La Llagonne
La Llagonne.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
Vue aérienne de la Llagonne. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Canton | Les Pyrénées catalanes | ||||
Intercommunalité | CC Pyrénées catalanes | ||||
Maire Mandat | Jean-Pierre Astruch 2014-2020 | ||||
Code postal | 66210 | ||||
Code commune | 66098 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 219 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 9,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 31′ 38″ nord, 2° 07′ 18″ est | ||||
Altitude | 1 657 m Min. 1 546 m Max. 2 196 m | ||||
Superficie | 23,09 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.lallagonne.fr | ||||
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La Llagonne .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter (catalan : La Llaguna) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Llagonnais.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Géologie et relief
1.4 Hydrographie
1.5 Voies de communication et transports
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Moyen Âge
3.2 Hameau des Cortals
3.3 Époque contemporaine
4 Politique et administration
4.1 Canton
4.2 Administration municipale
4.3 Liste des maires
5 Population et société
5.1 Démographie ancienne
5.2 Démographie contemporaine
5.3 Enseignement
5.4 Manifestations culturelles et festivités
5.5 Santé
5.6 Sports
6 Économie
6.1 Revenus de la population et fiscalité
6.2 Emploi
6.3 Entreprises et commerces
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Personnalités liées à la commune
7.3 Héraldique
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Localisation |
La commune de La Llagonne est située dans les Pyrénées-Orientales en Haut-Conflent, près des bassins d'effondrement de la Cerdagne au sud-ouest et du Capcir au nord, la commune abrite un important domaine de ski nordique, ainsi qu'une petite station de ski alpin familiale et l'aérodrome de la Quillane implantés au col de la Quillane (1 717 m d'altitude).
Communes limitrophes |
Géologie et relief |
Le col de la Quillane marque la limite de la commune avec Matemale à 1 713 m d'altitude.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[2].
Hydrographie |
Voies de communication et transports |
- Transports aériens
Aérodrome de Mont-Louis La Quillane.
L'ancienne voie royale du Capcir se détachant de celle de Perpignan à La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et la station de ski de la Quillanne.
Toponymie |
Première mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siècle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie à lagune, cette lagune ayant été asséchée au XXe siècle pour y faire passer la RN118, l'ancienne voie royale la contournant par l'ouest.
Le nom catalan de La Llagonne est la Llaguna[3].
Histoire |
Moyen Âge |
Un premier village se trouvait autrefois à 700 m plus à l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille église », mentionné dans le cadastre de 1834) où se trouve encore un antique sanctuaire[précision nécessaire].
L’histoire du village débute en 811 à la conquête du Roussillon par Charlemagne.
En 866 est fondée l’église Saint-Vincent.
En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son église Saint-Vincent, sont donnés par le comte de Cerdagne Sunifred II à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la Révolution. Cette donation est confirmée par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).
En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, désignant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiée en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommée « le Capil ». Elle fut construite en 1267 en même temps que les fortifications de la ville dans le but de prévenir les invasions françaises. La frontière franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col, juste après Puyvalador. La tour avait un rôle d'alerte, elle était le maillon central d'un dispositif qui était complété par la tour des Angles, celle de Prats-Balaguer, celle de Fedges, celle de la Quillane et celle d'Ovansa.
Hameau des Cortals |
Le hameau des Cortals situé à l’est du village appartient à la baronnie de Nyer, et donc à la famille de Banyuls de 1340 à la Révolution.[réf. nécessaire]
Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le 17 avril 1822[4].
Époque contemporaine |
La Communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du 17 décembre 1997 par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odeillo[5].
Politique et administration |
Canton |
En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[4],[6].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale |
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[7].
Liste des maires |
Population et société |
Démographie ancienne |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1358 : pour La Llagonne et Quillanne.
Démographie contemporaine |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2016, la commune comptait 219 habitants[Note 1], en diminution de 9,88 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Orientales : +4,83 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.
selon la population municipale des années : | 1968[15] | 1975[15] | 1982[15] | 1990[15] | 1999[15] | 2006[16] | 2009[17] | 2013[18] |
Rang de la commune dans le département | 155 | 149 | 123 | 129 | 125 | 131 | 136 | 137 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement |
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[19]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.
Le secteur du collège est Font-Romeu[20].
Manifestations culturelles et festivités |
- Fête patronale : 22 janvier[21] ;
- Fête communale : 1er dimanche d'octobre[21].
Santé |
La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[22] :
"On y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'à 100 ans. Les hommes y sont très bien proportionnés dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent à demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens à escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.
Sports |
Économie |
Revenus de la population et fiscalité |
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 378 €[23].
Emploi |
Entreprises et commerces |
- Station de ski alpin La Quillane.
- Agriculture, élevage de chevaux.
- Hôtel.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- L'église paroissiale Saint-Vincent : elle est fondée en 866 puis est reconstruite au XIIe siècle. Elle est bâtie sur les restes d'un ancien château. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a été remplacé par une abside rectangulaire au XVIIIe siècle. Le départ de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est créée la sacristie. En 1801 est refait le côté droit du portail, détruit par un tir d'obus de l'armée du général Dagobert lors des guerres de la Révolution, en 1793. Le vieux clocher effondré en 1842 est reconstruit en 1843, et doté de cloches neuves.
Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siècle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possède un baldaquin richement décoré du XIIIe siècle et un Christ romano-byzantin du XIIe siècle. Ces pièces sont classées aux monuments historiques.
- La tour du Capil : ancienne tour de guet bâtie en 1267 servant à prévenir des invasions françaises du temps où le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.
L'église Saint-Vincent.
Tour du Capil.
Personnalités liées à la commune |
Simon Fourcade (1984-) : biathlète français, fils du maire Marcel Fourcade.
Martin Fourcade (1988-) : biathlète français, frère du précédent.
Héraldique |
Blason | Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or. | |
---|---|---|
Détails | La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siècle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne. |
Voir aussi |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Bibliographie |
Histoire du Roussillon et Œuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmenté des notes recueillies et classées par Clément de Lacroix
Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres
Articles connexes |
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Liens externes |
- Site officiel
- Notice Cassini
- La Llagonne sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Histoire du Roussillon, La Llagonne
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Carte IGN sous Géoportail
« Plan séisme » (consulté le 29 mars 2017)
(ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, 2007(lire en ligne)
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, 1986, 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
Site officiel, section Statuts
Notice Cassini de La Llagonne
art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
MaireGenWeb
G. Milani a parrainé la candidature d'Olivier Besancenot à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
[PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, 15 octobre 2015(consulté le 10 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2009(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2012(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2016(consulté le 8 janvier 2016)
[xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 », février 2013(consulté le 26 juillet 2013)
Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », 2012(consulté le 26 juillet 2013)
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1990(ISBN 2-7399-5066-7)
Lettres de Louis XIV à VaubanSource insuffisante
« Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
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