Daemon (informatique)





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Un daemon (prononcé /ˈdiː.mən/ ou /ˈdeɪ.mən/, du grec δαιμων - divinité), parfois traduit par démon[réf. nécessaire], désigne un type de programme informatique, un processus ou un ensemble de processus qui s'exécute en arrière-plan plutôt que sous le contrôle direct d'un utilisateur.


Le terme daemon semble être introduit en 1963 par les concepteurs de CTSS du MIT, en réponse au « dragon », terme employé par les concepteurs d'ITS. Le rétro-acronyme Disk And Execution MONitor (moniteur de disque et d'exécution) a été inventé pour justifier le terme daemon après qu'il est devenu populaire[1],[2].


Les daemons sont souvent démarrés lors du chargement du système d'exploitation, et servent en général à répondre à des requêtes du réseau, à l'activité du matériel ou à d'autres programmes en exécutant certaines tâches. Sous Microsoft Windows, ces fonctions sont exécutées par des programmes appelés « services ».




Sommaire






  • 1 Daemon sous UNIX


  • 2 Exemples


  • 3 Notes et références


    • 3.1 Notes


    • 3.2 Références







Daemon sous UNIX |


D'un côté strictement technique, un daemon sous un système UNIX ou UNIX-compatible peut être n'importe quel processus ayant le processus numéro 1 comme parent (init). D'autre part, tout processus dont le parent meurt sans attendre le statut de son processus enfant est adopté par init. Une façon commune de lancer un daemon est donc de « fourcher » (fork) une ou deux fois et de faire arrêter le parent quand l'enfant commence ses opérations normales. Cette façon de faire est parfois résumée par la phrase fork off and die[N 1] (« fourcher et mourir » en anglais). Dans l'usage commun, un daemon peut être n'importe quel processus fonctionnant en arrière-plan, qu'il soit ou non un enfant de init.



Exemples |


Les programmes serveurs réseau, qui doivent fonctionner en permanence, sont des daemons. C'est par exemple le cas des serveurs de messagerie. Les courriels envoyés sans destinataire provoquent en général un message d'erreur provenant du serveur, avec l'adresse « mailer-daemon@serveur.exemple ».


Les noms des logiciels serveurs se terminent souvent par un d comme daemon. Ainsi le terme httpd (HTTP daemon) apparaît parfois dans les noms de logiciels serveurs web (NCSA HTTPd, lighttpd, nom de domaine httpd.apache.org pour Apache HTTP Server, etc.), sous UNIX le serveur d'imprimante s'appelle lpd (Line Printer Daemon), etc.


Les daemons peuvent aussi être utilisés pour configurer le matériel (comme devfsd sur les systèmes GNU/Linux), exécuter des tâches répétitives (comme crond) ou effectuer une variété d'autres tâches.


Certains logiciels clients, comme Geneweb, fonctionnent avec un daemon : il faut lancer le daemon, contenant le cœur du logiciel et faisant office de serveur HTTP, puis ouvrir une page spécifique dans un navigateur pour atteindre l'interface utilisateur.



Notes et références |



Notes |





  1. Il s'agit d'un jeu de mots sur fuck off and die, qui signifie « casse-toi et meurs ».




Références |





  1. Harley Hahn, UNIX guide de l'étudiant, 2e édition aux éditions DUNOD, p. 368 « Daemons et dragons ».


  2. « dragon », The Jargon File sur le site de Eric S. Raymond.




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