Fondation allemande pour la recherche
Pour les articles homonymes, voir DFG.
.mw-parser-output .entete.association{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ea/Collaboration_logo_infobox.svg/50px-Collaboration_logo_infobox.svg.png")}
Forme juridique | eingetragener Verband (e.V.) |
---|---|
But | recherche scientifique en Allemagne |
Zone d’influence | Allemagne |
Fondation | 30 octobre 1920 |
---|---|
Fondateur | Fritz Haber et de Friedrich Schmidt-Ott |
Siège | Bonn |
---|---|
Personnages clés | Friedrich Schmidt-Ott |
Président | Peter Strohschneider |
Site web | www.dfg.de |
La Fondation allemande pour la recherche (en allemand Deutsche Forschungsgemeinschaft, en abrégé DFG) est une institution qui a pour mission de promouvoir la recherche scientifique en Allemagne. Elle soutient tous les domaines de recherche scientifique et est financée par les Länder allemands et le gouvernement allemand.
Sommaire
1 Histoire
2 Organisation
2.1 Anciens présidents
3 Prix
4 Notes et références
5 Voir aussi
5.1 Bibliographie
5.2 Liens externes
5.3 Article connexe
Histoire |
Le 30 octobre 1920 est fondé la Notgemeinschaft der deutschen Wissenschaft[1] sur l'initiative de Fritz Haber et de Friedrich Schmidt-Ott, qui en fut le premier président. Parmi ses membres, elle comptait les sociétés des sciences allemandes (Berlin, Göttingen, Heidelberg, Leizig et Munich), des universités, des établissements d'enseignement supérieur et l’Institut Kaiser-Wilhelm. Cette organisation avait pour objectif d'aider la recherche allemande dans un context économique défavorable, dû à l'inflation, l'augmentation du nombre d'étudiant et des dépenses de formation. Pour cela, elle créa en 1920 une fondation[2] pour permettre de recevoir des fonds privées[3]. En 1929, son nom devient Deutsche Gemeinschaft zur Erhaltung und Förderung der Forschung[4], communément appelé Forschungsgemeinschaft. Ses activités s'articuleront autour de la coordination, du financement et de la promotion de la recherche. À l'arriver au pouvoir des nationaux-socialiste, en 1933 marqua le début de la perte d'autonomie de l'organisation au profit du pouvoir exécutif. En 1934, le comité directoire et le président Schmidt-Ott sont contraints de se retirer. Ce dernier est remplacé par Johannes Stark. La recherche dut alors être menée en conformité avec l'idéologie nazie, suivant le processus de Gleichschaltung, et au service de la communauté national allemande.
Après la seconde guerre mondiale, la Forschungsgemeinschaft a été refondée à Bonn en 1949. Cette refondation est l'œuvre collective d'une majorité d’établissements d'enseignement supérieur allemands, des différents ministres de la culture et de l'enseignement des Länder, et du Stiftungverband[5]. La même année est fondé le Deutsche Foschungsrat par les académies de Göttingen, Heidelberg et Munich et par la Société Max-Planck, dont la présidence est assuré par Werner Heisenberg. Cette nouvelle institution est proche de l'État fédéral, contrairement à la Forschungsgemeinschaft, qui est proche des Länder. En 1951, ces deux institutions fusionnent pour donner la Deutsche Forschungsgemeinschaft.
À partir de la réunification, la DFG étend ses activités à toute l'Allemagne réunifié.
Organisation |
La Deutsche Forschungsgemeinschaft a le statut d'une eingetragener Verein (e. V.), son siège est à Bonn, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. L'actuel président est Peter Strohschneider.
Anciens présidents |
- 1952–1955 Ludwig Raiser
- 1955–1964 Gerhard Hess
- 1964–1973 Julius Speer
- 1973–1979 Heinz Maier-Leibnitz
- 1980–1985 Eugen Seibold
- 1986–1991 Hubert Markl
- 1992–1997 Wolfgang Frühwald
- 1998–2006 Ernst-Ludwig Winnacker
- 2007–2012 Matthias Kleiner
- depuis 2013 Peter Strohschneider
Université | Autre Institution |
---|---|
| Centre de recherche
Académie des sciences
Wissenschaftliche Verbände
|
Prix |
La DFG remet les prix suivants :
- le prix Gottfried-Wilhelm-Leibniz, qui est une des plus hautes distinctions scientifiques allemandes ;
- le prix Heinz-Maier-Leibnitz pour les jeunes chercheurs ;
- le prix Bernd-Rendel pour les jeunes doctorants des sciences de la Terre ;
- le prix Albert-Maucher pour les sciences de la Terre ;
- le prix de la protection des animaux Ursula M. Händel ;
- le prix von Kaven pour les jeunes mathématiciens.
- le prix Communicator, qui récompense les scientifiques vulgarisant leurs travaux ;
- le prix Eugen und Ilse Seibold, récompense les contributions au rapprochement entre le Japon et l'Allemagne ;
- le prix Copernic (Kopernikus-Preis), pour les coopérations entre la Pologne et l'Allemagne.
Notes et références |
en français : Société d'aide à la science allemande
Stifterverband der Notgemeinschaft der Deutschen Wissenschaft e.V..
Chronologie de la DFG.
en français : Société allemande pour le soutien et l'avancement de la recherche.
en français : Association de donneurs.
Membres sur le site officiel.
Voir aussi |
Bibliographie |
Joachim-Félix Leonhard (trad. Denis PALLIER), « Organisation de la recherche en RFA : Le rôle de la DFG et des bibliothèques. », Bulletin des bibliothèques de France, vol. 31, t. 31, no 6, 1986, p. 594-601 (résumé, lire en ligne)Discours prononcé à Bonn en 1985.
Liens externes |
(de) (en) Site de la Deutsche Forschungsgemeinschaft
Article connexe |
- Science sous le Troisième Reich
- Portail de l’Allemagne
- Portail des sciences