Élections européennes de 1999 en France




























































































































































Élections européennes de 1999 en France.mw-parser-output .entete.union-europeenne{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c0/Picto_Infobox_Europe.png")}
13 juin 1999
Corps électoral et résultats
Votants
18 766 155


46,76 %  −6
Votes nuls
1 118 983



Socialist rally Zenith 2007 05 29 n3.jpg

PS – François Hollande
Voix
3 874 231


21,95 %


 +7,5
Sièges obtenus
22

 +7



Charles Pasqua.jpg

RPF – Charles Pasqua
Voix
2 304 285


13,06 %


 +0,7
Sièges obtenus
13

 0



Nicolas Sarkozy MEDEF.jpg

RPR – Nicolas Sarkozy
Voix
2 263 201


12,82 %


 −12,8
Sièges obtenus
12

 −1



Daniel Cohn-Bendit Europe Ecologie 2009-06-03.jpg

Les Verts – Daniel Cohn-Bendit
Voix
1 715 729


9,72 %


 +6,8
Sièges obtenus
9

 +9



Bayrou-thiez-17-07-2006-054.jpg

UDF – François Bayrou
Voix
1 638 999


9,29 %


Sièges obtenus
9

 −6



Robert Hue.jpg

PCF – Robert Hue
Voix
1 196 491


6,78 %


 −0,1
Sièges obtenus
6

 −1

Les élections européennes de 1999 en France se sont déroulées le 13 juin 1999[1].




Sommaire






  • 1 Mode de scrutin


  • 2 Contexte


    • 2.1 Partis et candidats




  • 3 Sondages


  • 4 Résultats


  • 5 Analyse des résultats


  • 6 Postérité


    • 6.1 Ancrage de la droite française au sein du Parti populaire européen (PPE)




  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Article connexe


    • 8.2 Lien externe







Mode de scrutin |




Contexte |


L'universitaire Guy Dhoquois relève que ces élections « ont fait s'accentuer un vieux clivage, transversal par rapport à la division droite-gauche, celui entre les « li-li » ou les « lib-lib », les libéraux-libertaires, plus libéraux que libertaires, et les « bo-bo », les bolcho-bonapartistes, principalement bonapartistes, de gauche et de droite. L'antagonisme personnel entre Dany Cohn-Bendit et Jean-Pierre Chevènement a illustré ce clivage non négligeable et sans doute essentiel »[2].



Partis et candidats |
































































































































Liste
Parti(s)
Tête de liste

Construisons notre Europe

PS/PRG/MDC

François Hollande

Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe

RPF/MPF

Charles Pasqua

L'union pour l'Europe, l'opposition unie

RPR/DL

Nicolas Sarkozy

L'écologie, les Verts, Daniel Cohn-Bendit et Dominique Voynet

Les Verts

Daniel Cohn-Bendit

Avec l'Europe, prenons une France d'avance

UDF

François Bayrou

Bouge l'Europe !

PCF

Robert Hue

Chasse, pêche, nature et traditions

CPNT

Jean Saint-Josse

Pour une France libre, changeons d'Europe

FN

Jean-Marie Le Pen

Liste présentée par Lutte ouvrière et la Ligue communiste révolutionnaire

LO/LCR

Arlette Laguiller

Européens d'accord, Français d'abord, Mégret l'avenir

MN

Bruno Mégret

Moins d'impôts maintenant !
RCF

Nicolas Miguet

Écologie, le choix de la vie

MEI

Antoine Waechter

Combat pour l'emploi
USQJ

Pierre Larrouturou

Vivant Énergie-France
VEF
Gérard Maudrux

Liste du Parti de la loi naturelle

PLN
Benoît Frappé

97.2 : mi ou, mi mwen
MLM
Joseph Jos

Politique de vie pour l'Europe
Divers
Christian Cotten

Liste du Parti humaniste

PH
Marie-Laurence Chanut-Sapin

Liste de la Ligue nationaliste
LN
Guy Guerrin

Vive le fédéralisme !

PF
Jean-Philippe Allenbach


Sondages |

































































































































Institut

Date

LO-LCR

PCF

Les Verts

PS-PRG-MDC

MEI

UDF

RPR-DL

RPF-MPF

CPNT

MN

FN
Autres












Ipsos 22 janvier
5.0
9.0
10.0
27.0
N.t
27.0
11.0
N.t
4.0
7.0
N.t
Ipsos 20 avril
6.0
9.0
8.0
24.0
2.0
10.0
16.0
13.0
3.0
3.0
6.0
N.t
CSA 23 - 24 avril
5.5
8.5
8.5
24.0
2.0
9.5
19.5
8.0
2.0
6.0
6.5
N.t
Ipsos 29-30 avril
5.0
8.5
8.0
24.0
2.0
11.0
18.0
12.0
3.0
3.0
5.5
N.t
Ipsos 6-7 mai
6.5
8.5
6.5
25.0
2.0
9.5
19.0
11.0
3.0
3.0
6.0
N.t
Ipsos 20 mai
5.5
8.5
7.5
25.0
2.0
9.5
19.0
10.0
4.0
3.0
7.0
N.t


Résultats |




















































































































































































































Parti(s)
Tête de liste
%
+/-
Sièges
+/-
Groupe politique


PS/PRG/MDC

François Hollande
21,95

en augmentation 7,46
22

en augmentation 7

Parti socialiste européen


RPF/MPF

Charles Pasqua
13,06
n/a
13
n/a

Union pour l'Europe des nations
Non-inscrits


RPR/DL

Nicolas Sarkozy
12,82
n/a[3]
12
n/a

Parti populaire européen-Démocrates européens


Les Verts

Daniel Cohn-Bendit
9,72

en augmentation 6,77
9

en augmentation 9

Les Verts/Alliance libre européenne


UDF

François Bayrou
9,29
n/a[3]
9
n/a

Parti populaire européen-Démocrates européens


PCF

Robert Hue
6,78

en diminution 0,11
6

en diminution 1

Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique


CPNT

Jean Saint-Josse
6,78

en augmentation 2,81
6

en augmentation 6

Europe des démocraties et des différences


FN

Jean-Marie Le Pen
5,70

en diminution 4,83
5

en diminution 6

Non-inscrits


LO/LCR

Arlette Laguiller
5,18

en augmentation 2,91[4]
5

en augmentation 5

Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique


MN

Bruno Mégret
3,28
n/a
0
n/a


RCF

Nicolas Miguet
1,77
n/a
0
n/a



MEI

Antoine Waechter
1,52
n/a
0
n/a


USQJ

Pierre Larrouturou
1,01
n/a
0
n/a


VEF
Gérard Maudrux
0,71
n/a
0
n/a



PLN
Benoît Frappé
0,40

en diminution 0,12
0
en stagnation


PH
Marie-Laurence Chanut-Sapin
0,01
n/a
0
n/a


MLM
Joseph Jos
0,01
n/a
0
n/a


LN
Guy Guerrin
0,00
n/a
0
n/a


Divers
Christian Cotten
0,00
n/a
0
n/a



PF
Jean-Philippe Allenbach
0,00
n/a
0
n/a



Analyse des résultats |


C'est la première fois qu'une liste de gauche arrive en tête à l'occasion d'élections européennes en France. Pour François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, cette échéance est un véritable baptême du feu. Choisi par Lionel Jospin pour lui succéder deux ans plus tôt, il réussit son pari de devancer la liste rivale du RPR. Cet affrontement entre François Hollande et Nicolas Sarkozy est d'ailleurs mis en avant à l'occasion de l'élection présidentielle de 2012 où les deux hommes seront de nouveau opposés.


Pour l'opposition, l'échec est patent. Non seulement la liste RPR est largement distancée, mais elle est également accrochée par le tandem souverainiste De Villiers-Pasqua, qui connaît là son heure de gloire.


Cette élection est également l'occasion pour le centriste François Bayrou de marquer sa différence. À l'occasion d'un débat, il porte clairement la contradiction à son « allié » du RPR, Nicolas Sarkozy. Cette élection marque le début de l'éloignement progressif entre les deux alliés historiques de la droite parlementaire.



Postérité |



Ancrage de la droite française au sein du Parti populaire européen (PPE) |


Pour la première fois, plus de la moitié des eurodéputés français de droite hors FN (53 %) siège au sein du groupe du Parti populaire européen après ces élections[5]. Philippe Séguin étant opposé à ce que le RPR rejoigne ce groupe à cette occasion, il démissionne de la présidence du parti et se voit remplacé par Nicolas Sarkozy qui indique l'avoir convaincu « de ne pas manifester publiquement son désaccord grâce à un artifice qui permettait aux députés RPR d’adhérer au groupe PPE sans avoir à ratifier la charte du parti lui-même, dont les réminiscences fédéralistes et confessionnelles pouvaient choquer les moins enthousiastes des Européens parmi nous »[6]. Comme le relève Laurent de Boissieu, « le parti néogaulliste adhère finalement en janvier 2001 au parti PPE. Entre 1999 et 2001, le RPR se trouve dans la même situation... et l’année suivante la nouvelle UMP reprendra à son compte cette appartenance »[5].



Notes et références |




  1. Décret no 99-365 du 12 mai 1999 portant convocation des électeurs pour l'élection des représentants au Parlement européen, publié au JORF du 13 mai 1999.


  2. Guy Dhoquois, « La pragmatique division des pouvoirs », dans François Houle, Gilles Labelle, André Vachet, Pensée, idéologie et politique : mélanges offerts à André Vachet, University of Ottawa Press, 2004, 242 p. (lire en ligne), p. 103


  3. a et bEn 1994, liste commune Rassemblement pour la République et Union pour la démocratie française.


  4. En 1994, liste de Lutte ouvrière seule.


  5. a et bLaurent de Boissieu, « L’intégration des partis politiques français dans le système partisan européen », Revue internationale de politique comparée, De Boeck Supérieur, vol. 16,‎ 2009, p. 721-735 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2016)


  6. Nicolas Sarkozy, Libre, Paris, Robert Laffont/XO Éditions, 2001, p. 50-51



Voir aussi |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Article connexe |


  • Liste des députés européens de France de la 5e législature


Lien externe |


  • « Liste des élus français aux élections européennes de 1999 », sur France-politique.fr, un site d'information sur la vie politique française.



  • Portail de la politique française Portail de la politique française
  • Portail de l’Union européenne Portail de l’Union européenne
  • Portail des années 1990 Portail des années 1990



Popular posts from this blog

If I really need a card on my start hand, how many mulligans make sense? [duplicate]

Alcedinidae

Can an atomic nucleus contain both particles and antiparticles? [duplicate]