Archidiocèse de Strasbourg























































Archidiocèse de Strasbourg
(la) Archidioecesis Argentoratensis o Argentinensis

La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
Informations générales
Pays France
Archevêque
Mgr Luc Ravel
Langue(s) liturgique(s)

français
Superficie 8 280 km2
Création du diocèse

IVe siècle
Élévation au rang d'archidiocèse
1988
Diocèses suffragants aucun
Adresse
Archevêché
16, rue Brûlée
67081 Strasbourg Cedex
Site web
http://www.diocese-alsace.fr/

Image illustrative de l’article Archidiocèse de Strasbourg
Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org



Évêché de Strasbourg
Fürstbistum Straßburg
Principauté épiscopale de Strasbourg


982 – 1803








Drapeau Blason


Description de l'image Bishopric of Strasbourg 1547.png.





















Informations générales
Statut
Principauté
Capitale
Strasbourg
Langue
Allemand, français[1]
Religion
Catholicisme



Entités précédentes :



  • Arms of Swabia.svg Duché de Souabe



Entités suivantes :



  • Drapeau de la France Premier Empire





L'archidiocèse de Strasbourg (en latin : archidioecesis Argentoratensis o Argentinensis) est une église particulière de l'Église catholique en France. Son siège est la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. Érigé au IVe siècle, le diocèse de Strasbourg est un diocèse historique de l'Alsace. À la veille de la Révolution française, il couvrait la Basse-Alsace et l'Ortenau. Depuis 1801, il couvre les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Il est d'abord suffragant de l'archidiocèse de Mayence, puis de celui de Besançon. Depuis 1874, il est exempt, et relève immédiatement du Saint-Siège. Élevé au rang d'archidiocèse en 1988, il n'est pas métropolitain. Depuis 2017, Luc Ravel est archevêque de Strasbourg.




Sommaire






  • 1 Caractéristiques


  • 2 Histoire et limites géographiques


    • 2.1 Jusqu'au XVIIe siècle


    • 2.2 Au XVIIIe siècle


    • 2.3 Au XIXe siècle


    • 2.4 Au XXe siècle


    • 2.5 Au XXIe siècle




  • 3 Cathédrale et basiliques mineures


  • 4 Personnages emblématiques


  • 5 Les évêques et archevêques de Strasbourg depuis 1919


  • 6 Évêques originaires de l'archidiocèse de Strasbourg


  • 7 Nombre de Paroisses


  • 8 Notes et références


  • 9 Annexes


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Caractéristiques |


  • Évêques :

Article détaillé : Liste des évêques puis des archevêques de Strasbourg.



  • Luc Ravel, archevêque de Strasbourg depuis 2017


  • Joseph Doré, archevêque émérite de Strasbourg depuis 2007


  • Jean-Pierre Grallet, archevêque émérite de Strasbourg depuis 2017


  • Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg depuis 2001



Histoire et limites géographiques |



Jusqu'au XVIIe siècle |


L'évêché de Strasbourg était l'une des principautés du Saint-Empire romain germanique. Au XVIIe siècle, une partie de son territoire se trouva annexé à la France à la suite de la guerre de Trente Ans, cependant d'autres territoires restaient dans l'Empire. Cette distinction permettra à l'évêque, lors de la révolution française, de conserver son titre pour ses domaines germaniques.


Au début du XVIIe siècle, un conflit dit guerre des évêques (1592-1608), opposait catholiques et protestants pour le contrôle de l'évêché. Après la mort du prince-évêque Jean de Manderscheidt, les chanoines protestants élurent pour « administrateur » le petit-fils du prince-électeur de Brandebourg, Jean Georges de Brandebourg. Dans le même temps les catholiques désignaient en 1604 l'évêque de Metz Charles de Lorraine, comme évêque. Il doit conquérir son nouveau diocèse. Le conflit est tranché une première fois par la diète en 1593 puis à nouveau une seconde fois par le traité de Haguenau, le 22 novembre 1604, au profit du lorrain.



L'évolution du diocèse de Strasbourg depuis a été encore de nouvelles fois largement marquée par l'histoire de l'Alsace, ainsi depuis 1648, on a observé :





Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, siège de l'archevêché de Strasbourg




  • 1648 : Traités de Westphalie : Une partie de l'Alsace devient française.


  • 1681 : Strasbourg, jusqu'alors ville libre impériale germanique, est annexée par Louis XIV de France



Au XVIIIe siècle |


Par la constitution civile du clergé du 12 juillet 1790, l'Assemblée nationale constituante maintient le siège épiscopal de Strasbourg pour le diocèse du département du Bas-Rhin et crée celui de Colmar pour le diocèse du département du Haut-Rhin. Bien que sanctionnée par Louis XVI le 24 août suivant, la constitution civile du clergé n'est pas reconnue par le Saint-Siège.


Le 6 mars 1791, François-Antoine Brendel est élu évêque constitutionnel du Bas-Rhin. Abrogast Martin, élu évêque constitutionnel du Haut-Rhin, est sacré à Paris, par Jean-Baptiste Gobel, le 10 avril 1791, et installé à Colmar le 17 du mois.


Le 5 novembre 1797, le concile national décrète la création, pour le Mont-Terrible, d'un diocèse départemental ayant son siège à Porrentruy et relevant de l'arrondissement métropolitain de l'Est. Mais le décret n'est pas suivi d'effet. La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) supprime le département du Mont-Terrible et incorpore son territoire à celui du Haut-Rhin. Le 4 septembre 1800, le concile métropolitain de Besançon décrète que le diocèse du Haut-Rhin suivra provisoirement celle de ce département.



Au XIXe siècle |


À la suite du concordat de 1801, par la bulle Qui Christi Domini du 29 novembre 1801, le pape Pie VII maintient le diocèse de Strasbourg. Mais, d'une part, il en modifie le territoire : le diocèse couvre désormais les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. D'autre part, Pie VII le rend suffragant de l'archidiocèse de Besançon.


Par le recès d'Empire du 25 février 1803, les possessions de l'évêques de Strasbourg situées sur la rive droite du Rhin sont sécularisées et cédées au nouvel Électorat de Bade.


Un décret du 5 nivôse an XIII (26 décembre 1804) permet la création de 515 succursales : 232 dans le département du Bas-Rhin et 283 dans celui du Haut-Rhin[2]. Un décret du 30 septembre 1807 porte leur nombre à 644 en permettant la création de 129 succursales supplémentaires : 58 dans le Bas-Rhin et 71 dans le Haut-Rhin[3].


Le 21 janvier 1808[4], la ville de Kehl (aujourd'hui, Kehl am Rhein) et ses dépendances sont annexées par la France et incorporées au département du Bas-Rhin. Le 26 avril suivant[5], elles sont incorporées au diocèse de Strasbourg.



  • 1815 : abdication de Napoléon Ier, refonte mineure des frontières contraire au désir des patriotes allemands

Des communes sont cédées à la Bavière[6].


À la suite de la Guerre franco-allemande de 1870-1871, en vertu du traité de Francfort, la France cède à l'Empire allemand le département du Bas-Rhin, celui du Haut-Rhin, à l'exception de l'actuel Territoire de Belfort, ainsi que deux cantons du département des Vosges : le canton de Saales et celui de Schirmeck, à l'exception de la commune de Raon-sur-Plaine.


Par le décret Rem in ecclesiastica du 14 juin 1874[7], la Sacrée Congrégation consistoriale rend le diocèse sujet immédiat du Saint-Siège. Puis, par le décret Propter modernas du 10 juillet suivant[8], elle en modifie le territoire afin que celui-ci corresponde aux deux districts de Basse-Alsace et de Haute-Alsace.



Au XXe siècle |


À la suite de la Première Guerre mondiale, par le traité de Versailles du 28 juin 1919, l'Alsace redevient française.




  • 1940-1944 : magré l'armistice du 22 juin 1940 qui disposait que les territoires occupés (dont l'Alsace) par l'Allemagne resteraient sous souveraineté française, l'Alsace fut annexée.


  • 1945 : l'Alsace redevient française après sa libération par les Alliés, dont l'armée « De Lattre » (qui a contribué à libérer Colmar) et la division Leclerc (qui a contribué à libérer Strasbourg).


On peut cependant définir trois grandes périodes concernant le Diocèse d'Alsace :



  • Avant la Révolution française : le territoire de l'Alsace relevait de deux sièges épiscopaux :


  • "Basse-Alsace" dépendant de Strasbourg

  • "Haute-Alsace" dépendant de Bâle


  • Sous la Révolution française, 1790-1801 : deux diocèses constitutionnels :


  • diocèse constitutionnel du Haut-Rhin, siège à Colmar

  • diocèse constitutionnel du Bas-Rhin, siège à Strasbourg


  • Depuis le Concordat de 1801 et la bulle Qui Christi Domini :

  • l'Alsace entière est sous l'autorité du diocèse de Strasbourg


Par la constitution apostolique Antiquissima ipsa du 1er juin 1988[9], le pape Jean-Paul II élève le diocèse au rang d'archidiocèse.



Au XXIe siècle |


À partir du 28 septembre 2015, le diocèse lance la web radio RCF Alsace. L'Alsace rejoint par la même occasion le réseau RCF qui regroupe environ 60 diocèses en France[10].



Cathédrale et basiliques mineures |


La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, dédiée à Marie, est l'église cathédrale de l'archidiocèse.


Celui-ci compte quatre basiliques mineures :



  • la basilique du Sacré-Cœur de Lutterbach, dédiée au Sacré-Cœur ;

  • la basilique Notre-Dame de Marienthal, à Haguenau ;

  • la basilique Notre-Dame de Thierenbach, à Jungholtz ;

  • la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption du mont Sainte-Odile, à Ottrott, dédiée à l'Assomption de Marie.



Personnages emblématiques |


Article détaillé : Liste des évêques puis des archevêques de Strasbourg.

Article détaillé : Liste des saints d'Alsace.



  • Sainte Odile (662-720), Patronne de l'Alsace


  • Saint Materne (fin du IIIe siècle - début du IVe siècle) Apôtre d'Alsace


  • Saint Morand (vers 1075-1115), Apôtre de Sundgau


  • Saint Arbogast, Patron du Diocèse de Strasbourg


  • Herrade de Landsberg (1128-1195), abbesse et écrivain


  • Saint Léon IX (1002-1054), pape, fils des Seigneurs d’Eguisheim


  • Jean Geiler de Kaysersberg (1445-1510)


  • Armand Gaston Maximilien de Rohan (1674-1749), prince-évêque de Strasbourg (1704-1749) et cardinal, Grand aumônier de France


  • Armand de Rohan-Soubise (1717-1756), prince-évêque de Strasbourg (1749-1756) et cardinal


  • Louis Constantin de Rohan (1697-1779), prince-évêque de Strasbourg (1756-1779) et cardinal


  • Louis René Édouard de Rohan (1734-1803), prince-évêque de Strasbourg (1779-1801) et cardinal, Grand aumônier de France, protagoniste de l'Affaire du collier de la reine à Versailles en 1785



Les évêques et archevêques de Strasbourg depuis 1919 |


L'évêque de Strasbourg, comme celui de Metz, est nommé par le gouvernement de la République française, et il reçoit les provisions canoniques de la part du Saint Siège.

































Évêque de Strasbourg depuis 1919

Luc Ravel

2017-

Jean-Pierre Grallet
2007 - 2017

Joseph Doré
1997 - 2007

Charles-Amarin Brand
1984 - 1997

Léon-Arthur Elchinger
1967 - 1984

Jean-Julien Weber
1945 - 1966

Charles Ruch
1919 - 1945


Évêques originaires de l'archidiocèse de Strasbourg |




  • Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon


  • Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg


  • Mgr Vincent Dollmann, archevêque de Cambrai


  • Mgr Olivier Schmitthaeusler, vicaire apostolique de Phnom-Penh (Cambodge)


  • Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint Claude


  • Mgr Léon Hégelé, évêque auxiliaire émérite de Strasbourg


  • Mgr Jean-Marie Speich, nonce apostolique au Ghana


  • Mgr François Maurer, vicaire apostolique émérite des îles Saint-Pierre-et-Miquelon


  • Mgr Lucien Fischer, vicaire apostolique émérite des îles Saint-Pierre-et-Miquelon


  • Mgr Pierre-Marie Gaschy, vicaire apostolique émérite des îles Saint-Pierre-et-Miquelon



Nombre de Paroisses |


On distingue 14 zones pastorales dépendant de Strasbourg :







  • 1. Wissembourg

  • 2. Haguenau

  • 3. Saverne

  • 4. Strasbourg-Campagne

  • 5. Strasbourg-Ville

  • 6. Molsheim-Bruche

  • 7. Sélestat




  • 8. Colmar-Plaine

  • 9. Vignobles-Vallées

  • 10. Mines-Guebwiller

  • 11. Mulhouse

  • 12. Thur-Doller

  • 13. Sundgau

  • 14. Saint-Louis





Notes et références |





  1. Le français était utilisé comme langue administrative et pastorale, après l'allemand. Par exemple, les mandements de Mgr de Rohan étaient publiés dans les deux langues.


  2. (fr) Décret impérial du 5 nivôse an XIII (26 décembre 1804)


  3. (fr) Décret impérial du 30 septembre 1807


  4. (fr) Sénatus-consulte organique du 21 janvier 1808, portant réunion des villes de Kehl, Cassel, Wesel et Flessingue au territoire français, dans Bulletin des lois de l'Empire français, 4e série, tome VIII, bulletin n° 175, texte n° 2945, pp. 19-20 (consulté le 15 décembre 2013)


  5. (fr) Décret impérial du 26 avril 1808, qui ordonne la publication du décret d'union de la ville de Kehl au diocèse de Strasbourg, dans Bulletin des lois de l'Empire français, 4e série, tome VIII, bulletin n° 191, texte n° 3304, pp. 292-293 (consulté le 15 décembre 2013). Il s'agit du décret de réception du décret du 28 mars 1808, par lequel le cardinal Caprara, légat a latere, unit la ville de Kehl et ses dépendances au diocèse de Strasbourg.


  6. Altdorf, Altenstadt, Appenhofen, Arzheim, Barbelroth, Bärenbach, Berg, Bergzabern, Billigheim, Bobenthal, Bruchweiler, Büchelberg, Bundenthal, Busenberg, Candel, Capellen, Capsweyer, Clingen, Dahn, Dammheim, Dierbach, Dörrenbach, Esweiler, Freckenfeld, Fischbach, Gleishorbach, Gommersheim, Hagenbach, Hatzenbühl, Hauenstein, Hayna, Hergersweiler, Herxheim, Herxheimweyer, Heuchelheim, Hinterweidenthal, Ilbesheim, Ingenheim, Jockgrim, Klingenmünster, Landau, Lauterschwan, Minfeld, Mörzheim, Mühlhofen, Münchweiler, Neubourg, Niederhochstadt, Niederhorbach, Niederotterbach, Niedersteinbach, Nussdorf, Oberhausen, Oberhochstadt, Oberhofen, Pleisweiler, Ranschbach, Rechtenbach, Reitorf, Rheinzabern, Rohrbach, Rülzheim, Schaidt, Scheibenhard, Schindhard, Schlettenbach, Schweigen, Schweighofen, Steinweiler, Volmersheim, Vollmersweiler, Waldhambach, Waldrohrbach, Weiler, Winden et Wörth.


  7. (la) Décret Rem in ecclesiastica du 14 juin 1874, dans Pii IX Pontificis Maximi Acta, première partie, vol. VI, Rome, 1874, pp. 327-331 (consulté le 1er décembre 2013)


  8. (la) Décret Propter modernas du 10 juillet 1874, dans Pii IX Pontificis Maximi Acta, première partie, vol. VI, Rome, 1874, pp. 332-339 (consulté le 1er décembre 2013)


  9. (la) Constitution apostolique Antiquissima ipsa du 1er juin 1988, dans Acta Apostolicae Sedis (AAS), vol. LXXX (1988), n° 13 (12 décembre 1988), pp. 1729-1730 (consulté le 1er décembre 2013)


  10. Lancement de la web radio RCF Alsace




Annexes |



Bibliographie |



  • (fr) Francis Rapp (dir.), Le Diocèse de Strasbourg, Paris, Éditions Beauchesne, coll. Histoire des diocèses de France. Nouvelle série, 1982, 352 p. (ISBN 9782701010373)


Articles connexes |


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Liens externes |




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  • Site officiel de l'archevêché de Strasbourg


  • (fr) Diocèse de Strasbourg sur www.eglise.catholique.fr


  • (en) Archdiocese of Strasbourg sur www.gcatholic.org


  • (en) Archdiocese of Strasbourg sur www.catholic-hierarchy.org


  • (en) Joseph Lins, « Strasburg », dans Catholic Encyclopedia, vol. 14, New York, Robert Appleton Company, 1912, encyclopédie en ligne sur www.newadvent.org



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