Cambodge







Royaume du Cambodge


ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា (km)


Preăhréachéanachâkr Kâmpŭchéa (km)











Drapeau
Drapeau du Cambodge.


Blason
Armoiries du Cambodge.




Description de l'image Location Cambodia ASEAN.svg.














Devise nationale
Nation, Religion, Roi
Hymne national
Nokoreach

























Administration
Forme de l'État
Monarchie constitutionnelle élective
Roi
Norodom Sihamoni
Premier ministre
Hun Sen
Langues officielles
Khmer
Capitale
Phnom Penh

11° 33′ N, 104° 55′ E























Géographie
Plus grande ville
Phnom Penh
Superficie totale
181 035 km2
(classé 88e)
Superficie en eau
2,5 %
Fuseau horaire
UTC + 7













Histoire
Indépendance
De la France
Date
9 novembre 1953

















Démographie
Gentilé
Cambodgien

Population totale (2017[1])

16 204 486 hab.
(classé 69e)
Densité
90 hab./km2













Économie

IDH (2015)

en augmentation0,563[2]  ; 143e)
Monnaie
Riel (KHR​)

















Divers
Code ISO 3166-1
KHM​
Domaine Internet
.kh
Indicatif téléphonique
+855



Le Cambodge, en forme longue le royaume du Cambodge, en khmer Kâmpŭchéa et ព្រះរាជាណាចក្រកម្ពុជា, Preăhréachéanachâkr Kâmpŭchéa, aussi appelé Srok Khmer, ស្រុកខ្មែរ, littéralement « Pays des Khmers », est un pays d'Asie du Sud-Est, peuplé d’environ 15 millions d'habitants.


La capitale du royaume est Phnom Penh. Le Cambodge est l’État successeur de l’Empire khmer hindouiste et bouddhiste qui régna sur pratiquement toute la péninsule d’Indochine entre le XIe et le XIVe siècles. Le Cambodge a des frontières communes avec la Thaïlande à l'ouest et au nord-ouest, avec le Laos au nord-est et avec le Viêt Nam à l'est et au sud-est.


Les citoyens du pays portent le nom de Cambodgiens ou Khmers en référence à l’ethnie khmère. La majorité des Cambodgiens sont de religion bouddhiste theravāda (96 % de la population, religion d'État), bien que le pays comporte une communauté musulmane cham (2 %) ainsi que quelques tribus des montagnes et une communauté chrétienne (1 %)[3].


La prise de pouvoir par les Khmers rouges en 1975 et la mise en place du totalitarisme communiste entraîne la mort de plus d'un million de Cambodgiens, persécutés ou assassinés. L'agriculture reste le secteur économique dominant (57,6 % de la population active et 33,4 % du PIB)[3]. Les industries principales du Cambodge sont la confection et le tourisme (plus de 2 millions en 2007-08[1]). Du pétrole et du gaz ont été découverts dans les eaux territoriales du pays en 2005. Malgré l'extrême pauvreté d'une grande partie de la population (31 % en dessous du seuil de pauvreté[3]), le Cambodge connaît depuis la fin des années 1990 un fort développement économique et bénéficie de l'afflux d'investissements internationaux. Entre 2004 et 2007, le PIB du royaume connut une croissance moyenne de 10 % par an[3]. Malgré cette embellie, le PIB par habitant du Cambodge reste, avec seulement 773 dollars par an et par habitant[3], bien en dessous de la moyenne régionale et au même niveau que nombre de pays d'Afrique sub-saharienne.


Le Cambodge a un climat tropical.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Politique


    • 2.1 Hommes politiques historiques


    • 2.2 Hommes politiques actuels


    • 2.3 Principaux partis politiques (représentés à l'Assemblée Nationale)


    • 2.4 Élections législatives




  • 3 Subdivisions


  • 4 Géographie


    • 4.1 Hydrographie


    • 4.2 Climat




  • 5 Économie


  • 6 Démographie


    • 6.1 Langues




  • 7 Éducation


  • 8 Transports


  • 9 Culture


    • 9.1 Sport


    • 9.2 Cuisine


    • 9.3 Costumes traditionnels


    • 9.4 Cinéma


      • 9.4.1 Liste des films tournés au Cambodge




    • 9.5 Artiste




  • 10 Religions


  • 11 Divers


  • 12 Codes


  • 13 Notes et références


    • 13.1 Notes


    • 13.2 Références




  • 14 Voir aussi


    • 14.1 Bibliographie


    • 14.2 Liens externes







Histoire |




Le temple d'Angkor Vat érigé au XIIe siècle.


Articles détaillés : Histoire du Cambodge, Chronologie de l'Empire khmer et Chronologie du Cambodge.

Le Cambodge actuel se veut l’héritier de l’Empire khmer qui dominait la majeure partie de la péninsule indochinoise au XIIe siècle. De nombreux temples furent érigés sur l’ensemble du territoire, dont le plus notable est Angkor vat. S’ensuivra un long déclin au profit du Siam à l’ouest puis de l’Annam à l’est ; paradoxalement, cet affaiblissement ne prendra fin qu’avec la mise sous tutelle du pays par la France, à la suite de la signature d’un traité de « protectorat » en 1863. Les milieux nationalistes instrumentaliseront pour leur part souvent ce déclin, en attribuant la responsabilité aux différents dirigeants qui s’étaient succédé et qui par intérêt auraient permis cette décadence. Il convenait donc d’après eux de les écarter pour pouvoir renouer avec les fastes d’antan. Ce retour à la gloire d’Angkor sera sous plusieurs formes le cheval de bataille de la plupart des dirigeants de la seconde moitié du XXe siècle[4].


Articles détaillés : Protectorat français du Cambodge et Royaume du Cambodge (1953-1970).

Le protectorat français intégré à l'Indochine française se termine le 9 novembre 1953 par l'indépendance du pays, à la fin de la guerre d'Indochine. Devenu une monarchie constitutionnelle (dès 1947) dirigée par le roi Norodom Sihanouk, le pays affiche une politique de neutralité dans la guerre du Viêt Nam, mais dès 1966 ne s'oppose pas au transit par son territoire des troupes et des fournitures du Nord Viêt Nam à destination des combattants anti-américains du Front national de libération du Sud Viêt Nam (Việt Cộng).


Articles détaillés : Guerre civile cambodgienne (1967-1975) et République khmère.

Confronté, à partir de 1967-1968, à une insurrection fomentée par les Khmers rouges — des rebelles communistes d'inspiration maoïste —, avec une économie qui va de mal en pis, Norodom Sihanouk doit se résoudre à confier le 14 août 1969 la direction du gouvernement au général Lon Nol, son pilier militaire, connu pour son anticommunisme, en échange d'une aide américaine. Le 18 mars 1970, Lon Nol, poussé par le prince Sisowath Sirik Matak, de la branche Sisowath concurrente, renverse Sihanouk en déplacement à l'étranger (Moscou et Pékin) et instaure la république khmère. Devenu allié des États-Unis, le Cambodge est alors intégré à la stratégie d'endiguement du communisme en Asie du Sud-Est.


Avec l'appui de la Chine, les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales. En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Dès 1970, les Khmers rouges sont en passe de gagner, mais les États-Unis interviennent intensivement (larguant plus de 2,7 millions de tonnes de bombes, faisant du Cambodge le pays le plus bombardé de l'histoire[5]) et maintiennent provisoirement le régime républicain (avril-juin 1970). Cette campagne militaire fait de 600 000 à 800 000 morts, civils et rebelles confondus[6]. Cependant, lorsqu'en 1973 les États-Unis se désengagent de la région, leurs frappes aériennes ne parviennent plus à arrêter la menace communiste. Les Khmers rouges de Pol Pot, soutenus par la république populaire de Chine, prennent Phnom Penh le 17 avril 1975 et installent un régime totalitaire maoïste.


Articles détaillés : Kampuchéa démocratique et Khmers rouges.



Carte du Cambodge, réalisée avec des ossements de victimes du régime khmer rouge, un temps exposée au musée Tuol Sleng.


L'« Angkar » (organisation) des Khmers rouges applique alors une politique maximaliste, plus extrémiste encore que celle des Soviétiques et des maoïstes, visant notamment à purifier le pays de la civilisation urbaine et bourgeoise. Les villes, à l'image de Phnom Penh dans la nuit du 17 au 18 avril 1975, sont vidées de leurs habitants, envoyés en rééducation dans les campagnes.


La traque systématique des anciennes élites, « identifiées » parce que parlant des langues étrangères ou portant des lunettes (par exemple), ajoutée aux mines placées par les deux camps, à la malnutrition et aux maladies, aboutit à des massacres de masse et à une catastrophe humanitaire d'origine politique. Le chiffrage du nombre de victimes est un travail difficile et sur lequel les historiens ne sont pas encore parvenus à un consensus. Le chiffre de 1,7 million de victimes directes et indirectes est le plus communément admis.


Articles détaillés : Conflit cambodgien (1978-1999) et République populaire du Kampuchéa.

Le 25 décembre 1978, redoutant le chaos s'installant chez son voisin, le Viêt Nam envahit le Cambodge et provoque la destruction des rizières, entraînant l'effondrement du régime des Khmers rouges. Les autorités vietnamiennes installent un gouvernement proche de leurs intérêts et réorganisent le pays selon le modèle socialiste laotien et vietnamien. Une guérilla rassemblant des mouvements divers allant des Khmers rouges aux mouvements royalistes appuyés par la Thaïlande fait alors rage dans le pays semant la destruction dans toutes les provinces. Des millions de mines sont alors disséminées à travers tout le territoire et nombre d'entre elles perdurent jusqu’aujourd'hui. Des centaines de milliers de réfugiés, repoussés par les combats, passent la frontière thaïlandaise et trouvent refuge dans des camps encadrés par l'armée royale thaïe (camps de Sa Kaeo, Nong Samet et Nong Chan). Durant toute la décennie des années 1980, le pays est ruiné et divisé au gré des combats. La malnutrition fait des ravages et les épidémies entraînent des milliers de morts alors que le pays ne dispose plus ni d'alimentation ni de médicaments.


Article détaillé : Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge.



Un char M41 "Walker bulldog", vestige de la vingtaine d'années de guerres, est reconverti en aire de jeux pour les enfants.


Après le départ des forces du Viêt Nam en 1989 et l'envoi de forces de l'ONU au début des années 1990, le régime retrouvera peu à peu un semblant d'autonomie tout en restant régulièrement dénoncé pour ses atteintes aux droits de l'Homme. Le Premier ministre actuel Hun Sen, placé au pouvoir par le Viêt Nam, dirige le pays depuis cette période, et s'est maintenu au sommet grâce à trois élections douteuses successives dans un climat patent de violence politique. Le principal opposant, Sam Rainsy, s'est réfugié à Paris en 2005. Le roi Norodom Sihanouk, redevenu chef de l’État en 1993, a abdiqué une seconde fois en 2004 au profit de son fils cadet Norodom Sihamoni, ancien danseur classique et ambassadeur du Cambodge auprès de l'Unesco à Paris.


Le Cambodge est aujourd'hui confronté à une série de choix douloureux. Son économie, qui dépend encore très largement de l'aide internationale (en 2001, un tiers du budget de l'État provenait de donateurs internationaux), souffre d'une corruption très importante (pays classé 157e sur 176 de l'Indice de perception de la corruption Transparency International en 2012[7]). De nombreux trafics (pierres précieuses, bois, filières de prostitution, drogues) en direction des pays voisins et un système judiciaire de qualité médiocre pénalisent le développement économique. [réf. souhaitée] D'autres problèmes hérités du désastre khmer rouge obèrent aussi le développement du pays comme la question des terres (le cadastrage, supprimé par les Khmers rouges, est encore loin d'être finalisé) ou l'éducation, le système éducatif ayant été complètement détruit par les Khmers rouges (enseignants assassinés, etc.).


Actuellement, le secteur touristique et le textile (présence de grandes chaînes internationales de prêt-à-porter) sont les principaux pourvoyeurs de devises du pays. La stabilité politique établie sous l'autorité de Hun Sen attire nombre d'investisseurs étrangers et permet au pays de bénéficier d'un des plus forts taux de croissance de la région (+10 % par an entre 2004 et 2007)[3].


En janvier 2011, des rivalités territoriales avec la Thaïlande autour du temple de Preah Vihear (patrimoine mondial de l'humanité UNESCO) entraînent des violences entre les deux voisins. Des bombardements visant le Cambodge font une dizaine de morts. Côté thaïlandais, deux soldats sont tués. Les tensions restent cependant limitées à la zone frontalière aux abords directs du temple et les échanges commerciaux entre les deux pays continuent à se développer.



Politique |


Article détaillé : Politique au Cambodge.

Le Cambodge est membre de l'ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) depuis 1999.



Hommes politiques historiques |





Norodom Sihanouk.




  • Cheng Heng : Ancien directeur de prison devenu président de l'Assemblée nationale de Sihanouk, puis premier président de la République khmère.


  • Sosthène Fernandez : Secrétaire d'État à la sécurité nationale.


  • Ieng Sary : Frère no 3 et ministre des Affaires étrangères du régime communiste khmer rouge.


  • In Tam : Dernier président de l'Assemblée nationale du Sangkum Reastr Niyum et dignitaire du régime de Sihanouk. C'est lui qui avait conduit en 1970 l'Assemblée nationale à voter la destitution de son chef le prince Sihanouk, chef d'État en titre.


  • Khieu Samphân : Président du Kampuchéa démocratique du régime communiste des Khmers rouges.


  • Lon Nol : Maréchal et président de la République khmère (1970-1975).


  • Lon Non : Chef de la police de la République khmère et frère de Lon Nol (républicain).


  • Long Boret : Premier ministre de la République khmère.


  • Nuon Chea : Président de l'Assemblée nationale du Kampuchea démocratique, frère no 2 du régime communiste des Khmers rouges.


  • Norodom Sihanouk.


  • Penn Nouth : Un des premiers ministres du régime de Sihanouk (Sangkum Reastr Niyum ou Communauté socialiste populaire, régime paternaliste et autoritaire mis en place par Norodom Sihanouk).


  • Pol Pot (pseudonyme de Saloth Sar) : Premier responsable ou frère no 1 du régime communiste khmer rouge.


  • Sisowath Monireth : Général et ministre des années 1950 ; oncle de Norodom Sihanouk.


  • Sisowath Sirik Matak : de sang royal, Premier ministre de la République Khmère en 1971 et 1972 ; assassiné par les Khmers rouges en 1975.


  • Sok An : Ancien ministre du conseil des ministres (PPC).


  • Son Ngoc Thanh : Khmer de Cochinchine dit Krom, il fut Premier ministre après la prise de pouvoir en 1945 par les Japonais en Indochine française.


  • Son Sann : Khmer Krom. Conseiller économique et Premier ministre de Sihanouk, il fut le premier gouverneur de la Banque nationale du Cambodge. Devenu président du Parti libéral démocratique bouddhiste en 1993, après avoir dirigé la lutte contre l'occupation vietnamienne et présidé le Front de libération national khmer du Cambodge [réf. souhaitée].


  • Son Sen : Khmer Krom, chef de l'armée khmère rouge. Il a été assassiné avec toute sa famille par les hommes de main de Pol Pot.


  • Ta Mok (dit le Boucher) : Officier supérieur du régime communiste khmer rouge, l'un des principaux responsables du génocide cambodgien entre 1975 et 1979, successeur de Pol Pot après la mise à l'écart du Frère no 1 en 1997, décédé en 2006.


  • Chea Sim (1932-2015) : Président du Parti du peuple cambodgien (PPC), ancien ministre de l'Intérieur de la république populaire du Kampuchéa, mis en place par l'armée d'occupation vietnamienne.



Hommes politiques actuels |





Hun Sen, Premier ministre du Cambodge.





Sam Rainsy principal opposant au Premier ministre Hun Sen.




  • Hor Namhong : Ministre des Affaires étrangères (PPC).


  • Hun Sen : Fils de paysan, ancien milicien khmer rouge, il est Premier ministre depuis 1984 (PPC).


  • Kem Sokha : Ancien responsable de commissions et d'organisations de défense des droits de l'homme. Il a fondé en 2007 un nouveau parti politique nommé le Parti des droits de l'homme.


  • Norodom Ranariddh : Un des fils de Norodom Sihanouk, président du Parti royaliste FUNCINPEC, ancien président de l'Assemblée nationale du Cambodge.


  • Pen Sovan : Il fut le 1er premier ministre (1979-81) du régime communiste mis en place par la république socialiste du Viêt Nam, après la victoire des Vietnamiens sur le régime de Pol Pot. A rejoint en 2007 le Parti des droits de l'homme de Kem Sokha.


  • Sam Rainsy : Fils de Sam Sary, un ancien dignitaire du Sangkum Reastr Niyum. Président du parti du même nom, principale force d'opposition.

  • Sar Kheng : Ministre de l'Intérieur (PPC).

  • Tea Banh : Général, ministre de la Défense. Communiste d'origine thaïe du PPC.



Principaux partis politiques (représentés à l'Assemblée Nationale) |



  • PPC (Parti du peuple cambodgien) ou Kanakpak Pracheachon Kâmpuchéa : Mis au pouvoir par les forces vietnamiennes à la suite de leur intervention victorieuse en 1978, il s'agit toujours du principal parti cambodgien. Le PPC, anciennement communiste, est dirigé par Chea Sim et Hun Sen. Il se veut aujourd'hui nationaliste de gauche et social-démocrate, se montrant particulièrement intransigeant sur les questions de disputes frontalières. Le PPC a obtenu 90 sièges (58 % des suffrages)[8] aux élections législatives de 2008 et ne cesse de progresser depuis les années 1990 s'appuyant notamment sur les classes populaires et les populations rurales.

  • PSR (Parti Sam Rainsy) : Principal parti d'opposition au PPC, il s'affiche centriste, démocrate et libéral. Dirigé par l'opposant en exil à Paris Sam Rainsy, il est particulièrement bien implanté dans les zones urbaines et parmi les classes moyennes. Le PSR a obtenu 26 sièges (22 % des voix)[8] aux élections législatives de 2008 et tend à gagner en influence depuis les années 2000.


  • Parti des droits de l'homme : Fondé en 2007 par Kem Sokha afin de promouvoir le pluralisme, la démocratie ainsi que la lutte contre la corruption. Allié au sein d'une coalition d'opposition avec le Parti Sam Rainsy, il a obtenu 3 sièges aux élections législatives de 2008 (6 % des suffrages).

  • FUNCINPEC (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif) : Ancien mouvement de guérilla royaliste, anti-communiste et anti-vietnamien dans les années 1980, le FUNCINPEC se transforme en parti politique lors des élections législatives de 1993 (les premières depuis la guerre) qu'il remporte. Le parti se démarque par son conservatisme, son nationalisme, son royalisme et son attachement aux traditions ancestrales khmères. Son dirigeant de l'époque, le prince Norodom Ranariddh, deviendra alors Premier ministre. Démis de ses fonctions au sein du parti en 2006, il fondera un mouvement politique concurrent. Le FUNCINPEC n'a cessé de perdre de l'influence depuis le début des années 2000 mais son audience demeure importante dans les zones rurales. Le parti a obtenu 2 sièges aux élections législatives de 2008 ne rassemblant plus que 5 % des suffrages[8] contre 21 % cinq ans auparavant[9].



Élections législatives |


Article détaillé : Élections au Cambodge.



La campagne électorale de 2003.




Le roi Norodom Sihamoni lors d'une cérémonie officielle.































































































Nombre de sièges
Parti

1993[10]

1998[11]

2003[12]

2008[13]

2013

2018

FUNCINPEC



58



43



26



2



6

Parti du peuple cambodgien (PPC)



51



64



73



90



67


114

Parti libéral démocratique bouddhiste (PLDB)



10








Mouvement pour la libération nationale du Kampuchéa (MOLINAKA)



1








Parti Sam Rainsy (PSR)




15



24



26



56[note 1]




Parti des droits de l'homme (PDH)






3




Parti Norodom Ranariddh (PNR)






2




Ligue pour la démocratie (LDP)





5

TOTAL



120



122



123



123



123



125


Subdivisions |


Article détaillé : Subdivisions du Cambodge.



Carte des provinces du Cambodge.




Le Palais Royal de Phnom Penh.


Le Cambodge comprend 24 provinces[15], plus la capitale Phnom Penh :




  • Banteay Mean Chey

  • Battambang

  • Kampong Cham

  • Kampong Chhnang

  • Kampong Spoe


  • Kampong Thom (ou Kampong Thum)

  • Kampot

  • Kandal

  • Kaoh Kong


  • Kep (depuis 2008[16])

  • Kratie

  • Mondol Kiri

  • Otdar Mean Cheay


  • Pailin (depuis 2008[16])

  • Pothisat

  • Preah Vihear

  • Prey Veng

  • Rotanah Kiri

  • Siem Reap


  • Sihanoukville (depuis 2008[16])

  • Stoeng Treng

  • Svay Rieng

  • Takeo


  • Tbong Khmum (depuis 2014[15],[17])




Géographie |


Article détaillé : Géographie du Cambodge.



Situation en Asie du Sud-Est.


Pays d'Asie du Sud-Est, le Cambodge est entouré par la Thaïlande, le Laos et le Viêt Nam. Sa superficie est 181 035 km2 et sa bordure maritime, longue de 443 km, donne sur le golfe de Thaïlande. Il possède trois grandes chaînes de montagnes : celle de l'Éléphant au sud, celle des Cardamomes à l'ouest et la Cordillère annamitique à l'est.


La géographie du Cambodge est dominée par le fleuve Mékong (khmer : Tonlé Thom ou Grande Rivière) et le Tonlé Sap (Rivière d’Eau Fraîche), principale ressource halieutique. Sa faible altitude fait que le pays se trouve en grande partie au niveau ou sous le niveau des fleuves. À la saison des pluies, le courant du Mékong se renverse et s’écoule vers le Tonlé Sap dont le lac augmente considérablement sa superficie.



Hydrographie |


La capitale, Phnom Penh, est située sur le principal fleuve du pays, le Mékong, à l'entrée de son delta. Ce fleuve prend sa source au Tibet et traverse la moitié est du Cambodge avant de rejoindre le Viêt Nam, où il se jette en mer de Chine. Le plus grand lac du pays est le Tonlé Sap, formé par l'inondation d'une vaste plaine durant la saison des pluies (environ 300 km2 lors de la saison sèche, et jusqu'à 10 000 km2 lors de la saison des hautes eaux).



Climat |




Le Cambodge des campagnes.


Le pays est situé en basse altitude, soit au niveau du fleuve ou encore plus bas, ce qui fait que la saison des pluies fait augmenter le niveau des lacs et du fleuve principal : le Mékong. Près de 80 % des précipitations reçues en une année tombent durant la saison des pluies. Les températures s'échelonnent entre 10 °C et 38 °C. Le Cambodge est sous l’influence d’un climat tropical à « saisons alternées ». Les pluies s’échelonnent de mai à novembre. La sécheresse, quant à elle, est presque absolue entre décembre et avril.




Le climat du Cambodge.



Économie |


Articles détaillés : Économie du Cambodge et Tourisme au Cambodge.

En 1999, le revenu national brut (RNB) du Cambodge valait 10 milliards de dollars et le revenu par habitant valait 820 dollars ; onze ans plus tard, en 2010, le RNB a presque triplé, à 29 milliards, et le revenu par tête plus que doublé, à 2 040 dollars.


Au cours de la décennie des années 2000, l'économie cambodgienne fut de loin la plus dynamique de l'Asie du Sud-Est avec un taux de croissance annuel moyen du PIB de 8 % entre 2000 et 2007 (avec des pics à 13 % en 2005 et 11 % en 2006)[18]. La crise financière de 2008 plongea l'économie cambodgienne dans une période de morosité dont le royaume a encore du mal à sortir. Centrée sur l'exportation, l'économie du pays souffre du ralentissement constaté chez ses principaux clients (aux États-Unis, en Allemagne, en France, en Chine). En 2009, l'économie cambodgienne entre en récession avec une contraction du PIB de 2,75 %. La croissance repart alors que la crise mondiale s'estompe et le PIB s'accroît de nouveau de 6,70 % en 2010, essentiellement grâce au fort développement du secteur touristique ainsi qu’à l'explosion des exportations de produits textiles[19]. Néanmoins, malgré ces bons résultats économiques, le pays demeure dépendant de l'aide internationale laquelle représentait 10 % du PIB en 2009 (contre 33 % en 2001)[18].




Le temple d'Angkor Vat, classé au patrimoine mondial, est la principale attraction touristique du pays.


Au niveau du secteur primaire, le Cambodge se spécialise principalement dans l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière et l'exploitation minière. L'agriculture est un des plus importants secteurs d'activité, constituant 33,5 % du PIB en 2009 et employant 58 % des habitants[3]. L'agriculture cambodgienne est principalement basée sur la culture du riz, du maïs et du tabac ainsi que sur la production de viandes, y compris de poissons, de produits laitiers, de sucre et de farine. Du café est également produit dans les provinces de Mondolkiri et Ratanakiri.


Les ressources naturelles du Cambodge sont le bois, le caoutchouc, les pierres précieuses, le minerai de fer, le manganèse et le phosphate, le potentiel hydroélectrique du Mékong, des quantités inconnues de pétrole, le gaz, et de la bauxite.




La culture du riz demeure la principale activité économique du royaume.


Pour le secteur secondaire, le Cambodge se concentre surtout sur les activités visant une modification plus ou moins raffinée des matières premières, par exemple l'industrie manufacturière et la construction. Ces activités, en relation avec le PIB, représentent 21 % en 2009. L'industrie du textile est de loin la plus importante activité manufacturière du pays contribuant à elle seule à 16 % du PIB cambodgien et constituant 75 % des exportations du pays en valeur[18]. La fabrication de chaussures, de cigarettes, de ciment et de papier ainsi que la transformation et le conditionnement du bois pour l'export constituent les autres principales activités industrielles du royaume.


Quant au secteur tertiaire (45,5 % du PIB, 2009), il regroupe les services, ce qui comprend les assurances, les banques, la santé, l'éducation, les services publics et le tourisme (2,5 millions de visiteurs en 2010)[20]. Le tourisme est l'activité économique en plus forte croissance du Cambodge. Le nombre de visiteurs a ainsi été multiplié par deux entre 2000 et 2010. En 2010, les touristes sud-coréens, japonais, chinois et vietnamiens étaient les visiteurs du royaume les plus nombreux[21]. L'industrie touristique est la première source de devises du Cambodge et les fortes perspectives de croissance du secteur entraînent le développement de gigantesques projets à Siem Reap et Sihanoukville, les deux principales destinations touristiques du pays. Il y a malheureusement, en raison de cette activité, un problème d'exploitation sexuelle des enfants qui cause la propagation du sida. [réf. souhaitée]


Le royaume de Thaïlande et le Viêt Nam sont les premiers pays fournisseurs du Cambodge en 2010 (25 % des importations en valeur pour le premier, 20 % pour le second)[3]. Les États-Unis demeurent le premier pays acheteur de produits cambodgiens à l'export (45 % des exportations en valeur), devant Singapour (9 %) et l'Allemagne (7 %). Le chômage est quasi-inexistant dans le royaume et son taux est stable entre 3 et 3,5 % de la population active[3].



Démographie |


Article détaillé : Démographie du Cambodge.

Le Cambodge compte 15,71 millions d'habitants (en 2015)[3]. 0-14 ans : 31,4 % ; 15-64 ans : 64,6 % ; + 65 ans : 4 % (en 2015).


Les Khmers représenteraient l'ethnie majoritaire (85,4 %), loin devant les Viêt (7,4 %), les Chams (3,5 %), les Chinois (3,2 %), les Kui (0,2 %), Mnong ou Pnong (0,2 %), Tampuan (0,2 %), Laos (0,2 %), Jaraï (0,1 %), Kru’ng (0,1 %), Malais (0,1 %), Taï (0,1 %), Chong (0,1 %)…[22]




Le bouddhisme est religion d’État au Cambodge depuis 1989.


On estime qu'entre 1975 et 1979 la politique du régime des Khmers rouges aurait entraîné la disparition de près de 20 % de la population, soit 1,7 million de personnes[23].


Espérance de vie : 64,14 ans, en 2015[3].


Nombre d’enfants par femme : 2,6 en 2015[3].


En 2005, 26 % de la population était sous-alimentée.


En 2008, il y avait 0,227 médecin pour 1 000 habitants[1].


En 2008, 61 % de la population avait accès à l'eau courante (81 % en zone urbaine, 55 % en zone rurale)[24].


6 % du PIB est investi dans la santé.


Mortalité des nourrissons (moins de un an) : 43 pour 1 000 naissances[24].


Mortalité des enfants de moins de cinq ans : 51 sur 1 000[24].


La mortalité infantile est due surtout aux maladies infectieuses et aux infections respiratoires.



Langues |


On compte une vingtaine de langues parlées au Cambodge. Elles appartiennent presque toutes à la branche môn-khmer de la famille des langues austroasiatiques. Deux langues sont austronésiennes : le cham et le jaraï, qui appartiennent à la branche malayo-polynésienne[25].


Avec 13 millions de locuteurs en 2008, le khmer est de loin la première langue maternelle du pays, parlée en tant que langue maternelle par 96 % de la population[26].


Article détaillé : Langues au Cambodge.


Éducation |


L’enseignement fait l’objet des articles 65 à 68 de la constitution de 1993, dans laquelle il est écrit que « l’État doit […] favoriser le droit du citoyen à une éducation […] et assurer gratuitement un enseignement public primaire et secondaire […] d’au moins 9 ans ». Il est géré par le ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports au niveau national et par les départements régionaux à l’éducation au niveau des provinces[27].


Article détaillé : Enseignement primaire et secondaire au Cambodge.

Depuis la fin de la guerre civile, les différentes études de l’UNESCO montrent des progrès sensibles dans les domaines de la scolarisation et de la parité filles/garçons en primaire. En revanche, les inscriptions en pré-primaire et au deuxième cycle du secondaire restent faibles alors que la part du budget alloué à l’entretien des bâtiments et à la rémunération des enseignants est toujours préoccupante[28],[29].


Article détaillé : Enseignement supérieur au Cambodge.

Quant à l’enseignement supérieur, sa naissance se confond, à quelques années près, avec la fin du Protectorat. Son histoire, très mouvementée, est étroitement liée aux événements et errements politiques tragiques qui affectent le Cambodge pendant près de trois décennies. Depuis une vingtaine d’années maintenant, son développement quantitatif, largement porté par le secteur privé est manifeste : 220 000 étudiants[30] sont inscrits dans cent vingt et un établissements[31] en 2015. Aujourd’hui, dans un contexte politique incertain, deux défis majeurs sont à relever : créer les conditions d’une meilleure adéquation formation-emploi d’une part, améliorer la qualité de l’enseignement dispensé d’autre part.



Transports |


Article connexe : Transport au Cambodge.

Les voies de communication terrestres sont souvent de mauvaise qualité. Le code de la route n'est en général pas respecté. Il n'y a pas d'autoroute. La route qui relie la capitale à Sihanoukville est une concession privée à péage. [réf. nécessaire][pourquoi ?] Des compagnies de bus permettent de relier les principales villes, ainsi que le Viet Nam et la Thaïlande. En attendant que le réseau ferré devenu trop vétuste soit rénové, il n'y a plus de transport ferroviaire pour passagers[32].


Il y a trois aéroports, dont deux permettent de relier les grandes villes du sud-est asiatique :




  • Aéroport international de Phnom Penh ;


  • Aéroport international de Siem Reap - Angkor ;

  • l'aéroport de Sihanoukville, situé 12 km à l'est de la ville, n'assure, au début de 2013, que trois vols réguliers hebdomadaires avec Siem Reap[33].


La gestion de ces trois aéroports est assurée par la société française Vinci[34].


Il existe deux petites compagnies aériennes cambodgiennes : Cambodia Angkor Air et TonleSap Airlines (en) (depuis 2011). La compagnie nationale Royal Air Cambodge a été fermée en 2001 par mesure d’économie.


On compte également 8 terrains d'aviation[35].


Sihanoukville est le seul port en eau profonde du pays[36]. Y transitent chaque année 1 à 2 millions de tonnes de marchandises.



Culture |


Article détaillé : Culture du Cambodge.



« Langue khmère » en khmer.


Le khmer (appelé parfois « cambodgien ») est la langue officielle, nettement majoritaire ; elle aurait 11,2 millions de locuteurs, soit 83,6 % de la population, selon des chiffres de 2012, loin devant le vietnamien (1 million de locuteurs), le cham (475 000 locuteurs) et le chinois (438 000 locuteurs)[22].


Depuis la venue de l'APRONUC, au début des années 1990, l'anglais est devenu la langue commerciale. Il est parlé par plus de 650 000 Cambodgiens[réf. nécessaire], dont ceux des diasporas des États-Unis, du Canada, ou de l'Australie qui reviennent investir économiquement au pays, alors que certains d'entre eux ne parlent que l'anglais[réf. nécessaire]. De plus, l'anglais est largement utilisé dans l'administration, et les documents ou textes administratifs importants sont traduits en anglais. Il est aussi très présent dans les médias et la culture en général. L'anglais est aussi utilisé pour les relations avec l'APEC[Quoi ?], en plus de l'ASEAN. [réf. souhaitée]


Depuis l’ouverture du pays au monde extérieur [Quand ?][réf. souhaitée], les Cambodgiens apprennent aussi de plus en plus à parler le thaï, ou thaïlandais : les échanges commerciaux, surtout dans l'agro-alimentaire, sont de plus en plus importants, et de 50 000 à 100 000 Cambodgiens utilisent ou savent parler le thaï, surtout près de la frontière et à Phnom-Penh[réf. nécessaire].


Le chinois est aussi présent, sous deux formes dialectales : le hakka, qui est dominant, et le mandarin. Il n'y a pas de statistiques fiables à propos des langues chinoises. Souvent, les membres de la communauté chinoise sont bilingues, et parlent le khmer, ou le vietnamien, en seconde langue.[réf. nécessaire]


Le français est encore parlé par environ 5 000 personnes, souvent âgées, qui ont connu l'époque coloniale, ou sont rescapées de l'époque khmère rouge[réf. nécessaire] (dont les locuteurs dits partiels, ou qui ne savent que quelques mots de français). Au Cambodge, le français souffre de son isolement, car les jeunes Cambodgiens qui partent à l'étranger misent plus sur les pays anglo-saxons comme les États-Unis, l'Australie, le Canada, ou la Nouvelle-Zélande[réf. souhaitée]. De plus, l'anglais est très répandu à Singapour, en Malaisie, et en Thaïlande, et surtout au Viêt Nam et aux Philippines. Le français continue cependant à être enseigné, même s'il n'est plus utilisé dans l'administration, au détriment de l'anglais, depuis 2002[réf. souhaitée]. On trouve des groupes importants de francophones à Phnom-Penh, et à Battambang. Aussi, la France a une plutôt bonne image dans le pays[réf. nécessaire], et le roi Sihamoni parle couramment la langue. Le pays est membre de la Francophonie[37]. La littérature française traitant du Cambodge est foisonnante[38]. Selon l'Organisation Internationale de la Francophonie, il y aurait 406 000 locuteurs francophones dans le pays en 2010[39].


De 1979 à 1989, au temps de la république populaire du Kampuchéa, le vietnamien aurait été la seconde langue administrative[réf. nécessaire]. À cette époque, les langues de certains pays du pacte de Varsovie étaient mises en valeur, notamment le russe, l'allemand (1 500 locuteurs en 1993[réf. nécessaire]), et même le roumain, mais il n'y a aucune statistique sur le nombre de leurs locuteurs aujourd'hui. Le roi actuel Norodom Sihamoni parle, outre le français, l'anglais et le tchèque, tout comme une partie de la famille royale réfugiée un temps à Prague[réf. souhaitée].


Le taux d’alphabétisation des plus de 15 ans est 73,6 % en 2010 (84 % chez les hommes, 65 % chez les femmes)[3]. Le niveau de scolarisation est bas et il manque d'infrastructures scolaires et d'enseignants. Seulement 1,6 % du PIB sert à financer le système d'éducation dans ce pays[citation nécessaire][Quand ?].


Les principales fêtes sont Chaul Chnam, Pchum ben, Kathen ou Kathina, Om Touk ou Chrat Preah Nongkal[réf. souhaitée].



Sport |


Article détaillé : Sport au Cambodge.

Les sports les plus populaires sont le football, le volley-ball, la boxe khmère et le dacau[réf. nécessaire].



Cuisine |


Article détaillé : cuisine cambodgienne.

Le riz et la noix de coco sont des aliments fondamentaux considérés comme une cuisine équilibrée et saine préparée essentiellement avec des ingrédients frais. La sapèque d'or, l'amok, le prahok, le loc lac, le poulet au curry, les nouilles de riz ainsi que d'autres, sont des mets du Cambodge.



Costumes traditionnels |






Les costumes traditionnels sont maintenant portés pour les fêtes et les cérémonies. On s'habille dans la couleur du jour ou toutes ses nuances : lundi → orange, mardi → violet, mercredi → vert, jeudi → gris-blanc, vendredi → bleu, samedi → noir, dimanche → rouge



[réf. nécessaire]


.



Cinéma |


Le Harcèlement du gibbon, Les larmes au cœur de la montagne... Ces phrases poétiques sont les titres de succès du cinéma cambodgien. De son âge d'or même, des années 1960 au milieu des années 1970. Hélas, presque tous ces films avaient été détruits par les Khmers rouges à leur arrivée au pouvoir en 1975. Sur 400 longs-métrages, seule une trentaine a pu être sauvée[40].


Le réalisateur français Pierre Schoendoerffer a tourné au Cambodge, en 1965, La 317e Section. La ville de Kratie est évoquée dans les séquences finales.


Jean-Jacques Annaud a tourné au Cambodge certaines scènes du film Deux frères.


Le réalisateur Rithy Panh est le plus connu des metteurs en scène cambodgiens.


Les vestiges du Bokor Palace ont servi de cadre à la scène finale du film City of Ghosts (2002) ainsi qu'à la majeure partie de l'action du film sud-coréen de 2004 R-Point.



Liste des films tournés au Cambodge |


Article connexe : Catégorie:Film tourné au Cambodge.



  • L'Oiseau de paradis (1962)


  • La 317e Section (1965) : réalisé par Pierre Schoendoerffer


  • Lord Jim (1965)


  • Les Gens de la rizière (1994): réalisé par Rithy Panh


  • City of Ghosts (2002): réalisé par Matt Dillon


  • R-Point (2004)


  • Holy Lola (2004): réalisé par Bertrand Tavernier


  • Deux frères (2004): réalisé par Jean-Jacques Annaud


  • Un barrage contre le Pacifique (2008) : réalisé par Rithy Panh


  • A River Changes Course (2012)


  • Soldat blanc (2014) : réalisé par Érick Zonca


  • Le Chemin (film) (2017) : réalisé par Jeanne Labrune


  • D'abord, ils ont tué mon père (film) (2017) : réalisé par Angelina Jolie



Artiste |



  • Bonny B. artiste de blues vivant en Suisse.


Religions |


Une forte majorité de Cambodgiens (plus de 95 %) sont adeptes du bouddhisme theravāda, par ailleurs religion d’État. Le terme figure d’ailleurs au second rang dans la devise du royaume du Cambodge actuel (Nation Religion Roi)[41]. Cette majorité bouddhiste coexiste avec une petite communauté musulmane (moins de 2 %), essentiellement implantée parmi l’ethnie Cham, quelques chrétiens et des minorités montagnardes (Khmers Loeu) qui ont conservé l’animisme, en vigueur dans toute la région avant l’apparition de l’hindouisme[42].


Toutefois, malgré cette hégémonie du bouddhisme, la liberté de culte prônée par la constitution du Cambodge parait respectée et aucune confession ne semble faire l’objet de persécution religieuse[43].


Article détaillé : Religion au Cambodge.



































Religions au Cambodge selon le recensement de 2008[42]
Religion Pourcentage Population
Bouddhisme 96,93 12 984 523
Islam 1,92 257 022
Autres religions 0,78 104 081
Christianisme 0,37 50 056
Total 100,00 13 395 682


Divers |






























































Quelques chiffres sur le Cambodge en 2010[44]

Cambodge

Inde

Chine

France métropolitaine

Densité (hab./km2)
81,2
361,8
140,6
117,86

Espérance de vie (années)
62,6
66,8
74,7
81,2

Population urbaine (%)
20
30
47
85

I.D.H.[45]
0,494
0,519
0,662
0,872

Taux d'alphabétisation (%)
73,6
61
91,6
99,1

P.I.B.-PPA / hab. ($US)
2 000
3 400
7 400
33 300

P.I.B. brut / hab. ($US)
773
1 203
4 255
39 308


Codes |


Le Cambodge a pour codes :



  • CAM, selon la liste des codes pays du CIO,

  • KHM, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,

  • K, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,

  • KHM, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3.



Notes et références |



Notes |




  1. En 2013, le Parti Sam Rainsy et le Parti des droits de l'homme ont présenté des listes uniques sous la bannière Parti du sauvetage national du Cambodge[14].



Références |




  1. a b et c(en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le 1er mai 2018).


  2. http://hdr.undp.org/sites/default/files/hdr_2016_report_french_web.pdf


  3. a b c d e f g h i j k l et mhttps://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/cb.html


  4. Alain Forest (dir.) et al., Cambodge contemporain, Les Indes savantes, 21 novembre 2008, 525 p. (ISBN 9782846541930), partie I, chap. 1 (« Pour comprendre l'histoire contemporaine du Cambodge »), p. 18-22.


  5. [PDF] http://www.yale.edu/cgp/Walrus_CambodiaBombing_OCT06.pdf Ben Kiernan qui compare ce chiffre aux 2 millions de tonnes larguées durant toute la Seconde Guerre mondiale


  6. (en) « Why do we ignore the civilians killed in American wars? », sur The Washington Post, 6 janvier 2017.


  7. « Rapport d'activité 2002 de Transparency International France », sur www.transparency-france.org.


  8. a b et chttp://www.ipu.org/parline-e/reports/2051_E.htm


  9. http://www.necelect.org.kh/English/ElectionResult/Result_2003/Result_2003.html


  10. « Cambodge élections parlementaires en Assemblée constituante, 1993 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le 29 août 2013).


  11. « Cambodge élections parlementaires en Radhsphea Ney Preah Recheanachakr Kampuchea, 1998 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le 29 août 2013).


  12. « Cambodge élections parlementaires en 2003 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le 29 août 2013).


  13. « IPU PARLINE Database : Cambodge (Radhsphea Ney Preah Recheanachakr Kampuchea) élections en 2008 », Ressources - ParLine, Union interparlementaire (consulté le 29 août 2013).


  14. (en) Vong Sokheng et Bridget Di Certo, « Parties to form Cambodia Democratic Movement of National Rescue », the Phnom Penh Post,‎ 17 juillet 2012(lire en ligne).


  15. a et b(en) Kampong Cham’s great divide. Article du Phnom Penh Post du 10 janvier 2014.


  16. a b et c[PDF] (km) « Décret royal portant transformation de la municipalité de Pailin en province ».


  17. (en) Government Creates New CPP-Majority Province. Article du Cambodia Daily du 10 janvier 2014.


  18. a b et chttp://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/cambodge_562/presentation-du-cambodge_945/index.html


  19. http://www.lepetitjournal.com/eco-cambodge/economie-en-bref-cambodge/75395-eco--une-croissance-de-65--en-2011.html


  20. http://www.lepetitjournal.com/cambodge/a-la-une-cambodge/70309-cambodge-actu.html


  21. http://www.tourismcambodia.com/news/localnews/2666/tourism-surge-south-korea-heads-list-of-visitors.htm


  22. a et b« Cambodge », sur www.tlfq.ulaval.ca, Université Laval, Canada, 18 janvier 2012(consulté le 19 février 2013).


  23. « Présentation du programme sur le génocide cambodgien », Université Yale (consulté le 19 février 2013).


  24. a b et chttp://www.unicef.org/french/infobycountry/cambodia_statistics.html


  25. (en) « Cambodia », sur Ethnologue - Languages of the world (consulté le 8 juillet 2015).


  26. (en) Joachim Schliesinger, Ethnic Groups of Cambodia, vol. 1 : Introduction and Overview, BooksMango, 13 décembre 2014, 371 p. (ISBN 9781633232327), p. 211.


  27. Erick Garnier et Gérard Renou, « L’éducation de base au Cambodge : un système en reconstruction », Revue internationale d'éducation de Sèvres, série Éclairages - Repères, no 31,‎ 31 décembre 2002, p. 129-138 (lire en ligne).


  28. Institut de statistique de l'Unesco, « Centre de données », UNESCO (consulté le 22 juillet 2014).


  29. Anne Laure Poree, « Entretien – Im Sethy, “rendre les écoles meilleures“ », le Petit Journal,‎ 18 février 2009(lire en ligne).


  30. )Institut de statistique de l'UNESCO: Education, Participation, Effectifs, Effectifs scolarisés dans l’enseignement supérieur, tous les programmes http://data.uis.unesco.org/index.aspx?queryid=163&lang=fr


  31. -« L’Éducation nationale au Cambodge, un enjeu décisif sinon majeur pour l’avenir ». Conférence sur la Réforme du Système éducatif. (24 janvier 2017) http://www.henricapitant-cambodia.org/wp-content/uploads/2017/05/Discours-FR-.pdf


  32. L'agence de voyages cambodgienne Local Adventures interrogée répond le 31 juillet 2014 qu'il n'y a toujours pas de trafic passager. Confirmation à la gare de Phnom Penh le 20 octobre 2015


  33. (km) « ពត៌មានចរាចរណ៍ហោះហើរ » (consulté le 5 mars 2013).


  34. www.vinci-concessions.fr


  35. www.civilaviation.gov.kh


  36. Portail web du port de Sihanoukville


  37. http://www.francophonie.org/-77-Etats-et-gouvernements-.html


  38. http://www.arconce-editions.com/boutique/le-bouddha-de-bronze-et-autres-recits/


  39. http://www.francophonie.org/Cambodge.html


  40. GEO no 404 d'octobre 2012 p. 28


  41. Claire Ly, « Le bouddhisme khmer », octobre 2009(consulté le 29 avril 2015).


  42. a et b(en) United Nations Statistics Division, « Population by religion, sex and urban/rural residence », Cambodia * 2008, sur UNData (consulté le 5 mars 2015).


  43. « Cambodge », Fiches pays, sur L'observatoire de la liberté religieuse, AED - Aide à l'Église en détresse, 2014(consulté le 6 mars 2015).


  44. D’après le World Factbook de la CIA https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/cb.html


  45. http://hdr.undp.org/en/reports/global/hdr2010/chapters/



Voir aussi |


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Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |



  • Delvert Jean, Le Cambodge, P.U.F., Que sais-je ?

  • Chandler, David, Une histoire du Cambodge, les Indes Savantes, Paris, 2011. Traduit par Christiane Lalonde avec la collaboration de Michel Antelme.

  • Dean, John Gunther, Au cœur de la guerre froide, François-Xavier de Guibert, Paris, 2011.

  • Richer Philippe, Le Cambodge de 1945 à nos jours, Presses de Sciences Po, 2009. (ISBN 978-2-7246-1118-2)


Politique cambodgienne :



  • Vandy Kaonn, 1993, Cambodge ou la politique sans les Cambodgiens, éd. l’Harmattan, Paris, 157 p.

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  • Sam Rainsy, Des racines dans la pierre, mon combat pour la renaissance du Cambodge, Paris, Calmann-Levy, 2008.

  • Jennar Raoul Marc, Cambodge : une presse sous pression, Paris, Reporters sans frontières, 1997, 101 p.

  • Chea Hour, Quatre ans avec les khmers rouges, Paris, Ingérences Tchou, 2007 (ISBN 978-2-7107-0746-2)


Organisation sociale traditionnelle cambodgienne :



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  • Ovesen J., Trankell I.‑B., Öjendal J., When every household is an island : social organization and power structures in rural Cambodia, Uppsala Research Reports in Cultural Anthropology, no 15, Uppsala, 1996.

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  • Martin M.‑A., 1992, La paysannerie khmère et le processus démocratique, dans Revue FPH, p. 129-142.


  • Népote Jacques, 1997, Parenté et organisation sociale dans le Cambodge moderne et contemporain, quelques aspects et quelques application du modèles les régissant, CNRS, France, Centre d’Anthropologie de la Chine du Sud et de la Péninsule Indochinoise, CDRCK, thèse, 224 p.

  • Ebihara M. M., 1968, Svay, a khmer village in Cambodia, thèse, Columbia University, Ann Arbor, Michigan, 705 p. Version papier disponible au GRET Cambodge.

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  • Mikaelian Grégory, La Royauté d'Oudong — Réformes des institutions et crise du pouvoir dans le royaume khmer du XVIIe siècle, Paris, PUPS, 2009.



Liens externes |



  • Site officiel du roi Norodom Sihamoni


  • Agence Kampuchéa Presse - Agence de presse gouvernementale




  • Portail du Cambodge Portail du Cambodge



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