Canada (Nouvelle-France)





Cet article concerne le Canada de la Nouvelle-France qui correspond à l’actuelle province du Québec. Ne pas confondre le Canada de la Nouvelle-France avec l’actuel Canada, pays existant depuis 1867.


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Canada


1534 – 1763








Drapeau Blason


Description de cette image, également commentée ci-après

Carte du Canada français.

















Informations générales
Statut
Colonie française
Capitale
Québec
Langue
Français

































Histoire et événements
1534
Prise de possession territoriale
1608
Fondation de Québec
1634
Fondation de Trois-Rivières
1642
Fondation de Montréal
1663
Province royale
1701
Fondation de Détroit
1763
Cession à la Grande-Bretagne



Entités précédentes :


  • Territoire indigène



Entités suivantes :



  • Flag of Great Britain (1707–1800).svg Province de Québec





Le Canada était l'une des colonies du territoire français de la vice-royauté de Nouvelle-France. Le Canada est rapidement devenu, après la fondation de la ville de Québec en 1608 par Samuel de Champlain, la colonie la plus peuplée de la Nouvelle-France.


Le Canada était vaguement délimité de sorte que la frontière entre celui-ci, l'Acadie, la Louisiane (Nouvelle-France)[1], ainsi que la Terre de Rupert et les Treize colonies américaines sous obédience britannique était diffuse. Une sorte d'appendice nommée Pays-d’en-Haut et située dans le sud de l'Ontario et le nord du Midwest des États-Unis contemporains, regroupée autour des Grands Lacs et comprenant le Fort Pontchartrain (la ville actuelle de Détroit), le nord du Michigan (Saint-Ignace, Sault-Sainte-Marie), et le nord du Wisconsin (Green Bay, La Baye), fut agrafé au Canada.


Le territoire du Canada engloberait aujourd'hui les actuelles provinces canadiennes du Québec, de l'Ontario, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, l'Île-du-Prince-Édouard.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Pays-d’en-Haut


  • 3 Domaine du roy


  • 4 Découpage administratif


  • 5 Notes et références





Histoire |




Le Canada en 1748 en rose.


Le Canada est le nom donné par les Français au territoire de la vallée du Saint-Laurent partie de la Nouvelle-France. Les premières tentatives d'implantation à demeure le long des berges du fleuve Saint-Laurent remontent à 1534 lors de la découverte du Québec par Jacques Cartier avec Charlesbourg-Royal. Mais les échecs font en sorte que ce territoire n'est durablement occupé par les Français qu'à partir de 1608 avec la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain. Par la suite s'ajouteront les villes de Trois-Rivières (1634), Montréal (1642), et Détroit (1701). Les colons français qui peupleront le Canada proviendront principalement des anciennes provinces de France qu'étaient la Normandie, l'Île-de-France, le Poitou, et la Bretagne[2].


Après la guerre de Conquête de 1759-1760 qui avait permis aux britanniques d'occuper militairement l'Acadie et le Canada et dès après la signature du Traité de Paris de 1763 qui met fin à la guerre de Sept Ans, le Nord de la Nouvelle-France devient officiellement britannique (le Canada et l'Acadie deviennent « The Province of Quebec »), la Louisiane est cédée principalement à l'Espagne.



Pays-d’en-Haut |


Article détaillé : Pays-d’en-Haut.

Le Pays d'En-Haut, qui correspond en gros au bassin des Grands Lacs, étaient une vaste région de la Nouvelle-France qui tombait sous l'administration directe du Gouverneur de la Nouvelle-France.



Domaine du roy |


Article détaillé : Domaine du roy.

Le Domaine du roy était la région qui s'étendait au nord du fleuve Saint-Laurent jusqu'à la ligne de partage des eaux de la baie d'Hudson. Le territoire avait une superficie de plus de 460 000 km2



Découpage administratif |


L'intendant, la « main du Roi » et le Gouverneur, agissant en tant que représentant du roi de France dans la colonie, exerçaient leurs pouvoirs depuis Québec. Si, en théorie, ceux-ci détenaient une autorité sur la Louisiane et l'Acadie (puis l'Île Royale après 1713), il n'en fut rien selon la coutume. En effet, de par l'éloignement, Louis XIV avait formellement défendu aux deux haut-administrateurs en poste à Québec de s'ingérer dans la gérance des deux autres colonies françaises[3].


Trois gouvernements — de nature juridique et relevant de l'autorité de l'intendant et du gouverneur — contrôlaient leur périphérie. Ils siégeaient dans les trois grandes bourgades de l'époque et prenaient leur nom de celle-ci : gouvernement de Québec, gouvernement des Trois-Rivières et gouvernement de Montréal).


Les populations des villes principales, ainsi que la population rurale, étaient en 1754 comme suit : Québec 8 001, Trois-Rivières 808, Montréal 4 000, et les paroisses rurales 42 200[4].



Notes et références |





  1. Entendu ici comme les territoires plus au sud et à l'est, le long du Mississippi.


  2. Canada-Québec, Synthèse Historique, Éditions du Renouveau Pédagogique Inc. p. 78-79


  3. Louis XIV : « bien que mon intention soit de vous conserver le commandement général de ce qui peut regarder l'Acadie, et que le dit sieur Perrot [gouverneur de l'Acadie] ait rapport à vous autant que l'éloignement des lieux peut le permettre, vous ne devez envoyer aucun ordre sur les lieux pour ce qui regarde le détail de cette colonie ». Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Paris, Flammarion, 2006 [2003], p. 148.


  4. Statistique Canada. NF - État de la Population, 1754 - Canada, Nouvelle-France (tableau), 1754 - Recensement du Canada de la Nouvelle-France (base de données)





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