale. Mentionné pour la 1re fois en 634 dans le testament du diacre Adalgisel Grimo, le monastère Sainte-Agathe est transformé en collégiale en 973 par l'archevêque de Trèves puis en prieuré bénédictin à la fin du XIIe siècle, avant d'être définitivement rétabli en collégiale au début du XIIIe siècle. Église paroissiale depuis la Révolution. Église construite fin XIIe ou début XIIIe siècle, la base de la tour paraissant légèrement antérieure. Fortifiée au XVIe siècle (présence d'une bretèche au-dessus du portail occidental). Éléments défensifs.

  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, lieu-dit : Noërs. En 1720, les habitants de Noërs obtiennent du suffragant de Trèves, Jean Matthias, l'autorisation de construire une chapelle en raison de l'éloignement de l'église mère de Longuyon. Bénite à la fin de l'année 1721. Détruite au début du XXe siècle en raison de son exiguïté et remplacée en 1906 par l'église Notre-Dame située plus à l'est.

  • L'église paroissiale de la Sainte-Vierge, lieu-dit : Noërs. Construite en 1906, aux frais de M. et Mme Labbé, en remplacement de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours située une centaine de mètres plus à l'ouest, sans doute devenue trop petite. Rachetée en 1984 par les habitants du village, alors que des menaces de destruction pesaient sur elle.




Cimetières et mémorials de guerre |



  • Le cimetière militaire français (1914-1918).

  • Le cimetière militaire allemand (1914-1918).

  • Le musée de la ligne Maginot et fort de Fermont (fort faisant partie de la ligne Maginot).

  • Le monument aux morts du canton.

  • La plaque commémorative Marcel Agarant, 1944.

  • La plaque commémorative James Grünenwald, 1944.

  • Le monument de la guerre d'Algérie.




Vie militaire |


Des années 1880 à 1914, Longuyon est une ville de garnison. Voici les principales unités militaires qui ont tenu garnison à Longuyon :




  • 9e bataillon de chasseurs à pied, octobre 1888 - août 1914 ;


  • 18e bataillon de chasseurs à pied, ? - août 1914.



Personnalités liées à la commune |




  • Nicolas de Gorcey-Longuyon, gouverneur de Basse Autriche ;


  • Jacques de Longuyon, XIVe siècle auteur et poète médiéval ;


  • Bernard This, psychiatre français, né en 1928 à Longuyon ;


  • François Dosé, homme politique, né en 1947 à Longuyon ;



Longuyon dans les arts et la culture |


  • Un tome de la série jeunesse Les compagnons de Villers-la-Chèvre s'y déroule.


Décorations |




  • Croix de Guerre, remise le 5 juin 1921[13]


  • Légion d'honneur, remise le 23 novembre 1930[13]



Héraldique |


D'azur aux deux bars adossés d'or, accostés de deux croisettes patriarcales du même, accompagnés en chef et en pointe de deux croisettes tréflées au pied fiché d'argent.



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1994(lire en ligne), p. 104.


  2. Office de Tourisme du Longuyonnais-Historique de Longuyon


  3. Alain Simmer, La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité [lire en ligne]


  4. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3.


  5. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868.


  6. Zesummegestallt vum Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997; iwwerschaft 3/2011


  7. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  8. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  11. Site officiel de la ville de Longuyon - Mairie de Longuyon


  12. Longuyon - La grotte de la vierge


  13. a et bSite officiel de la mairie de Longuyon



Voir aussi |


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Bibliographie |


  • Marie-Claire Burnand, Longuyon, église Sainte-Agathe, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 153-157, Société française d'archéologie, Paris, 1995


Articles connexes |



  • Liste des communes de Meurthe-et-Moselle

  • Liste des nécropoles militaires en Lorraine



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel


    • Bibliothèque nationale de France (données)



  • Longuyon sur le site de l'Institut géographique national

  • Le site officiel de la ville de Longuyon

  • Le site officiel de l'office de tourisme du Longuyonnais




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