Port Mulberry
Le port Mulberry est un port artificiel construit sur la côte normande pendant la Seconde Guerre mondiale pour permettre l'approvisionnement des Alliés dans les jours qui suivirent le débarquement de Normandie. En fait, deux ports furent assemblés au large des plages du Calvados, mais seul celui d'Arromanches fut opérationnel, le second devant Omaha Beach ayant été détruit par une tempête le 19 juin 1944. La construction de ce port évitait aux Alliés de devoir prendre directement un port en eau profonde. Le port Mulberry était constitué de différents grands éléments préfabriqués en Angleterre, acheminés et assemblés sur la côte normande. Ce port artificiel a souvent été mis en avant comme ayant permis la réussite de la bataille de Normandie et présenté comme un exemple de génie et logistique militaire. Mais les historiens relativisent désormais un peu son rôle et jusqu'à la remise en route du port de Cherbourg, une majorité de l'approvisionnement allié sera fait par un débarquement direct sur les plages ou par l'utilisation des petits ports de la côte normande.
Sommaire
1 Contexte
2 La conception
2.1 Les jetées
2.2 Les quais
2.3 Les voies flottantes
3 La construction en Angleterre
4 Les deux ports
5 La tempête du 19 au 21 juin
6 Utilité réelle du Mulberry
7 Les vestiges
7.1 Caissons Phoenix
7.2 Pontons Whale
8 Références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Filmographie
9.3 Articles connexes
9.4 Liens externes
Contexte |
L'échec du raid de Dieppe de 1942 a montré que les Alliés rencontreraient beaucoup de difficultés à prendre un grand port de la côte française de la Manche, éléments les plus fortifiés [Ce passage est incompréhensible.]du mur de l'Atlantique créé par les Allemands le long des côtes. La maîtrise d'un port était nécessaire dès les jours suivant le débarquement pour acheminer véhicules, ravitaillement et hommes pour soutenir l'opération Overlord. Un port artificiel constitué d'éléments transportables et que l'on pouvait monter au large des plages du débarquement allait être la réponse à cette difficulté. Le nom de code du projet, « Mulberry » (en anglais : mûre), a donné naissance à l'expression de port Mulberry.
Le nom de l'homme à l'origine de l'idée du port Mulberry est contesté, mais on trouve un certain Hugh Iorys Hughes, un ingénieur gallois qui a soumis les plans initiaux de l'idée au War Office britannique, le professeur John Desmond Bernal et le vice-amiral John Hughes-Hallett. Lors d'une réunion suivant l'échec du débarquement de Dieppe, ce dernier déclara que si un port ne pouvait pas être pris, alors il faudrait en amener un. L'idée, sur le coup, fut prise comme une boutade, mais Churchill s'y intéressa et le concept des ports Mulberries commença à prendre forme lorsque Hughes-Hallett fut nommé chef de l'état-major naval de l'opération Overlord. Lors de la conférence Quadrant à Québec, en août 1943, le projet est présenté par le War Office. Les différents chefs alliés valident le projet[1].
En 1943, un essai de trois conceptions différentes de port artificiel fut lancé et testé en réel dans le Solway Firth en Écosse. Hugh Iorys Hughes développa ses jetées « Hippo » et ses ponts « Crocodile », employant 1 000 personnes juste pour construire la version de test ; le « Swiss Roll » (balancier suisse) d'Hamilton consistait en une voie flottante et un système de ponts flexibles supporté par des pontons flottants avait été conçu par Allan H. Beckett. Les tests donnèrent des résultats variés (le balancier suisse ne pouvait porter que des camions de 7 tonnes maximum dans la houle habituelle). Cependant le choix final se fit lors d'une tempête au cours de laquelle le « Swiss Roll » fut emporté et les « Hippos » furent sapés par l'eau de mer. Les voies flottantes de Beckett (qui eurent le nom de code Whale) ne subirent pas de dégâts. Elles furent donc retenues.
La conception |
Les ports proposés étaient constitués de trois parties :
- les protections et digues artificielles, pour créer un plan d'eau abrité,
- les quais de déchargement,
- les jetées, reliant les quais à la côte.
Les grandeurs théoriques annonçaient les chiffres suivants :
500 ha, l'équivalent du port de Douvres- 6 km de digues
- 60 navires sabordés (blockships)
- 33 plates-formes Loebnitz
Un Mulberry complet nécessitait 600 000 tonnes de béton avec 33 jetées et avait 15 km de routes flottantes pour acheminer hommes et véhicules sur la terre ferme.
Les jetées |
Les jetées furent créées en associant les éléments suivants :
- les blockships, navires condamnés et coulés sur place,
- les bombardons, caissons métalliques en forme de croix,
- les caissons Phoenix, énormes caissons en béton.
Les blockships sont d'abord la première solution pour constituer les digues des ports artificiels. Cargos, vieux navires de guerre, ils sont les premiers à traverser la Manche depuis le port de Poole, où ils avaient été rassemblés. Ainsi, 56 navires vont se positionner dès le 7 juin au niveau des cinq plages pour être coulés, la coque dépassant de deux mètres à marée haute.
Les bombardons, caissons métalliques d'une dimension de 60 × 8 m, sont fabriqués à Portland. Remorqués à travers la Manche, ils étaient reliés entre eux sur les endroits choisis et faisaient office de brise-lames au large des ports artificiels. Ces bombardons vont causer de nombreux dégâts lors de la tempête de mi-juin (voir plus bas).
Les caissons Phoenix étaient d'imposants caissons en béton, d'une forme parallélépipédique et cloisonnés à l'intérieur. Il fut conçu six modèles de caissons, du plus petit pesant 1 670 tonnes, au plus gros de plus de 6 000 tonnes avec une longueur de 70 m, une largeur de 15 m et une hauteur de 20 m. Sur place, ces caissons étaient remplis d'eau à l'aide de vannes que l'on ouvrait dans chacun des compartiments et reposant sur le fond de la mer. Seule la partie haute émergeait des flots, formant ainsi des digues de protection et des jetées.
Les 212 caissons Phoenix (pour les deux ports) furent construits dans l'estuaire de la Tamise et à Southampton. Les travaux furent confiés à des sociétés privées de construction comme Robert McAlpine, Peter Lind & Company et Balfour Beatty qui existent encore de nos jours. Dès le 7 juin, ils furent eux aussi remorqués à travers la Manche jusqu'aux côtes normandes à la vitesse de 8 km/h.
Les quais |
Autre défi technique, les quais mouillés à l'abri des jetées devaient pouvoir suivre la marée, en montant et en descendant. L'ingénieur Pearson Lobnitz conçut des plates-formes de 70 par 20 m, totalisant 1 100 tonnes. Ces plates-formes coulissaient sur quatre chandelles d'acier de 30 (les spuds), posées sur le fond marin. Des vérins hydrauliques permettaient un débattement de 5 m. À Arromanches, sept plates-formes furent reliées entre elles pour former un quai de 750 m de long, quai relié à la terre par deux voies flottantes.
Les voies flottantes |
Des voies flottantes, appelées whales (baleines) furent conçues pour relier les quais au littoral. Conçues par M. Beckett, des passerelles métalliques d'une longueur de 24 m et d'une masse de 28 tonnes reposaient sur des flotteurs en béton de 19 tonnes chacun. Ainsi, des tronçons de près de 150 m de long, composés chacun de cinq passerelles, traversèrent la Manche pour être reliés entre eux devant le littoral normand. Un total de 15 km de jetées flottantes fut construit.
Après la guerre, certaines de ces passerelles furent réutilisées pour remplacer des ponts détruits par les bombardements à l'intérieur des terres.
La construction en Angleterre |
À partir de septembre 1943, plus de 300 sociétés sont retenues pour la construction des différents éléments, et sur plusieurs sites bien sûr, malgré l'engorgement des chantiers navals. 212 caissons, 23 quais et 15 km de voies vont être ainsi assemblés par plus de 40 000 personnes entre octobre 1943 et mai 1944. Les caissons Phoenix sont construits dans l'estuaire de la Tamise et à Southampton. Après avoir été préfabriquées à Richborough et à Southampton, les voies Whale rejoignent Selsey et Dungeness, pour y être assemblées avec les quais Lobnitz.
Les deux ports |
Il a été prévu deux ports, soit :
- Mulberry A (« A » pour « American »), en face de Saint-Laurent-sur-Mer sur Omaha Beach pour les Américains. Il entre en fonction le 16 juin mais sera détruit par la tempête du 19 au 21 juin.
- Mulberry B (« B » pour « British »), en face d'Arromanches, pour les Anglo-Canadiens, il entre en fonction le 14 juin.
Seul le Mulberry B restera opérationnel après la tempête de mi-juin. Cependant, les Américains vont faire preuve d'un grand sens de l'organisation et vont battre des records de déchargement de marchandises, de munitions, de véhicules et d'hommes sur les plages d'Utah et d'Omaha.
La tempête du 19 au 21 juin |
Les ports étaient programmés pour entrer en fonction à J+21 c’est-à-dire le 27 juin et durer trois mois. Mais le 19 juin, une tempête se leva, qui allait durer trois jours, produisant des vents de force 6 à 9, soit 45 à 120 km/h avec des creux de deux à quatre mètres. Cette tempête provoqua des dégâts considérables sur Mulberry A, le port américain face à Omaha Beach et de moindre ampleur sur celui d'Arromanches, britannique.
Sur le port américain, les caissons brise-lames avaient été coulés en eaux trop profondes et les blockships, ces vieux bateaux coulés en protection devant les caissons étaient trop espacés. Du coup, ils ne purent empêcher la houle de pénétrer dans le port et de ravager les quais et voies de débarquement. Il fut donc décidé d'arrêter la construction et d'abandonner le port américain. Il serait « cannibalisé » pour réparer et améliorer le port britannique, qui fut rebaptisé Port Winston. On estime que cette tempête a provoqué un déficit de 20 000 véhicules et 140 000 tonnes de ravitaillement[2].
Utilité réelle du Mulberry |
Ce port a souvent été mis en avant comme ayant permis la réussite de la bataille de Normandie et souvent présenté comme l'un des plus beaux exemples de génie et logistique militaire et comme ayant joué un rôle décisif dans les six semaines suivant le débarquement, notamment pour la prise de Caen. Les historiens relativisent désormais un peu son rôle. 35 à 48 % du tonnage britannique transita par le port d'Arromanches entre le 6 juin et le 31 août et beaucoup moins les premières semaines : 12 % au 19 juin et 19,6 % début juillet. Les Américains, bien que privés de port, et bien qu'ils aient utilisé celui d'Arromanches (Mulberry B), débarquèrent 40 % de tonnes de plus que leurs alliés anglo-canadiens (10 000 tonnes par jour contre 6 000)[3]. Ce qui réduit à 17 % le volume total passé par le port artificiel[4].
Une technique d'échouage à grande échelle par marée basse de grandes barges de débarquement, une utilisation possible plus importante que prévu de ports secondaires tels celui de Courseulles car pris en assez bon état permirent ces déchargements. Ce n'est qu'après-guerre que les Alliés estimèrent que d'un point de vue logistique, ils auraient sans doute pu se passer d'un port et surtout que le temps et l'argent consacrés à leur construction aurait pu être mieux utilisés dans l'effort de guerre. Mais l'existence d'une telle structure permettait aux Alliés de ne pas se focaliser immédiatement sur la prise d'un port dans les semaines suivant le débarquement contrairement à ce que pensaient les Allemands. Ces deux ports ont donc joué un rôle important dans la stratégie d'Overlord.
Les vestiges |
Beaucoup de vestiges sont encore visibles de nos jours au large d'Arromanches, mais nous en retrouvons également dans d'autres lieux.
Caissons Phoenix |
- 2 dans le port de Portland (Angleterre)
- 2 coulés à Pagham (en West Sussex en Angleterre)
- 1 de type C (petit caisson) dans le port de Langstone (en Hampshire en Angleterre)
- 1 accessible à marée basse, ensablé dans l'estuaire de la Tamise (en Shoeburyness en Angleterre)
- 4 ont été utilisés en 1953, pour combler une fuite dans une digue à Ouwerkerk (Pays-Bas). Ils sont transformés aujourd'hui en musée sur les inondations.
Pontons Whale |
Ils sont également appelés « ponts d'Arromanches ».
Après le conflit, environ 180[5] furent réutilisés pour permettre le passage de rivières à l'intérieur des terres, dont:
Photo | Quantité | Lieu | Département | Coordonnées | Date | État actuel | Note |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Saint-Denis-de-Méré | Calvados | 48° 52′ 10″ N, 0° 28′ 05″ O | 1945 | En service | Pont au-dessus du Noireau dans le lieu-dit Les Bordeaux. L'ancien pont métallique a été détruit par la résistance le 29 juin 1944[6]. | |
1 | Arromanches-les-Bains | Calvados | 49° 20′ 25″ N, 0° 37′ 12″ O | 2004 | Exposé | Ancien pont situé dans la commune Quincy-Landzécourt (Meuse) depuis 1948. Le ponton a été rapatrié et est exposé dans la cale Neptune derrière le musée d'Arromanches. | |
2 | Arromanches-les-Bains | Calvados | 49° 20′ 21″ N, 0° 36′ 59″ O | 2015 | Exposé | Une partie de l'ancien pont Saint-Nicolas situé dans la commune de Revin (cf. "Revin" dans la liste). | |
5 | Vierville-sur-Mer | Calvados | 49° 22′ 35″ N, 0° 54′ 18″ O | 2004 | Exposé | Ces pontons furent retrouvés, au début des années 2000, dans un centre technique de la Direction départementale de l'Équipement à Esvres (Indre-et-Loire).L'ensemble forme une passerelle de 130 m de long. | |
1 | Pont-Farcy | Calvados | 1958 | Démantelé en 1992 | Pont au-dessus de la Vire a été mis en place afin de rendre accessible la carrière de La Grippe. Ce pont a été démantelé en 1992 à la suite d'inondations qui ont effondré un des piliers. Il appartient à une association pour la sauvegarde du port. Le projet de rapatriement à Arromanches ayant été refusé, il reste stocké dans un dépôt de l’Équipement du département de La Manche[7]. | ||
1 | Manicamp | Aisne | 49° 34′ 49″ N, 3° 10′ 03″ E | 1946 | Exposé | Pont au-dessus de l'Oise qui a été en service jusqu'en 2016. Il est actuellement exposé à quelques mètres de son emplacement d'origine[8]. | |
1 | Pont-de-l'Arche | Eure | 49° 18′ 24″ N, 1° 09′ 03″ E | En service | Pont au-dessus de l'Eure | ||
2 | Biltzheim | Haut-Rhin | 47° 57′ 22″ N, 7° 23′ 30″ E | 1947 | Démantelé en 2010 | Pont au-dessus de l'Ill. Il porte l'inscription "ABP & Co 1943"[9],[10]. | |
2 | Horbourg-Wihr | Haut-Rhin | 48° 04′ 19″ N, 7° 23′ 39″ E | 1947 | En service, mais n'est plus autorisé à la circulation depuis 2016 | Pont au-dessus de l'Ill[11] | |
5 | Cattenom et Kœnigsmacker | Moselle | 49° 24′ 10″ N, 6° 15′ 26″ E | 1965 | En service | Pont sur la D56 au-dessus de la Moselle. Un projet de remplacement du pont est prévu. | |
2 | Vacherauville | Meuse | 49° 13′ 20″ N, 5° 21′ 04″ E | En service | Pont au-dessus de la Meuse | ||
1 | Chaux | Territoire de Belfort | 47° 42′ 17″ N, 6° 50′ 25″ E | 1955 | En service | Pont au-dessus de la rivière Savoureuse en remplacement du pont Saint-Marcoux, détruit par les Allemands pendant le conflit. Il est mis en place par les Ateliers de construction mécanique d’Héricourt, avec l’aide de deux grues de dix tonnes des usines Peugeot et sur une maçonnerie de l’entreprise Bonato[12]. | |
1 | Foussemagne | Territoire de Belfort | 47° 37′ 54″ N, 7° 00′ 04″ E | 1952 | En service | Pont au-dessus de la rivière Saint-Nicolas. L'ancien pont de pierres a été dynamité en novembre 1944 lors de la retraite allemande[13]. | |
4 | Revin | Ardennes | 49° 55′ 52″ N, 4° 37′ 36″ E | Démantelé en 2014 | Pont Saint-Nicolas au-dessus de la Meuse. Ce pont a été remplacé en décembre 2014 par un nouveau pour cause de vétusté[14], et deux éléments ont été installés à Arromanches-les-Bains[15]. | ||
7 | La Roche-Bernard | Morbihan | 47° 31′ 21″ N, 2° 18′ 25″ O | 1948 | Démantelé en 1960 | Ancien pont flottant sur la Vilaine (remplacé par le pont de La Roche-Bernard). Il était composé également de douze flotteurs en acier. Entreposé à Marzan (Morbihan), tous les éléments ont disparu depuis 2008[7]. | |
3 | Besançon | Doubs | 47° 13′ 37″ N, 6° 01′ 55″ E | 1960 | Ferraillé en 1996 | Pont au-dessus du Doubs dans le quartier de Mazagran. Un projet de rapatriement à Arromanches était prévu mais les élus refusèrent ce projet. Les trois pontons partiront à la ferraille[7]. | |
1 | Feignies | Nord | 50° 17′ 59″ N, 3° 56′ 39″ E | 2005 | Exposé | Ancien pont situé dans la commune Eswars (Nord), cette passerelle est exposée à Fort de Leveau. | |
9 | Châtel-de-Neuvre | Allier | 1947 | Démantelé en 1979 | Pont au-dessus de l'Allier, c'était un pont provisoire après le dynamitage de l'ancien pont par les Allemands[16]. | ||
2 | Sivry-sur-Meuse | Lorraine | 1946 | Démantelé en 1990 | Pont au-dessus de la Meuse (dit de Dannevoux)[17]. | ||
6 | Chazey-sur-Ain | Ain | 1946 | Démantelé en 1957 | Pont au-dessus de l'Ain[18]. | ||
2 | Chanay | Ain | 46° 01′ 15″ N, 5° 48′ 38″ E | 1950 | En service | Pont au-dessus du Rhône, composé d'un élément de type Bailey. Il est nommé pont de Pyrimont de Surjoux[19]. | |
5+ | Chouzé-sur-Loire | Indre-et-Loire | Démantelé en 1959 | Ces pontons ont été utilisés en solution provisoire pour remplacer 4 arches du pont de Port-Boulet détruit par les bombardements[20]. | |||
3+ | Saumur | Maine-et-Loire | 1970 | Démantelé en 1971 | Ces pontons ont été utilisés en passerelle provisoire lors de l'affaissement d'un des piliers du pont de Cessart en novembre 1968[21]. |
Références |
Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la Libération de Paris 1941-1944, p. 127, Seuil, 2007.
Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la Libération de Paris 1941-1944, p. 260, Seuil, 2007.
Le rôle joué dans Overlord par les ports artificiels, Sir Walter Monck, 12 octobre 1945, PRO DEFE 2/498
Menu D-Day et balade en Jeep : le débarquement, un sacré business
Pont d'Arromanches
https://www.ouest-france.fr/une-reconstitution-historique-sur-le-pont-des-bordeaux-2551967
http://portwinston.blogspot.fr/2013/12/patrimoine-de-la-seconde-guerre-mondiale.html
http://www.aisnenouvelle.fr/region/manicamp-le-pont-du-debarquement-enleve-mais-conserve-ia16b110n373839
http://biltzheim.fr/documents/pdf/pontill.pdf
http://s252347643.onlinehome.fr/documents/pdf/rna2011/travaux2010.pdf
Le pont des Américains va-t-il sauter ?, sur les Dernières Nouvelles d'Alsace
http://patrimoine90.com/chaux.html
http://www.foussemagne.com/pont-arromanches.htm
https://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2014/12/19/revin-le-nouveau-pont-saint-nicolas-enfin-mis-en-service-616486.html
« Vestiges du port artificiel à Arromanches. Deux passerelles installées », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 23 avril 2015)
http://crdp-pupitre.ac-clermont.fr/anacr03/10118-comite-anacr03.htm
http://luc.petitjean.free.fr/ponts.htm
http://www.chazey-sur-ain.fr/fr/actualite/3617/le-pont-chazey
http://www.patrimoine.rhonealpes.fr/dossier/pont-routier-de-pyrimont-dit-passerelle-de-surjoux/9431a6c5-1579-4f7e-8a31-b94a51908494
http://chouze.pagesperso-orange.fr/patrimoine/pont.htm
https://www.flickr.com/photos/66271799@N08/sets/72157627293524017/detail/
Voir aussi |
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Bibliographie |
Le Dossier du débarquement : « Opération Mulberry ». Ouvrage pédagogique sur le port d'Arromanches créé par François Rouillay, textes de Rémy Desquesnes, préface de Raymond Triboulet, éditions Mak'it, 1984, (ISBN 2-905091-01-0)
Olivier Wieviorka, Histoire du débarquement en Normandie. Des origines à la Libération de Paris 1941-1944, Éditions du Seuil, coll. L'Univers, 2007, (ISBN 978-2-298-00542-4)
- Alain Ferrand, Arromanches, histoire d'un port, éditions OREP, 2004, (ISBN 978-2-912925-07-7)
- Jean-Pierre Benamou, Le port d'Arromanches : Normandie 1944, éditions OREP, collection Memory 1944, 2004, (ISBN 978-2-912925-54-1)
- Gérard Lecornu, Il faut sauver le port d'Arromanches, Éditions Hirlé, 1er trimestre 2006, (ISBN 2-914729-42-1)
Filmographie |
Les ports artificiels du débarquement (The Mulberry Harbours) de Gwenaël QUERE, 1994
Arromanches, opération Mulberry, 90 min, format DVD, Éditeur Sony-Music-Vidéo, 2004, ref 2023229
Articles connexes |
- Opération PLUTO
Liens externes |
Mulberry B Photos du port artificiel Mulberry B à Arromanches- Site du musée d'Arromanches
- Association du port Winston Churchill d'Arromanches
- Le port d'Arromanches sur Chemins de mémoire
- Le port d'Arromanches sur Maquetland
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