Henri Chevreau
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Henri Chevreau | |
Portrait par Paul Delaroche (château de Compiègne). | |
Fonctions | |
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Député de l'Ardèche | |
4 octobre 1885 – 15 décembre 1885 | |
Ministre de l'Intérieur | |
18 août 1870 – 4 septembre 1870 | |
Monarque | Napoléon III |
Gouvernement | Charles Cousin-Montauban |
Prédécesseur | Eugène Chevandier de Valdrome |
Successeur | Léon Gambetta |
Préfet de la Seine | |
5 janvier 1870 – 10 août 1870 | |
Prédécesseur | Georges Eugène Haussmann |
Successeur | Jules Ferry |
Sénateur du Second Empire | |
1er janvier 1865 – 1er janvier 1870 | |
Préfet du Rhône | |
1864 – 1870 | |
Préfet de Loire-Inférieure | |
21 septembre 1853 – mars 1864 | |
Préfet de l'Ardèche | |
10 janvier 1849 – 1852 | |
Biographie | |
Date de naissance | 28 avril 1823 |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | 26 mai 1903 |
Lieu de décès | Yerres |
Nationalité | Française |
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Julien-Théophile-Henri Chevreau est un haut fonctionnaire et homme politique français, né à Paris (Seine) le 27 avril 1823 et mort à Yerres (Seine-et-Oise) le 26 mai 1903.
Il est le fils de Jean-Henri Chevreau, député de l'Ardèche, et le frère de Théophile-Léon Chevreau, député et préfet.
Sommaire
1 Biographie
2 Vie familiale
3 Sources
3.1 Pour approfondir
4 Voir aussi
4.1 Article connexe
4.2 Lien externe
Biographie |
Après un début en littérature, où il publia avec Léon Laurent-Pichat, en 1841, des vers : les Voyageurs. Il tenta, sans succès, d'entrer dans la politique en 1848, mais échoua aux élections pour l'Assemblée constituante, et s'attacha à la fortune de Louis Napoléon Bonaparte, qui, un mois après son élection à la présidence de la République, le nomma Préfet de l'Ardèche (10 janvier 1849).
Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, il devint secrétaire général et chef du personnel au ministère de l'Intérieur, membre du conseil général de l'Ardèche, et, la même année, Conseiller d'État en service extraordinaire.
Ayant été appelé à défendre le budget de l'intérieur devant le Corps législatif (1853), il ne s'acquitta pas de sa tâche au gré de son ministre, Victor de Persigny, fut envoyé comme préfet à Nantes, puis préfet du Rhône; l'empereur l'appela au Sénat le 15 mars 1865.
Le 5 janvier 1870, le ministère Emile Ollivier, ayant exigé la démission d'Haussmann comme Préfet de la Seine, le mit à sa place; la guerre survint, et lorsque ce même ministère tomba sous le vote d' « incapacité » de la Chambre, Chevreau reçu dans le nouveau cabinet présidé par le comte de Palikao, fut nommé Ministre de l'Intérieur.
Il s'occupa activement de l'organisation de la garde nationale mobile, mais la révolution du 4 septembre l'obligea à quitter Paris ; il se rendit en Belgique, puis en Angleterre, auprès de l'Impératrice Eugénie.
De retour en France, il tenta de rentrer dans la vie politique, aux élections du 14 octobre 1877, et il se présenta comme candidat conservateur dans la 1re circonscription de Privas (Ardèche), où il échoua.
Les élections du 14 février 1885 lui furent plus favorables; il fut élu et siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple. Mais tous les élus de l'Ardèche furent invalidés et les électeurs, convoqués à nouveau le 14 février 1886, donnèrent la majorité à la liste républicaine.
Il fut fait Grand officier de la Légion d'honneur le 13 août 1861.
Vie familiale |
Il épousa Elise Micart, avec qui il eut deux enfants :
- Comte Urbain Chevreau d'Antraigues (1855-1934), marié à Madeleine de Cholet, fille de Henry de Cholet, officier de cavalerie (lui-même fils du comte Jules de Cholet) et de Marie-Charlotte-Armande-Lucie du Pouget de Nadaillac. Il obtient à la cour de Rome de la part du pape Pie IX le titre de comte romain d'Antraigues.
- Henriette Chevreau (1857-1940), mariée au baron Napoléon Gourgaud (1857-1918), fils du député Napoléon Gourgaud et petit-fils du général-baron Gaspard Gourgaud; ils sont les parents de Napoléon Gourgaud (1881-1944), grand collectionneur et mécène, qui vers 1925 impulsa avec son épouse américaine la création du musée napoléonien de l'île d'Aix.
Sources |
- « Chevreau (Julien-Théophile-Henri) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1863-1890, 15 vol. [détail des éditions].
Pour approfondir |
« Chevreau (Julien-Théophile-Henri) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- « Cote LH/525/74 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi |
Article connexe |
- Rue Henri-Chevreau
Lien externe |
- Fiche Ministère de l'Intérieur
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