Tennessee Williams
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Naissance | 26 mars 1911 Columbus, Mississippi, États-Unis |
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Décès | 25 février 1983 (à 71 ans) New York, New York, États-Unis |
Activité principale | Dramaturge, romancier |
Distinctions | Prix Pulitzer (1948 et 1955) |
Œuvres principales
Un tramway nommé Désir (1947)
La Chatte sur un toit brûlant (1955)
Thomas Lanier Williams III, dit Tennessee Williams, né le 26 mars 1911 à Columbus dans le Mississippi aux États-Unis et mort le 25 février 1983 à New York, est un dramaturge et écrivain américain dont de nombreuses œuvres furent portées au cinéma. Aux côtés d'Eugène O'Neill et Arthur Miller, il est considéré comme l'un des dramaturges les plus importants du XXe siècle aux États-Unis[1].
Après des années dans l'obscurité, il devient soudain populaire avec La Ménagerie de verre (1944), qui donne à voir une famille semblable à la sienne, malheureuse et de basse condition. Cette pièce ouvre une période de succès, incluant Un tramway nommé Désir (1947), La Chatte sur un toit brûlant (1955) et Doux oiseau de jeunesse (1959). Les travaux de la fin de sa vie attestent d'un style nouveau qui ne plut pas au public, et sa dépendance à l'alcool et la drogue influence sa créativité. Sa pièce Un tramway nommé Désir est souvent incluse dans la liste des toutes meilleures pièces américaines du XXe siècle[1].
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse
1.2 Carrière théâtrale
1.3 Mort
2 Œuvre
2.1 Pièces de théâtre
2.2 Romans
2.3 Recueils de nouvelles
2.4 Poésie
2.5 Essai
2.6 Autobiographie
3 Adaptations cinématographiques de ses œuvres
4 Emprunts divers
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Filmographie
6.3 Article connexe
6.4 Liens externes
Biographie |
Jeunesse |
Thomas Lanier Williams III (il prend le pseudonyme de Tennessee à cause d’un surnom qui lui est attribué par ses amis à l’université) est né à Columbus (Mississippi), le 26 mars 1911. Sa famille compte des ancêtres anglais, gallois et huguenots. Il est le second enfant d'Edwina Dakin (1884-1980) et Cornelius Coffin Williams (1879-1957). Il passe son enfance, avec sa mère Edwina et sa sœur Rose, qu’il adore, chez son grand-père, pasteur, et son apaisante grand-mère, Rose[2]. Son père Cornelius Williams, qu’il déteste[3], est un voyageur de commerce alcoolique et joueur de poker, presque toujours absent. Williams a une soeur, Rose Isabel Williams (1909-1996)[4], et un frère, Walter Dakin Williams[5] (1919-2008).
Atteint de la diphtérie à l'âge 5 ans, il occupe alors son temps à écrire des poèmes et saynètes, sous les encouragements de Rose. Il est encouragé dans cette voie en recevant sa première machine à écrire pour son anniversaire de 12 ans. En 1918, son père emmène sa famille à Saint-Louis dans le Missouri où il a décroché un emploi dans une fabrique de chaussures (International Shoe Company). Cornelius Williams regardait l'activité de son fils malade avec dédain et ne l'encourageait pas, contrairement au reste de la famille. De nombreux critiques et historiens[1] notent que Williams a trouvé l'inspiration pour la plus grande partie de son œuvre dans sa propre famille.
Les efforts de sa mère pour trouver la meilleure maison possible pour la famille et le comportement bruyant de son père obligent la famille à déménager de nombreuses fois à Saint Louis. Williams étudie au Soldan High School, un lieu auquel il fait allusion dans La Ménagerie de verre. Plus tard, il étudie à University City High School[6].
En 1928, il reçoit le troisième prix pour un essai publié dans Small Set intitulé Can a Good Wife Be a Good Sport. La même année, il réalise un voyage en Europe avec son grand-père maternel, voyage pendant lequel il raconte qu'il vit une triple révélation : révélation de son homosexualité lors d'une allusion d'un officier de bord sur le navire qui le conduit en Europe, révélation intellectuelle lors d'une promenade sur un boulevard parisien, révélation mystique dans la cathédrale de Cologne. En 1937, il rompt avec sa famille lorsque Rose, schizophrène, est enfermée dans un sanatorium après les aveux d'attouchements sexuels et subit une lobotomie en 1943 qui la laisse très diminuée (il la prit en charge lorsque, le succès venu, ses moyens financiers furent suffisants). Il part pour La Nouvelle-Orléans, puis pour New York, où il exerce divers petits métiers, de barman à portier. La nuit, il commence à écrire des pièces en un acte. Lorsque les États-Unis entrent en guerre, il est réformé en raison de son dossier psychiatrique, de son homosexualité, de son alcoolisme, de ses troubles cardiaques et nerveux.
Carrière théâtrale |
En 1943, il se rend à Hollywood, engagé grâce à son agent littéraire de renom Audrey Wood, par la Metro-Goldwyn-Mayer pour faire l’adaptation cinématographique d’un roman à succès. Cette tâche de réécriture l’ennuie et il écrit son propre scénario très largement autobiographique, que la MGM refuse. Il en fait une pièce, la Ménagerie de verre – où il met en scène sa mère et sa sœur. Celle-ci est d'abord montée à Chicago en 1944, puis à New York en 1945. Tennessee Williams connaît ainsi, à trente-quatre ans, une célébrité soudaine marquée par la récompense du New York Drama Critics' Circle Awards.
Le succès se confirme deux ans plus tard avec Un tramway nommé Désir, dont Elia Kazan est le metteur en scène, et qui marque les débuts d’un jeune comédien de l’Actors Studio : Marlon Brando. Grâce à cette seconde création, Tennessee Williams remporte le prix Pulitzer en 1948. Par la suite, Kazan adapte la pièce au cinéma. Brando y reprend le rôle tenu sur scène. Le film est nominé pour 12 Oscars, dont celui du meilleur film.
En vingt-quatre ans, dix-neuf pièces de Tennessee Williams sont créées à Broadway. Les plus connues sont Été et fumées (1948), La Rose tatouée (1950), Camino Real (1953), La Chatte sur un toit brûlant (1955), La Descente d’Orphée (1957), Soudain l’été dernier (1958), Doux Oiseau de la jeunesse (1959), La Nuit de l’iguane (1961). La plupart sont jouées en France où le théâtre de Tennessee Williams est apprécié. C’est Jean Cocteau qui adapte Un tramway nommé Désir, et Françoise Sagan Doux oiseau de la jeunesse. Au cinéma, les plus grands réalisateurs de sa génération, de Joseph Mankiewicz (Soudain l'été dernier) à John Huston (La Nuit de l'iguane) et Sydney Pollack (Propriété interdite), signent des adaptations de son oeuvre.
À partir du milieu des années 1960, l'étoile de Tennessee Williams périclite. Si ses anciennes œuvres sont toujours aussi admirées, sa production plus récente (Au bar d'un hôtel de Tokyo, Pièce à deux, Vieux Carré) suscite des réactions assez tièdes.
Tout le théâtre de Tennessee Williams, où l’on voit l’influence de William Faulkner et de D. H. Lawrence, est traversé par des inadaptés, marginaux, perdants, désemparés auxquels va tout son intérêt, comme il l’explique dans ses Mémoires, parus en France en 1978. À travers ces personnages, dans un mélange de réalisme et de rêve, dans le désastre ou la fantaisie, il mène une remarquable analyse de la solitude, constante de sa vie[7],[8].
Poète, romancier (Le Printemps romain de Mrs. Stone, 1950), il décrit dans ses pièces de théâtre des marginaux, proies des frustrations et des excès de la société.
Tennessee Williams remporte le prix Pulitzer pour Un tramway nommé Désir en 1948 et pour La Chatte sur un toit brûlant en 1955.
L’écrivain fréquente pendant plusieurs années l’île de Key West en Floride, où il a une maison. De 1947 à 1963, il y vit une relation paisible avec Frank Merlo qui meurt d'un cancer du poumon.
Il est aussi président du jury du Festival de Cannes 1976.
Mort |
Tennessee Williams est retrouvé mort le 25 février 1983 dans sa suite de l'Hotel Elysée (en), à New York. Le médecin légiste conclut à une mort par étouffement[9], le bouchon d'un vaporisateur nasal ayant été retrouvé dans le larynx de l'écrivain[10]. Il repose au cimetière Bellefontaine de Saint Louis, dans le Missouri.
Il est aujourd’hui, selon la SACD, l’un des dramaturges américains les plus joués en France.
Œuvre |
Pièces de théâtre |
1936 : Candles to the Sun
1937 : L'Homme à la peau de serpent (Fugitive Kind)
1937 : Spring Storm
1937 : Me Vaysha
1938 : Rien à voir avec les rossignols (Not About Nightingales)
1940 : Batailles d'anges (Battle of Angels)
1941 : I Rise in Flame, Cried the Phoenix
1944 : La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie)[11]
1945 : Propriété condamnée (This Property Is Condemned)
1945 : You Touched Me
1946 : 27 remorques pleines de coton (27 Wagons full of Cotton)
1946 : Portrait d'une madone (Portrait of a Madonna), pièce en un acte
1947 : Stairs to the Roof
1947 : Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire)[12]
1948 : Été et Fumées (Summer and Smoke)
1951 : La Rose tatouée (The Rose Tattoo)
1953 : Camino Real
1953 : Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter (Talk to Me Like the Rain and Let Me Listen...), pièce en un acte
1955 : La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof)
1957 : La Descente d'Orphée (Orpheus Descending)
1958 : Soudain l'été dernier (Suddenly Last Summer)
1959 : Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth)
1960 : Period of Adjustment
1961 : La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana)
1962 : The Eccentricities of a Nightingale (nouvelle version de Summer and Smoke)
1963 : Le Train de l'aube ne s'arrête plus ici (The Milk Train Doesn't Stop Anymore)
1963 : The Mutilated
1967 : The Two-Character Play
1968 : Le Paradis sur terre (Kingdom of Earth = The Seven Descents of Myrtle)
1969 : Tokyo Bar (In the Bar of a Tokyo Hotel)
1969 : Will Mr. Merriweather Return from Memphis?
1972 : Small Craft Warnings
1973 : Out Cry (nouvelle version de The Two-Character Play)
1975 : The Two-Character Play (nouvelle et dernière version)
1975 : The Red Devil Battery Sign
1976 : This Is (An Entertainment)
1977 : Vieux Carré
1979 : A Lovely Sunday for Creve Coeur
1980 : Clothes for a Summer Hotel
1980 : The Notebook of Trigorin
1981 : Something Cloudy, Something Clear
1982 : A House Not Meant to Stand
1983 : In Masks Outrageous and Austere
Romans |
Le Printemps romain de Mrs Stone (The Roman Spring of Mrs. Stone), 1950
Une femme nommée Moïse (Moise and the World of Reason), 1975
Recueils de nouvelles |
The Vengeance of Nitocris, 1928
The Field of Blue Children, 1939
Oriflamme, 1944
The Resemblance Between a Violin Case and a Coffin, 1951
Sucre d'orge (Hard Candy: A Book of Stories), 1954
Three Players of a Summer Game and Other Stories, 1960
La Quête du chevalier (The Knightly Quest: a Novella and Four Short Stories), 1966
La Statue mutilée (One Arm and Others Stories), 1967
La Statue mutilée (One Arm)
Malédiction (The Malediction)
Le Poète (The Poet)
Chronique d'une dispatition (Chronicle of a Demise)
Le Masseur noir (Desire and the Black Masseur)
Portrait d'une jeune fille en verre (Portrait of a Girl in Glass)
La Chose importante (The Important Thing)
L'Ange dans l'alcôve (The Angel in the Alcove)
Le Champ des enfants bleus (The Field of Blue Children)
La Nuit où l'on prit un iguane (The Night of the Iguana)
L'Oiseau jaune (The Yellow Bird)
- Le Boxeur manchot
- Le Poulet tueur et la folle honteuse
- Un sac de dame en perles
Poésie |
In the Winter of Cities, 1956
Androgyne, Mon Amour, 1977- Le Belvédère d'été
Essai |
Le Cri, 1972
Autobiographie |
Mémoires d'un vieux crocodile, 1975
Adaptations cinématographiques de ses œuvres |
1950 : La Ménagerie de verre de Irving Rapper, avec Jane Wyman, Kirk Douglas, Gertrude Lawrence;
1951 : Un tramway nommé Désir d'Elia Kazan, avec Vivien Leigh, Marlon Brando, Karl Malden et Kim Hunter;
1955 : La Rose tatouée de Daniel Mann, avec Anna Magnani, Burt Lancaster
1956 : Baby Doll (La Poupée de chair) d'Elia Kazan, avec Carroll Baker, Karl Malden, Eli Wallach; (scénario original)
1958 : La Chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks, avec Elizabeth Taylor, Paul Newman, Burl Ives;
1959 : Soudain l'été dernier de Joseph Mankiewicz, avec Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Clift;
1960 : L'Homme à la peau de serpent (de La Descente d'Orphée) de Sidney Lumet, avec Marlon Brando, Anna Magnani, Joanne Woodward;
1961 : Été et Fumées de Peter Glenville, avec Laurence Harvey, Geraldine Page, Rita Moreno;
1961 : Le Visage du plaisir de José Quintero, avec Vivien Leigh, Warren Beatty;
1962 : Doux oiseau de jeunesse de Richard Brooks, avec Paul Newman, Geraldine Page;
1962 : L'École des jeunes mariés (Period of Adjustment) de George Roy Hill, avec Anthony Franciosa, Jane Fonda, Jim Hutton;
1964 : La Nuit de l'iguane de John Huston, avec Richard Burton, Ava Gardner, Deborah Kerr, Sue Lyon ;
1966 : Propriété interdite (This Property Is Condemned), de Sydney Pollack, avec Natalie Wood, Robert Redford, Charles Bronson ;
1968 : Boom! (The Milk Train Doesn't Stop Here Anymore) de Joseph Losey, avec Richard Burton, Elizabeth Taylor, Noel Coward, Joanna Shimkus ;
1970 : Last of the Mobile Hot Shots de Sidney Lumet, avec James Coburn, Lynn Redgrave ;
1987 : La Ménagerie de verre de Paul Newman, avec John Malkovich, Joanne Woodward, Karen Allen
Emprunts divers |
- La chanson Quelque chose de Tennessee, écrite par Michel Berger pour Johnny Hallyday, lui est dédiée en 1985 (album Rock'n'Roll Attitude).
- Le groupe The National fait une allusion au dramaturge dans la chanson City Middle parue en 2005 sur l'album Alligator.
- Le groupe de musique The Strokes le cite dans la chanson "What Ever Happened" ("Oh Tennessee, what did you write?") sur l'album Room on Fire de 2003.
- En 2011, le comédien Benoît Solès joue à Paris la pièce Appelez-moi Tennessee qu'il écrit lui-même à partir d'un entretien inventé, donné en 1962 par Tennessee Williams à l'animateur de télévision # Alvin Baker. C'est l'occasion de retracer sur scène la vie de l’auteur.
- Dans la série à succès Les frères Scott, l'un des personnages principaux lui rend hommage dans un épisode en citant l'une de ses citations : « La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait égoïste de l'éprouver seul ».
Notes et références |
(en) Harold Bloom, Tennessee Williams, Chelsea House Publishing
Ce prénom de Rose (sa sœur et sa grand-mère) se retrouve dans plusieurs de ses œuvres
Sa sœur Rose révèle à 28 ans que son père a tenté d'abuser d'elle mais la famille la prétend folle. Cet aveu vaut à Tennessee Williams une profonde répulsion pour l'amour physique pendant de nombreuses années et Rose fait le vœu de rester vierge pour le restant de ses jours.
(en) Philip Hoare, Obituary: Rose Williams, The Independant, London, 12 septembre 1996
(en) David Cuthbert, Theater Guy: Remembering Dakin Williams, Tennessee's professional brother and a colorful fixture at N.O.'s Tenn fest (lire en ligne)
(en) Tennessee Williams et John Waters, Memoirs, New Directions Publishing, 2006
(en) Biography sur Britannica Online.
(en) Biography.org.
« Williams Choked on a Bottle Cap », sur www.nytimes.com (consulté le 20 mars 2017)
Son frère réfute cette version pour contester l'héritage, Tennessee Williams ayant légué le droit moral de ses œuvres à sa grande amie Maria St. Just qu'il soupçonne d'empoisonnement.
Histoire du théâtre V, Vito Pandolfi, Marabout Université, Vervier, 1969.
Création au Ethel Barrymore Theatre
Voir aussi |
Bibliographie |
Félicie Dubois, Tennessee Williams : l'oiseau sans pattes, Balland, 1992.
Dakin Williams et Shepherd Mead, Tennessee Williams : An Intimate biography, Arbor House, 1983.
Charlotte Chandler, Tennessee Williams, Confessions d'un rossignol, Le Bord de l'eau, 1995.
Lyle Leverich, Tom : The Unknown Tennessee Williams, W.W. Norton & Company, 1997.
David Kaplan, Tennessee Williams in Provincetown, Hansen Publishing Group, 2006.
Liliane Kerjan, Tennessee Williams, Gallimard, 2010.
Catherine Fruchon-Toussaint, Tennessee Williams : Une vie, Baker Street, 2011.
Catherine Fruchon-Toussaint, Tennessee Williams : l'écriture du désir. Magazine littéraire 528 . 01-02-2013. p. 46-82.
Christophe Pellet, Tennessee Williams, Ides et Calendes, 2015.
Sandrine Villers, La Société américaine dans le théâtre de Tennessee Williams, L'Harmattan, 2000.
Sandrine Villers, L’ingérence de l’espace public sur l’espace privé des personnages de Tennessee Williams : l’impossibilité d’une construction identitaire in Espace(s) public(s), espace(s) privé(s). Albane Cain, ed. Paris : L’Harmattan, 2004.
Sandrine Villers, Du Puritanisme au Darwinisme social dans A Streetcar Named Desire, Coup de théâtre, n°19 (2003), pp. 147-158. URL : http://radac.fr/wp-content/uploads/2016/10/CDT19_14.pdf
Filmographie |
Tennessee Williams (Tennessee Williams, Orpheus of the American Stage), film documentaire de Merrill Brockway et Catherine Tatge, États-Unis, 1994, 90'
Article connexe |
- Ravello
Liens externes |
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(en) Tennessee Williams sur l’Internet Movie Database
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