Barèges





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Barèges
Barèges sur les rives du Bastan.

Blason de Barèges
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Hautes-Pyrénées

Arrondissement

Argelès-Gazost

Canton

La Vallée des Gaves

Intercommunalité

Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves

Maire
Mandat
Pascal Arribet
2014-2020

Code postal
65120

Code commune
65481
Démographie

Gentilé
Barégeois

Population
municipale
170 hab. (2016 en diminution de 9,57 % par rapport à 2011)
Densité 3,7 hab./km2
Géographie

Coordonnées

42° 53′ 52″ nord, 0° 03′ 57″ est

Altitude
Min. 1 070 m
Max. 3 087 m

Superficie
45,84 km2
Localisation


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Liens

Site web

www.mairie-bareges.fr


Barèges est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.


Sa station thermale est réputée depuis le début du XVIIe siècle et est la plus élevée des Pyrénées. Elle est réputée aussi pour la station de sports d'hiver de Barèges, qui fait partie du domaine du Tourmalet, ainsi que pour ses paysages.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Communes limitrophes


    • 1.2 Topographie


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Accès et transport




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Personnalités liées à la commune


    • 3.2 Héraldique




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Intercommunalité




  • 5 Démographie


  • 6 Économie


    • 6.1 Tourisme


    • 6.2 Gastronomie


    • 6.3 Mode




  • 7 Lieux et monuments


  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Annexes


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Liens externes


    • 9.3 Articles connexes







Géographie |


Barèges est un petit village de montagne dans les Pyrénées françaises, situé au cœur du Val de la Batsus, au pied du col du Tourmalet et du pic du Midi de Bigorre, et qui s'étire le long du gave du Bastan.



Communes limitrophes |


Barèges est limitrophe de sept autres communes.




Carte de la commune de Barèges et des proches communes.






















Communes limitrophes de Barèges[1]


Sers

Bagnères-de-Bigorre

Betpouey
Barèges Enclave de la commune
de Vielle-Aure


Luz-Saint-Sauveur
Enclave de la commune
de Saint-Lary-Soulan,
Aragnouet



Topographie |




Baréges au XIXe siècle (collection Hippolyte Destailleur 1822-1893).


La commune est délimitée au nord-ouest par le Bastan s'écoulant d'est en ouest dans une vallée assez étroite dans laquelle se situe le village principal (à l'altitude de 1 250 m) et ses principaux lieux-dits habités. Le Bastan sépare aussi la commune de celle de Sers (à droite du gave), dont des parties résidentielles touchent le village de Barèges le long de la rivière.


Le reste du territoire de la commune est constitué dans sa majeure partie par un vaste plateau cerné de plusieurs hauts sommets qui décrivent la majeure partie de ses autres frontières, avec (dans l'ordre des aiguilles d'une montre) :



  • à l'est dans la commune et surplombant le domaine skiable partagé avec Bagnères-de-Bigorre, et la station de Super Barèges (sur la route du célèbre col du Tourmalet) : le pic de Caoubère (2 486 m) ;

  • à l'est, à la frontière avec la commune de Vielle-Aure : le pic de Contadé (son sommet à 2 724 m est en fait situé à Bagnères-de-Bigorre à quelques centaines de mètres du point triple des frontières des trois communes), le pic d'Aygues-Cluses (2 620 m), le pic de Gourget (2 619 m, dont la crête nord-est constitue aussi la partie la plus au nord de la limite nord-ouest de la réserve naturelle du Néouvielle, partie du parc national des Pyrénées), le pic d'Estibère (2 663 m), le pic de Madamète (2 657 m) ; également à environ 1 km au nord de ce dernier pic, mais situé dans la commune et non sur sa frontière, le pic de Tracens (2 551 m) qui s'avance vers le milieu du plateau ;

  • à la frontière avec l'exclave de Soulan (commune de Saint-Lary-Soulan) : les crêtes d'Espade montant au pic de Néouvielle (3 091 m) (qui marquent aussi la partie sud de la frontière nord-ouest de la réserve naturelle du Néouvielle) ;

  • au sud, à la frontière avec la commune de Luz-Saint-Sauveur : le pic des Trois conseillers (3 039 m), le Turon de Néouvielle (3 035 m), le pic de la Coume de l'Ours (2 855 m), le mont Arrouy (2 772 m, en fait situé à Luz-Saint-Sauveur et plus près de la frontière avec la commune de Betpouey, mais dont la face nord redescend sur le plateau en traversant cette dernière) ;

  • au sud-ouest, à la frontière avec la commune de Betpouey et au plus près du village de Barèges : le pic d'Ayré (2 416 m) ; sa face nord était remontée depuis le village par un funiculaire, et en hiver par des remontées mécaniques.



Hydrographie |




Carte de la vallée de Bastan par F. Pasumot - 1789.


Article détaillé : Crue du 18 juin 2013 en pays Toy.

Le Bastan, affluent droit du gave de Gavarnie, traverse les terres de la commune.


La rivière (ou localement le « gave ») du Bastan, affluent droit du gave de Gavarnie, prend sa source sur la commune, non loin du col du Tourmalet dont les pentes et les flancs des pics avoisinants l'alimentent en eau : le Bastan s'écoule alors d'est en ouest dans la vallée étroite et pentue puis traverse le village de la commune dans un cours rapide et agité, au débit très variable selon les saisons, augmenté en période de fonte ou d'orages.


Le plateau montagneux qui constitue la plus grande partie de la commune est également parsemé de petits lacs qui alimentent le ruisseau du Dets Coubous.


En février 2013, une avalanche obstrue le Bastan à hauteur des Thermes de Barèges, le village est évacué. Le 31 mai, la neige s'est accumulée et une nouvelle avalanche en contrebas du Lienz, recouvre sur prés de 200 mètres le lit du Bastan. Des fortes chaleurs les 15 et 16 juin suivies d'orages et de pluies incessantes les 17 et 18 juin provoquent une montée des eaux associée à la fonte des neiges. Freinées par les restes de l'avalanche, les eaux du Bastan emportent la route rive droite, la Place de Barèges, puis le parking HLM, le camping et sept maisons mais aucun blessé n'est à signaler. Les Thermes de Barzun sont également fortement endommagés. Le village sinistré est évacué le 19 juin par une ouverture exceptionnelle du col du Tourmalet, toujours enneigé.



Accès et transport |




Vue du col du Tourmalet, vers la vallée de Barèges.


Le village de Barèges était traversé par la route nationale 21, alors dite « de Paris à Barèges » ou « route des Pyrénées » : Barèges en était le terminus en venant de l'ouest par Tarbes (où se situe l'aéroport commercial le plus proche aujourd'hui) et Lourdes (desservi aujourd'hui par le TGV Atlantique depuis Paris par Bordeaux et Tarbes), puis les villages alors peu urbanisés d'Agos-Vidalos, Ayzac-Ost, Argelès-Gazost, Pierrefitte-Nestalas, Soulom, Luz-Saint-Sauveur, Gèdre et Gavarnie.


C'était avant que la nationale 21 ne se termine à Gavarnie, puis réduite à nouveau en 1972 jusqu'à Argelès-Gazost ; les sections retirées à la fin de la nationale ont été transférées successivement au département des Hautes-Pyrénées, sans être modernisées au préalable et sont devenues l’actuelle D 918, qui se prolonge à l'est de Barèges vers Bagnères-de-Bigorre par le col du Tourmalet.


L'urbanisation et la circulation croissante entre Lourdes et Argelès-Gazost a ensuite rendu l’itinéraire de moins en moins aisé et de plus en plus long par la nationale 21 restante, et une nouvelle route D 821 partiellement en 2×2 voies évite Agos-Vidalos et Ayzac-Ost entre Lourdes et Argelès-Gazost, pour améliorer l'accès à Barèges. Le maintien de l'ancienne section de nationale 21 de Lourdes à Argelès-Gazost ne se justifiant plus (en raison de la nouvelle départementale de contournement plus rapide et plus sûre), cette section a également été transférée depuis 2006 au département des Hautes-Pyrénées et rebaptisée D 921.


De plus, une autre nouvelle route D 921b évite le secteur urbanisé d’Argelès-Gazost lui-même et de Pierrefitte-Nestalas, avant de se prolonger à Soulom par l'ancienne partie terminale de la nationale (déjà devenue D 918) traversant Barèges. Ces travaux successifs ont permis d'améliorer la liaison de Lourdes vers Barèges par rapport à l'ancienne nationale 21.



Toponymie |


On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[2] qui rapporte les dénominations historiques du village :


Dénominations historiques :




  • Guilhermus de Baregda, latin et gascon (1037 ou v. 1040, livre vert de Bénac) ;


  • in Valletica, latin (v. 1075, cartulaire de Saint-Savin) ;


  • Valletici homines, latin (1077, ibid.; etc.) ;


  • Odo de Baregiis, latin (1095, cartulaire de Saint-Pé) ;


  • Arsenius de Baretge, latin et gascon (1105, cartulaire de Saint-Savin) ;


  • homines Baredgie et Levitani, Baregie, latin (v. 1110, cartulaire de Bigorre) ;


  • de Baredge, (1114-1118 ?, livre vert Bénac) ;


  • W. Edz de Valletica, gascon et latin (entre 1163 et 1171, cartulaires Bigorre) ;


  • De hostaticis Baradgie, Baregie, latin (XIIe siècle, cartulaires Bigorre) ;


  • in Baredgia, Baregia, ipsi Baredgini, Baregini, Baradgienses, latin (ibid.) ;


  • els homes de Baredge, Barege, (XIIe, cartulaires Bigorre) ;


  • in valle de Baredge, latin et gascon (1168, bulle d'Alexandre III) ;


  • Baredge, (1284, Procès Bigorre ; etc.) ;


  • vallis de Baregio, bajulia de Baregia, latin (1300, enquête Bigorre) ;


  • Augerius de Valetica,vallis Baregie,latin (1300, enquête Bigorre) ;


  • in uillis baiulie de Valletica, latin (1313, Debita regi Navarre) ;


  • In Valetica, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;


  • la bal de Baretge, val de Varetge, (1429, censier Bigorre) ;


  • Bains de Barège, (1743-1788, registres paroissiaux ; 1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;


  • Bains-de-Barèges, (1790, Département 1) ;


  • Barège-les-Bains, (1801, Département 3).


Étymologie : Latin vallem (= vallée) et suffixe etica (= petite vallée), masquant peut-être un nom pré-latin.


Nom occitan : Varètja.



Histoire |





Madame de Maintenon.




Le marquis de Louvois.


Articles connexes : Gascogne, Comté de Bigorre et Pays Toy.

Au VIIe siècle, le peuple de vallée de Barèges était soumis aux femmes, une coutume voulait que les maris servent leurs dames avec toutes marques de respect[3].


Par le traité de Corbeil de 1258, Jacques Ier d'Aragon renonce à ses prétentions sur l'Occitanie hérités de ses ancêtres les comtes de Barcelone. En retour, le roi Louis IX de France s'engage à renoncer à ses propres prétentions sur les comtés catalans. En effet, en tant que descendants de Charlemagne, les rois de France ont toujours conservé leurs droits sur l'ancienne marche hispanique. C'est ainsi que se trouve fondée la vallée libre de Barèges[4].


Administrativement, le bourg des Bains était une dépendance du village de Betpouey, situé en aval du Bastan. Le petit village montagnard se bâtit autour de ses sources thermales. Nul ne sait quand ses eaux thermales ont été découvertes. La tradition veut que les bergers soient les premiers utilisateurs. Ils avaient remarqué que les brebis malades ou blessées venaient se tremper dans cette eau chaude et sulfureuse.


La commune doit son nom actuel à Madame de Maintenon qui, pendant son séjour en 1675[5] au bourg des Bains, où elle accompagnait le jeune duc du Maine pour faire soigner sa boiterie, datait ses lettres de « Barèges » alors que cette appellation appartenait à toute la vallée de Barèges, au sens politique : la vallée du Bastan et celle du Gave de Gavarnie, le bourg s'appelant encore simplement Les Bains en référence à ses thermes.


En 1680, Louvois, secrétaire d'État et ministre d'État de Louis XIV vient aux Bains de Barèges pour soigner une fracture de jambe. En rentrant à Versailles, il obtient de Colbert des crédits pour de premières installations militaires et un confort du thermalisme[6].


En 1762, une crue du Bastan emporte 17 maisons dans le petit bourg thermal[7].


C'est en 1946 que l'ancien bourg des Bains, désormais plus communément appelé simplement « Barèges », s’affranchit de son ancienne tutelle de Betpouey : en effet, les intérêts de Betpouey et ceux touristiques de Barèges avaient du mal à s’accorder. De plus, l’éloignement du village rendait toute tâche administrative difficile, surtout en hiver à cause des activités nouvelles dues à l’essor des sports d’hiver. La commune de Barèges est alors née en retenant le nom simple popularisé par Madame de Maintenon et le succès ultérieur de ses thermes.


Avec de très fortes pluies (vigilance météorologique rouge Inondation dans le département), liées à la fonte tardive de l'important manteau neigeux hivernal, le village de Barèges subit d'importantes destructions les 18 et mercredi 19 juin 2013 : le torrent du Bastan déborde si violemment qu'il détruit plusieurs bâtiments, arrache des bouts des routes, et coupe l'électricité et le téléphone. Aucun mort n'est cependant à déplorer. Le président de la république, François Hollande passe sur place constater ces dégâts le 7 juillet 2013.



Personnalités liées à la commune |




  • Pablo Morillo.

  • le père Antoine Dieuzayde.



Héraldique |






Blason

Blasonnement :
Tranché : au 1er de gueules à l’isard d’or, contourné et regardant à dextre, au 2e d’azur à la fontaine jaillissante d’or ; à la paire de ski d’argent, posée en bande et brochant sur la partition[8].


Commentaires : La présence d'une paire de skis sur le blason montre que celui-ci est récent.

L'isard symbolise le Parc national des Pyrénées, les skis le domaine skiable de Barèges-La Mongie, et la fontaine la station thermale.




Politique et administration |


Article détaillé : Liste des maires de Barèges.






























































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2014
En cours
Pascal Arribet

SE

1er vice-président de la communauté de communes du Pays Toy (2014-2016)

Vice-président de la communauté de communes Pyrénées - Vallée des gaves (2017- )


mars 2008
mars 2014
Emmanuel Corret

SE
 
mars 2001
mars 2008
Jean-Claude Crampe

SE puis MoDem
 

2000
mars 2001
Philippe Trey

SE
 
mars 1995

2000
Emmanuel Corret

SE
(Mandat écourté à la suite de la démission du maire)
novembre 1977
 
André Sabathier
 
 
octobre 1946
novembre 1977
Urbain Cazaux

Rad. puis MRG

Conseiller général

Les données manquantes sont à compléter.



Intercommunalité |


Barèges appartient à la communauté de communes du Pays Toy créée en avril 1997 et qui réunit 15 communes.



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population

effectués dans la commune depuis 1946. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].


En 2016, la commune comptait 170 habitants[Note 1], en diminution de 9,57 % par rapport à 2011 (Hautes-Pyrénées : -0,61 %, France hors Mayotte : +2,44 %).



























Évolution de la population  [ modifier ]
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
328 374 286 332 279 282 257 258 238



























2007 2012 2016 - - - - - -
233 175 170 - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)



Histogramme de l'évolution démographique






Économie |



Tourisme |




Randonneurs au croisement des chemins de l'Aygat et du Midaou.


L’historique funiculaire de l'Ayré (1936) partait du centre de Barèges et effectuait un arrêt intermédiaire à la hauteur du plateau du Lienz. Plus tard (1947) il fut prolongé et permettait d'atteindre l'altitude de 2 005 m sur le flanc nord du pic d'Ayré (qui culmine à 2 416 m). Au début des années 1950, EDF implanta un énorme chantier un peu plus haut encore (à 150 m en dessous du sommet de l'Ayré), pour percer un tunnel de 11 km afin de stocker les eaux du massif du Néouvielle et de Gavarnie dans le barrage de Capdelong et de les ramener à travers la montagne vers la centrale hydroélectrique de Pragnères. Le funiculaire existant ne pouvant pas être prolongé, un téléphérique de chantier fut construit par EDF, d'abord pour son usage, afin de relier le chantier du tunnel, la base de vie et le refuge de la Glère à proximité, (les restes du chantier du tunnel et de la base de vie n'ont toujours pas, en 2013, été nettoyés).


Avec le développement touristique, le téléphérique EDF de l'Ayré a ensuite été un peu aménagé pour être aussi emprunté par des skieurs ou randonneurs se rendant au refuge. Lorsque la piste qui arrive désormais au refuge a été tracée au début des années 1980, le téléphérique qui ne servait plus qu'au transport des ingénieurs venant contrôler l'ouvrage (beaucoup moins nombreux que durant le chantier) fut déclassé ; alors qu'il ne répondait plus aux normes de sécurité et qu'il n'était plus nécessaire pour se rendre au refuge grâce à la nouvelle piste, le téléphérique fut complètement arrêté, puis démonté dans les années 1990.


Depuis l'an 2000, le vieux funiculaire de l'Ayré a également été arrêté pour des raisons de vieillissement des ouvrages et de sécurité, malgré l'entretien et la modernisation et des cabines et des équipements qui avaient eu lieu au cours des décennies. À ce jour en 2013, il n'a pas rouvert mais un nouveau projet est soutenu par les élus, une grande partie de la population et des fidèles de la station, destiné à remettre les ouvrages d'art et équipements vieillissants aux normes (c’est la partie la plus contraignante et la plus coûteuse des travaux nécessaires, au-delà des coûts d'exploitation ultérieurs), le moderniser pour diversifier les activités dans la station, et le rouvrir au tourisme toute l'année.


Un téléphérique (1954-1968) puis une télécabine (1968-2002) reliait également Barèges à la Laquette (altitude 1 715 m). N'étant plus aux normes de sécurité, ils furent démontés. Seul vestige du téléphérique, il reste la station de départ sur la rive droite du Bastan, en haut de Barèges au lieu-dit Aygat, tout comme le télésiège qui montait au plateau du Lienz.


Un projet d'une nouvelle remontée mécanique est à l'étude depuis 2015 pour une mise en service à l'horizon 2017/1018, celle-ci partirait du centre du village jusqu'au plateau du lienz[13],[14]


Pour skier, il faut depuis 2002 monter en voiture ou en navette par la route D 918 (qui longe le Bastan) jusqu'au départ des remontées au lieu-dit Tournaboup où a été aménagé un grand parking, une billetterie et un bureau ESF ; ils peuvent parfois continuer en direction du col du Tourmalet, vers Super-Barèges (si c'est possible, car la route est souvent fermée en hiver ou nécessite des équipements spéciaux). La route du col est dangereuse et la petite station ne permet pas le stationnement prolongé de nombreux véhicules pour la pratique du ski, cette station étant alors fermée aux véhicules de tourisme des non-résidents qui doivent rester au parking de Tournaboup et rejoindre Super-Barèges par les télésièges de Caoubère et du Tourmalet qui connectent Barèges à la Mongie pour former le domaine du Grand Tourmalet.



Gastronomie |



  • Barèges-Gavarnie est une appellation d'origine contrôlée (AOC) de viande ovine bouchère française. Elle a obtenu le label AOC en 2003.


Mode |




Costume parisien - chapeau de satin- robe de barèges garnie de ruches de barèges - écharpe de barèges- 1823.


Le barège est une laine de caprins. Le sous-poil de la toison de la chèvre donnait une sorte de laine légère et non croisée servant à élaborer un cachemire pour notamment tisser des robes[15], des écharpes[16], ou des sautoirs[17]
Les robes de barèges sont citées par Victor Hugo dans Les Misérables, par Gustave Flaubert dans Madame Bovary et L'Éducation sentimentale, par Marcel Proust.


George Sand écrit le 28 août 1825 de Bagnères-de-Bigorre dans une lettre à sa mère: Je vous porterais du barège de Barèges[18].




Lieux et monuments |




Vue générale du village de Barèges.




Les « granges de Piets » dans le quartier de Piets Dérat.


Quartiers du village et lieux-dits dans la vallée

De l'amont du Bastan vers l'aval, ce sont Super-Barèges, Tournaboup, Piets Dérat, Souriche, Transarious, Le Lienz, l' Hospitalet, Artigala, La Ribère, Les thermes de Barzun et Cabadur.


Sites à voir


  • Les thermes de Barèges et de Barèges-Barzun, dans le bas du village

  • L'ancien funiculaire : funiculaire du pic de l'Ayré, actuellement plus en service, mais visitable dans ses trois stations dont celle de départ dans le village à côté des thermes

  • Les « granges de Piets » en amont du village à Piets Dérat, construites dans le sens de la pente, et fortifiées d'une étrave de pierres qui fend les avalanches et le souffle de neige pour éviter qu'elles soient emportées.

  • Le jardin botanique du Tourmalet

  • Le Domaine du Tourmalet qui inclut les stations de ski de plusieurs communes, dont celles du Lienz, de Tournaboup et Super-Barèges dans la commune

  • Le col du Tourmalet, qui sépare Barèges de Bagnères-de-Bigorre et qu’on rejoint par une route très pentue et tortueuse, fermée en hiver, régulièrement visité en été par les cyclistes et le Tour de France.

  • Le pic du Midi de Bigorre (2 877 m), visible du dernier col, avec ses observatoires astronomiques et sa tour de télévision au sommet. En fait situé sur la commune voisine de Bagnères-de-Bigorre et accessible par deux téléphériques depuis son village de La Mongie (de l'autre côté du col du Tourmalet), il donne un panorama sur nombre des plus hauts sommets des Pyrénées et sur les vallées françaises et espagnoles. Le lac en contrebas sur son flanc sud se verse irrégulièrement dans un ruisseau qui conflue à Super-Barèges rive droite du gave du Bastan.



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. Carte IGN sous Géoportail


  2. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000, 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, notice BnF no FRBNF37213307).


  3. Jean P. Picquet, Voyage dans les Pyrénées Françoises: dirigé principalement vers le Bigorre & les Vallées .., Le Jay, 1789, 327 p. (lire en ligne), p. Ce respect pour les femmes commun aux peuples pasteurs se mêloit à toutes leurs idées Des peuples entiers ont été soumis à leurs femmes celles de Barèges étoient servies à table par leurs maris même avec toutes les marques du respect Un article de la coutume de cette vallée rédigé avant 600 accordoit la grâce au coupable qui s étoit resugié auprès d une dame


  4. Julien-Edouard Cénac-Moncaut, Histoire des Pyrenées et des rapports internationaux de la France avec l‛Espagne depuis les temps les plus recules jusqu'à nos jours, Amyo, 1854, 498 p. (lire en ligne), Dans le Bigorre la vallée libre de Baréges et celle de Lavedan jouissaient de privilèges non moins étendus Nous avons déjà parlé de l indépendance souveraine des quatre vallées Cette existence se trouvera confirmée dans le traité de saint Louis et de Jacques I Car en cédant tout ce qu il possédait au nord des montagnes le roi d Aragon ne nomma pas cette espèce de république fédérative ce qui prouve combien elle était étrangère au territoire aragonais


  5. A. Fourcade - Alabaum pittoresque et historique des Pyrénées - 1836 - à Lire archive


  6. * Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, Barèges, 1680- 1886, lire en ligne


  7. Séance publique - Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux - 1832 - page 149 - archive université Harvard à lire archive


  8. Armorial de France


  9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  13. « Liaison directe été-hiver du village à la station », sur ladepeche.fr (consulté le 20 novembre 2015)


  14. « Présentation projets ascenseur urbain », sur mairie-bareges.fr


  15. « Costume Parisien, nr. 2176: Chapeau de satin. Robe de barèges garnie de ruches de barèges. Echarpe de barèges », Europeana (consulté le 11 août 2014)


  16. « Costume Parisien, nr. 2096: Chapeau de gaze lisse. Robe de mousseline ornée de broderies et de volans. Echarpe de barèges-cachemire », Europeana (consulté le 11 août 2014)


  17. « Costume Parisien, nr. 2060: Chapeau de gaze, orné de rubans de satin. Robe de mérinos garnie de pattes de satin nouées. Sautoir de barèges à chefs d'or », Europeana (consulté le 11 août 2014)


  18. George Sand, Œuvres de George Sand, Éditions La Bibliothèque Digitale, 2013(ISBN 9782917628577, lire en ligne)



Annexes |



Bibliographie |



  • Jean Moulaus, Les vertus des eaux minérales de Baigniéres et Baréges, 1718. Lire en ligne.

  • François Pasumot, Voyages physiques dans les Pyrénées en 1788 et 1789 : Histoire naturelle d'une partie de ces montagnes ; particulièrement des environs de Barège, Bagnères, Cauterès et Gavarnie. Avec des cartes géographiques, Le Clere, 1797. Archives de l'Université d'Harvard. Lire en ligne.


  • Histoire de l'Académie royale des sciences, 1731. Archives de l'Université de Gand. Lire en ligne.

  • Théophile de Bordeu, Recherches sur le tissu muqueux, ou l'organe cellulaire, et sur quelques maladies de la poitrine – 1767 – Usages des eaux de Barèges et du mercure, édité chez Pierre Franç. Didot le jeune, 1767. Lire en ligne.

  • Pierre-Joseph Buc'Hoz, Dictionnaire minéralogique et hydrologique de la France, 1772. Archives de la bibliothèque du Harvard College. Lire en ligne.

  • Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, Barèges, 1680–1886. Lire en ligne.

  • Jean Dulsaux, Voyage à Barège et dans les Hautes-Pyrénées, vol. 1, Didot, 1796, 349 p. (lire en ligne)



Liens externes |


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