Base aérienne 102 Dijon-Longvic
















































Base aérienne 102 Dijon-Longvic
Cocarde
Localisation
Pays

Drapeau de la France France
Coordonnées
47° 15′ 59″ nord, 5° 05′ 42″ est

Altitude
221 m (726 ft)


Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or



(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
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Géolocalisation sur la carte : France



(Voir situation sur carte : France)
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Pistes
Direction
Longueur
Surface
17/35
2 400 m (7 874 ft)

béton
01/19
1 800 m (5 906 ft)

béton

Informations aéronautiques

Code AITA
DIJ

Code OACI
LFSD
Type d'aéroport
civil
Gestionnaire
Syndicat mixte

La base aérienne 102 était une base de l'Armée de l'air française située au sud de Dijon, dans le département de la Côte-d'Or, sur le territoire des communes d'Ouges, de Longvic et de Neuilly-lès-Dijon.


Avec plus d'un siècle d'exploitation de l'aérodrome sur lequel elle était implantée, cette prestigieuse base aérienne figurait parmi les bases françaises les plus chargées d'histoire. Toutefois, frappée par les mesures de restructuration de la Défense, elle a vu ses derniers avions – les Alphajet de l'escadron d'entraînement 2/2 « Côte-d'Or » – quitter sa plate-forme à l'été 2014, et fut dissoute le 30 juin 2016, après 102 ans d'existence.




Sommaire






  • 1 Missions


  • 2 Historique


    • 2.1 Entrée en service


    • 2.2 Première Guerre mondiale


    • 2.3 Entre-deux-guerres


    • 2.4 Seconde Guerre mondiale


    • 2.5 Après-guerre


    • 2.6 Période moderne




  • 3 Insigne


  • 4 Drapeau


  • 5 Organisation


  • 6 Manifestations grand public[5]


  • 7 Commandants de la base


  • 8 Personnalités attachées à la base


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Bibliographie


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Missions |


La base aérienne 102 "Capitaine Georges Guynemer - nom de baptême qu'elle porte depuis plus d'un demi-siècle - aura été, avant tout, un outil de combat. La sécurité de l'espace aérien français et de ses abords constituait le cœur de ses activités. Ses escadrons de chasse tenaient la permanence opérationnelle 24 heures sur 24 depuis le 11 septembre 2001, Noël et Nouvel An compris, et ce jusqu'au transfert à Luxeuil de l'escadron 1/2 "Cigognes" en juillet 2011. Le personnel de la BA 102 participait régulièrement à la sécurisation des installations aéroportuaires parisiennes dans le cadre des missions intérieures. Il est également engagé en opérations extérieures (OPEX), que ce soit en Afrique ou en Asie centrale, en particulier par l'intermédiaire de l'implantation sur le site du commando parachutiste de l'air no 20.



Historique |



Entrée en service |


Dans les années qui suivirent les somptueuses « fêtes de l'aviation » qui furent organisées à Dijon (du 22 au 25 septembre 1910), le ministère de la Guerre décida de doter Dijon d'un aérodrome militaire.


C’est sur le sud de Dijon, plus précisément le territoire des communes d’Ouges et de Longvic, que la chefferie du génie porta son choix pour aménager l’aérodrome militaire de Dijon, retenant une vaste zone de terres maraichères planes, laquelle permettra par ailleurs de futures extensions. Au départ, neuf hectares de terrain localisés sur la commune d’Ouges furent déclarés d'utilité publique par le décret du 7 juillet 1913 ; ils furent acquis par voie d'expropriation le 22 août 1913. C’est sur cette première parcelle située entre les kilomètres 4 et 5, à gauche de la route menant à Saint-Jean-de-Losne, que furent installés les premiers hangars – des hangars démontables type Bessonneau – et plusieurs baraquements en bois nécessaires à l’accueil des premières escadrilles. Le Progrès de la Côte-d’Or, dans son édition du 8 janvier 1914, annonça la création du centre d’aviation en publiant la lettre de messieurs Camuset et Muteaux, députés de la Côte-d’Or. Le 17 février, le même quotidien se fit l’écho de l’entérinement définitif par le ministère de la Guerre, précisant que le centre était appelé à devenir le plus important de France : « Les terrains acquis seront nivelés et roulés pour permettre les atterrissages faciles en tout temps. L’autorité militaire se dispose à acquérir une centaine d’hectares supplémentaires et à construire sur la partie droite de la route un casernement pour un régiment d’aviateurs, soit 400 hommes de troupe et les sous-officiers avec leur ménage. Les 20 ou 25 officiers auront leur habitation en ville. »


Les mois qui précédèrent l’entrée en guerre s'avérèrent décisifs pour le centre d’aviation. La construction des bâtiments en dur prit le pas sur les installations provisoires. La zone de casernement fut dénommée « quartier Ferber », du nom du capitaine Ferdinand Ferber (1862-1909), pionnier à la fois précurseur et visionnaire de l'aviation militaire. L’aboutissement des travaux et l’état des installations permirent l’inauguration officielle du centre d’aviation le 28 mars 1914.



Première Guerre mondiale |


Cet aérodrome était opérationnel au printemps 1914 et il accueillit le centre du 1er groupe d'aviation, pour lequel furent construits hangars d'aviation et casernement. Quatre escadrilles y était stationnées lorsque la Première Guerre mondiale éclata : les BR 17, BL 18, HF 19 et MF 20. C'est sur cet aérodrome militaire que siégea pendant toute la durée de la guerre la 2e réserve d'aviation, unité dédiée à la centralisation des livraisons effectuées par les usines travaillant pour l'aéronautique et à l'acheminement jusqu'au parcs d'aviation des escadrilles du front des marchandises entreposées. Y fonctionna également, à partir de 1917, une école de pilotage dédiée au pilotage des avions de la firme Voisin. Le 13 mai 1916, sous la présidence du lieutenant-colonel Léon Adolphe Girod, inspecteur général des écoles et dépôts d’aviation, y fut présenté aux troupes le drapeau de l'Aviation militaire par le sous-lieutenant Georges Guynemer, as de guerre, blessé deux mois plus tôt à Verdun, porte-drapeau, devant le front des troupes du 1er groupe et une délégation d’officiers de tous les centres d’aviation, de la marine et des autorités civiles et militaires locales[1].


Le dimanche 24 novembre 1918, quelque deux cents appareils « ayant participé à la guerre » étaient rassemblés sur l’aérodrome pour y être présentés et se prêter à des démonstrations organisées à l’occasion de la « grande fête militaire » proposée ce jour-là par les aviateurs pour célébrer la fin de la guerre. Le terrain, dans les mois qui
s’ensuivirent, devait devenir le lieu de regroupement d’un grand nombre d’appareils retirés des escadrilles et destinés à la ferraille.



Entre-deux-guerres |


Son emprise importante permit au terrain d'aviation d'être, après-guerre, le lieu de déploiement de plusieurs unités de chasse et d'observation.


En 1920, Dijon vit naître le 2e régiment d'aviation d'observation (renommé un peu plus tard 32e RAO), doté de Breguet XIV .


Cette même année, en lisière de l'aérodrome, une zone fut réservée à l'aviation civile et le terrain devint « aérodrome mixte ». Pour l'aviation civile fut édifié non loin de la future base 102, à l'extrémité nord de la Côte et au sud-ouest de Dijon, le phare aéronautique de grande puissance du mont Afrique, idéalement situé sur la route aérienne Paris-Lyon-Marseille.


Preuve du fort attachement des aviateurs du « centre aérien de Longvic » – nom officiellement porté par le champ d’aviation depuis le 1er avril 1923 – au plus célèbre des as français, un monument à la mémoire du capitaine Guynemer fut érigé en lisière de l’aire d’envol et solennellement inauguré le 25 juillet 1932.


Cette même année, une réorganisation de l’arme aérienne intervint et, à Dijon même, fut créée la 2e brigade aérienne, entité ayant autorité sur plusieurs formations parmi lesquelles trois escadres installées sur l’aérodrome : la 32e escadre d’observation (disposant de Breguet 19), la 7e escadre de chasse dotée successivement de Wibault
72 (1932), de Morane-Saulnier 225 (1933) et de Spad 510 (1937) et la 52e escadre de grande reconnaissance équipée de Potez 25, Breguet 19 et Lioré-et-Olivier 20, puis de Potez 540.


En 1934, année qui vit la création de l’Armée de l’air, une nouvelle organisation territoriale fut arrêtée ; les « régions aériennes » firent leur apparition et au centre-ville de Dijon, place Wilson, s’installa l’état-major de la « 1re RA ».


Cette même année fut créée une patrouille acrobatique dont la notoriété devait finir par dépasser les frontières. Baptisée du nom de son créateur, René Weiser, la « patrouille Weiser » s’illustrait par ses périlleuses évolutions effectuées avec un nombre sans cesse croissant d’avions, trois à ses débuts, et jusqu’à dix-huit en 1937. Particularité remarquable : ses Morane-Saulnier 225 évoluaient attachés entre eux trois par trois.



Seconde Guerre mondiale |


Elle devint une base allemande essentielle sous l'occupation.


Occupée à partir du 17 juin 1940, elle sera progressivement remise en état et dotée d’une piste d’envol bétonnée longue de 1 400 m. Elle accueillera diverses unités navigantes de la Luftwaffe dont, en mars 1941, une école de pilotage de bombardiers (IV/KG10) et, plus tard, en mars 1943, un groupe de chasse de nuit, le 5./NJG4, équipé successivement de
Messerschmitt Me 110 et de Dornier Do 217.


Compte tenu de sa position géographique, la plate-forme aéronautique sera aussi utilisée pour les transports aériens de matériel lourd et y stationneront des planeurs géants Messerschmitt 321 ainsi que des Heinkel 111 Z, leurs remorqueurs pentamoteurs à fuselage double.


Bien que considérablement détruite par des années de guerre (d'abord par les bombardements de la Luftwaffe en mai et juin 1940 puis par les bombardements de l'aviation américaine en 1943-44), elle prit sa part dans la reconquête. Les forces allemandes se repliant en direction du Rhin, Dijon est libérée le 11 septembre 1944. Si l’Armée de l’air reprend aussitôt possession de son aérodrome d’Ouges-Longvic, elle cède rapidement la place aux unités aériennes de la 12e Air Force américaine qui lui donneront pour désignation « Y-9 ». Parmi elles figurent les 17th et 320th Bomb Groups du 42th Bomb Wing dotés, chacun, d’une centaine de bombardiers B-26 Marauder qui passeront l’hiver à harceler les lignes allemandes dans les Vosges et en Alsace. Des avions américains de tous types passeront par Dijon et, parmi eux, le plus moderne des chasseurs de nuit, le Northrop P-61 Black-Widow.



Après-guerre |


Si la remise en état des infrastructures de l’aérodrome demanda plusieurs années, la base dijonnaise – successivement dénommée « base équipée 102 » (1944), « base escale principale » (1946) et « détachement de base aérienne » (1947) – ne tarda pas à renouer avec les heures fastes qui furent les siennes avant-guerre.


Chargée de la défense aérienne de la France, elle accueillit en 1949 la 2e Escadre de chasse et ses escadrons, et devint la première base aérienne de l'Armée de l'air à être dotée d'avions à réaction : des De Havilland 100 Vampire.


Rapidement, un pas important sera franchi avec la mise en service du premier chasseur de conception française, le Marcel Dassault MD 450 Ouragan, appareil qui arrivera à Dijon en juin 1953 pour y remplacer les Vampire des trois escadrons composant la 2e escadre : le 1/2 « Cigognes », le 2/2 « Côte-d’Or » et le 3/2 « Alsace ».


C’est à cette époque qu’est constituée l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, organisation militaire internationale créée pour répondre à la menace d’une invasion
soviétique de l’Ouest européen. Dans ce cadre, en France, quatorze bases aériennes – dont Dijon – sont rénovées ou construites et dotées d’une piste au standard de cette alliance : 2 400 m de long sur 45 m de large. À Dijon, l’impossibilité de prolonger la piste en service en raison de ses extrémités trop proches du canal de Bourgogne à l’ouest et de l’Ouche à l’est, imposera l’expropriation de 70 hectares supplémentaires pour construire, à l’été 1955, une nouvelle piste plus à l’est de la plate-forme.


Dès 1956, l’escadre dijonnaise se sépara de ses Ouragan et perçut un nouveau chasseur construit par Dassault : le MD 454 Mystère IV A. À l’automne, en toute discrétion, cet avion supersonique en piqué s’envola à destination du Proche-Orient pour y prendre part, sous les couleurs de l’aviation israélienne, aux opérations déclenchées pour reprendre le contrôle du canal de Suez, nationalisé par le président égyptien Nasser (opération Mousquetaire).


C’est cet avion qui, à partir de 1957, équipa la Patrouille de France, formation acrobatique dont le nombre d’appareils – qui passa de cinq à douze en quelques années – stationnèrent à Dijon jusqu’à leur transfert en 1962 (l’escadre dijonnaise fut choisie pour constituer cette patrouille sous une forme permanente, alors qu’auparavant une unité volante différente était désignée chaque année pour ce rôle de représentation par le chef d’état-major de l’Armée de l’air).


Les unités aériennes de la base furent, en 1961, dotées de Mirage III C. Equipé d’un radar de bord, d’un missile air-air à guidage électromagnétique Matra 530 et capable de recevoir une fusée d’appoint SEPR 941 qui lui permet d’atteindre la stratosphère (22 000 m d’altitude), c’est le premier intercepteur français, tout temps, volant à Mach 2.


L'immense succès commercial du Mirage III contribuera à faire connaître la BA 102 sur le plan international. En effet, les 21 pays acheteurs enverront en Bourgogne pilotes et mécaniciens pour y être formés.


C’est à cette même époque qu’apparaît la dénomination d’« Académie de la chasse » conférée à l’escadron 2/2 « Côte-d’Or », dissout pendant la guerre d’Algérie et reformé en 1965 pour assurer la transformation des pilotes à bord de Mirage III B, version biplace de l’avion.


Au Mirage III C succédera en 1968 le Mirage III E, version plus évoluée équipée d’un radar plus performant, apte aussi bien à l’interception qu’à l’appui tactique par tout temps (cet avion étant doté d’un armement amélioré, le Sidewinder étant remplacé par un missile français plus manœuvrant et d’une portée accrue : le Matra Magic 1).


C'est à cette époque que la base aérienne de Dijon servit de décor à l'une des plus célèbres séries télévisées françaises : Les Chevaliers du ciel.


Le 2 juillet 1984, jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, la 2e escadre de chasse est la première escadre à recevoir le dernier-né des chasseurs Marcel Dassault, le Mirage 2000 C. Doté d’un nouveau turboréacteur d’une poussée de 9 tonnes avec post-combustion (contre 6 pour le Mirage III), il est aussi le premier appareil français équipé de commandes de vol électriques. C’est un appareil destiné aux opérations de supériorité aérienne à toutes les altitudes, par tout temps et en ambiance de guerre électronique.



Période moderne |


Devenue « Académie de la chasse » par le biais de la spécialisation de l'un de ses escadrons, le 2/2 "Côte-d'Or", dans le pilotage des chasseurs Mirage à aile delta, elle entre dans l'ère moderne de l'aviation de combat en 1984, avec le déploiement à Dijon d'appareils qu'elle fut la première à mettre en œuvre : le Mirage 2000 C. En 1999, dotée de la version la plus aboutie du Mirage 2000 - le Mirage 2000-5F doté d'un radar RDY - la BA 102 est la première base d'Europe à disposer d'un intercepteur multi-cibles et d'un système d'armes d'une telle technologie.


En 2008, après avoir envisagé la fermeture de la BA 102, les autorités gouvernementales décrètent finalement son maintien et, localement, on s’efforce de renforcer l’aérodrome dijonnais. À cet effet, le projet Renaissance est lancé, avec pour ambition de développer l’aéroport de Dijon-Bourgogne par l’accroissement de son activité aérienne, tant civile que commerciale.


Malgré tout, à l’été 2011, les derniers Mirage présents à Dijon – ceux de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » – sont transférés sur la base aérienne 116 de Luxeuil, et il ne reste plus sur le site militaire qu’une quinzaine d’appareils : les Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte-d’Or », unité sans équivalent dans l’Armée de l’air qui avait été créée quelques années plus tôt pour maintenir en condition opérationnelle les pilotes de l’ensemble des escadrons de la chasse française. Des appareils qui, dans les derniers jours de juin 2014, cent ans très exactement après l’arrivée sur l’aérodrome de ses tout premiers avions, quitteront définitivement Dijon, à destination de la base aérienne 120 de Cazaux, laissant seuls sur l’aérodrome les deux avions de liaison TBM 700 mis en œuvre par le dernier des escadrons à être stationné sur la base : l’escadron de transport 41 « Verdun ».


À la suite de l'annonce de la fermeture de la base aérienne, la plate-forme aéronautique a été fermée à l'été 2014. Quant à la base aérienne, elle a été dissoute officiellement le 30 juin 2016, cédant la place à un organe liquidateur 102 qui s'est chargé des ultimes opérations de liquidation du site.


Est cependant demeuré sur le site militaire le bureau des archives et des réserves de l’armée de l’air 24.501, unité non frappée par les mesures de restructuration
[Note 1].


Depuis le 1er septembre 2016, une école de la gendarmerie nationale française est ouverte sur le site.



Insigne |


L’insigne de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, homologué le 12 août 1986 sous le n° A-1175, a la définition héraldique suivante : « Écu moderne de gueules à un Mirage d’argent posé en barre, le chef parti au premier d’azur semé de fleurs de lys d’or à la bordure componée d’argent et de gueules, au deux bandé d’or et d’azur à la bordure du premier émail, le chef également d’or chargé de l’inscription GUYNEMER de sable. »


L’insigne reproduit les armoiries de la ville de Dijon (sans, toutefois, la Légion d’honneur, médaille décernée à la ville en 1899), en y ajoutant deux éléments symboliques qui sont, d’une part, un « Mirage delta » rappelant les aéronefs qui furent stationnés sur la base aérienne de 1961 à 2011 et, d’autre part, le nom de tradition « Guynemer », qui, à une date indéterminée, fut donné à la base en référence au capitaine Georges Guynemer (1894-1917), as aux cinquante-trois victoires homologuées de la Première Guerre mondiale.


On notera que cet insigne est le seul qui ait été homologué pour la base aérienne 102, même si, antérieurement, plusieurs autres insignes reprenant le même schéma mais présentant d’autres appareils – successivement un De Havilland 100 Vampire, un Dassault Mystère IV, un Dassault Mirage IIIC et un Dassault Mirage IIIE – ont été fabriqués et portés, avec les mentions « BAT 102 » (base aérienne tactique), « BAO 102 » (base aérienne d’opérations) et, finalement, « BA 102 » (base aérienne).



Drapeau |


Le drapeau conservé par la base aérienne 102 de Dijon, depuis la fin des années quarante jusqu'à sa dissolution en 2016, était celui de la 2e escadre de chasse.


Le drapeau de cette escadre est constitué d'un tablier à trois bandes verticales (bleue, blanche et rouge) fixé à une hampe de bois terminée par un fleuron doré en forme de pique de fer de lance sur lequel figurent deux cartouches à l’intérieur desquels apparaissent les inscriptions « RF » (pour République française) et « 2e ESCADRE DE CHASSE ». Une frange constituée de fils métalliques dorés et tordus borde les trois côtés libres du tablier.


L’avers du tablier porte l’inscription suivante, encadrée par quatre couronnes de feuilles de chêne et de laurier (au centre desquelles figure l’inscription « 2e ») :
REPUBLIQUE FRANCAISE / 2e ESCADRE DE CHASSE. Sur le revers du tablier apparaissent les principales guerres, campagnes et opérations auxquelles la 2e escadre de chasse, dont les traditions remontent à la Première Guerre mondiale, a participé, encadrées par quatre couronnes de feuilles de chêne et de laurier (au centre desquelles figure l’inscription « 2e ») : HONNEUR / ET / PATRIE / GRANDE GUERRE 1914-1918 / FRANCE 1940 / LIBYE 1941 / DIEPPE 1942 / NORMANDIE 1944 / HOLLANDE 1944 / ALLEMAGNE 1945
/ EXTREME-ORIENT 1946-1947 / AFN 1952-1962.


La cravate à deux pans, large ruban attaché à la hampe sous le fleuron, est tricolore et porte à chacune de ses extrémités la reproduction d’une broderie dorée figurant une couronne de chêne et de laurier avec, au centre, la mention « 2e » qui est le numéro de l’escadre de chasse.



Organisation |


Autrefois, la BA 102 accueillait l'escadron de transmission « ET 801 » qui formait les opérateurs télex de l'Armée de l'air pour la région Est.


La base aérienne 102, dans ses dernières années, était le lieu de stationnement des unités suivantes :



  • l'Escadron de Formation des Commandos de l'Air, officiellement transféré sur la Base aérienne 115 Orange-Caritat le 26 juin 2015[2].

  • le Commando parachutiste de l'air n° 20 ;

  • la Section aérienne gendarmerie volant sur hélicoptères AS350 BA Écureuil puis, à partir de 2013, sur EC135T2+ Ketoupa ;

  • l'escadron de vol de VIP doté d'avions TBM 700.


La réorganisation de la carte militaire annoncée en 2008 par le gouvernement devait entraîner la fermeture de la base[3]. Début août 2011 intervint la migration prévue de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, avec ses Mirage 2000-5F ainsi que les techniciens et mécaniciens chargés de leur maintenance. Ceux-ci sont partis à destination de la base aérienne de Luxeuil[4]. Ce départ sera concomitant avec l'arrivée des escadrons d'avions TBM du Commandement des Forces aériennes[4].


Depuis l'été 2012, la base accueillait l'état-major du Commandement des Forces aériennes, anciennement stationné à Metz[4] et qui, à l'été 2015, a été transféré sur la base aérienne 106 de Bordeaux..



Manifestations grand public[5] |


  • 1961 - Journée portes ouvertes

Le 2 juillet 1961.


  • 1963 - Journée portes ouvertes

Le 23 juin 1963.


  • 1965 - Journée portes ouvertes

Le 27 juin 1965, journées « portes ouvertes », plus exactement « journée des bases » à la BA 102, avec exposition statique de T-33, de Fouga Magister, de Morane-Saulnier 760"Paris", de Mirage IIIR de Strasbourg, d'hélicoptères H-34 et des démonstrations en vol de Mirage IIIC (capitaine Fille-Lambie), de F-100 Super Sabre et de RF 84F, des lâchés de parachutistes depuis des avions Max Holste 1521 Broussard & Dakota.


  • 1968 - Journées portes ouvertes

Les 4 et 5 mai 1968, portes ouvertes à la BA 102
portes ouvertes particulières à la BA 102 les 4 et 5 mai, fort du succès du circuit de vitesse de Bourgogne de 1967, elles seront placées sous le signe de l'Aviation et de l'Automobile, on dénombrera près de 35 000 spectateurs. On notera la participation de quatre Lightning du 111e squadron de la RAF, et la présentation au sol d'un Mirage IIIR camouflé.


  • 1978 - Journée portes ouvertes

Le 11 juin 1978.


  • 1980 - Journée portes ouvertes

Le 8 juin 1980.


  • 1982 - meeting national de l'Air

Le jeudi 20 mai 1982, la base de Dijon accueille le meeting national de l'Air, le thème retenu sera : Dijon 1912-1982, 70 ans d'aviation. Malgré une météo très peu favorable, la manifestation attirera quelque 35 000 visiteurs.


Plateau: Dewoitine D520 (mae: french air force scheme), Loockheed C130 Hercules (royal air force), MC Donnel Douglas F15 usaf......


  • 1989 - Journée portes ouvertes

Le 11 juin 1989


Plateau: Dassault Mirage2000 (french air force), Dassault Falcon20 (french air force), Aerospatiale Ecureuil (Gendarmerie), Aerospatiale Alouette3 (french air force), Sepecat Jaguar (french air force), Bae Hawk (raf), General Dynamics F16 (belgium air force), Pilatus Pc7 (team martini), Breguet Atlantique2 (french navy).....


  • 1992 - Meeting de l'Air

Le 28 juin 1992, un meeting au profit de la Fédération des œuvres sociales de l'Air est organisé sur la base, pour la première fois seront présents des appareils venant des pays de l'Est parmi un plateau impressionnant de 110 avions de 9 nationalités différentes. On notera une participation record avec plus de 33 000 entrées payantes.


Plateau: Aero L39 Albatross (czecoslovak air force), Mikoyan Gourevirch Mig29 (czecoslovak air force), Tupolev Tu134 (czecoslovak air force), Antonov An26 (czecoslovak air force), North American P51 Mustang (nz), Saab Draken (dannemark air force), Vought F4u Corsair (nz, us navy scheme), Dassault Mystere4a (nz: french air force scheme), MC Donnel Douglas F15 Eagle (usaf), Dassault Mirage2000 (french air force), Sepecat Jaguar (french air force), Panavia Tornado (luftwaffe), Dassault Mirage F1 (french air force), MC Donnel Douglas F4 Phantom (luftwaffe), Breguet/Dornier Transall (french air force), Aerospatiale Ecureuil (french air force), Bae Harrier (royal navy), Dassault Mirage4 (french air force), General Dynamics F16 (belgium air force, netherlands air force), Hawker Hunter (swiss air force-aerobatic team), dassault/dornier alphajet (french air force-patrouille de France), Bae Hawk (raf), Westland Sea King (royal navy).......


  • 1994 - Journée portes ouvertes

Le 10 juillet 1994. On notera la présence massive de près de 60 000 visiteurs[6]


Plateau: Dassault/Dornier Alphajet (belgium air force, french air force-patrouille de France), Dassault Mirage F1 (french air force), Socata Tb30 epsilon (french air force-cartouche dorée), Zlin50 (malev aerobatic), Pilatus Pc7 (ecco), Sud Ouest Vautour (nz: french air force scheme), North American P51 Mustang (nz: usaf scheme), Pitts Special (patrouille sud), Dassault Mirage2000 (french air force), General Dynamics F16 (belgium air force, dannemark air force), Panavia Tornado (luftwaffe), Dassault Falcon20 (french air force)......


  • 1997 - Meeting de l'Air

Le 29 juin 1997.


Plateau: Mikoyan Gourevitch Mig29 (polish air force), Saab Draken (austrian air force), Pilatus Pc7 (adecco, austrian air force), Boeing Chinook (netherlands air force), Short Skyvan (austrian air force), MBB Bo105 (netherlands air force), General Dynamics F16 (netherlands air force, turkish air force), Stampe Sv4c (nz: french air force scheme), MC Donnel Douglas F4 Phantom (luftwaffe).....


  • 2000 - Mondiale des patrouilles

Les 15 et 16 juillet 2000.


Plateau: Socata Tb30 Epsilon (french air force), MC Donnell Douglas A4 Skyhawk (singapore air force), Dassault Falcon20 (french air force), Casa Cn235 (spain air force), Antonov An26 (polish air force), Saab Viggen (swedish air force), Northrop F5 Tiger (swiss air force-aerobatic team), Dassault/Dornier Alphajet (french air force-patrouille de France), Aermacchi Mb339 (italia air force-frecce tricollori), PZL Olrik (polish air force-olrik team), Sukhoi Su26 (breitling academy).....


  • 2004 - Meeting de l'Air

Le 27 juin 2004. Parmi un plateau particulièrement riche, on assistera à la première présentation dijonnaise des Albatros à réaction de la Breitling Jet Team, à un superbe vol en formation de Mirage 2000-5 conduit par un avion spécialement peint pour l'occasion au couleurs des « Cigognes ». Le public pu assister à la dernière évolution à Dijon d'un biréacteur Mirage IV.


Plateau: Aero L39 Albatross (breitling jet team), Dassault Mirage2000 (french air force), Dassault Mirage IV (french air force), Cap232 (morocco air force-marche verte), Dassault/Dornier Alphajet (french air force-patrouille de France), Boeing B707-KC135 (french air force), Bae Hawk (raf), Dassault Falcon20 (french air force), Fouga Magister (belgium air force-diables rouges), Douglas Ad1 Skyraider (nz: french air force scheme), General Dynamics F16, North American T28 (nz: us navy scheme), Embraer Tucano (french air force), Yakovlev Yak11 (nz: soviet air force scheme), Douglas Dc3 (nz), Casa Cn235 (morocco air force)........


  • 2008 - Meeting de l'Air

Le 29 juin 2008. Le meeting de l'Air Entrez dans la légende organisé sur la base de Dijon le 29 juin 2008 fera date en Bourgogne. Plus de 50 000 visiteurs répondront à l'invitation du colonel Erschens et de l'Armée de l'air. Ce succès et ce remarquable plébiscite observé et souligné par la presse régionale constitue une indéniable preuve d'attachement de la population à la base aérienne de Dijon, ainsi qu'un véritable hommage rendu à l'Armée de l'air et à ses personnels.


Plateau: Extra Ea300 (jordanian air force-royal jordanian falcons), Dassault/Dornier Alphajet (french air force, french air force-patrouille de France), Dassault Mirage 2000 (french air force), De Havilland Vampire (nz: french air force scheme), Pilatus Pc7 (irish air force), Socata Tb30 epsilon (french air force), Panavia Tornado (raf, luftwaffe), Aermacchi Mb339 (italia air force-frecce tricolori), Aero L39 Albatross (breitling jet team), General Dynamics F16 (belgium air force, dannemark air force), Mikoyan Gourevitch Mig29 (hungary air force), Bae Hawk (raf), Northrop F5 Tiger (spain air force), Antonov An2 (nz), Dassault Rafale (french air force), Morane Saulnier Ms733 (nz: french air force scheme), Breguet/Dornier Transall (french air force), Bae Harrier (raf), Embraer Xingu (french air force), Cap232 (morocco air force-marche verte), Dassault Mirage F1 (french air force), Dassault Flamant (nz: french air force scheme), North American T28 (nz: us navy scheme), Aerospatiale Ecureuil (dannemark air force, french air force), Embraer Tucano (french air force), Max Holste Broussard (nz: french air force scheme), Boeing B707-E3F Awacs (french air force), Rutan Long Ez (reva), Cessna L19 Bird Dog (nz: Canada air force scheme), Morane Saulnier Ms406 (nz: french air force scheme), Supermarine Spitfire (nz: raf scheme), Socata Tbm700 (french air force), Loockheed Hercules (italia air force), Antonov An26 (polish air force), Breguet Atlantique2 (french navy), Eurocopter Caracal (french air force).......


  • 2017 - Meeting de France

Le 9 juillet 2017. Presentations en vol: F16 Solo Display belge, Rafale de l'armée de l'air, Pilatus pc21 du constructeur, voltige freestyle (avec entre autres Michael Brageot....), nh90 caiman de la marine...... La Patrouille de France a évolué avec la Breitling Jet Team. En statique, présentation d'appareils divers: Rafale, Mirage2000, Alpha jet de l'armée de l'air, Broussard, réplique ulm de Spitfire et Mirage3 privés, Aero l39 de Breitling, Ec145 médicalisé de babcock....les structures de la région: Pilatus pc6 de BFC Parachutisme, R22; dr400; ulm tetras et eurostar de l'aeroclub de la cote d'or....



Commandants de la base |






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  • 1963 à 1965 : colonel Georges Perceval ;

  • 1965 à 1967 : colonel Bernard de Royer ;

  • 1967 à 1969 : colonel Jean Grenet ;

  • 1969 à 1971 : colonel Philippe Archambeaud ;

  • 1971 à 1973 : colonel Hubert Couteaux ;

  • 1973 à 1975 : colonel Théodore Mahlberg ;

  • 1975 à 1977 : colonel Pascal de Chassey ;

  • 1977 à 1979 : colonel Jacques Bourillet ;

  • 1978 à 1979 : 2° classe Alain Esnault ;

  • 1979 à 1981 : colonel Claude Roumilhac ;

  • 1981 à 1983 : colonel Claude Lartigau ;

  • 1983 à 1985 : colonel Paul Pélisson ;

  • 1985 à 1987 : colonel Jean-philippe Douin, futur chef d'état-major de l'Armée de l'air ;

  • 1987 à 1989 : colonel Alain Courthieu ;

  • 1989 à 1991 : colonel Michel Brugnon ;

  • 1991 à 1993 : colonel Gabriel de Nomazy ;

  • 1993 à 1995 : colonel jean-Patrick Gaviard ;

  • 1995 à 1997 : colonel Baudoin Albanel ;

  • 1997 à 2000 : colonel Laurent Labaye ;

  • 2000 à 2003 : colonel Jean-Marc Denuel ;

  • 2003 au 30 août 2005 : colonel Emmanuel de Romémont ;


  • 1er septembre 2005 à août 2008 : colonel Olivier Erschens ;

  • septembre 2008 au 27 août 2010 : colonel Bruno Paccagnini ;

  • 27 août 2010 au 10 juillet 2012 : colonel Jean-Marc Vigilant ;

  • 10 juillet 2012 au 31 août 2014 : colonel Jean-Christophe Boëri ;


  • 1er septembre 2014 au 30 juin 2016 : colonel Pierre Réal.



Personnalités attachées à la base |


Parmi les personnalités attachées à l'histoire du terrain d’aviation militaire d’Ouges-Longvic devenu base aérienne 102 figurent :



  • le capitaine Georges Guynemer (1894-1917), as de guerre ;

  • le colonel René Fonck (1894-1953), as de guerre ;

  • l'illustrateur Marcel Jeanjean (1893- 1973), qui fut particulièrement fécond dans le domaine de l’aviation[7] ;

  • Roland Doyen (1902-1959), libérateur de Strasbourg, commandant la base de 1951 à 1954 ;

  • le capitaine Georges Valentin, as de guerre abattu au-dessus de Dijon le 8 septembre 1944 ;

  • le commandant Caroline Aigle (1974-2007) ;

  • le commandant Gildas Tison (dit Mike), 1979-2015, mort dans le crash du F16 grec à Albacete (Espagne) avec huit autres aviateurs français le lundi 26 janvier 2015 à 15h16 (la place de vie de la base de Los Llanos (Espagne) a été baptisée place du Commandant Tison) ;

  • les lieutenants Tanguy et Laverdure de la série télévisée Les Chevaliers du Ciel et de la bande dessinée Les aventures de Tanguy et Laverdure.

  • 2° classe Alain Esnault, pilier de bar chez la Mado à Dijon ;



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Commando parachutiste de l'air n° 20

  • Escadron de Formation des Commandos de l'Air

  • Bases aériennes de l'Armée de l'air française



Bibliographie |



  • Bernard Regnier, 50 ans de Mirage sur la base aérienne 102 (juillet 1961-juillet 2011), Base aérienne 102, 2011, 120 p. (ISBN 978-2-11-129135-5, présentation en ligne)

  • Daniel Gilberti, Bernard Regnier, BA 102, Éditions Dominique Gueniot, 2014, préface du chef d'état-major de l'armée de l'air (ISBN 978-2-87825-663-5, présentation en ligne)

  • Frédéric Lafarge, « La "102" a 100 ans ! », revue trimestrielle Pays de Bourgogne (no 240), 2014, p. 5-13.



Liens externes |


  • Association des Anciens et Amis de la BA102


Notes et références |



Notes |




  1. Le 1er septembre 2002, le bureau des archives et des réserves de l’armée de l’air 24.501 est créé sur la base aérienne 102 de Dijon, par le regroupement de deux unités : le bureau central d’incorporation et d’archives de l’Armée de l’air (BCIAAA) et le centre d’administration de la réserve de l’Armée de l’air (CARAA). Unité sans équivalent au sein de l’Armée de l’air, le BARAA, centre d’archives intermédiaire, assure la conservation des archives individuelles (100 ans) et collectives (80 ans) avant leur versement au « département collecte et recherches administratives » du Service historique de la Défense de Vincennes ou au Centre des archives du personnel militaire de Pau. Capacité de stockage : 17 kilomètres de rayonnage (3,5 km pour les archives collectives et 13,5 pour les archives individuelles).



Références |




  1. Cérémonie à laquelle prirent part les diverses troupes de la garnison de Dijon (deux compagnies du 27e régiment d’infanterie, un escadron à cheval du 26e dragon, un bataillon du 85e régiment d’artillerie, une batterie montée de quatre pièces du 48e régiment d’artillerie) et au cours de laquelle le lieutenant-colonel Girod prononça une vibrante allocution emprunte d’un grand patriotisme qui resta dans les mémoires : « Officiers, sous officiers, élèves pilotes, mécaniciens, soldats. J’ai le fier honneur de vous présenter le drapeau de l’aviation française aux mains d’un vaillant parmi les vaillants, le lieutenant Guynemer, vingt ans, chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, cité sept fois à l’ordre de l’armée. Levez vos fronts vers ses couleurs, élevez vos âmes jusqu’à ses gloires et voyez luire à travers ses plis glorieux la victoire de nos armes. Elèves pilotes qui m’écoutez, aviateurs de demain dont les ailes frémissantes se préparent déjà au suprême sacrifice, prenez dans vos mains ardentes votre cœur de français et donnez le au drapeau dans l’amour commun de tout ce qui est grand et sacré ! Soldats de toutes armes et de tout âges qui communiés ici dans le serment du devoir, chevronnés et briscards, recrues et bleuets, moustaches grises et fronts d’enfants, tous animés de la même foi vive, élevez vos âmes vers notre emblème , pensez à nos mort, à nos foyers et jurez à jamais de venger les uns, de défendre et de libérer les autres. Emblème adoré qui fit le tour du monde, drapeau de France, de nos héros et nos morts, je te salue au nom de tous les soldats qui devant toi s’inclinent et te présentent nos armes. » Source : Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (préface du colonel Pierre Réal, commandant de la base aérienne 102).


  2. http://www.francebleu.fr/societe/ba-102-l-escadron-de-formation-des-commandos-de-l-air-s-en-va-2463093


  3. Pétition pour soutenir la BA 102 sur dijon.fr, consulté le 12 janvier 2009.


  4. a b et cMach 2,2 - Journal de la base aérienne 102 GUYNEMER, no 434, 1er semestre 2010


  5. http://www.ba102.fr/ BA102 histoire de la base aérienne


  6. le site http://www.ba102.fr/ et le journal le Bien Public du lundi 11 juillet 1994


  7. Mobilisé en 1914 dans l’infanterie, il connut d’abord la guerre de tranchées. Puis il demanda à servir dans l’Aviation militaire, et devint pilote en 1917. Il « croqua » le quotidien de la vie de son escadrille sur des carnets dont il tira, après-guerre, un album de croquis qui connut un grand succès : Sous les cocardes, scènes de l’aviation militaire, publié chez Hachette en 1919. Source : « Guynemer : un as pour parrain », catalogue de l'exposition proposée en l'hôtel du Chancelier Rolin, siège des Archives départementales de la Côte-d'Or, du 11 mai au 24 juin 2016, 36 pages.




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