André Maginot









































































































































































André Maginot

Illustration.
Fonctions
Député 1910-1932
1910 – 1932
Gouvernement

IIIe République
Groupe politique

GD (1910-1914)
RDG (1914-1919)
GRD (1919-1928)
ADS (1928-1932)
Ministre des Colonies
20 mars 1917 – 7 septembre 1917
Président

Raymond Poincaré
Président du Conseil

Alexandre Ribot
Gouvernement

Ribot V
Prédécesseur

Gaston Doumergue
Successeur

René Besnard
Ministre des Pensions, Primes et Allocations de Guerre
20 janvier 1920 – 12 janvier 1922
Président

Raymond Poincaré
Paul Deschanel
Alexandre Millerand
Président du Conseil

Alexandre Millerand
Georges Leygues
Aristide Briand
Gouvernement

Millerand I et II
Leygues
Briand VII
Ministre de la Guerre et des Pensions
15 janvier 1922 – 10 juin 1924
Président

Alexandre Millerand
Président du Conseil

Raymond Poincaré
Frédéric François-Marsal
Gouvernement

Poincaré II et III
François-Marsal
Prédécesseur

Louis Barthou
Successeur

Charles Nollet
Ministre de la Guerre
29 juillet 1929 – 22 octobre 1929
Président

Gaston Doumergue
Président du Conseil

Aristide Briand
Gouvernement

Briand XI
Prédécesseur

Paul Painlevé
Successeur

Louis Barthou
27 janvier 1931 – 6 janvier 1932
Président

Gaston Doumergue
Paul Doumer
Président du Conseil

Pierre Laval
Gouvernement

Laval I et II
Prédécesseur

Louis Barthou
Successeur

André Tardieu
Biographie
Nom de naissance
André Louis René Maginot
Date de naissance
17 février 1877
Lieu de naissance

Paris 9e
Date de décès

7 janvier 1932(à 54 ans)
Lieu de décès

Paris
Nationalité

française
Religion

Catholicisme
Résidence

Bar-le-Duc

André Maginot est un homme politique français, né le 17 février 1877 à Paris où il est mort le 7 janvier 1932. Plusieurs fois ministre, son nom est associé à la construction, entre les deux guerres mondiales, de la ligne de défense censée protéger la France d’une éventuelle invasion allemande ou italienne.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Monuments




  • 2 Autres


  • 3 Notes et références


  • 4 Bibliographie


  • 5 Décorations françaises


  • 6 Liens externes





Biographie |


Né à Paris 9e[1], André Louis René Maginot est l'aîné de quatre enfants. Ses parents sont originaires de Lorraine (Revigny-sur-Ornain dans la Meuse).


Ses études l'amènent au doctorat de droit qu'il reçoit en 1897. Il entre ensuite dans l'administration. Il commence sa carrière politique en tant que conseiller général de Revigny-sur-Ornain et est élu député de Bar-le-Duc en 1910, mandat qu'il conservera jusqu'à sa mort[2].


En 1913, il devient sous-secrétaire d'État à la Guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il s'engage comme soldat (44e régiment territorial) et demande à rejoindre une compagnie sur les Hauts de la Meuse. Il y crée des patrouilles régulières. Son courage et son attitude le font accéder au grade de sergent[3].


Blessé le 9 novembre 1914, il ne rejoindra plus le front et reçoit la médaille militaire. Blessé par deux balles à la cuisse gauche, il subira plusieurs opérations du genou et de longs mois de souffrances. Son genou le fera d'ailleurs souffrir jusqu'à la fin de ses jours[4]. En 1917, il devient ministre des Colonies puis est fait chevalier de la Légion d’honneur le 12 mars 1919 pour ses actes au front.


Nommé ministre des Pensions en 1920, il s'attache à rendre la bureaucratie plus humaine dans l'intérêt des anciens combattants. Le 10 novembre 1920, il préside dans la citadelle de Verdun à la désignation du soldat inconnu. Le 11 novembre 1923, il allume pour la première fois la flamme sous l'Arc-de-Triomphe[5]. En 1922 il est nommé ministre de la Guerre sous le gouvernement de Raymond Poincaré. Il se préoccupe alors de la défense des frontières françaises et fait réaliser des forts. Remplacé en 1924 par Paul Painlevé, il travaille avec lui pour lever des fonds dans le but d'améliorer la défense du pays. Les travaux de la ligne Maginot démarrent en 1928.


Il redevient ministre de la Guerre en 1929 et poursuit les fortifications à l'est de la France. Persuadé que des défenses fixes sont la meilleure solution il redynamise le projet expérimental qui n'a que peu avancé. Son objectif est de pallier la remilitarisation le long du Rhin qui doit être possible dès 1935. Il rencontre l'opposition de Philippe Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la guerre, et, lors du débat parlementaire du 28 décembre 1929, il finit par déclarer : « ce n'est pas Pétain qui commande, mais le ministre de la Guerre ». Son activisme permet de boucler le financement de la ligne Maginot : 3,3 milliards de francs sur quatre ans, qui est voté par 274 voix contre 26. Bien que la ligne défensive appelée « ligne Maginot » soit principalement due à Paul Painlevé, son édification n'aurait pu être possible sans les démarches et la volonté de Maginot.


Il meurt dans la nuit du 7 janvier 1932 de fièvre typhoïde et est inhumé à Revigny-sur-Ornain le 10 janvier après célébration d'un deuil national. Les obsèques nationales ont eu lieu aux Invalides, le même jour.



Monuments |


Son nom a été donné à la place Maginot, anciennement place Saint-Jean à Nancy.


Son nom a aussi été donné a une rue de La Ferté-Gaucher menant au Collège Jean Campin (28 rue André Maginot)




Invitation aux obsèques nationales d'André Maginot.


Une rue de Vesoul (Haute-Saône) et une rue de Brest (Finistère) portent le nom d'André Maginot.


À Paris, la rue du Sergent-Maginot (16e arrondissement), et à Rennes, l'avenue du Sergent-Maginot, rappellent son grade obtenu lors de la Grande Guerre.


La Fédération nationale des mutilés, victimes de guerre et anciens combattants se renomme Fédération nationale André Maginot (FNAM) en 1961.



Autres |


André Maginot a été président de la Fédération française d'escrime de 1919 à 1932, et président de la Fédération internationale d'escrime de 1921 à 1924.


Texte débattu à l'Assemblée nationale pour la construction de la Ligne portant son nom et inscrit sur le monument près du fort de Souville :


« Quelle que soit la conception que l'on puisse se faire d'une guerre future, il est une nécessité qui demeure impérieuse, c'est d'empêcher l'invasion du territoire. Nous savons quels désastres elle peut accumuler, désastres tels que la victoire elle-même n'arrive pas ensuite à en compenser les irréparables dommages. Les organisations défensives des frontières  dont nous voulons l'exécution, n'ont pas d'autre but que de barrer la route à l'invasion toujours possible.


Le béton vaut mieux à cet égard et coûte moins cher que le mur de poitrines. »



Notes et références |





  1. Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 9/376/1877 (consulté le 18 juin 2012).


  2. Pierre Martin/Pierre Grain, La Ligne Maginot, cette inconnue, Publibook, p. 32.


  3. Alain Denizot, Verdun et ses champs de bataille, Nouvelles Éditions Latines, p. 19.


  4. « Six mois qui incendièrent le monde », François Roth, Éditions Tallandier, 2014


  5. « Le symbole de la Flamme sous l'Arc de Triomphe », sur www.laflammesouslarcdetriomphe.org (consulté le 31 mai 2018)




Bibliographie |




  • André Maginot (1877-1932) - L'homme politique et sa légende de Marc Sorlot, éditions Serpenoise, 1995 (avec le concours de la Fédération nationale André-Maginot).


  • André Maginot (1877-1932) Une forte personnalité à découvrir de Marc Sorlot, Lacour Éditeur, 2006.


  • Carnets de patrouille d'André Maginot (Fédération nationale André-Maginot).



Décorations françaises |








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Medaille militaire ribbon.svg

Croix de Guerre 1914-1918 ribbon.svg

Medaille (Insigne) des Blesses Militaires ribbon.svg



  • Chevalier de la Légion d'honneur le 12 mars 1919

  • Médaille militaire

  • Croix de guerre 1914-1918

  • Médaille des blessés militaires



Liens externes |


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