Opération Nanook







Carte de l'archipel arctique canadien


L'opération Nanook est une opération militaire conduite annuellement par les Forces canadiennes depuis 2007 pour assurer la souveraineté et la sécurité dans le Nord canadien. Elle est menée conjointement avec les autorités territoriales et d'autres partenaires fédéraux tels que la Garde côtière canadienne. Elle vise entre autres à assurer la souveraineté canadienne sur le passage du Nord-Ouest.




Sommaire






  • 1 Contexte


  • 2 Opération Nanook 2007


  • 3 Opération Nanook 2008


  • 4 Opération Nanook 2009


  • 5 Opération Nanook 2010


  • 6 Opération Nanook 2011


  • 7 Opération Nanook 2012


  • 8 Opération Nanook 2013


  • 9 Opération Nanook 2014


  • 10 Notes et références


  • 11 Annexes


    • 11.1 Articles connexes


    • 11.2 Bibliographie


      • 11.2.1 Articles de périodiques




    • 11.3 Liens externes







Contexte |




Principales routes maritimes du passage du Nord-Ouest


Le rôle de l'opération Nanook dont le nom signifie « ours polaire » en inuktitut est d'assurer la souveraineté canadienne dans sa région arctique[1],[2]. En effet, l'Arctique devient de plus en plus une priorité en matière de défense pour le gouvernement canadien avec l'augmentation du trafic maritime dans le passage du Nord-Ouest et l'attention internationale que le Nord canadien attire à cause de ses richesses naturelles[1]. Le gouvernement fédéral stipule dans sa « Stratégie pour le Nord » que le Canada doit maintenir « une présence réelle, croissante et à long terme dans la région de l’Arctique »[3],[4],[5],[6]. Celle-ci dit également que le gouvernement du Canada doit « s'assurer que nous avons la capacité de protéger et de patrouiller notre territoire arctique souverain au sol, sur la mer et dans le ciel. »[1].


Afin de répondre à ce besoin, les Forces armées canadiennes ont mis l'accent sur le développement de la capacité opérationnelle de ses éléments à servir dans l'Arctique dans sa stratégie de défense nommée « Le Canada d'abord »[7],[8]. Il s'agit d'un grand défi puisque la superficie du territoire canadien au nord du 60e parallèle est plus grande que celle de l'Europe[9],[10]. L'opération Nanook fait partie, avec les opérations Nunalivut et Nunakput, des trois grandes opérations menées dans le Nord chaque année par les Forces canadiennes[1].


Elle était menée par le Commandement Canada jusqu'en 2012, date à laquelle celui-ci a été intégré au Commandement des opérations interarmées du Canada, et elle est conduite conjointement avec les autorités territoriales et d'autres agences du gouvernement fédéral comme la Garde côtière canadienne[3],[5]. En fait, la Force opérationnelle interarmées du nord basée à Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest est responsable de toutes les opérations se déroulant dans le Nord canadien[1],[11]. Depuis 2010, des agences étrangères du Danemark et des États-Unis prennent également part à l'opération en envoyant des navires ou des aéronefs[12].



Opération Nanook 2007 |




Le NCSM Corner Brook, un sous-marin des Forces canadiennes qui participa à l'opération Nanook 2007


L'opération Nanook 2007 fut la première édition de l'opération annuelle. Elle s'est déroulée sur les côtes de l'île de Baffin et du détroit d'Hudson du 7 au 17 août[13],[9]. Il s'agissait à l'époque de la plus grande opération menée par les Forces canadiennes dans le Nord[13].


L'opération comprenait deux exercices principaux visant globalement à accroître la coordination entre les différents ministères du gouvernement fédéral et surtout à entraîner les Forces canadiennes dans la région arctique afin qu'elles soient aptes à y défendre la souveraineté canadienne. Le premier scénario consistait en un appel de la Gendarmerie royale du Canada demandant l'assistance des Forces canadiennes pour interdire le trafic de drogues. Le second était une demande d'assistance de la Garde côtière canadienne pour les Forces canadiennes concernant un incident de protection environnementale. Ce sont 600 membres des Forces canadiennes, de la Garde côtière canadienne et de la Gendarmerie royale du Canada qui ont pris part à l'opération[13].



Opération Nanook 2008 |


En 2008, l'opération Nanook s'est déroulée du 19 au 26 août sous le commandement du brigadier-général David Millar, alors commandant de la Force opérationnelle interarmées du nord. Le rôle principal de l'opération Nanook 2008, tout comme l'édition de 2007, était de développer l'approche interministérielle et pangouvernementale dans la défense de la souveraineté canadienne dans l'Arctique[14].



Opération Nanook 2009 |


L'opération Nanook de 2009 se déroula du 6 au 28 août dans l'Est de l'Arctique canadien[15]. Le NCSM Toronto et le NCSM Corner Brook du Commandement maritime des Forces canadiennes et le NGCC Pierre Radisson de la Garde côtière canadienne participèrent à l'opération en plus de plusieurs aéronefs du Commandement aérien des Forces canadiennes. Des membres du Commandement de la Force terrestre de la Première réserve et des Rangers canadiens participèrent également à l'opération[16].



Opération Nanook 2010 |




Le HDMS Knud Rasmussen de la Marine royale danoise participant à l'opération Nanook 2010


En 2010, l'opération Nanook se déroula du 6 au 26 août dans la région de Resolute Bay, de Pond Inlet, de Grise Fiord et de la baie de Baffin au Nunavut sous le commandement du brigadier-général Guy Hamel, commandant de la Force opérationnelle interarmées du nord[8],[2]. Il s'agit de l'endroit le plus au nord pour l'opération Nanook depuis sa création en 2007[8],[2]. L'opération Nanook 2010 comprenait deux parties principales : l'exercice Natsiq et l'exercice Tallurutiit[2]. L'exercice Natsiq dont le nom signifie « phoque » en inuktitut s'est tenu du 6 au 23 août et consistait en patrouilles de souveraineté effectuées par les trois éléments des Forces canadiennes ainsi que par les navires des autres agences[2]. L'exercice Tallurutiit dont le nom fait référence au passage du Nord-Ouest pour les Inuits s'est tenu les 25 et 26 août[2]. Il s'agissait d'un exercice pangouvernemental dirigé par la Garde côtière canadienne qui portait sur le confinement et l'endiguement d'un déversement de carburant simulé[1],[2].


Ce sont plus de 900 membres des trois éléments des Forces canadiennes de la Force régulière et de la Première réserve incluant des Rangers canadiens qui participèrent à l'opération[12],[2]. La Garde côtière canadienne participa également à l'opération. L'opération Nanook de 2010 fut la première où des agences étrangères participèrent[12]. En effet, la Marine royale danoise envoya le HDMS Vædderen et le HDMS Knud Rasmussen, la marine américaine envoya le USS Porter et la garde côtière américaine envoya le USCGC Alder (en)[17],[12]. En tout, ce sont plus de 600 militaires du Danemark et des États-Unis qui participèrent à l'opération[2]. De son côté, le Commandement maritime des Forces canadiennes envoya le NCSM Montréal, le NCSM Glace Bay et le NCSM Goose Bay. La Garde côtière canadienne envoya le NGCC Des Groseilliers et le NGCC Henry Larsen[8],[12]. De plus, des membres de la Première réserve du Nord de l'Ontario ont fourni de l'instruction aux Rangers canadiens à Resolute Bay et à Pond Inlet[8]. La composante aérienne comprenait des aéronefs CC-130 Hercules, CC-138 Twin Otter, CC-177 Globemaster III, CH-146 Griffon et CP-140 Aurora[8].



Opération Nanook 2011 |




Le NGCC Des Groseilliers, un des brise-glaces de la Garde côtière canadienne qui participa à l'opération Nanook 2011


L'opération Nanook de 2011 commença le 5 août avec le départ d'un groupe opérationnel naval multinational de Saint-Jean en Terre-Neuve-et-Labrador en direction de l'Est de l'océan Arctique[4],[18]. Elle se déroula jusqu'au 26 août et était dirigée à partir d'un quartier général avancé de la Force opérationnelle interarmées du nord situé à Resolute Bay sur l'île Cornwallis au Nunavut[4],[19]. L'opération est divisée en deux parties principales. La première se déroula jusqu'au 20 août et était principalement constituée de patrouilles de souveraineté sur terre sur l'île Cornwallis et en mer dans le détroit de Lancaster, la baie de Baffin et le détroit de Davis. La seconde partie était composée d'un exercice de sauvetage maritime simulé dans la baie Strathcona dans le Nord de l'île de Baffin et d'un exercice d'intervention en cas de catastrophe aérienne dans la région de Resolute Bay[5],[18],[19]. En tout, ce sont plus de 1 100 militaires canadiens et plus de 100 participants de pays étrangers qui prirent part à l'opération[19].


En plus des partenaires fédéraux, territoriaux et municipaux canadiens, la Marine royale danoise et la garde côtière américaine participent également à l'opération[4],[18],[19]. En effet, la Marine royale danoise déploya le HDMS Hvidbjørnen et le HDMS Ejnar Mikkelsen. De son côté, la garde côtière américaine envoya le USCGC Willow. Trois navires du Commandement maritime des Forces canadiennes participèrent à l'opération : le NCSM St. John's, le NCSM Moncton et le NCSM Summerside, tous trois des Forces maritimes de l'Atlantique. La Garde côtière canadienne envoya également trois navires : le NGCC Des Groseilliers, le NGCC Henry Larsen et le NGCC Terry Fox[19].


Du côté du Commandement de la Force terrestre (COMFT), l'équipe d'intervention immédiate du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment de la base des Forces canadiennes Valcartier au Québec (à laquelle était jointe un peloton du GCIA du 35e GBC) ainsi que le 1er et le 5e Groupe de patrouille des Rangers canadiens respectivement de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest et de Halifax en Nouvelle-Écosse prirent part à l'opération. Le 4e Régiment d'artillerie antiaérienne participa aussi à l'opération avec ses drones[19]. De plus, le groupe-compagnie d'intervention dans l'Arctique (GCIA) du Secteur de l'Atlantique de la Force terrestre (SAFT) fut également déployé dans la région de Resolute Bay à parti du 9 août. Il était composé de militaires du 37e Groupe-brigade de la Première réserve provenant du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve-et-Labrador. En fait, le GCIA du SAFT est la responsabilité du 1er Bataillon du The Royal New Brunswick Regiment[20]. La composante du COMFT de l'opération Nanook 2011 était sous le commandement du lieutenant-colonel William Beaudoin[20].


La participation de l'aviation était constituée du 405e Escadron de patrouille maritime avec le CP-140 Aurora, du 425e Escadron d'appui tactique avec le CF-18 Hornet, du 429e Escadron de transport avec le CC-177 Globemaster III, du 435e et du 436e Escadron de transport et de sauvetage avec le CC-130 Hercules, du 438e Escadron tactique d'hélicoptères avec le CH-146 Griffon et du 440e Escadron de transport avec le CC-138 Twin Otter[19].



Opération Nanook 2012 |




Le NCSM St. John's, la frégate de la Marine royale canadienne qui participa à l'opération Nanook 2012


L'opération Nanook de 2012 s'est déroulée du 1er au 26 août et était dirigée par le Commandement Canada[21],[22]. Elle s'est déroulée à deux endroits : près d'Inuvik et de Tsiigehtchic dans les Territoires du Nord-Ouest et dans la région de la baie d'Hudson et du détroit d'Hudson ainsi que leurs côtes[21]. Elle incluait la participation des trois commandements opérationnels, l'Armée, l'Aviation et la Marine, avec en tout 1 250 militaires incluant des Rangers canadiens[21]. Le NCSM St. John's et le NCSM Kingston furent les deux navires de la Marine royale canadienne qui participèrent à l'opération[21]. Le HDMS Triton (en) de la Marine royale danoise et le USCGC Juniper (en) de la Garde côtière américaine firent également partie de l'opération[21]. Plusieurs autres ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux prirent part à l'opération ainsi que des observateurs des États-Unis et du Royaume-Uni[21].


Le scénario dans les Territoires du Nord-Ouest avait pour but de faire collaborer l'Armée et l'Aviation ainsi que d'autres partenaires pangouvernmentaux tandis que le scénario de la baie d'Hudson voyait une opération pangouvernementale dirigée par la Gendarmerie royale du Canada demander du renfort aux Forces canadiennes[21].



Opération Nanook 2013 |


L'opération Nanook de 2013 s'est tenue du 2 au 23 août dans quatre endroits différents dans les trois territoires canadiens[23].



Opération Nanook 2014 |


L'opération Nanook 2014 a commencé le 20 août. Elle voit la participation de 800 personnes, incluant des membres de tous les éléments des Forces armées canadiennes, mais également un navire de la Marine royale danoise, un avion de surveillance des États-Unis et des fonctionnaires de 14 services gouvernementaux fédéraux et territoriaux du Canada. L'opération se tient au Nunavut et met en scène deux scénarios : une opération de recherche et sauvetage d'un navire de pêche au large de l'île de Baffin et l'évacuation d'un bateau de croisère dans la baie York[24].



Notes et références |




  1. a b c d e et fBrian Berube, « Défendre la souveraineté du Canada dans le Nord », La Sentinelle,‎ hiver 2011, p. 8-9 (lire en ligne)


  2. a b c d e f g h et i« L’opération NANOOK 10 repousse les limites », La Feuille d'érable,‎ 18 août 2010(lire en ligne, consulté le 15 août 2011)


  3. a et bOpération Nanook 11 - Exercices de souveraineté et de sécurité dans le passage du Nord-Ouest du Canada sur le site la Défense nationale et Forces canadiennes, page consultée le 6 août 2011


  4. a b c et dLe ministre MacKay annonce le début de l’opération de souveraineté annuelle Nanook dans Salle de presse de la Défense nationale et Forces canadiennes, 5 août 2011, page consultée le 6 août 2011


  5. a b et cOpération Nanook 2011 sur le site de Commandement Canada, page consultée le 6 août 2011


  6. Les Forces canadiennes dans le Nord


  7. Stratégie de défense Le Canada d’abord sur le site de la Défense nationale et Forces canadiennes, page consultée le 6 août 2011


  8. a b c d e et fLe Canada débute son opération annuelle de souveraineté arctique, communiqué du Commandement Canada, 6 août 2010, page consultée le 6 août 2011


  9. a et bRob Huebert, « La sécurité maritime dans l'Arctique canadien : reprise des activités dans le troisième océan du Canada », Revue militaire canadienne, vol. 8, no 2,‎ été 2007, p. 9-16 (lire en ligne)


  10. Tony Balasevicius, « Pour un concept d'opérations des Forces canadiennes dans l'Arctique », Revue militaire canadienne, vol. 11, no 2,‎ printemps 2011, p. 21-31 (lire en ligne)


  11. « Une opération dans l'Arctique met à l'épreuve des concepts d'appui », La Feuille d'érable,‎ 3 août 2011, p. 3 (lire en ligne, consulté le 13 août 2011)


  12. a b c d et eLe Canada débute son opération annuelle de souveraineté Arctique dans Commandement Canada - OP Nanook 10 du Commandement Canada, 9 août 2010, page consultée le 6 août 2011


  13. a b et cLes Forces canadiennes complètent l'opération la plus grande dans le nord, communiqué du Commandement Canada, 17 août 2007, document consulté en ligne le 9 août 2011


  14. Enseigne de vaisseau de 1re classe David Lavallée, L'Opération Nanook 2008 démarre, communiqué du Commandement Canada, 22 août 2008, document consulté en ligne le 9 août 2011


  15. (en) Elizabeth Thompson, Military takes Arctic trip, Edmonton Sun, 20 août 2009, page consultée le 6 août 2011


  16. (en) Jeri Grychowski, CF exercise in the Arctic—OP NANOOK 09, Affaires publiques de la FOIA, septembre 2009, page consultée le 6 août 2011


  17. La Force opérationnelle navale de l'Op Nanook se rend au Groenland à l'occasion du 500e anniversaire de la Marine royale danoise. dans Commandement Canada - OP Nanook 10 du Commandement Canada, 12 août 2010, page consultée le 6 août 2011


  18. a b et cL'opération Nanook appareille vers l'Arctique, Radio-Canada, 5 août 2011, page consultée le 9 août 2011


  19. a b c d e f et gDocumentation : Opération Nanook 11


  20. a et bUn groupe-compagnie d’intervention dans l’Arctique est déployé dans le cadre de l’opération Nanook 11 sur le site du Commandement Canada, page consultée le 11 août 2011


  21. a b c d e f et gOpération Nanook 2012, dans Salle de presse de la Défense nationale et Forces canadiennes, 2 août 2012, page consultée le 5 septembre 2012


  22. Le PM participe à l'opération NANOOK 2012, Premier ministre du Canada, 24 août 2012, page consultée le 5 septembre 2012


  23. FOIN, Opération Nanook 2013, Défense nationale et les Forces canadiennes, juin 2013, page consultée le 18 juillet 2013


  24. Opération Nanook 2014, ICI Radio-Canada.ca, 26 août 2014, page consultée le 27 août 2014



Annexes |



Articles connexes |



  • Archipel arctique canadien

  • Nord canadien

  • Passage du Nord-Ouest

  • Océan Arctique

  • Force opérationnelle interarmées du nord

  • Commandement Canada



Bibliographie |



  • Commandement Canada, Document d'information : les Forces canadiennes dans le Nord, Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 27 juillet 2010, 20 p. (lire en ligne)

  • Commandement Canada, Document d'information : Opération Nanook 10, Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 29 juillet 2010, 4 p. (lire en ligne)

  • Commandement Canada, Documentation : Opération Nanook 11, Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 18 juillet 2011, 4 p. (lire en ligne)

  • Commandement Canada, Les Forces canadiennes dans le Nord, Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 3 mai 2011, 21 p. (lire en ligne)

  • Ministère de la Défense nationale, Stratégie de défense Le Canada d'abord, Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 22 p. (lire en ligne)

  • Premier ministre du Canada, Stratégie pour le Nord - Document d'information, Ottawa (Ontario), Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 10 mars 2008, 2 p. (lire en ligne)



Articles de périodiques |



  • « Op NANOOK 10 repousse les limites », La Feuille d'érable, vol. 13, no 26,‎ 18 août 2010, p. 4 (lire en ligne)

  • « Une opération dans l'Arctique met à l'épreuve des concepts d'appui », La Feuille d'érable, vol. 14, no 25,‎ 3 août 2011, p. 3 (lire en ligne)



Liens externes |



  • Opération Nanook 11 - Exercices de souveraineté et de sécurité dans le passage du Nord-Ouest du Canada

  • Commandement Canada - Op Nanook 2011

  • Commandement Canada - Op Nanook 2010

  • Stratégie pour le nord du Canada du gouvernement du Canada



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  • Portail de l’Arctique



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