Amédée Ozenfant





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Naissance

15 avril 1886Voir et modifier les données sur Wikidata
Saint-QuentinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

4 mai 1966Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

FrançaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres

Charles Cottet, Jacques-Émile BlancheVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement

Cubisme, purismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Ordre national de la Légion d'honneurVoir et modifier les données sur Wikidata



Amédée Ozenfant, né le 15 avril 1886 à Saint-Quentin (Aisne) et mort le 3 mai 1966 à Cannes (Alpes-Maritimes), était un peintre français.




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Œuvres


  • 3 Notes et références


  • 4 Voir aussi


    • 4.1 Bibliographie


    • 4.2 Liens externes







Biographie |


Pendant une année, entre 1904 et 1905, Amédée Ozenfant suit les cours de Maurice Pillard Verneuil dans le cadre de l'École d'Art classique et moderne.


De 1907 à 1913, il fréquente l'Académie de la Palette et suit les enseignements des peintres Charles Cottet et Jacques-Émile Blanche. Ses admirations vont à Paul Cézanne, Georges Seurat, et surtout Pierre Puvis de Chavannes[1]. Influences qu'il ne revendiquera plus après 1916 dans ses nombreux écrits sur l'Art.


Il étudie l’architecture, se passionne pour la peinture et la mécanique, redessinant l’Hispano-Suiza grand sport modèle 1911 en Hispano-Alphonse XIII.


Il fonde en avril 1915 la revue L’Élan qui rassemble des artistes comme André Lhote, Marchand, André Dunoyer de Segonzac, Max Jacob, Guillaume Apollinaire… Il soutient l’effort de guerre tout en précisant que les Allemands n’étaient pas uniquement des agresseurs barbares.[réf. nécessaire]


Amédée Ozenfant s’engage dans des recherches typographiques, « cubo-futuriste » et invente la « typométrie » puis la « psychotypie » qui permettent de faire figurer, par la forme même des lettres, les rythmes et silences de la poésie.


En 1918, il entrevoit le « purisme » qu'il développe avec Le Corbusier dans les ouvrages Après le cubisme, La Peinture moderne et les textes de L'Esprit nouveau revue fondée avec Le Corbusier et son élève Gaston Goor. Dans ses écrits, Amédée Ozenfant pose la « grammaire générale de la sensibilité de l'homme moderne ». Il préconise un système de composition régi par des schémas orthogonaux, des formes disposées dans le plan, le dessin, la couleur, et la facture strictement contrôlés faisant du tableau « une machine à émouvoir »[2].


Avec ses amis, l'architecte Charles-Édouard Jeanneret dit Le Corbusier, le poète Paul Dermée et avec Albert Gleizes, Ozenfant crée la revue L’Esprit nouveau, participant ainsi au renouvellement tant des formes architecturales que picturales. La première réalisation signée du pseudonyme Le Corbusier sera d'ailleurs la villa-atelier du peintre dessinée dans le style « paquebot » et située sur l'avenue Reille[3]. Proche de Tristan Tzara, Fernand Léger[4], de dada, du surréalisme et du Bauhaus, Ozenfant infléchit ses recherches à partir de 1925 et réintroduit la figure humaine.


En 1936, il fonde à Londres l’« Ozenfant Academy » puis crée à New York, où il s'exile de 1939 à 1955, l'« Ozenfant School of Fine Art ». Il aura pour élève Roy Lichtenstein et Gerald Murphy, entre autres.


Ses œuvres évoluent d’une représentation stylisée d’objets du quotidien à de vastes paysages aériens - océan de nuages ou villes vue du ciel, tel Après l’orage sur l’Hudson.


Après les excès de la culture machiniste, La Grotte aux baigneuses (1931), Amédée Ozenfant évoque sa quête des origines dans une vision de l'âge d'or perdu et préfigure les études pour la Vie[5], une grande fresque qui renoue avec la tradition ouverte par Pierre Puvis de Chavannes et que ses recherches avaient mise en retrait, tout en gardant le sens de la composition qu'il avait défini au temps du purisme. Ses dernières toiles sont épurées à l'extrême et ont une dimension méditative.


En 1957, Amédée Ozenfant s'installe à Cannes, au Palais de Provence où il continue à peindre et à rencontrer ses amis des arts comme Calder et Picasso. Il commence à rédiger ses mémoires en 1961.


Il ne prend plus d'élève, cependant, en 1959, le directeur de l'École supérieure des beaux-arts de Marseille, François Bret, lui présente et lui recommande une toute jeune fille de 15 ans dont il a remarqué la personnalité, Dan Larroque. En 1960, Ozenfant accepte de la prendre comme élève dans son atelier. Ce sera sa dernière et unique élève jusqu'à son décès en 1966.



Œuvres |


Peintures



  • Bouteille, pipe et livres, 1918, huile sur toile, 73 × 60 cm, musée de Grenoble


  • Guitare et bouteilles, 1920, collection Peggy Guggenheim


  • Composition puriste, 1923, collection Laroche


  • La Grotte aux baigneuses, 1931


  • Vie biologique, 1931-1938, musée national d'art moderne (MNAM)

  • Après l’orage sur l’Hudson


  • Le Lac aux voiles, 1959


  • Vie, MNAM exposé au musée Antoine-Lécuyer de Saint-Quentin


Écrits



  • Le Manifeste du purisme, 1918, en collaboration avec Le Corbusier


  • Art-I. Bilan des Arts Modernes ; II. Structure d'un nouvel esprit, 1928


  • Mémoires 1886-1962, Éditions Seghers, Paris 1968



Notes et références |




  1. « Puvis fut un des formateurs de l'École moderne de la quatrième partie du XIXe siècle, au même titre que Delacroix, Ingres et Manet, voilà la vérité », A. Ozenfant Mémoires, 1886-1962, Seghers, Paris, 1968, p. 55.


  2. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - purisme », sur www.larousse.fr (consulté le 28 octobre 2017)


  3. « Maison Ozenfant, Paris 14e », sur Culture gouv. (consulté le 11 février 2010).


  4. « Léger, sauveur du « purisme » », lesechos.fr,‎ 2001(lire en ligne)


  5. Musée d'art moderne de la ville de Paris.



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Françoise Ducros, Amédée Ozenfant, Éditions Cercle d'Art, 2002 (ISBN 2-70220-613-1)

  • Amédée Ozenfant, catalogue raisonné de l'œuvre peint par P. M. Guenegan, édité par Landwell & Leeds Ltd, 2012 (ISBN 978-2-9700494-5-6)



Liens externes |




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