Nazareth
Pour les articles homonymes, voir Nazareth (homonymie).
Nazareth (he) נצרת – (ar) الناصرة.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
La ville de Nazareth. | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | Israël | ||
District | District nord | ||
Région historique | Galilée | ||
Maire | Ali Sallam | ||
Démographie | |||
Population | 75 700 hab. (2015) | ||
Densité | 5 360 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 32° 42′ 07″ nord, 35° 18′ 12″ est | ||
Altitude | 300 m | ||
Superficie | 1 412,3 ha = 14,123 km2 | ||
Divers | |||
Date de création | 1000 av. J.-C. | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Israël
Géolocalisation sur la carte : Israël
| |||
Liens | |||
Site web | http://www.nazareth.muni.il | ||
modifier |
Nazareth (en arabe الناصرة, an-Nāṣira, et en hébreu נצרת, Nāṣereth) est une ville du nord d'Israël, en Galilée. C'est la plus grande ville arabe du pays avec 75 700 habitants en 2015[1], dont 70 % sont musulmans et 30 % chrétiens. Un faubourg, Nazareth Illit (Haute Nazareth), est majoritairement juif. La région métropolitaine compte 210 000 habitants, dont 85 000 juifs.
La tradition chrétienne fait de Nazareth la ville de Joseph et de Marie.
À Nazareth, la Basilique de l'Annonciation (catholique) est la plus grande des églises du Moyen-Orient. Elle a été inaugurée en 1964 par le Pape Paul VI et consacrée en 1969 sur le site d'églises plus anciennes, elles-mêmes édifiées sur une grotte identifiée comme celle de l'Annonciation.
Sommaire
1 Toponymie
2 Éléments d'histoire
2.1 Archéologie
2.2 Période romaine
2.3 Jésus et Nazareth
2.4 Pèlerinages
2.5 Sanctuaires
3 Personnalités liées à Nazareth
3.1 Naissances
3.2 Autres
4 Notes et références
5 Bibliographie
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Toponymie |
La toponymie propose plusieurs pistes concernant l'origine du nom de ce lieu (grammatici certant).
Bargil Pixner (en) fait de Nazara-Nazareth le lieu de résidence d'un clan davidique, revenu de Babylone à la fin du IIe siècle av. J.-C.[2]. Son nom viendrait de netzer, le « rejeton », le « rameau » ou le « surgeon » en référence à Isaïe 11,1[3]. Selon Francis Crawford Burkitt, le nom de Nazareth aurait pu être créé à partir du surnom de Nazôréen[4] donné à Jésus[5]. Selon Pixnern, Jésus le Nazôréen signifierait « fils de David » et non « habitant de Nazareth »[2]. Toutefois, les historiens spécialistes tels Simon Claude Mimouni ou François Blanchetière s'accordent plutôt sur la proposition inverse[6] : le surnom le nazôréen (haNotzri) aurait été donné à Jésus à partir des années 50 pour souligner qu'il ne pouvait pas être le « Messie qui sera vainqueur à Jérusalem » car il était né à Nazareth, alors que les prophéties disaient que ce Messie devait naître à Bethléem.
D'après le Nouveau Testament, Jésus est né à Bethléem. Ses parents vivaient à Nazareth, en Galilée et ont dû partir à Bethléem, en Judée pour se faire recenser à la demande de César Auguste, l'empereur romain. Marie était alors enceinte de trois mois et le voyage jusqu'à Bethléem a duré six mois, où elle a accouché. Le roi Hérode, craignant pour sa position, et ayant appris la naissance de Jésus qu'on disait roi des Juifs, voulu le faire assassiner. Un ange de Dieu apparaît alors dans un rêve à Joseph et lui demande de fuir en Égypte avec épouse et enfant (Matthieu 2 v 13). Ils s'y installent quelque temps jusqu'à ce qu'un ange de Dieu apparaît encore à Joseph dans un rêve et lui dit de repartir en Israël ou Jésus ne craint plus pour sa vie (Matthieu 2 v 20). Ainsi une autre prophétie s'accomplit : le fils de Dieu est appelé d'Égypte (Osée 11 v 1). Apparemment, Joseph a l'intention de s'établir en Judée avec sa famille où ils vivaient avant de fuir en Égypte. Mais il apprend qu'Archélaüs, le méchant fils d'Hérode est maintenant roi de Judée. Dans un autre rêve, Dieu prévient Joseph du danger. Joseph et sa famille se rendent donc plus vers le nord et s'installe à Nazareth. C'est là que Jésus grandit, ce qui réalise une autre prophétie : "Il sera appelé Nazaréen" (Matthieu 2 v 23).
Éléments d'histoire |
Archéologie |
Aux alentours du village, on note la présence de restes humains du Paléolithique (entre 750 000 et 350 000 av. J.-C.). À l'emplacement du village, restes de la fin du IIIe millénaire av. J.-C. Matériel abondant du IIe millénaire av. J.-C. (vases d'argile, scarabées, albâtre).
Le site est occupé au Bronze moyen II puis à l'âge du Fer, jusqu'au VIIe siècle av. J.-C.[7]. À l'âge du fer, des sépultures sont déplacées en dehors de la zone de la colline, preuve que le flanc méridional de la colline, réservé jusqu'à cette époque aux sépultures, sert désormais de lieu d'habitation. Dans les limites du village, la céramique de l'âge du fer a été trouvée dans des zones diverses.
Il faut arriver à la période hellénistique, au plus tôt au IIe siècle av. J.-C.[7], pour retrouver des restes archéologiques[8]. Les fouilles, même incomplètes, montrent un village assez étroit.
De l'époque évangélique demeurent les substructures des habitations, en fait des grottes spacieuses que surmontaient des éléments construits. Le caractère partiellement troglodyte des habitats épars (puisque les grottes servaient d'entrepôts) pourrait expliquer son nom : nazareth, c'est-à-dire « caché »[8].
Période romaine |
Au début de l'ère commune, on a la trace de grottes que surmontaient des éléments construits[9]. Les grottes semblent avoir servi d'entrepôts ou d'étables, les éléments construits qui les surmontaient servant peut-être d'habitat[10]. On ignore le nom du lieu à ce moment et qui n'est jamais cité dans le Talmud.
Le village se développe surtout pendant la période romaine à partir de la fin du Ier - et au IIe siècle[7], probablement à la suite du départ de Judée de populations visées par la répression à la suite des révoltes de 66-70, puis de 135. Le Midrash Qohelet (Qohelet Rabba 2, 8), un écrit du VIe siècle, mentionne qu'au IIe siècle, des familles sacerdotales juives s'installent dans la ville[11]. Ce mouvement a peut-être eu lieu à cause de la destruction de Jérusalem en 135 et l'interdiction à tout juif d'y pénétrer après la défaite de la Révolte de Bar Kokhba. Situé à 5 km de Sepphoris, le village de cette époque est modeste, centré sur une activité agricole, et s'étendant sur environ 4 hectares[12]. Les tombes des périodes romaines et byzantines respectivement à l'ouest et à l'est de l'actuelle église de l'Annonciation délimitent ce territoire et laissent penser à la présence d'une population d'environ 400 habitants. Il n'y a aucune trace de bâtiment public, de route pavée ni d'inscription datant de cette époque. C'est après la conversion de l'Empire, au IVe siècle et du développement consécutif de pèlerinages que l'on voit apparaître les premières constructions d'églises.
La première mention en hébreu de Nazareth se trouve dans une liste gravée à la fin du IIIe siècle et retrouvée à Césarée maritime[11].
Jésus et Nazareth |
Les Évangiles font de nombreuses mentions de Nazareth. Ainsi, selon Matthieu (2, 23), la Sainte Famille vient habiter à Nazareth, au retour de la fuite en Égypte. Selon Luc (1,26), Marie et Joseph habitent déjà Nazareth, « ville de Galilée », au moment de l'Annonciation. L’Évangile de Jean (1,45-46), quant à lui, précise que Jésus est le « fils de Joseph de Nazareth », ce qui suscite les sarcasmes de Nathanaël : « Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? ». Dans les évangiles, Jésus est appelé « Jésus le Nazôréen » ou « Jésus le Nazarénien », mais non pas « Jésus de Nazareth »[13], et l’Évangile selon Marc dit que Jésus vient de « Nazara », sans que l'on sache si cette Nazara est une localité ni a fortiori s'il s'agit de Nazareth. L'étymologie du nom est sujette à diverses interprétations parmi les spécialistes : il peut dériver de l'hébreu nsr qui signifie « celui qui observe [la Loi] » ou de nzr, « celui qui se voue [à Dieu] » ou encore neser le « rejeton » (d'Israël), voire encore nezer « la Branche [qui portera le fruit] » d'une prophétie d'Isaïe (11:1)[14].
L’Évangile selon Luc évoque Jésus prêchant dans une synagogue[15] à Nazareth tandis que le même épisode raconté dans les évangiles selon Marc[16] et selon Matthieu[17], le nom de la ville n'est pas mentionné : il y est seulement indiqué que Jésus est « dans sa patrie ». Il y est ajouté que l'auditoire a voulu le précipiter du haut de la falaise sur laquelle la ville est construite ; or il n'y a pas une telle falaise à Nazareth, qui est au fond d'une vallée. De plus, aucune trace de synagogue n'a été retrouvée à Nazareth. Pour cette époque en Galilée[18], il n'existe aucune attestation archéologique de la présence de « synagogue-bâtiment »[19], vraisemblablement avant le IIIe siècle[20], alors que des synagogues du Ier siècle ont été retrouvées de l'autre côté du Jourdain en Batanée et à Gamala.
Pèlerinages |
Au IVe siècle, s'il faut en croire Eusèbe de Césarée[21] et Épiphane de Salamine, c'est un centre essentiellement juif qui n'abrite « ni hellènes (polythéistes), ni Samaritains, ni Chrétiens[22] » et ne possède pas d'église[23] avant la moitié du IVe siècle[11]. La littérature rabbinique n'en parle pas, soit intentionnellement, soit simplement parce qu'il n'y a rien à dire[11].
Malgré son importance dans les traditions se rapportant à Jésus « de Nazareth », le village de Nazareth n'est pas devenu immédiatement un lieu de pèlerinage chrétien. Le premier lieu de dévotions y est construit aux alentours du IVe siècle par Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier. Au VIe siècle, un pèlerin anonyme de la ville de Plaisance décrit la visite qu'il a faite à la synagogue de Nazareth[24] où se trouve un banc miraculeux sur lequel Jésus se serait assis ainsi qu'un tome de la Loi qui lui aurait servi de livre de lecture[25]. Celle-ci est identifiée par certains spécialistes comme un lieu de culte judéo-chrétien ou « nazaréen »[26] et, à tout le moins, semble en tout cas témoigner de la coopération entre juifs et chrétiens locaux au profit de l'« industrie touristique » engendrée par les pèlerins[27]. Un siècle plus tard, le pèlerin Arculfe y décrit « deux églises très vastes. L'une, au milieu de la ville, bâtie sur deux voûtes, a été construite en ce lieu où fut nourri le Sauveur… L'autre église a été bâtie au lieu où était la maison dans laquelle l'archange Gabriel vint trouver Marie pour lui annoncer la naissance du Christ »[28]. La tradition y fixe la « maison de Marie » et correspond probablement à la basilique de l'Annonciation dans laquelle on a trouvé trace des restes de mosaïques byzantines portant des inscriptions en grec[29].
Sanctuaires |
Lors de la première croisade, Nazareth est la proie d'âpres combats avant d'être conquise par les croisés en 1099[30]. Les lieux de culte chrétiens y sont alors en ruines et le chevalier sicilo-normand Tancrède, devenu Prince de Galilée, en fait sa capitale[30]. Il ordonne la construction d'une cathédrale en amont de la grotte située au centre de la ville. Ce qui constitue le plus grand bâtiment construit par les croisés est endommagé par le tremblement de terre de 1102.
La protection des lieux est confiée à l'ordre du Temple durant les XIIe et XIIIe siècles. Si les pèlerins ont la possibilité de se rendre dans ces lieux durant de longues années, la chute de Saint-Jean-d'Acre (Akko) et l'expulsion des croisés de Palestine (1291) met fin aux pèlerinages[30] : la ville est alors détruite par les Mamelouks. Quand les Ottomans dominent la région au début du XVIe siècle, ils en expulsent les chrétiens et il faut attendre le règne de l'émir du Liban Fakhr-al-Din II (1590-1635) pour que les chrétiens puissent à nouveau s'y rendre[30] : à la suite des accords plus généraux entre Henri IV et le monde ottoman, les chrétiens sont encouragés à s'installer dans la ville qui devient une cité importante de la région[31]. Des moines franciscains s'y installent en 1620 et sont autorisés à bâtir un monastère et une église à proximité de la grotte de l'Annonciation. Soumis aux raids de bédouins qui rendent difficile l'accès à cet établissement, les moines font appel au patriarche maronite du Liban pour trouver des ouvriers qui vont constituer la nouvelle population chrétienne du site, avec des chrétiens arabes grec-orthodoxes, encouragés à y implanter leur propres lieux de culte[31].
Mais la chute de Fakhr ad-Din et les raids bédouins ont raison de cette nouvelle implantation et il faut attendre le règne du sultan Dahir al-Omar (en) pour que la ville, qui a décliné entretemps, soit à nouveau sécurisée[31]. En 1730, l'ordre des Franciscains obtient du sultan ottoman un firman afin de reconstruire un nouveau lieu de culte, qui survit jusqu'en 1955. À cette date, il est détruit pour permettre la construction de la présente basilique.
Les travaux sont confiés à l'architecte Giovanni Muzio, qui édifie un ensemble sur deux niveaux. Le premier contenant la grotte et le second, une nef centrale inspirée des plans de la cathédrale croisée du XIIe siècle. Aujourd'hui, Nazareth est l'un des sanctuaires chrétiens les plus importants du Moyen-Orient. La première mosquée y est édifiée en 1804[31].
À côté de cette basilique se trouve l'église Saint-Joseph, sur le site traditionnellement connu comme la « maison de la Sainte Famille » et l'atelier de charpenterie de Joseph. Des fouilles archéologiques situeraient la maison de Joseph, dite aussi maison d'enfance de Jésus sous le couvent des sœurs de Nazareth (pl). Connue depuis les années 1880, cette maison est fouillée depuis 2006 par l'archéologue Ken Dark (en) qui considère que les ruines de cette habitation datant du Ier siècle av. J.-C. furent vénérée très tôt car incorporées dans des églises byzantines successives[32].
Non loin de là, une ancienne synagogue datant du temps des Croisés fut transformée en église au XVIIIe siècle par les chrétiens de confession grecque. L'édifice serait bâti sur les ruines de la synagogue où se rendait la Sainte Famille et où le Christ aurait commencé à prêcher, suscitant le rejet de la foule (« Nul n'est prophète en son pays ») à la suite de ses propos sacrilèges.
L'église de l'Effroi (du temps des Croisés : « Sault du Seigneur ») commémore l'endroit d'où, selon la tradition chrétienne, la foule voulait précipiter le Christ afin de le tuer[33]. Le « Puits de Marie »[34],[35] est un des monuments publics qui symbolisent la ville de Nazareth. Sa source est abritée par une église orthodoxe.
Personnalités liées à Nazareth |
Naissances |
Michel Sabbah (1933), patriarche latin de Jérusalem de 1987 à 2008
Hatem Joubran (1944), père des trois frères oudistes du Trio Joubran
Tarik Kopty (1944), acteur
Émile Shoufani (1947), prêtre, directeur du collège Saint Joseph, y vit
Michel Khleifi (1950), réalisateur
Azmi Bishara (1956), homme politique
Azmi Nassar (1957-2007), joueur et entraîneur de football
Juliano Mer-Khamis (1958-2011), acteur, réalisateur, directeur de théâtre et militant politique
Elia Suleiman (1960), réalisateur, scénariste et acteur
Hany Abu-Assad (1961), réalisateur
Rim Banna (1966), chanteuse, compositrice et arrangeuse
Ula Tabari (1970), actrice et réalisatrice
Samir (1973), Wissam (1983) et Adnan Joubran (1985), les trois frères oudistes du Trio Joubran
Saleem Abboud Ashkar (1976), pianiste et son frère Nabeel (1978), violoniste, membre du West-Eastern Divan Orchestra et directeur du conservatoire de musique Polyphony
Ali Suliman (1977), acteur
Doraid Liddawi (1984), acteur
Loai Nofi (1985), acteur
Autres |
Hiam Abbass (1960), actrice et réalisatrice, est née dans le village voisin de Deir Hanna, d'une famille originaire de Nazareth
Karimeh Abbud (1896-1955), photographe, y a exercé son métier et y est morte
Notes et références |
Bureau de statistique d'Israël.
(en) Bargil Pixner, With Jesus Through Galilee According to the Fifth Gospel, Corazin Publishing, 1992, p. 14-15.
Es 11,1
Mt 2. 23
(en) F. Crawford Burkitt, The Syriac Forms of New Testament Proper Names, Gorgias Press, 2011, p. 17
Simon C. Mimouni, « Les nazaréens. Recherche étymologique et historique », Revue biblique, vol. 105, 1998, p. 229.
(en) James F. Strange, « Nazareth », dans Eric M. Meyers (dir.), Oxford Encyclopaedia of Archaeology in the Near East, vol. 4, Oxford et New York, Oxford University Press, 1997(ISBN 0-19-506512-3), p. 113
Jacques Brien (dir.), Terre sainte, cinquante ans d'archéologie, éd. Bayard, 2003, p. 845 à 855
En 2009, lors de la construction d'un grand centre pédagogique multimédia consacré à Marie entreprise à côté de la basilique de l'Annonciation, l'Autorité des antiquités d'Israël, sous la direction de Yardenna Alexandre, met au jour d'anciens murs d'habitations datés du Ier siècle lors du creusement des fondations de la basilique. Cf. (en) Joseph M. Holden, The Popular Handbook of Archaeology and the Bible, Harvest House Publishers, 2013, p. 320.
« En Palestine, hier comme aujourd'hui, nombre d'habitations adossées à la colline sont partiellement troglodytes et dans la campagne les grottes constituent un lieu de refuge habituel des animaux tant contre les grosses chaleurs que contre les frimas nocturnes. » cf François Blanchetière, op. cit., p. 117.
François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 118.
Jonathan Reed, Archaeology and the Galilean Jesus : A Re-examination of the Evidence, Bloomsbury, 2002(ISBN 978-1563383946), p. 132
François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 134.
voir notamment Jeremy Royal Howard (éd.), The Holman Apologetics Commentary on the Bible, The Gospels and Acts, Holman Reference, 2013, p. 36;
Lc 4. 16-20
Mc 6. 1-16
Mt 13. 54-58
Odette Mainville (dir.), Écrits et milieu du Nouveau Testament : une introduction, éd. Médiaspaul, 1999, p. 39.
Dans son usage premier, la synagogue désigne une communauté de prière, de lecture, de méditation ou d'enseignement et c'est d'abord dans la diaspora que des édifices destinés à ces activités apparaissent. En Palestine, on ignore quand l'usage s'en est répandu ; cf. notamment Hugues Cousin (dir.), Le monde où vivait Jésus, éd. Cerf, 1998, p. 287-292, cité par Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, éd. Bayard, 2011, p. 114
Odette Mainville (dir.), Écrits et milieu du Nouveau Testament : une introduction, éd. Médiaspaul, 1999, p. 39
Onomaticon 138
Panarion, 30, 11, 10
Panarion, 30, 1
Plus précisément entre 560 et 570. cf. François Blanchetière, op. cit., p. 264.
Frédéric Manns, Le Judéo-christianisme. Mémoire ou prophétie ?, Beauchesne, 2000, p. 143.
cf. par exemple Simon Claude Mimouni ou François Blanchetière: « Cette « Synagogue » n'est pas juive, mais « nazaréenne » puisque les « juifs » ne peuvent déplacer la poutre (sur laquelle Jésus est censé s'être assis lors de son enfance), opération que seuls les chrétiens peuvent accomplir », Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Cerf, Paris, 2001, p. 264.
(en) Paula Fredriksen, « What Parting of the Ways ? : Jews, Gentiles, and the Ancient Mediterranean City », dans Adam H. Becker et Annette Yoshiko Reed, The Ways That Never Parted : Jews and Christians in Late Antiquity
and the Early Middle Ages, Minneapolis, Fortress Press, 2007, p. 61
Adomnan d'Iona, De locis sanctis, chapitre XXVI De Nazareth et de son église, fin VIIe siècle
René Salm, The Myth of Nazareth. The Invented Town of Jesus, American Atheist Press, 2008, p. 229.
« Nazareth », dans Encyclopædia Britannica : Encyclopædia Britannica Ultimate Reference Suite, 2012
(en) Marshall J. Breger et Yitzhak Reiter, Holy Places in the Israeli-Palestinian Conflict : Confrontation and Co-existence, Routledge, 2009(ISBN 9780203867457), p. 193
(en) Ken Dark, « Has Jesus’ Nazareth House Been Found ? », Biblical Archaeology Review, vol. 41, no 2, mars-avril 2015 (lire en ligne)
Aucun nom de localité n'est mentionné dans les évangiles concernant cet épisode
cf.Yardenna Alexandre (dir.), « Mary's Well, Nazareth : The Late Hellenistic to the Ottoman periods », Israel Antiquities Authority Reports, no 49, 2012(ISBN 978-965-406-283-1)
Shacham, Tzvi. 2012. Bathhouse from the Crusader Period in Nazareth in Kreiner, R & W. Letzner (eds.). SPA. SANITAS PER AQUAM. Tagungsband des Internationalen Frontinus-Symposums zur Technik und Kulturgeschichte der antike Thermen. Aachen, 18-22. Marz 2009 : 319-326. BABESCH SUPPL. 21
Bibliographie |
- Jonathan Reed, Archaeology and the Galilean Jesus : A Re-examination of the Evidence, Bloomsbury, 2002(ISBN 978-1563383946)
- R & W. Letzner (eds.), « Bathhouse from the Crusader Period in Nazareth in Kreiner », dans Spa Sanitas Per Aquam : Tagungsband des Internationalen Frontinus-Symposiums zur Technik und Kulturgeschichte der antiken Thermen Aachen, 18-22Marz 2009, Peeters, 2012(ISBN 978-90-429-2661-5), pp.319-326
- Yardenna Alexandre (dir.), « Mary's Well, Nazareth : The Late Hellenistic to the Ottoman periods », Israel Antiquities Authority Reports, no 49, 2012(ISBN 978-965-406-283-1)
- (en) René Salm, The Myth of Nazareth: The Invented Town of Jesus, American Atheist Press, 2008, 375 p. (lire en ligne)
Voir aussi |
Articles connexes |
- Histoire du christianisme
- Église de la Mensa Christi
- Église Saint-Joseph de Nazareth
Basilique de Jésus-Adolescent en haut du Mont du Commencement- Basilique de l’Annonciation (Nazareth)
Liens externes |
- Site officiel de la ville de Nazareth
- Histoire, lieux saints, tourisme
- Thierry Murcia, Nazareth : ville fantôme ?
- Portail du christianisme
- Portail d’Israël