Malik Mezzadri
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Naissance | 29 janvier 1969 Abidjan |
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Nationalité | Français |
Formation | Conservatoire à rayonnement régional de Marseille |
Activité | Compositeur |
Instrument | Flûte traversière |
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Label | Label Bleu |
Genre artistique | Jazz |
Site web | www.magicmalik.com |
Magic Malik (né Malik Mezzadri en 1969 à Abidjan) est un flûtiste de jazz français.
Sommaire
1 Biographie
2 Discographie
2.1 En leader
2.2 En sideman
3 Liens externes
4 Références
Biographie |
Malik Mezzadri grandit à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, où il commence la flûte à bec et la flûte traversière à l'âge de 6 ans[1]. À 13 ans il apprend la flûte avec Marc Rovelas qui lui fait découvrir Bach, Xenakis, Ravel ou encore Stockhausen[1].
À 17 ans, il quitte la Guadeloupe pour Marseille et sort diplômé du conservatoire de Marseille avec un premier prix de flûte[2]. Il découvre le jazz à cette même époque.
Dès sa sortie du conservatoire, il a l'occasion de jouer dans le groupe de reggae Human Spirit dans lequel il reste pendant 10 ans[2].
Malik Mezzadri multiplie alors les collaborations en tant que flûtiste-arrangeur avec Lio, Teri Moïse, Laurent Garnier, Saint Germain, Juan Rozoff, Dj Gilb'R, FFF[1].
En 1992 il fonde son premier Magic Malik Orchestra qui enregistre la même année sa première maquette qui paraîtra en 1997 sous le titre HWI Project chez Salam Aleikum avec 13 musiciens[1].
Il rencontre ensuite Julien Lourau qui tourne avec sa propre formation : le Groove Gang. En 1998 il participe à l'album City Boom Boom et intègre le Groove Gang. En 1999, Malik accompagne le Groove Gang pour une tournée de plusieurs mois entre l'Amérique du Sud et l'Afrique[1].
En 2000, il décide de se lancer dans un projet d’album sous son nom et reforme un Magic Malik Orchestra. Il enregistre alors l'album 69 96 chez Label Bleu[1].
En 2003 Malik sort son double album intitulé 00-237 XP-1. Le premier disque présente un échantillon de son répertoire dans la lignée de l'album précédent mais plus jazz et plus complexe. Sur le second volume, XP-1, Malik dévoile ses premières tentatives d’échafauder une langue personnelle, cachées derrière le nom de code XP. Steve Coleman, intéressé par la démarche musicale de Malik, apparaît même sur une plage de l'album avant d’inviter Malik à le rejoindre sur l’album On the Rising of the 64 Paths[3].
En 2004, il propose avec le Magic Malik Orchestra un album intitulé 13 XP Song's Book : treize chansons célèbres ou non vues sous le prisme de Malik[3].
Malik enregistre et écrit avec de nombreux musiciens de la nouvelle génération : -M-, Bumcello, Camille, Pierrick Pédron, Aka Moon, Booster. Plus récemment il a également collaboré avec Hocus Pocus, Air, Oumou Sangaré[1].
En 2007, il compose la musique du film franco-haïtien Mange, ceci est mon corps.
En 2008, il sort un nouvel album intitulé Saoule en quintet. Et en 2010 il enregistre pour la première fois en quartet, l'album Short Cuts chez Bee Jazz[4].
En mai 2010, il obtient avec le musicien et compositeur Gilbert Nouno et la chanteuse Claire Diterzi une résidence d'un an à la villa Médicis à Rome[5],[6].
En mars 2014, il se produit en ouverture du festival Chorus des Hauts-de-Seine[7] en duo avec DJ Oil.
L'originalité de Magic Malik, outre une technique peu commune, est son jeu exubérant et l'utilisation de nombreux cris et chantonnements dans sa flûte, appelé growl. À ce titre, il peut être considéré comme un héritier indirect de Roland Kirk[8],[9].
Discographie |
En leader |
- Magic Malik, HWI Project, Salam Aleikum, 1997
- Magic Malik Orchestra, 69 96, Label Bleu, 2000
- Magic Malik Orchestra, 00-237 / XP-1, Label Bleu, 2003
- Magic Malik Orchestra, 13 xp's songs, Label Bleu, 2004
- Magic Malik Orchestra, XP2, Label Bleu, 2005
- Magic Malik, Minino Garay & Jaime Torres, Altiplano, Accords croisés, 2008.
- Magic Malik Orchestra, Saoule, Label Bleu, 2008.
- Magic Malik Orchestra, Bingo, Odduara Music, 2009
- Magic Malik, Short Cuts, Bee Jazz, 2011.
- Magic Malik, Alternate Steps, Bee Jazz, 2012.
- Magic Malik, Tranz Denied, Bee Jazz, 2013.
En sideman |
Julien Lourau, City boom boom, WEA, 1998
Julien Lourau, Gambit, 2000
Orlando « Cachaíto » López Cachaíto World Circuit Records, 2001
Julien Lourau, The Rise, Label Bleu, 2002
Steve Coleman, On the Rising of the 64 Paths (Label Bleu, 2002)
Nelson Veras, Nelson Veras, Label Bleu, 2004
Anga Díaz, Echu Mingua, World Circuit Records, 2005
Aka Moon, Amazir, Cypres records, 2006
Aṣa, Aṣa, Naïve Records, 2007.- Jî Mob, Director's Cut, Comet records, 2007.
Hocus Pocus, Place 54, Motown France, 2007.
ANERIS, 1RDR, Cristal Records, 2007
Tribeqa, Tribeqa, Underdog Records, 2008.- DJ Oil, Black Notes, Discograph, 2012
Claire Diterzi, Le Salon des refusées sur Renaissance, 2013.- La Recette, Towards Fulfilment, 2016.
Liens externes |
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
Bibliothèque nationale de France (données)- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- WorldCat
- Site officiel
- Article Les Dernières Nouvelles du jazz
- Article Le Bananier bleu
Références |
Myspace de Magic Malik
« Interview »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.jazzbreak.com, 26 mars 2015
Présentation de Magic Malik
Laurent Poiget, « Chronique de l'album Short Cuts », citizenjazz.com, 14 avril 2011(consulté le 26 mars 2015)
Pierre Gervasoni, « Querelle des musiques à la Villa Médicis », sur lemonde.fr, Le Monde, 10 juin 2010(consulté le 26 mars 2015)
Compositeur Malik Mezzadri - 2011-2012 - Sur le site de la Villa Medicis
Site Officiel du festival Chorus des Hauts-de-Seine
Entretien de Magic Malik pour RFI,25/03/2003
[1]
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