Williams F1 Team
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Localisation | Grove |
---|
Président | Frank Williams Claire Williams |
---|---|
Directeur technique | Paddy Lowe |
Pilotes | 18. Lance Stroll 35. Sergey Sirotkin |
Pilotes essayeurs | Robert Kubica Oliver Rowland |
Châssis | FW41 |
---|---|
Moteurs | Mercedes V6 turbo M09 EQ Power+ |
Pneumatiques | Pirelli |
Début | En tant qu'écurie Grand Prix d'Espagne 1977 En tant que constructeur Grand Prix d'Argentine 1978 |
---|---|
Courses disputées | En tant qu'écurie : 703 GP disputés (699 départs) En tant que constructeur : 692 GP disputés (691 départs) |
Points marqués | 3560 |
Titres constructeurs | 9 |
Titres pilotes | 7 |
Victoires | 114 |
Podiums | 315 |
Pole positions | 128 |
Meilleurs tours en course | 133 |
Williams Grand Prix Engineering (engagée en compétition sous la dénomination commerciale Williams Martini Racing depuis 2014) est une écurie britannique de Formule 1, basée à Grove. Fondée en 1977 par Frank Williams et Patrick Head, l'équipe est actuellement la propriété de Frank Williams (52,25 %), Brad Hollinger (14,75 %), Patrick Head (9 %), le marché public (20 %) et le fonds en fiducie des employés (4 %).
Frank Williams a commencé à faire courir des voitures en Formule 1 au cours de la saison 1969. L'écurie a fait ses débuts dans le championnat du monde des constructeurs, sous son nom propre, en 1975 avant d'être rachetée fin 1976. L'équipe Williams telle qu'elle existe aujourd'hui n'a vu le jour qu'en 1977 et a débuté en 1978. Avec ses 16 titres mondiaux acquis lors des années 1980 et 1990, 114 victoires et 128 pole positions, elle est l'une des plus prestigieuses écuries de l'histoire de la Formule 1.
Sommaire
1 Historique
1.1 Naissance de l'écurie
1.2 1977 à 1979 : les débuts
1.3 1980 à 1987 : succès avec Ford puis Honda
1.4 1989 à 1997 : succès avec Renault
1.5 1998-1999 : période de transition
1.6 2000 à 2005 : renouveau avec BMW
1.7 2006 à 2011 : déclin
1.8 2012 : victoire avec Renault
1.9 2013-2014 : une année catastrophique puis un podium
1.10 2015-2016
1.11 2017-2018 : arrivée de Sirotkin et Kubica puis arrivée de Paddy Lowe et départ de Bottas
2 Pilotes champions du monde sur Williams
3 Résultats en championnat du monde de Formule 1
4 Notes et références
5 Liens externes
Historique |
Naissance de l'écurie |
La première écurie Williams a été fondée en 1966 sous le nom « Frank Williams Racing Cars Ltd ». À cette époque, Frank Williams prépare et engage des châssis Brabham en Formule 3 et en Formule 2. Puis, à partir de 1969, Williams engage des voitures en Formule 1 : une Brabham BT26A en 1969, une De Tomaso 505 en 1970, deux March en 1971 et 1972 ainsi qu'une Politoys FX3 en 1972.
Devant la médiocrité des résultats accumulés depuis 1969, Frank Williams décide courant 1972 de changer de stratégie et devient constructeur à part entière. C'est ainsi que nait en 1972 la Polytoys FX3, baptisée du nom d'un fabricant de jouets partenaire de l'opération. Elle deviendra Iso-Marlboro FX3 en 1973, à la suite d'un partenariat avec le fabricant de voitures de sport italien Iso Rivolta. En 1975, le partenariat se termine, et les châssis sont, pour la première fois, baptisés « Williams ».
Toujours aussi désargenté, Williams accepte fin 1975 la prise de participation majoritaire dans l'écurie du milliardaire austro-canadien Walter Wolf. En 1976, l'équipe devient donc Wolf-Williams et aligne les voitures de l'ancienne écurie de Lord Hesketh. Mais au bout d'une seule saison, Walter Wolf pousse Frank Williams dehors et rachète la totalité de l'écurie, qui devient Walter Wolf Racing en 1977.
Début 1977, Frank Williams fonde une nouvelle écurie en association avec le jeune ingénieur Patrick Head. C'est cette nouvelle structure, baptisée Williams Grand Prix Engineering, qui perdure de nos jours et communique sous le nom de Williams F1 Team.
1977 à 1979 : les débuts |
En 1977, par manque de temps, la nouvelle équipe Williams ne peut faire autre chose que d'engager une March 761 de la saison précédente, motorisée par un Ford-Cosworth DFV. Mais dès 1978, l'équipe retrouve son statut de constructeur, avec toujours le même motoriste. Clay Regazzoni signe la première victoire de l'écurie au Grand Prix de Grande-Bretagne 1979.
1980 à 1987 : succès avec Ford puis Honda |
Alan Jones remporte le championnat en 1980, imité par Keke Rosberg en 1982. En 1980 et 1981, l'écurie décroche également le titre des constructeurs.
Pour rester en haut de l'affiche, Williams se doit de s'allier à un grand constructeur et de passer aux moteurs 1.5L turbocompressés, à la place des vieux Cosworth DFV 3.0L. C'est le cas avec Honda dès la fin de l'année 1983. Après quelques coups d'éclats en 1984, Keke Rosberg et Nigel Mansell emportent chacun deux succès l'année suivante. En 1986, Nelson Piquet rejoint l'écurie aux côtés de Mansell, sur une Williams qui est maintenant la référence. Au Grand Prix d'Australie 1986, Mansell est en position de remporter le titre, mais une crevaison le contraint à abandonner. Par mesure de sécurité, Piquet est rappelé aux stands pour changer de pneus, ce qui va permettre à Alain Prost de remporter son second titre, malgré une McLaren globalement moins compétitive. Néanmoins, l'écurie remporte le titre constructeur, une implacable domination que ne parvient même pas à troubler l'accident de la route qui laisse Frank Williams paralysé, cette même année.
En 1987 en revanche, Mansell et Piquet n'ont pas de rivaux, mais c'est en interne que leur duel va s'avérer le plus intense. Piquet va faire un pied de nez à Frank Williams, souffler le titre à Mansell, et quitter l'écurie, mécontent de ne pas être clairement le numéro 1. De plus, en raison de divergences avec Williams, Honda décide de motoriser McLaren.
1989 à 1997 : succès avec Renault |
Frank Williams, qui a perdu son champion, se rabat sur le moteur Judd en 1988, en attendant le moteur Renault Sport prévu pour 1989. L'année est difficile, égayée par deux podiums de Nigel Mansell, qui rejoint Ferrari à la fin de l'année.
L'année suivante, Renault Sport motorise donc l'écurie et Thierry Boutsen offre deux victoires à Montréal et Adelaïde. Riccardo Patrese est troisième du championnat du monde des pilotes et Williams termine second du championnat des constructeurs.
En 1990, malgré les victoires de Boutsen à Budapest et de Patrese à Imola, la saison est une déception et Williams termine quatrième du championnat du monde.
En 1991, Nigel Mansell remplace Boutsen. Après des débuts difficiles, la FW14 devient redoutable et remporte sept victoires. Toutefois, l'avance prise par Ayrton Senna en début de saison lui permet d'être sacré champion du monde.
En 1992, Williams décroche 10 victoires, 14 pole positions et un doublé au championnat des pilotes. La FW14B bénéficie au maximum des aides électroniques très développées. Néanmoins, le champion du monde, Mansell, quitte Williams et la Formule 1 pour le championnat CART.
En 1993, Alain Prost remplace Mansell et le pilote essayeur Damon Hill remplace Patrese. Malgré des débuts difficiles sous la pluie d'Interlagos et Donington, Prost remporte son quatrième titre et Hill finit troisième avec trois victoires.
En 1994, Prost, qui a pris sa retraite, est remplacé par Ayrton Senna. Les aides au pilotage ont été supprimées, ce qui rend très instable la FW16. Senna ne marque aucun point lors des deux premières courses. Survient alors le drame d'Imola, où Senna meurt dans un accident alors qu'il était en tête du Grand Prix. Hill est propulsé leader de l'écurie face à Michael Schumacher mais il ne peut rien face à l'Allemand malgré l'aide de David Coulthard et Nigel Mansell qui revient pour cinq Grands Prix et qui contribuent au sacre constructeur de Williams avec sept victoires.
En 1995, Hill fait équipe avec David Coulthard préféré à Mansell. Face à Schumacher et Benetton-Renault, l'Anglais est impuissant et commet de nombreuses erreurs. Williams ne remporte que cinq victoires et finit second au championnat. En 1996, Williams conserve Damon Hill qui fait équipe avec le novice Jacques Villeneuve. La FW18 est très performante et Hill devient champion du monde avec huit victoires. Hill déçoit en fin de saison, se laissant rattraper par Villeneuve et quitte l'écurie en 1997, où il est remplacé par Heinz-Harald Frentzen.
En 1997, malgré une FW19 supérieure à la concurrence, Villeneuve doit attendre la dernière course pour être sacré face à Schumacher et Ferrari. Williams est également champion avec huit victoires, les sept de Villeneuve ajoutées à celle obtenue par Frentzen au Grand Prix de Saint-Marin.
1998-1999 : période de transition |
En 1998, les départs de Renault Sport et d'Adrian Newey ne permettent pas à Williams et Jacques Villeneuve de conserver leurs titres. Le moteur Mecachrome (ex-Renault) n'est pas assez performant et Newey a manqué pour le développement de la FW20 alors qu'il dessinait la voiture championne du monde, la McLaren MP4/13. L'équipe signe trois podiums à Melbourne, Hockenheim et Budapest et doit lutter jusqu'au bout pour la troisième place du championnat.
1999 est une année de transition, en attendant BMW. Le moteur est toujours un Mecachrome/Supertec, mais Villeneuve et Frentzen sont partis, remplacés par Alessandro Zanardi et Ralf Schumacher. L'Italien est la déception de l'année, ne marquant aucun point. Ralf réalise en revanche de bonnes performances, montant à trois reprises sur le podium (à Melbourne, Silverstone et Monza) et inscrivant 35 points. Williams ne termine que cinquième du championnat.
2000 à 2005 : renouveau avec BMW |
Début 2000, Williams bénéficie de nouveau d'un moteur d'usine BMW. Alessandro Zanardi est remplacé par le jeune espoir Jenson Button. Malgré les craintes hivernales en raison de problèmes de fiabilité récurrents, la saison est une réussite. Ralf Schumacher signe trois podiums à Melbourne, à Spa et à Monza. Button confirme les espoirs placés en lui et l'équipe termine troisième du championnat.
En 2001, le grand espoir colombien Juan Pablo Montoya remplace Button, prêté à Benetton Formula, et Michelin remplace Bridgestone. La FW23 apparaît comme très performante, remportant à Imola la première victoire de l'équipe depuis 1997, suivie de trois autres à Montréal, Hockenheim et Monza. L'équipe est à nouveau troisième du championnat.
En 2002, Williams fait figure de premier challenger de Ferrari. Si l'équipe finit seconde au championnat, cette saison est une déception car Williams finit très loin de Ferrari (129 pts) et ne remporte qu'une victoire, à Sepang.
Le début de saison 2003 est également décevant en raison de problèmes aérodynamiques. Ceux-ci réglés, les Williams deviennent très performantes à partir de l'Autriche avec une série de quatre victoires à Monaco, au Nurburgring, à Magny-Cours et Hockenheim. Quelques erreurs coûtent les deux titres à Williams. Fin 2003, Montoya annonce son transfert chez McLaren pour 2005.
En 2004, Williams présente un aileron avant révolutionnaire. Mais tandis que Ferrari reprend sa domination, Williams ne parvient pas à lutter avec British American Racing et Renault F1 Team pour la seconde place du championnat. À Indianapolis, Ralf Schumacher est victime d'un grave accident : il est remplacé par Marc Gené puis Antônio Pizzonia. En fin de saison, un aileron plus classique est de retour et Montoya remporte son dernier Grand Prix pour Williams au Brésil. Williams finit quatrième du championnat du monde.
En 2005, Mark Webber et Nick Heidfeld remplacent Montoya et Ralf Schumacher mais la FW27 n'est pas très performante et ils ne peuvent apporter plus que quelques podiums à Sepang, Monaco et au Nürburgring. BMW annonce son départ à mi-saison en rachetant Sauber et les performances plongent : plus aucun podium et Antônio Pizzonia remplace Heidfeld en fin de saison.
2006 à 2011 : déclin |
En 2006, Cosworth remplace BMW et Bridgestone remplace Michelin qui équipait l'équipe depuis 2001. La saison est la pire de l'écurie depuis 1977 avec seulement 11 points inscrits et aucun podium. Les pilotes Mark Webber et le débutant Nico Rosberg ne peuvent pallier les performances d'un matériel rétif, notamment un moteur peu fiable. Ainsi, quelques coups d'éclats sont vite avortés par des ennuis de fiabilité.
À la suite de cette désastreuse saison, Williams change de motoriste et Toyota remplace Cosworth. Mark Webber, parti chez Red Bull Racing, est remplacé par l'Autrichien Alexander Wurz jusqu'alors pilote d'essai. Même si la FW29 ressemble fortement à la FW28, sa fiabilité et ses résultats en essais durant le mois de février contrastent avec sa devancière. Les résultats se confirment durant la première moitié de saison, Nico Rosberg se hissant presque toujours dans la dernière partie des qualifications et engrangeant plusieurs points encourageants. Quant à Alexander Wurz, si ses résultats souffrent de la comparaison avec ceux de son équipier, il fait preuve d’opportunisme avec une troisième place lors du chaotique Grand Prix du Canada, le premier podium de l'écurie depuis trente-cinq épreuves, et une quatrième place sous la pluie au Nurburgring.
Après une saison 2007 encourageante, Kazuki Nakajima, jeune espoir de Toyota, remplace Alexander Wurz en 2008 au volant d'une FW30 présentée discrètement mais sur laquelle l'équipe fonde de grands espoirs. La saison débute bien puisque Nico Rosberg monte sur son premier podium grâce à sa troisième place et que Kazuki Nakajima finit sixième en Australie. Au Grand Prix de Singapour, Kazuki Nakajima se classe huitième tandis que Nico Rosberg monte sur la deuxième marche du podium derrière Fernando Alonso et devant Lewis Hamilton. Mais ces deux bons résultats sont les seuls coups d'éclats de l'année et l'écurie termine huitième du championnat.
En 2009, Williams fournit les châssis de la nouvelle Formule 2 et profite de la nouvelle règlementation (pneus slicks, SREC, aérodynamique modifiée, réduction des coûts) pour se relancer grâce au double diffuseur qui lui offre un avantage en début de saison, tout comme Brawn GP et Toyota. Mais au fur et à mesure de la saison, l'équipe rentre dans le rang et doit se contenter de la septième place du classement des constructeurs grâce principalement à Nico Rosberg qui marque tous les points de l'équipe.
Le 19 novembre 2009, Frank Williams et Patrick Head annoncent avoir vendu une part minoritaire de leur écurie à une société d'investissement dirigée par l'Autrichien Christian « Toto » Wolff qui rejoint également le directoire de la société[1]. Wolff est notamment connu pour avoir remporté les 24 Heures de Dubaï 2006 en catégorie GT et pour son record du tour de la Nordschleife du Nürburgring au volant d’une Porsche 997 RSR en avril 2009[2]. Un peu plus d'un an plus tard, Frank Williams dit envisager une entrée en bourse[3].
En 2010, Williams perd Nico Rosberg parti chez Mercedes Grand Prix et se sépare de Kazuki Nakajima, protégé de Toyota qui quitte la discipline. L'écurie est désormais motorisée par Cosworth et les nouveaux pilotes sont Rubens Barrichello, troisième du championnat écoulé et Nico Hülkenberg, champion GP2 2009 dès sa première participation. Après un début de saison difficile, l'équipe réalise une seconde partie de saison intéressante, qui lui permet de terminer à la sixième place du championnat des constructeurs. Le coup d'éclat de la saison est réalisé par Nico Hülkenberg qui signe la pole position à Interlagos sur une piste séchante. Il devient, à 23 ans et 79 jours, le sixième plus jeune poleman de l'histoire de la Formule 1 et permet à Williams de décrocher sa 126e pole position, sa première depuis 2005.
En 2011, Williams perd plusieurs sponsors majeurs et, pour assurer l'avenir de l'écurie, une partie de son capital est mis en bourse[4], et le pilote payant vénézuélien Pastor Maldonado (champion GP2 2010) remplace Nico Hülkenberg. Le manque de budget se fait ressentir sur les performances, la FW33 manque de fiabilité et de vitesse, seuls cinq points sont inscrits, installant l'écurie à la neuvième place du championnat, son pire classement depuis 1978[5].
Le directeur technique, Sam Michael, en place depuis 2004, est débarqué au profit de Mike Coughlan[6]. Williams et Renault Sport F1 annoncent un partenariat châssis-moteur de longue durée, le département F1 de Renault équipant Williams de ses blocs moteurs V8 pour les saisons 2012 et 2013. Outre la fourniture de moteurs, le partenariat comprend d'autres opportunités commerciales et marketing, avec une possibilité de prolongation après l'introduction du futur moteur V6 turbo en 2014[7],[8].
2012 : victoire avec Renault |
Après le retour du moteur Renault, le 16 janvier 2012, Williams annonce la titularisation de Bruno Senna en tant que deuxième pilote, aux côtés de Pastor Maldonado[9],[10]. Le 28 février 2012, Alexander Wurz est engagé pour aider les pilotes Bruno Senna et Pastor Maldonado et partager son expérience de la course[11].
Lors de la manche inaugurale de la saison, en Australie, Maldonado sort de la piste dans le dernier tour alors qu'il était sixième, en position d'inscrire huit points. En Malaisie, Senna tire parti de conditions climatiques difficiles et termine septième pour son deuxième Grand Prix avec Williams. Alors que ces performances sont encourageantes pour la suite de la saison, l'écurie annonce la démission de son président Adam Parr[12],[13] et l'arrivée de Susie Wolff comme pilote de développement[14].
Maldonado inscrit quatre nouveaux points grâce à sa huitième place en Chine, avant de s'illustrer lors du Grand Prix d'Espagne où il obtient sa première pole position et remporte la première victoire de sa carrière, la première de Williams depuis 2004. Le dernier succès du partenariat Williams-Renault remontait au Grand Prix du Luxembourg 1997.
2013-2014 : une année catastrophique puis un podium |
La saison 2013 est catastrophique car la Williams FW35, monoplace ratée, est incapable de viser les points à la régulière. Ainsi, Bottas inscrit 4 points en terminant huitième du Grand Prix des États-Unis tandis que Maldonado se classe dixième en Hongrie. Avec 5 points, l'écurie termine neuvième du championnat du monde.
En 2014, le moteur Renault est remplacé par celui de Mercedes-Benz. Côté pilotes, Felipe Massa remplace Pastor Maldonado parti chez Lotus F1 Team, Valtteri Bottas étant reconduit.
Pour la manche inaugurale, en Australie, Massa est accroché dès le départ par Kamui Kobayashi, victime d'un problème de freins. Bottas termine cinquième malgré une crevaison et la perte d'une roue. En Malaisie, Massa et Bottas finissent septième et huitième, Massa ayant refuser de s'écarter malgré les consignes de son équipe. Lors du Grand Prix de Bahreïn, les deux pilotes sont en lutte pour le podium mais une forte dégradation des pneus ne leur permet pas de finir mieux que septième et huitième. En Chine, Massa est victime d'un long arrêt aux stands, il ne finit que quinzième, Bottas termine septième. En Espagne, Bottas termine à une belle cinquième place, Massa termine treizième à cause d'une mauvaise stratégie. Lors du Grand Prix de Monaco, Bottas abandonne sur casse de moteur, Massa finit septième.
Au Grand Prix du Canada, Massa est d'abord victime, à nouveau, d'un long arrêt aux stands, mais il deviendra un candidat au podium jusqu'au dernier tour où il est victime, au dernier tour, d'un accrochage avec Sergio Pérez, anéantissant tout espoirs de podium pour l'écurie anglaise. Bottas termine septième. Encore, Massa aura le mérite de signer le meilleur tour en course.
En Autriche, les deux voitures se qualifient en première ligne, Massa en pole-position, Bottas à la deuxième place. Mais en course, il devront s'effacer devant les Mercedes de Nico Rosberg et de Lewis Hamilton. Bottas monte sur son premier podium en Formule 1, le premier de l'écurie depuis la victoire de Pastor Maldonado depuis le Grand Prix d'Espagne 2012. Massa termine quatrième.
2015-2016 |
2015 est du même niveau que 2014, avec quatre podiums (2 pour Valtteri Bottas au Canada et au Mexique et 2 pour Felipe Massa en Autriche et en Italie). Régulièrement dans le top 10, l'écurie britannique se classe troisième du championnat des constructeurs avec 257 points.
Le 26 novembre 2015, Lance Stroll, qui faisait partie de la Ferrari Driver Academy depuis 2010, rejoint l'écurie britannique et devient pilote de développement[15]. Quatre mois plus tard, Alex Lynn, qui a rejoint l'écurie en 2015 en tant que pilote de développement, conserve son rôle pour la saison 2016[16].
En 2016, les pilotes accèdent régulièrement au top 10, Bottas montant même sur un nouveau podium, au Canada, comme en 2015. En septembre 2016, Massa annonce son retrait retirer de la Formule 1 et Stroll est annoncé comme son remplaçant pour 2017[17],[18]. L'écurie fait moins bien qu'en 2015, avec 138 points et la cinquième place du championnat des constructeurs.
2017-2018 : arrivée de Sirotkin et Kubica puis arrivée de Paddy Lowe et départ de Bottas |
En janvier 2017, Paddy Lowe quitte Mercedes pour Williams où, au terme d'un préavis dont la durée n'est pas encore connue, il prendra le poste de directeur exécutif : « J'ai passé trois années remplies de succès et très plaisantes chez Mercedes où j'ai travaillé avec une équipe incroyable. Je regarde maintenant vers l'avenir et un nouveau défi, et je souhaite le meilleur à tout le monde chez Mercedes »[19]. Du côté des pilotes, alors que Williams engage le novice canadien Lance Stroll pour piloter la FW40 en 2017, Felipe Massa quitte théoriquement la Formule 1 après avoir annoncé son départ à la retraite en septembre 2016. Le départ inattendu de Nico Rosberg, cinq jours après l'obtention de son premier titre mondial, change la donne puisque Mercedes Grand Prix choisit Valtteri Bottas pour le remplacer. Pour le libérer de son contrat, Williams souhaite faire sortir Massa de sa retraite. Le 16 janvier 2017, ces mouvements sont officialisés[20] : Bottas rejoint les Flèches d'Argent pour faire équipe avec Lewis Hamilton et Massa dispute une saison supplémentaire avec Williams afin d'épauler Lance Stroll, pour un salaire de 6 millions d'euros financé en partie par Mercedes[20],[21].
La saison commence avec trois abandons consécutifs de Stroll alors que Massa obtient deux sixièmes places. Le Canadien progresse lentement jusqu'au Grand Prix automobile d'Azerbaïdjan 2017 où, troisième, il monte sur son premier podium.
En Hongrie, Massa est contraint de se retirer en raison d'une maladie ; Paul di Resta le remplace et se qualifie en dix-neuvième position après 3 ans d'absence. Le 4 novembre 2017, Massa a annoncé sa décision de se retirer de la Formule 1 à l'issue de la saison[22].
L'écurie se classe, à nouveau, à la cinquième place au championnat des constructeurs, avec 83 points.
Le 16 janvier 2018, l'écurie britannique titularise Sergey Sirotkin aux cotés de Lance Stroll[23]. Robert Kubica est confirmé en tant que pilote de développement et réserve ; il doit participer à plusieurs sessions d'essais libres et à des essais privés[24].
Le 22 novembre 2018, Williams annonce la titularisation de Robert Kubica, aux côtés de George Russell, officialisé plus tôt dans la saison[25].
Pilotes champions du monde sur Williams |
1980 : Alan Jones
1982 : Keke Rosberg
1987 : Nelson Piquet
1992 : Nigel Mansell
1993 : Alain Prost
1996 : Damon Hill
1997 : Jacques Villeneuve
Résultats en championnat du monde de Formule 1 |
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | Pilotes | Grands Prix disputés | Victoires | Pole positions | Meilleurs tours | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1969 | Frank Williams Racing Cars | Brabham BT26A | Ford-Cosworth | Dunlop | Piers Courage | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | Non engagé |
1970 | Frank Williams Racing Cars | De Tomaso 505 | Ford-Cosworth | Dunlop | Piers Courage Brian Redman Tim Schenken | 11 | 0 | 0 | 0 | 0 | Non engagé |
1971 | Frank Williams Racing Cars | March 701 March 711 | Ford-Cosworth | Firestone | Henri Pescarolo Max Jean | 11 | 0 | 0 | 0 | 0 | Non engagé |
1972 | Frank Williams Racing Cars | March 711 March 721 Politoys FX3 | Ford-Cosworth | Goodyear | Henri Pescarolo José Carlos Pace | 12 | 0 | 0 | 0 | 0 | Non engagé |
1973 | Frank Williams Racing Cars | Iso-Marlboro FX3B Iso-Marlboro IR | Ford-Cosworth | Firestone | Nanni Galli Howden Ganley Jackie Pretorius Tom Belsø Henri Pescarolo Graham McRae Gijs van Lennep Tim Schenken Jacky Ickx | 15 | 0 | 0 | 0 | 2 | 10e |
1974 | Frank Williams Racing Cars | Iso-Marlboro FW | Ford-Cosworth | Firestone | Arturo Merzario Tom Belsø Gijs van Lennep Richard Robarts Jean-Pierre Jabouille Jacques Laffite | 15 | 0 | 0 | 0 | 4 | 10e |
1975 | Frank Williams Racing Cars | Williams FW | Ford-Cosworth | Goodyear | Arturo Merzario Jacques Laffite Tony Brise Ian Scheckter François Migault Ian Ashley Jo Vonlanthen Renzo Zorzi Loris Kessel Damien Magee | 12 | 0 | 0 | 0 | 6 | 9e |
1976 | Frank Williams Racing Cars | Williams FW Williams FW04 Williams FW05 | Ford-Cosworth | Goodyear | Arturo Merzario Jacques Laffite Lella Lombardi Renzo Zorzi Emilio Zapico Loris Kessel Jacky Ickx Michel Leclère Tom Belsø Chris Amon Warwick Brown Hans Binder | 13 | 0 | 0 | 0 | 0 | Non classé |
1977 | Williams Grand Prix Engineering | March 761 | Ford-Cosworth | Goodyear | Patrick Nève | 11 | 0 | 0 | 0 | 0 | Non engagé |
1978 | Williams Grand Prix Engineering | Williams FW06 | Ford-Cosworth | Goodyear | Alan Jones | 16 | 0 | 0 | 2 | 11 | 9e |
1979 | Albilad-Saudia Racing Team | Williams FW06 Williams FW07 | Ford-Cosworth | Goodyear | Alan Jones Clay Regazzoni | 15 | 5 | 3 | 3 | 75 | 2e |
1980 | Albilad-Williams Racing Team | Williams FW07 Williams FW07B | Ford-Cosworth | Goodyear | Alan Jones Carlos Reutemann Desiré Wilson Rupert Keegan Kevin Cogan Geoff Lees | 14 | 6 | 3 | 6 | 120 | Champion |
1981 | Albilad-Saudia Racing Team TAG Williams Team | Williams FW07C | Ford-Cosworth | Michelin Goodyear | Alan Jones Carlos Reutemann Emilio de Villota | 15 | 4 | 2 | 7 | 95 | Champion |
1982 | TAG Williams Team | Williams FW07C Williams FW08 | Ford-Cosworth | Goodyear | Carlos Reutemann Keke Rosberg Mario Andretti Derek Daly | 15 | 1 | 1 | 0 | 58 | 4e |
1983 | TAG Williams Team | Williams FW08C Williams FW09 | Ford-Cosworth Honda | Goodyear | Keke Rosberg Jacques Laffite Jonathan Palmer | 15 | 1 | 1 | 0 | 38 | 4e |
1984 | Williams Grand Prix Engineering | Williams FW09 Williams FW09B | Honda | Goodyear | Keke Rosberg Jacques Laffite | 16 | 1 | 0 | 0 | 25,5 | 6e |
1985 | Canon Williams Honda Team | Williams FW10 | Honda | Goodyear | Nigel Mansell Keke Rosberg | 16 | 4 | 3 | 4 | 71 | 3e |
1986 | Canon Williams Honda Team | Williams FW11 | Honda | Goodyear | Nigel Mansell Nelson Piquet | 16 | 9 | 4 | 11 | 141 | Champion |
1987 | Canon Williams Honda Team | Williams FW11B | Honda | Goodyear | Nigel Mansell Nelson Piquet Riccardo Patrese | 16 | 9 | 12 | 7 | 137 | Champion |
1988 | Canon Williams Team | Williams FW12 | Judd | Goodyear | Nigel Mansell Riccardo Patrese Martin Brundle Jean-Louis Schlesser | 16 | 0 | 0 | 1 | 20 | 7e |
1989 | Canon Williams Team | Williams FW12C Williams FW13 | Renault | Goodyear | Thierry Boutsen Riccardo Patrese | 16 | 2 | 1 | 1 | 77 | 2e |
1990 | Canon Williams Team | Williams FW13B | Renault | Goodyear | Thierry Boutsen Riccardo Patrese | 16 | 2 | 1 | 5 | 57 | 4e |
1991 | Canon Williams Team | Williams FW14 | Renault | Goodyear | Nigel Mansell Riccardo Patrese | 16 | 7 | 6 | 8 | 125 | 2e |
1992 | Canon Williams Team | Williams FW14B | Renault | Goodyear | Nigel Mansell Riccardo Patrese | 16 | 10 | 15 | 11 | 164 | Champion |
1993 | Canon Williams Team | Williams FW15C | Renault | Goodyear | Damon Hill Alain Prost | 16 | 10 | 15 | 10 | 168 | Champion |
1994 | Rothmans Williams Renault | Williams FW16 Williams FW16B | Renault | Goodyear | Damon Hill Ayrton Senna David Coulthard Nigel Mansell | 16 | 7 | 6 | 8 | 118 | Champion |
1995 | Rothmans Williams Renault | Williams FW17 Williams FW17B | Renault | Goodyear | Damon Hill David Coulthard | 17 | 5 | 12 | 6 | 112 | 2e |
1996 | Rothmans Williams Renault | Williams FW18 | Renault | Goodyear | Damon Hill Jacques Villeneuve | 16 | 12 | 12 | 11 | 175 | Champion |
1997 | Rothmans Williams Renault | Williams FW19 | Renault | Goodyear | Jacques Villeneuve Heinz-Harald Frentzen | 17 | 8 | 11 | 9 | 123 | Champion |
1998 | Winfield Williams | Williams FW20 | Mecachrome | Goodyear | Jacques Villeneuve Heinz-Harald Frentzen | 16 | 0 | 0 | 0 | 38 | 3e |
1999 | Winfield Williams | Williams FW21 | Supertec | Bridgestone | Ralf Schumacher Alessandro Zanardi | 16 | 0 | 0 | 1 | 35 | 5e |
2000 | BMW Williams F1 Team | Williams FW22 | BMW | Bridgestone | Ralf Schumacher Jenson Button | 17 | 0 | 0 | 0 | 36 | 3e |
2001 | BMW Williams F1 Team | Williams FW23 | BMW | Michelin | Ralf Schumacher Juan Pablo Montoya | 17 | 4 | 4 | 8 | 80 | 3e |
2002 | BMW Williams F1 Team | Williams FW24 | BMW | Michelin | Ralf Schumacher Juan Pablo Montoya | 17 | 1 | 7 | 3 | 92 | 2e |
2003 | BMW Williams F1 Team | Williams FW25 | BMW | Michelin | Ralf Schumacher Juan Pablo Montoya Marc Gené | 16 | 4 | 4 | 4 | 144 | 2e |
2004 | BMW Williams F1 Team | Williams FW26 | BMW | Michelin | Ralf Schumacher Juan Pablo Montoya Marc Gené Antônio Pizzonia | 18 | 1 | 1 | 2 | 88 | 4e |
2005 | BMW Williams F1 Team | Williams FW27 | BMW | Michelin | Nick Heidfeld Mark Webber Antônio Pizzonia | 18 | 0 | 1 | 0 | 66 | 5e |
2006 | Williams F1 Team | Williams FW28 | Cosworth | Bridgestone | Nico Rosberg Mark Webber | 18 | 0 | 0 | 1 | 11 | 8e |
2007 | AT&T Williams | Williams FW29 | Toyota | Bridgestone | Nico Rosberg Alexander Wurz Kazuki Nakajima | 17 | 0 | 0 | 0 | 33 | 4e |
2008 | AT&T Williams | Williams FW30 | Toyota | Bridgestone | Nico Rosberg Kazuki Nakajima | 18 | 0 | 0 | 0 | 26 | 8e |
2009 | AT&T Williams | Williams FW31 | Toyota | Bridgestone | Nico Rosberg Kazuki Nakajima | 17 | 0 | 0 | 1 | 34,5 | 7e |
2010 | AT&T Williams | Williams FW32 | Cosworth | Bridgestone | Nico Hülkenberg Rubens Barrichello | 19 | 0 | 1 | 0 | 69 | 6e |
2011 | AT&T Williams | Williams FW33 | Cosworth | Pirelli | Rubens Barrichello Pastor Maldonado | 19 | 0 | 0 | 0 | 5 | 9e |
2012 | Williams F1 Team | Williams FW34 | Renault | Pirelli | Pastor Maldonado Bruno Senna | 20 | 1 | 1 | 1 | 76 | 8e |
2013 | Williams F1 Team | Williams FW35 | Renault | Pirelli | Pastor Maldonado Valtteri Bottas | 19 | 0 | 0 | 0 | 5 | 9e |
2014 | Williams Martini Racing | Williams FW36 | Mercedes | Pirelli | Felipe Massa Valtteri Bottas | 19 | 0 | 1 | 2 | 320 | 3e |
2015 | Williams Martini Racing | Williams FW37 | Mercedes | Pirelli | Felipe Massa Valtteri Bottas | 19 | 0 | 0 | 0 | 257 | 3e |
2016 | Williams Martini Racing | Williams FW38 | Mercedes | Pirelli | Felipe Massa Valtteri Bottas | 21 | 0 | 0 | 0 | 138 | 5e |
2017 | Williams Martini Racing | Williams FW40 | Mercedes | Pirelli | Lance Stroll Felipe Massa Paul di Resta | 20 | 0 | 0 | 0 | 83 | 5e |
2018 | Williams Martini Racing | Williams FW41 | Mercedes | Pirelli | Lance Stroll Sergey Sirotkin | 14 | 0 | 0 | 0 | 7 | 10e |
Notes et références |
Wolff entre dans le capital de Williams, sur formula1.com, consulté le 13 décembre 2009
Wolff, nouvel actionnaire Williams, sur f1-live.com, consulté le 20 novembre 2009
Williams explique sa décision d’entrer en bourse, sur AutoMoto365.com, consulté le 24 janvier 2011
F1 – Williams en bourse demain avec une action à 25€, s tomorrownewsf1
Williams prépare sa révolution, sur motorsport.nextgen-auto
Mike Coughlan prend du galon, sur lequipe.fr
Officiel : Williams avec Renault en 2012, sur motorsport.nextgen-auto.com, consulté le 4 juillet 2011
Williams élimine "l’incertitude" Cosworth, sur motorsport.nextgen-auto.com, consulté le 4 juillet 2011
(en) « Williams F1 Confirms Bruno Senna for 2012 », sur williamsf1.com, 16 janvier 2012(consulté le 17 janvier 2012)
« Bruno Senna fera équipe avec Pastor Maldonado chez Williams », sur automoto365.com, 17 janvier 2012(consulté le 17 janvier 2012)
Alexander Wurz engagé par Williams en 2012
(en) « Adam Parr to Leave Williams Grand Prix Holdings », sur williamsf1.com, 26 mars 2012
Olivier Ferret, « Départ choc d'Adam Parr chez Williams ! », sur motorsport.nextgen-auto.com, 26 mars 2012
« Deux femmes en F1 en 2012 », sur le10sport.com, 13 avril 2012
La Presse Canadienne, « Le Québécois Lance Stroll intègre le programme de développement de Williams », Formule 1, 26 novembre 2015(lire en ligne)
Vincent Lalanne-Sicaud, « F1 - Lynn prolonge chez Williams », Sport Auto, 29 février 2016(lire en ligne)
Hadrien Desplas, « F1 : Felipe Massa annonce sa retraite pour la fin 2016 », Automoto, 1er septembre 2016(lire en ligne)
« Lance Stroll pilotera en F1 avec Williams en 2017 », L'Equipe, 3 novembre 2016(lire en ligne)
http://www.nextgen-auto.com/Officiel-Mercedes-confirme-le-depart-de-Paddy-Lowe,112784.html
(en) Formula One Administation, « Bottas to Mercedes, Massa to re-join Williams », sur formula1.com, 16 janvier 2017(consulté le 16 janvier 2017)
Gregory Demoen, « Mercedes paiera une partie du salaire de Massa », sur f1i.fr, 19 janvier 2017(consulté le 19 janvier 2017)
Stéphane Vrignaud, « Felipe Massa prendra sa retraite à la fin de la saison », Eurosport, 4 novembre 2017(lire en ligne)
(en) Communiqué officiel Williams F1 Team, « WILLIAMS MARTINI RACING CONFIRMS SERGEY SIROTKIN TO JOIN LANCE STROLL IN 2018 », 16 janvier 2018(consulté le 17 janvier 2017)
Basile Davoine, « Kubica devient pilote de réserve Williams », 16 janvier 2018(consulté le 17 janvier 2017)
Emmanuel Touzot, « F1 - Officiel : Kubica fera son retour en GP avec Williams en 2019 », 22 novembre 2018(consulté le 22 novembre 2018)
Liens externes |
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(en) Site officiel du Williams F1 Team
(fr) L'actualité du Williams F1 Team en français
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