Université de Lausanne





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Histoire et statut
Fondation

1537Voir et modifier les données sur Wikidata
Type

Université publique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel

Schola Lausannensis, Université de LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique

FrançaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Recteur

Nouria Hernandez (depuis 2016)Voir et modifier les données sur Wikidata

















Localisation
Campus

campus de Dorigny
Localisation

LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays

SuisseVoir et modifier les données sur Wikidata




















Chiffres-clés
Étudiants

14 976 (2017)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enseignants

2300
Budget

495 238 919,94 Franc suisseVoir et modifier les données sur Wikidata

















Divers
Devise

Le savoir vivantVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

ORCID, Inc. (d), réseau des universités des capitales de l'Europe, Triangle azurVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web

www.unil.chVoir et modifier les données sur Wikidata



L’Université de Lausanne (UNIL) est une université située à Lausanne, en Suisse. Environ 2 300 enseignants et chercheurs ainsi que 950 collaborateurs administratifs et techniques assurent la bonne marche de l'institution qui compte plus de 14 000 étudiants provenant de plus de 86 pays.


Depuis la rentrée 2005, l'université a rejoint l'espace européen de l'enseignement supérieur par le passage de toutes les facultés au processus de Bologne, les nouveaux grades universitaires sont donc baccalauréat universitaire (bachelor), maîtrise universitaire (master), maîtrise d'études avancées et doctorat.


Au début du XXIe siècle, l'École de pharmacie a été transférée à l'Université de Genève pour devenir l'École de pharmacie Genève-Lausanne, alors que la chimie, les mathématiques et la physique ont été reprises par l'École polytechnique fédérale de Lausanne.


En 2013, l'UNIL propose quinze cursus de bachelor et trente et un de master, dont quatorze sont conjoints avec d'autres universités ou institutions d'enseignement supérieur.




Sommaire






  • 1 Historique


    • 1.1 XXe siècle


    • 1.2 XXIe siècle




  • 2 Composantes


  • 3 Enseignement et recherche


    • 3.1 Formations


    • 3.2 Relations internationales


    • 3.3 Partenariats locaux


    • 3.4 Recherche


    • 3.5 Scientométrie




  • 4 Instituts et fondations associés


  • 5 Sites


  • 6 Bibliothèques et culture


  • 7 Presse


  • 8 Portes ouvertes


  • 9 Personnalités


    • 9.1 Enseignants


    • 9.2 Prix Nobel


    • 9.3 Quelques anciens étudiants




  • 10 Associations étudiantes


  • 11 Photographies


  • 12 Notes et références


  • 13 Voir aussi


    • 13.1 Articles connexes


    • 13.2 Liens externes







Historique |




Le bâtiment Unithèque de l'Université de Lausanne, qui abrite notamment un des trois sites de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.




Le bâtiment Extranef, abritant notamment le Centre universitaire lausannois en finance (UNIL-EPFL).




L'Ancienne Académie (actuellement occupée par le Gymnase de la Cité), au centre-ville de Lausanne.




Le palais de Rumine.




Le bâtiment Anthropole, sur le site de Dorigny.




Le passage entre l'Anthropole et l'Internef.




Le bâtiment Batochime héberge notamment l'École des sciences criminelles et l'Institut de police scientifique de l'UNIL.


En 1537, la Schola Lausannensis fondée par les autorités bernoises au lendemain de la conquête du Pays de Vaud. Composée d'un collège de six classes et d'une chaire de théologie, elle avait pour but la formation de pasteurs du pays et l'instruction de la jeunesse. De 1579 à 1587, l'Ancienne Académie est construite, l'Université quittera le bâtiment en 1987, il sera dès lors affecté au Gymnase cantonal de la Cité. En 1708, une chaire de droit et d'histoire est ouverte, suivie, en 1788, par une chaire de physique théorique et expérimentale et une chaire d'histoire, chronologie et statistique.


En 1806, le Grand Conseil vaudois vote une loi organisant l'académie en quatorze chaires : trois de théologie, trois de lettres (voir l'historique spécifique de la Faculté des Lettres), quatre de sciences, deux de droit et deux de médecine, mais en 1837, l'Académie est à nouveau profondément transformée par une nouvelle loi qui organise les enseignements en trois facultés (lettres et sciences, théologie, droit) et 17 chaires. Dès 1869, l'Académie décerne le grade de docteur.


En 1869, l'École spéciale de Lausanne (future école d'ingénieurs), fondée en 1853, est rattachée à l'Académie en qualité de Faculté technique et en 1873, l'École de pharmacie est créée. Ce n'est qu'en 1890 que l'Académie de Lausanne est réorganisée et acquiert le statut d'Université. En même temps la faculté technique change son nom en École d'ingénieurs de l'Université de Lausanne.



XXe siècle |


Au tournant du XXe siècle et à la suite de la réorganisation, l'Université de Lausanne voit son offre de formations se développer. En 1901 sont créées l'École de français moderne et l’École des sciences sociales et politiques. En 1909, Rodolphe Archibald Reiss fonde l'Institut de police scientifique : la première école de police scientifique au monde, suivie en 1911 par la Faculté des hautes études commerciales. Entretemps, l'institution change de bâtiment en 1907, lorsque le palais de Rumine est inauguré.


En 1946, l'École d'ingénieurs de l'Université de Lausanne est rebaptisée École polytechnique de l'Université de Lausanne (EPUL). Elle est pourtant définitivement séparée du reste de l'Université en 1969, pour devenir une institution fédérale sous son nom actuel : École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), rejoignant l'École polytechnique fédérale de Zurich.


Les années 60 voient également les préparatifs du déplacement de l'Université en périphérie et le début de la construction d'un nouveau campus. Ce déplacement s'explique par les besoins en infrastructure en nette progression : le centre de Lausanne ne permettait pas de s'équiper de suffisamment réfectoires, classes et logements pour les étudiants.[1] En septembre 1963, le Grand Conseil vaudois décide donc d'acheter la propriété de Dorigny pour 22 millions de francs, spécialement pour la construction de l'UNIL. Le premier bâtiment du nouveau campus, le Collège propédeutique (bâtiment désormais nommé Amphipôle) est inauguré en 1970 et l'Université commence son déplacement sur le site de Dorigny.


De nouveaux bâtiments sont construits à Dorigny : un bâtiment pour les sciences physiques (en 1973, actuellement nommé Cubotron), une salle omnisports (1980), un bâtiment pour la faculté des sciences humaines (en 1977, désormais nommé Internef), l'Institut suisse de droit comparé (ISDC) (1981), un bâtiment pour le rectorat et l'administration (1981, aujourd'hui nommé Unicentre), un bâtiment pour la bibliothèque universitaire centrale et des restaurants (1982, actuellement nommé Unithèque), un bâtiment de biologie (1983, portant désormais le nom Biophore), un deuxième bâtiment pour la faculté des sciences humaines (en 1987, désormais nommé Anthropole), un bâtiment pour l'École de pharmacie (1991, aujourd'hui Génopode), une seconde salle omnisports (1993), le bâtiment de l'École de chimie (1994, actuellement Batochime), et la bibliothèque Edouard Fleuret (2000).



XXIe siècle |



Un bâtiment comprenant de grands auditoires (2004, Amphimax) et un bâtiment supplémentaire pour la Faculté des hautes études commerciales (2006, Extranef) sont construits sur le campus.


En 2001, l'Université de Lausanne signe avec l'Université de Genève et l'EPFL de la Convention Sciences - Vie - Société, qui comprend des regroupements d'activités et de recherche entre les institutions dans le but de créer une dynamique scientifique commune.


En 2002, l'université compte plus de 10 000 étudiants.


En 2005, l'Université de Lausanne (UNIL) adopte un nouveau logo et change les noms des bâtiments.


Depuis 2006, dans le cadre du Collège des sciences et du Collège des humanités, les enseignements en sciences de bases (chimie, physique, mathématiques) sont données aux étudiants de l'UNIL par des professeurs de l'EPFL et l'Université assure aux étudiants de l'EPFL un programme d'enseignement en sciences humaines et sociales.


En janvier 2009, l'UNIL est la première université suisse à ouvrir un site sur iTunes U, plate-forme destinée aux étudiants et au grand public permettant de consulter et télécharger librement des documents audio, vidéo ou multimédia. Inauguration du Musée de physique de l'Université de Lausanne.


Depuis 2009, les services de formation continue de l'Université de Lausanne et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne sont regroupés au sein de la Fondation pour la formation continue universitaire lausannoise UNIL-EPFL[2].


À la rentrée 2009, l'Université franchit le cap des 12 000 étudiants et introduit (Sciences)2, un programme optionnel d'enseignement des sciences naturelles conçu pour les étudiants en sciences humaines et sociales. Cette année, l'UNIL propose quinze cursus de bachelor et vingt-neuf de master, dont dix sont conjoints avec d'autres universités.


Dès le 1er janvier 2011, la branche lausannoise de l'Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer est intégrée à l'UNIL et devient le « centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche sur le cancer »[3],[4],[5].
La même année, l'Université de Lausanne lance ALUMNIL, le réseau des diplômés de l'université[6],[7].


En janvier 2012, l'Université de Lausanne et l'Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) annoncent que ce dernier prévoit d'intégrer l'UNIL[8]. En septembre, le bâtiment du Centre de sport et santé (CSS) est inauguré. Le même mois, le déménagement des 320 collaborateurs de la Faculté des géosciences et de l'environnement et des 460 collaborateurs de la Faculté des sciences sociales et politiques dans le nouveau bâtiment Géopolis débute ; l'inauguration officielle a eu lieu au début du semestre d'automne 2013.


Le 25 juin 2015, le Conseil de l'Université de Lausanne élit la première rectrice de l'institution, Nouria Hernandez[9]. Sa nomination a été confirmée par le Conseil d'État en août 2015. Professeure et biologiste, elle prend ses fonctions le 1er août 2016.


À l'heure actuelle, l'Université de Lausanne est aussi un centre de recherche très actif et de réputation internationale, grâce aux projets réalisés par plus de 125 équipes pour plus de 100 millions de francs suisses par année.



Composantes |


L'Université de Lausanne est composée des sept facultés suivantes :



  • Faculté de théologie et de sciences des religions (FTSR)

  • Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique (FDCA)

  • Faculté des lettres

  • Faculté des sciences sociales et politiques (SSP) ; avec ses quatre filières de formation :

    • Science politique

    • Sciences sociales

    • Psychologie

    • Sciences du sport et de l'éducation physique



  • Faculté des hautes études commerciales (HEC)

  • Faculté de biologie et de médecine (FBM) ; à laquelle est rattachée le CHUV

  • Faculté des géosciences et de l'environnement (FGSE)



Enseignement et recherche |



Formations |



Avant 2005, les grades universitaires étaient la licence, le diplôme d'études approfondies (DEA) et le doctorat. Depuis la rentrée 2005, l'université a rejoint l'espace européen de l'enseignement supérieur par le passage de toutes les facultés au processus de Bologne, les nouveaux grades universitaires sont donc baccalauréat universitaire (bachelor), maîtrise universitaire (master) et doctorat.


Évolution du nombre d'étudiants[10],[11],[12],[13] :





Formation continue


L'Université de Lausanne délivre également des certificats de formation continue (CAS), des diplômes de formation continue (DAS) et des maîtrises d'études avancées (MAS)[14].


La Formation Continue UNIL-EPFL est une fondation qui existe depuis 2009. Elle regroupe les services de formation continue de l'UNIL (Université de Lausanne) et de l'EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) qui ont été regroupés en une seule entité pour davantage de synergies.



Relations internationales |




Partenariats locaux |




Vue aérienne (2009) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'Université de Lausanne (UNIL) un vaste campus à proximité du lac Léman



  • École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)

  • Université de Genève (UNIGE)

  • Université de Neuchâtel (UNINE)


La fin du XXe siècle est témoin d'un important projet de coopération et de développement entre les universités de Lausanne, Genève, Neuchâtel et l'EPFL. En 2003, deux nouvelles Facultés naissent d'une volonté de se centrer sur l'homme et le vivant : la Faculté de biologie et médecine et la Faculté des géosciences et de l'environnement.



Recherche |


L'Université de Lausanne compte plus de 140 unités d'enseignement et de recherche œuvrant dans des domaines aussi divers que la génomique, l'esthétique du cinéma, le droit de l'environnement ou la criminalistique.


Au sein des instituts, laboratoires et bibliothèques, 2700 chercheurs, dont 500 professeurs, travaillent chaque jour sur des projets de recherche de portée nationale ou internationale, faisant ainsi progresser le capital scientifique de l'institution. L'UNIL vise notamment à encourager la rencontre des disciplines dans la recherche.


Dans le domaine des sciences sociales, le pôle de recherche national (PRN) "LIVES - Surmonter la vulnérabilité: perspective du parcours de vie" fait appel à une coopération étroite de chercheuses et chercheurs des disciplines de psychologie, sociologie, psychologie sociale, socioéconomie et démographie, rattachés à différentes institutions des hautes écoles Suisses. Ils y étudient les effets de l'économie et de la société postindustrielle sur l'évolution de situations de vulnérabilité par le biais d'études longitudinales et comparatives.


L'UNIL promeut l'interdisciplinarité également en la partageant avec les sciences techniques. Le programme SHS (sciences humaines et sociales) de l'EPFL et le programme (Sciences)2 de l'UNIL sont destinés à converger au niveau du doctorat et de la recherche.



Scientométrie |


Le Times Higher Education a classé l'Université de Lausanne :

















































































Année En Suisse En Europe Dans le monde
2005
6e -
133e
2006
5e -
89e
2007
7e 93e
217e
2008
6e 64e
161e
2009[15]
6e -
168e
2011[16]
6e 44e
136e
2012[17]
6e 41e
116e
2013

4e
-

130e
2014

6e
-

132e
2015

7e
-

136e
2016

7e

69e

144e
2017

7e

68e

151e

Le Classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai (ARWU) a classé l'Université de Lausanne :





























































































Année En Suisse En Europe Dans le monde
2003
- -
301e - 400e
2004
- -
302e - 403e
2005
7e
124e - 168e

301e - 400e
2006
7e
79e - 122e

201e - 300e
2007
7e
81e - 123e

203e - 304e
2008
7e
80e - 124e

201e - 302e
2009
7e
80e - 125e

201e - 302e
2010
7e
75e - 123e

201e - 300e
2011[18]
7e -
201e - 300e
2012

7e
-

201e - 300e
2013

7e
-

201e - 300e
2014

6e - 7e
-

151e - 200e
2015[19]

7e
-

201e - 300e
2016

7e


201e - 300e

Le Leiden Ranking de l'université de Leyde en fonction de la proportion de publications dans les 10 meilleurs pourcents en matière d'impact dans leur domaine :













































Années En Suisse En Europe Dans le monde
2006-2009

3e

7e

42e
2007-2010

2e

6e

38e
2008-2011

2e

5e

37e
2009-2012

3e

9e

43e
2010-2013

3e

7e

39e
2011-2014

5e

20e

59e

En 2016, le Master en Finance de la faculté des hautes études commerciales (HEC) est classé à la 21e place au niveau mondial dans le ranking du Financial Times.


En 2016 et pour la 4e année consécutive, son master en comptabilité, contrôle et finance remporte la 1re place dans le classement Eduniversal.


Dans le classement de Shanghai, la faculté des HEC figure également en 2015 à la 1re position au niveau suisse et à la 6e position au niveau européen pour la qualité de ses publications scientifiques. Elle a également reçu les accréditations AMBA et EQUIS pour la qualité de ses programmes, de sa recherche et de son enseignement.



Instituts et fondations associés |




L'Institut suisse de droit comparé, situé sur le campus de l'UNIL




L'Hôpital ophtalmique Jules-Gonin




  • Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP)


  • Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB)

  • International Institute for Management Development (IMD)

  • Fondation Jean-Monnet pour l'Europe

  • Institut suisse de droit comparé (ISDC)

  • Centre du droit de l'entreprise (CEDIDAC)

  • Fondation Edouard Fleuret (FEF)

  • Centre de compétences suisse en sciences sociales (FORS)

  • Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (ISREC)

  • Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer (LICR)

  • Centre de l’OMS de recherches et de formation en immunologie[20]

  • Institut des Sciences du Sport de l'Université de Lausanne (ISSUL), rattaché à la faculté des sciences sociales et politiques

  • Institut suisse de bioinformatique (ISB)

  • Institut suisse de recherche sur le vaccin[21]

  • Centre d'imagerie biomédicale (CIBM)[22]

  • Centre lémanique de calcul à haute performance (CADMOS)[23]

  • Institut universitaire romand de santé au travail (IST)[24]

  • Centre universitaire romand de médecine légale (CURML)[25]


  • Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD)[26]

  • Biopôle

  • Hôpital ophtalmique Jules-Gonin

  • École suisse d'archéologie en Grèce (ESAG)


  • Institut romand des sciences bibliques (IRSB)

  • Centre de recherches sur les lettres romandes (CRLR)

  • Institut Benjamin Constant (IBC)

  • La Maison de la Rivière




Sites |




Le bâtiment hospitalier principal du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)




Le Bugnon 21, siège du Décanat de la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL et de la direction générale du CHUV




Le site d'Épalinges : le Centre d'immunité et infection Lausanne (CIIL), UNIL-CHUV, comprend notamment le Département de biochimie (UNIL), Centre de l’OMS de recherches et de formation en immunologie et le centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche sur le cancer


Cette université pluriséculaire avait tout d'abord établi ses quartiers en plein cœur de Lausanne, dans le quartier médiéval de la cité, mais le manque de place a contraint les autorités cantonales à choisir un site plus grand dans les années 1980.


En 1970 l'Université commence son déplacement sur le site de Dorigny, à Écublens, sur la côte lémanique. En 1971, l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) commença la construction des nouveaux bâtiments (inaugurés en 1978) sur le même site de Dorigny, à côté de l'Université de Lausanne. Le site est desservi par la ligne de métro M1 du réseau des Transports publics de la région lausannoise à travers les stations UNIL-Chamberonne, UNIL-Mouline et UNIL-Sorge depuis 1991.


L'UNIL et l'EPFL disposent d'un centre sportif et nautique commun, au bord du lac Léman, qui permet la pratique de nombreuses activités[27].


Le centre de Dorigny possède de nombreux espaces verts. Depuis les années 1990, le choix a été fait d'utiliser des moutons plutôt que des tondeuses pour couper l'herbe. Ces moutons sont devenus emblématiques de l'Université : on les retrouve notamment dans des nombreux produits dérivés[28]. Depuis son déplacement sur ce site, l'emblème de l'université est le chêne de Napoléon, arbre planté sur le site à la fin du XVIIIe siècle par un membre de la famille de Loys[29],[30].


L'Université de Lausanne occupe actuellement, en plus du campus principal de Dorigny, deux autres sites :



  • Site du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) (quartier du Bugnon), site principal de la Faculté de biologie et de médecine ;

  • Site d'Épalinges : le Centre d'immunité et infection Lausanne (CIIL)[31] regroupant notamment le Département de biochimie et le centre Ludwig de l'Université de Lausanne pour la recherche sur le cancer.


Ces deux sites sont desservis par la ligne de métro M2 (respectivement stations CHUV et Croisettes). Par ailleurs, la Faculté de biologie et de médecine dispose d'un quatrième site, l'Hôpital de Cery (neurosciences psychiatriques, à Prilly)[32].


Le campus de Dorigny est depuis en évolution, et de nombreuses constructions sont venues se greffer sur le campus.



Bibliothèques et culture |


Article détaillé : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.

La Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCU) est une institution publique à vocation patrimoniale, culturelle et scientifique. Dépendant du service des affaires culturelles, elle est à la fois destinée à la communauté universitaire ainsi qu’au grand public vaudois. Elle détient la production documentaire touchant le canton de Vaud.


Le campus est doté d'un théâtre, la grange de Dorigny.



Presse |


L'Université de Lausanne publie Uniscope, le magazine mensuel gratuit du campus de l'UNIL et Allez savoir !, le magazine grand public de l'Université. Allez savoir ! est publié trois fois par année et son abonnement est gratuit.


En dehors de ces médias qui sont la voix de l'institution, L'auditoire[33] est le journal des étudiants (de l'UNIL et de l'EPFL) ; rédigé par ceux-ci, le journal est tiré à quelque 19 000 exemplaires disponibles en libre accès.



Portes ouvertes |


Depuis 2006[34], l'Université de Lausanne organise annuellement les Mystères de l'UNIL. Ces journées de portes ouvertes gratuites permettent au grand public de visiter des laboratoires et de participer à de nombreuses animations sur le site de Dorigny.



Personnalités |



Enseignants |


Voir la catégorie : Professeur à l'université de Lausanne.




  • Francesco Alberoni (1929-)


  • Jean Barbeyrac (1674-1744)


  • Étienne Barilier (1947-)


  • Théodore de Bèze (1519-1605)


  • André Bonnard (1888-1959)


  • Dominique Bourg (1953-)


  • Jean-Pierre de Crousaz (1663-1750)


  • François-Alphonse Forel (1841-1912)

  • Andrea Pfeifer


  • Elie Gagnebin (1891-1949)

  • Stéphane Garelli


  • Conrad Gessner (1516-1565)


  • Pierre Gilliard (1879-1962)


  • Marcel Grandjean (1930-)


  • Erna Hamburger (1911-1988)


  • Jean-Christian Lambelet (1938-)


  • Vilfredo Pareto (1848-1923)


  • René Prêtre (1957-)


  • Jean-Bernard Racine (1940-)


  • Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929)

  • Suzette Sandoz


  • Thomas Römer (1955-)


  • César Roux (1857-1934)


  • Pierre de Senarclens (1942-)


  • Pierre Viret (1511-1571)


  • Léon Walras (1834-1910)


  • Ernest Wilczek (1862-1948)






Prix Nobel |


Depuis 1901, date de sa création par Alfred Nobel, sept de ses lauréats peuvent être mis en relation avec l'Université de Lausanne[35] :




  • Hans Fischer, lauréat du Prix Nobel de chimie en 1930 ;


  • Corneille Jean François Heymans, lauréat du Prix Nobel de médecine en 1938 ;


  • Walter Rudolf Hess, lauréat du Prix Nobel de médecine en 1949 ;


  • Rolf M. Zinkernagel, lauréat du Prix Nobel de médecine conjointement avec Peter C. Doherty en 1996 ;


  • Ahmed H. Zewail, lauréat du Prix Nobel de chimie en 1999 ;


  • Jean Tirole, lauréat du Prix Nobel d'économie en 2014 ;


  • Jacques Dubochet, lauréat du Prix Nobel de chimie conjointement avec Joachim Frank et Richard Henderson en 2017[36].



Quelques anciens étudiants |


Voir la catégorie : Étudiant de l'université de Lausanne.



  • Louis Agassiz (1807-1873), zoologiste, ichtyologiste et géologue


  • Bastian Baker, chanteur suisse


  • Mario Benzing (1896-1958), écrivain


  • Nicolas Bideau, chef de la Section Cinéma à l'Office fédéral de la culture puis directeur de Présence Suisse


  • Joseph Blatter, ancien président de la FIFA


  • Pierre du Bois de Dunilac, écrivain, politologue et humaniste suisse


  • Benjamin Carrard, ministre protestant vaudois


  • Catherine Colomb, romancière


  • Michel Contat, écrivain, chercheur et journaliste


  • Anne-Laure Couchepin Vouilloz, femme politique, présidente de la ville de Martigny (Valais)


  • François Couchepin, homme politique, ancien chancelier de la Confédération suisse


  • Pascal Couchepin, homme politique, Conseiller fédéral et président de la Confédération suisse en 2003 et 2008


  • Jean-Pascal Delamuraz (1936-1998), homme politique, conseiller fédéral et président de la Confédération suisse en 1989 et 1996


  • Daniel-Henri Druey (1799-1855), homme politique suisse, Conseiller fédéral (de 1848 à 1855)


  • Hans Fischer (1881-1945), chimiste spécialisé en chimie organique et lauréat du prix Nobel de chimie en 1930


  • Laurent Flutsch, archéologue et humoriste suisse, directeur du Musée romain de Lausanne-Vidy


  • Senedu Gebru, femme politique éthiopienne


  • Vera Gedroitz (1870-1932), médecin, chirurgienne russe


  • Philippe Jaccottet, poète et écrivain


  • Yvette Jaggi, femme politique qui fut notamment syndique de Lausanne (de 1990 à 1998)


  • Éva Jakab Tóth, médaille d'argent du CNRS


  • Christophe Keckeis, premier chef de l'armée suisse (de 2004 à 2007)


  • Catherine Kousmine (1904-1992)


  • Daniel Maggetti, écrivain et professeur de littérature


  • Pierre-Yves Maillard, homme politique et conseiller d'État vaudois


  • Yann Marguet, humoriste et chroniqueur radio


  • Benito Mussolini (1883-1945) y suivit des cours à la Faculté de Sciences Sociales et Politiques et obtiendra un Doctorat honoris causa en 1937


  • Claude Nicollier, spationaute


  • Bertrand Piccard, psychiatre et aérostier suisse


  • Jacques Poos (1935-), personnalité politique luxembourgeoise


  • Gaspard Proust, (1976-), acteur et humoriste


  • Rama IX (1950-), le roi Bhumibol Adulyadej, actuel souverain de Thaïlande


  • Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947), écrivain et poète suisse


  • Mathias Reynard, homme politique, conseiller national


  • Édouard Rod (1857-1910), écrivain et universitaire suisse


  • Gustave Roud (1897-1976), écrivain, poète et photographe suisse


  • Monique Saint-Hélier (1895-1955), romancière suisse


  • Géraldine Savary, femme politique, conseillère nationale (de 2003 à 2007) puis conseillère aux États (depuis 2007)


  • Jonas Savimbi, fondateur de l'UNITA (Angola)


  • Roger Schutz dit « frère Roger » (1915-2005), fondateur de la communauté de Taizé


  • Adèle Thorens Goumaz, coprésidente du Parti écologiste suisse


  • Andres Vassilis Andrekson (Stress), rappeur suisse


  • Alexandre Yersin (1863-1943) qui bactériologiste, a notamment découvert le bacille de la peste (Yersinia pestis)


  • Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929) pionnier dans le domaine de la police scientifique et de la criminalistique moderne, fondateur du 1er institut de police scientifique, aujourd'hui École des sciences criminelles de l'Université de Lausanne.[37]



Associations étudiantes |


L'Université de Lausanne compte en son sein de nombreuses associations d'étudiants[38]. Entre les années vingt et septante (1926-1971), les étudiants étaient organisés dans l'Association générale des étudiants de l'Université de Lausanne[39].



Photographies |




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Notes et références |




  1. « Dorigny, un site exceptionnel », sur wp.unil.ch (consulté le 22 mai 2017)


  2. Formation continue UNIL-EPFL (page consultée le 19 novembre 2011).


  3. Ludwig Center for Cancer Research of the UNIL (page consultée le 14 juin 2011).


  4. « Accord international : l’UNIL s’agrandit et renforce la recherche lausannoise sur le cancer », communiqué de presse du 6 octobre 2010 (page consultée le 14 juin 2011).


  5. Nadine Richon, « L’UNIL intègre l’institut Ludwig », L'Uniscope, no 558, p. 18, 2010 (page consultée le 14 juin 2011).


  6. ALUMNIL (page consultée le 16 novembre 2011).


  7. « L’UNIL lance son nouveau réseau d’alumni », communiqué de presse du mercredi 16 novembre 2011 (page consultée le 13 janvier 2012).


  8. « L’IDHEAP rejoint l’UNIL », communiqué de presse du jeudi 12 janvier 2012 (page consultée le 12 janvier 2012).


  9. Catherine Dubouloz, « Nouria Hernandez, une biologiste à la tête de l’Université de Lausanne en 2016 », Le Temps,‎ 25 juin 2015(ISSN 1423-3967, lire en ligne)


  10. http://voeux.unil.ch (consulté le 15 janvier 2010).


  11. « Le campus s'agrandit pour accueillir 12'500 étudiants » (page consultée le 14 septembre 2012).


  12. Thèmes statistiques > Etudiants, consulté le 12 mars 2015


  13. UNIL en chiffres, consulté le 18 mai 2016


  14. Fondation pour la formation continue universitaire lausannoise - Type de formations (consulté le 16 janvier 2010).


  15. Times Higher Education-QS World University Rankings 2009 (page consultée le 6 octobre 2011).


  16. Times Higher Education – World University Rankings 2011-2012 (page consultée le 6 octobre 2011).


  17. Times Higher Education – Top Universities by Reputation 2012 (page consultée le 24 mars 2012).


  18. Academic Ranking of World Universities - 2011 (page consultée le 23 septembre 2011).


  19. (en) « ARWU World University Ranking », sur shanghairanking.com, 2015(consulté le 7 mai 2016)


  20. « The Department of Biochemistry (DB) at a glance » (page consultée le 1er octobre 2011).


  21. Swiss Vaccine Research Institute (page consultée le 14 avril 2012).


  22. Centre d'imagerie biomédicale (page consultée le 2 octobre 2011).


  23. CADMOS (page consultée le 20 février 2012).


  24. Institut universitaire romand de santé au travail – Qui sommes-nous ? (page consultée le 1er octobre 2011).


  25. Centre universitaire romand de médecine légale (page consultée le 3 juin 2012).


  26. [www.doping.chuv.ch Laboratoire suisse d'analyse du dopage] (page consultée le 3 juin 2012).


  27. Centre sportif universitaire de Dorigny (page consultée le 20 mai 2012).


  28. Sophie Badoux, «Les folies bergères de l'Unil» dans L'unIscope 580, février 2013, p. 4-5 [1]


  29. « Le chêne de Napoléon décoré » [html], Actualités de l'Université de Lausanne, sur unil.ch, Université de Lausanne, 12 décembre 2014(consulté le 22 juin 2015)


  30. « Napoleome : le projet de séquençage du chêne de Napoléon, emblème vivant du campus de l'UNIL » [html], Actualités de l'Université de Lausanne, sur unil.ch, Université de Lausanne, 26 mai 2014(consulté le 22 juin 2015)


  31. CIIL (page consultée le 28 octobre 2011).


  32. Hôpital de Cery (page consultée le 20 mai 2012).


  33. http://www.auditoire.ch (page consultée le 18 février 2012).


  34. Page « Archives » du site des Mystères de l'UNIL de 2011 (consulté le 6 mai 2011).


  35. Prix Nobel, Université de Lausanne (consulté le 4 octobre 2017).


  36. (en)« Press Release: The Nobel Prize in Chemistry 2017 », Fondation Nobel, 4 octobre 2017 (page visitée le 4 octobre 2017).


  37. Le Théâtre du crime - Institut de police scientifique de l'Université de Lausanne/Musée de l'Élysée


  38. UNIL, « Portail interne de l'Université de Lausanne - Les associations » (consulté le 14 décembre 2012)


  39. Fonds : Association générale des étudiants de l'Université de Lausanne (1926-1971) [4,10 mètres]. Cote : P Association générale des étudiants. Archives cantonales vaudoises. (présentation en ligne)



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)

  • Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (BCU)

  • Société de Belles-Lettres

  • Stella Valdensis

  • Processus de Bologne (espace européen de l'enseignement supérieur)

  • Fréquence Banane (la radio universitaire lausannoise)

  • École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)



Liens externes |



  • Site officiel

  • Nicole Meystre-Schaeren, « Université de Lausanne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 9 novembre 2011.




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