Georges Guynemer
Georges Guynemer | ||
Guynemer en 1917. | ||
Nom de naissance | Georges Marie Ludovic Jules Guynemer | |
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Naissance | 24 décembre 1894 Paris (16e, Seine) | |
Décès | 11 septembre 1917 (à 22 ans) Poelkapelle (Belgique) Mort au combat | |
Origine | France | |
Arme | Aéronautique militaire | |
Grade | Capitaine | |
Années de service | 1914-1917 | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Faits d'armes | 53 victoires aériennes homologuées et 35 victoires probables | |
Distinctions | Légion d'honneur (officier) Médaille militaire Croix de guerre avec 25 palmes Croix de Saint-Georges russe, Ordre de l'Étoile de Kara-Georges avec épées (Serbie) et croix de Danilo Ier (Monténégro) | |
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Georges Guynemer (prononcé [ɡinmɛʁ]), né le 24 décembre 1894 à Paris (16e arrondissement)[1] et mort au combat le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus célèbres[2] de la Première Guerre mondiale[3].
Capitaine dans l'aviation française, il remporte 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport, de SPAD (VII, SPAD XII canon, SPAD XIII). Fait notable, il survit huit fois après que son avion a été abattu. Il est affecté durant sa carrière à l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « Escadrille des Cigognes », unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises entre 1914 et 1918.
Sa devise est « Faire face » et ses avions sont habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité vaut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Origine familiale et enfance
1.2 Première Guerre mondiale
1.3 Mort au combat
2 Grades
3 Décorations et citations
3.1 Décorations françaises
3.2 Autres citations
3.3 Décorations étrangères
4 Les Spad de Georges Guynemer[47]
5 Stationnement successifs
6 Vie privée
7 Honneurs et postérité
7.1 Entrée au Panthéon
7.2 Commémorations militaires
7.3 Dernière citation, posthume
7.4 Nommés d'après lui
7.4.1 Odonymes
7.4.2 Établissements scolaires
7.4.3 Divers
7.5 Monuments, stèles et représentations diverses
7.6 Souvenir vestimentaire
8 Notes
9 Références
10 Annexes
10.1 Bibliographie
10.2 Liens externes
Biographie |
Origine familiale et enfance |
Par sa mère, Julie Noémi Doynel de Saint-Quentin, issue d'une famille aristocratique, Georges Guynemer est un descendant des rois de France Louis XIII et Louis XIV, par Bathilde d'Orléans (1750-1822), mère du duc d'Enghien[4]. Sa famille s'installe à Compiègne en 1903[5].
Baptisé le 27 octobre 1895[6] le jeune Georges Guynemer pâtit d'une mauvaise santé[7]. Seul fils après deux sœurs aînées[Note 1], il est maigre et fragile ; son père, Paul Guynemer (1860-1922), ancien officier de Saint-Cyr, doit lutter pour que son seul fils, malade et dorloté, atteigne l'âge adulte. Il étudie au collège Stanislas à Paris, où exerce notamment comme professeur Henri de Gaulle.
Il y prépare le concours d'entrée à l'École polytechnique ; en vain : sa frêle santé ne lui permet pas de se présenter[8].
Première Guerre mondiale |
Lorsque la guerre éclate, le 2 août 1914, la famille Guynemer est en vacances à Anglet[8] ; Georges se rend aussitôt à Bayonne pour s'engager ; les médecins militaires le trouvant trop chétif le déclarent inapte. Il est désespéré, suppliant son père d'utiliser les relations qu'il a gardées dans l'Armée. Rien n'y fait ! Un matin, en voyant des avions militaires se poser dans le champ d'aviation de la plage d'Anglet, celui de la Chambre d'Amour, il demande à l'un des pilotes comment s'engager dans l'aviation : il faut se rendre à l'école de pilotage de Pau dont le chef est le capitaine Alphonse Bernard-Thierry. Le 22 novembre 1914, il est engagé au titre du service auxiliaire comme élève mécanicien à Pau[9]. Il y approfondit sa connaissance des avions. Il veut devenir élève pilote, mais le personnel du service auxiliaire n'a pas le droit de voler.
Le capitaine finit par accepter de l'instruire, en situation irrégulière. Le 21 janvier 1915, il devient élève pilote. Paul Tarascon[Note 2] est chargé, par le capitaine Bernard-Thierry, de sa formation. Georges Guynemer effectue sa première sortie le lundi 1er février sur rouleur Blériot 10. Le 11 mars suivant l'élève pilote G. Guynemer effectue son premier vol (Blériot 6 cylindres 50 HP)[10]. Il poursuit sa formation au camp d'aviation d'Avord[11]. Il reçoit son brevet de l'Aéro-Club le 11 mars et le brevet de pilote militaire (no 1832) le 26 avril[12]. Le 8 juin suivant, il est affecté à l'escadrille MS.3, seule unité dans laquelle il sert jusqu'à sa disparition.
Dès son arrivée aux Cigognes, il casse des avions à l'atterrissage ce qui hérisse son chef d'escadrille le capitaine Brocard[Note 3], mais son instructeur Jules Védrines défend sa cause. Il récupère un Morane-Saulnier Type L, baptisé le « Vieux Charles »[13], ayant appartenu à Charles Bonnard, parti combattre en Serbie.
En juin 1915, il est promu au grade de sergent et est décoré de la croix de Guerre. Ses premières sorties sont des missions d'observation des mouvements des troupes et de réglage de l'artillerie ; il y démontre un grand sang-froid, essentiel pour que l'observateur puisse prendre des photographies dans de bonnes conditions. Son avion est souvent touché par des éclats d'obus, dont les perforations sont colmatées par des pièces de toile rouge. Son escadrille stationnant à Vauciennes[14], il profite de ses missions pour saluer sa famille en survolant la maison de Compiègne où elle s'est réinstallée.
Le 19 juillet, Guynemer remporte sa première victoire aérienne[15] à bord de son Morane-Saulnier "Parasol"[16], en abattant un Aviatik C.I[17] au-dessus du village de Septmonts. Deux jours plus tard, le 21 juillet, il est décoré de la médaille militaire (ordre no 1161 "D") avec la citation suivante :
« Pilote plein d'entrain et d'audace, volontaire pour les missions les plus périlleuses. Après une poursuite acharnée, a livré à un avion allemand un combat qui s'est terminé par l'incendie et l'écrasement de ce dernier[18]. »
Le 5 décembre 1915, l'escadrille MS3 est rebaptisée escadrille N3, après avoir été rééquipée avec des chasseurs Nieuport 10. Trois jours plus tard, le 8, en abattant au-dessus de Beuvraignes, au sud de Roye, un LGV[Quoi ?][19] il remporte sa troisième victoire. À bord de ces avions plus performants, Guynemer va rapidement s'imposer comme l'un des meilleurs pilotes français. Le président Poincaré lui remet la croix de chevalier de la Légion d'honneur le 24 décembre, jour de sa majorité. Il est à nouveau cité à l'ordre de la VI° Armée (ordre no 2209 "D") pour avoir rempli des missions spéciales qui consistaient à se poser derrière les lignes ennemies.
« Pilote de grande valeur, modèle de dévouement et de courage. A rempli depuis six mois deux missions spéciales exigeant le plus bel esprit de sacrifice, et livré treize combats aériens dont deux se sont terminés par l'incendie et la chute des avions ennemis[18]. »
Il devient un "As" en remportant sa cinquième victoire le 3 février 1916 ; le voici promu au grade de sous-lieutenant à titre temporaire le 4 mars 1916, puis à titre définitif le 12 avril de cette même année[20].
L'escadrille quitte la VIe armée le 12 mars pour se rendre sur le théâtre de la bataille de Verdun sous la férule du commandant de Rose qui regroupe toutes les escadrilles de chasse et impose la suprématie des ailes françaises. Le 13 mars Guynemer est blessé par des éclats au visage, reçoit deux balles dans le bras et est évacué à l'ambulance japonaise de l'hôtel Astoria[21].
Le 26 avril suivant, le sous-lieutenant Guynemer est de retour au front. Quelques jours plus tard, le 13 mai, Georges Guynemer participe près de Dijon, sur l’aérodrome d’Ouges-Longvic (future Base aérienne 102 Dijon-Longvic, BA 102), à une importante prise d’armes au cours de laquelle, en qualité de porte-drapeau, il présente aux troupes du 1er groupe d’aviation un prestigieux emblème que le président de la République Raymond Poincaré avait remis à l’armée quelques mois plus tôt : le drapeau de l’Aviation militaire[Note 4].
Il combat ensuite au-dessus de la Somme de juin 1916 à février 1917. Le 8 février 1917, aux commandes d'un SPAD VII. Guynemer devient le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G. III[22]. Au cours du seul mois de mai 1917, il abat sept avions allemands[23]. La campagne de l'est terminée, Guynemer rejoint le terrain de Courville[24], près de Fismes, sur le site de la ferme de La Bonne Maison[25]. Il se consacre pleinement à la mise au point de son Spad-Canon, avec toute sa fougue, intacte. Le 25 mai 1917, le capitaine Guynemer abat quatre avions (8h30, 8h31, 12h15 et 18h30). Le capitaine Brocard, commandant de l'escadrille N3, décrit alors Guynemer comme « [sa] cigogne la plus brillante ».
En récompense de ce quadruplé il est promu officier de la Légion d'Honneur, par ordre du Grand Quartier général le 11 juin 1917[26],[27],la rosette remise par le général Franchet d'Espèrey sur le terrain de Courville-La Bonne Maison[26],[27], le 15 juillet suivant devant son avion Le Vieux Charles, est accompagnée de la citation suivante :
« Officier d'élite, pilote de combat aussi habile qu'audacieux. A rendu au pays d'éclatants services tant par le nombre de ses victoires que par l'exemple quotidien de son ardeur toujours égale et de son ardeur toujours plus grande; Insouciant du danger, il est devenu pour l'ennemi par la sureté de ses méthodes et la précision de ses manœuvres, l'adversaire redoutable entre tous. A accompli le 25 mai 1917, un des plus brillants exploits, en abattant, en une seule minute deux avions ennemis et en remportant dans la même journée, deux nouvelles victoires. Par tous ses exploits, contribue à exalter le courage et l'enthousiasme de ceux qui, dans les tranchées, sont les témoins de ses triomphes : quarante cinq avions abattus, vingt citations, deux blessures. »
En juillet, il pilote un SPAD XII CI S 382, son « avion magique », "le pétadou" équipé d'un moteur Hispano-Suiza de 200 ch et armé à sa demande d'un canon Hotchkiss de 37 mm tirant à travers le moyeu de l'hélice[28] et d'une mitrailleuse Vickers 303 (7,7 mm) avec bande de 400 cartouches. Bien que le canon promît une puissance de feu dévastatrice, il ne pouvait tirer qu'un seul coup à la fois et devait être rechargé manuellement en vol (capacité 12 obus). De plus, il avait un recul important lors du tir et remplissait le cockpit de l'avion de fumée.
Le SPAD XII n'était pas un avion pour un pilote novice. Guynemer s'en sert pour abattre un Albatros, le 27 juillet, au-dessus de Westroosebeke, puis un DFW le lendemain. Ces deux succès lui permettent d'atteindre un total de 50 victoires aériennes homologuées.
Fin juillet 1917, Guynemer prend le commandement de l'escadrille des Cigognes[Note 5], groupe de chasse de la 1re Armée (général Antoine) commandement qu'il assurera jusqu'au 7 août 1917[29].
Fort de son expérience acquise au combat, Guynemer écrit à Louis Béchereau, l'ingénieur en chef de SPAD, avec qui il s'est lié d'amitié, pour lui demander d'augmenter la puissance du moteur de 150 ch qui équipe le SPAD VII, qu'il trouve insuffisant face aux Halberstadt allemands dont étaient équipés ses adversaires directs.
Prenant ces remarques en considération, Béchereau va doter le SPAD d'un moteur plus puissant de 180 ch qui donnera la supériorité au chasseur français. « Tout va bien sauf mon taxi [avion] qui devient mou. Je compte en demander un autre mais j’attendrai les moteurs renforcés. On me le préparera complètement à l’usine. Puis, au dernier moment, j’arriverai avec le mien et on remettra sur le nouveau taxi ma mitrailleuse actuelle (quel bijou !). » écrit l'as de guerre à l'ingénieur, dans l'une des nombreuses lettres qu'il lui adresse[30]. Prenant toujours conseil auprès de Guynemer, SPAD développe un nouveau modèle, le SPAD XII de 200 ch, auquel succédera le SPAD XIII au moteur surcompressé développant 220 ch. Les nouveaux modèles sont prometteurs, mais les premières séries montrent le manque de fiabilité du réducteur qu'il a fallu ajouter entre le moteur et l'hélice[31].
Le 9 ou le 10 septembre 1917[32], au-dessus du terrain des Moëres, le moteur de l'avion de Guynemer se met à « ratatouiller » (avoir des ratés). Il se pose chez les Belges. Le Spad s'est heureusement immobilisé devant le premier hangar où se trouve le Hanriot de Willy Coppens.
Guynemer, la mine soucieuse, semble fatigué et demande de l'aide au capitaine Fernand Jacquet qu'il connaît bien. Les mécaniciens travaillent pendant plus d'une heure sur le moteur déficient[33]. Willy Coppens obtient un autographe et pendant ce temps Carlo Verbessem réalise l'une des dernières photographies du célèbre pilote français et la colle dans son journal. Guynemer remercie, serre quelques mains et s'envole vers 16 heures[34].
Mort au combat |
Le 11 septembre 1917, Guynemer ne rentre pas d'une mission de combat. La semaine précédente, les deux avions qui lui étaient attribués avaient accumulés les pannes mécaniques. À 8 h 30, ce 11 septembre, il décolle en compagnie du pilote Jean Bozon-Verduraz à bord de son SPAD XIII no 2S.504. Il a reçu pour mission de patrouiller la zone de Langemark. À 9 h 25, près de Poelkapelle, Guynemer aperçoit un avion d'observation allemand Rumpler esseulé et plonge dans sa direction. Bozon-Verduraz voit alors plusieurs Fokker au-dessus de lui ; après qu'il les eut dispersés, son chef n'était plus en vue. Il revint seul ; Guynemer, lui, ne revint jamais[35],[36].
Ni l'épave de son avion, ni son corps, ni ses effets personnels ne furent retrouvés, mais les Allemands annonceront qu'il a été abattu par le lieutenant Kurt Wissemann de la Jasta 3, qui sera tué au combat dix-sept jours plus tard[37]. Pour expliquer sa disparition, les maitres d'école, s’inspirant du Cantique de l'Aile d'Edmond Rostand, apprennent aux écoliers français de l'époque que Guynemer avait volé si haut qu'il ne pouvait pas redescendre[réf. nécessaire]:
« Gloire à celui qui part
« Et puis que plus jamais on ne voit reparaître !
« Nul ne l'a rapporté,
« Nul ne l'a vu descendre... Ah ! c'est qu'il est, peut-être,
« Monté, monté, monté ! »
Le capitaine Georges Guynemer est porté disparu au combat par son commandant d'escadrille, le commandant Brocard ; le 25 septembre 1917, il est officiellement porté disparu par le ministère de la Guerre[38]. Le rapport publié[Où ?] ce même 25 septembre n'est pas classé secret par ce même ministère et la mort de Guynemer — telle que décrite par un de ses camarades de vol (dont l'identité n'a pas été divulguée pour des raisons de sécurité) — est devenue de notoriété publique :
« Dans la matinée du 11 septembre, le capitaine Guynemer, parti en reconnaissance dans la région des Flandres, s'est trouvé, au cours des péripéties d'une poursuite d'avion ennemi, séparé de son camarade de patrouille et n'a pas reparu depuis. Tous nos moyens d'investigation mis en jeu n'ont donné jusqu'à ce jour aucun renseignement complémentaire[39]. »
Des détails supplémentaires sont fournis par le commandant Brocard, dans un entretien au journal parisien Le Matin[40]:
« À 4 600 mètres de hauteur Guynemer aperçut un biplace ennemi auquel il livra aussitôt combat. Presque en même temps, le lieutenant Bozon-Verduraz vit quatre monoplans ennemis qui, à toute vitesse, accouraient vers le théâtre du duel aérien. Il se porta immédiatement à leur rencontre afin de détourner leur attention. Les avions tournoyèrent quelque temps, puis disparurent. Alors le lieutenant Bozon-Verduraz retourna vers l’endroit où il avait laissé Guynemer aux prises avec son adversaire. Mais il n’y avait plus rien. C’est tout, absolument tout. [L’affaire a eu lieu] à dix kilomètres au nord-est d’Ypres et à huit kilomètres environ à l’intérieur des lignes allemandes, ce qui ôte toute possibilité d’une chute dans la mer, distante d’au moins quarante kilomètres. »
La Gazette des Ardennes — un journal allemand de propagande publié en français en Belgique et France occupées — donne, le 27 septembre[41], les informations suivantes :
« Le 11 septembre 1917, à 10 heures du matin, un aviateur français s'abattit à environ 700 mètres au Nord-Ouest du cimetière situé au Sud de Poel-Cappelle. Le sous-officier allemand B... se rendit avec 2 hommes à l'endroit où s'était produite la chute. L'avion était un monoplace ; l'une de ses ailes était rompue. Le sous-officier B... détacha l'aviateur mort de son siège. Le cadavre avait reçu une balle dans la tête ; une jambe et une épaule étaient brisées mais sa figure était reconnaissable et ressemblait à la photographie qui se trouvait sur sa carte d'identité portant le nom Georges Guynemer. »
Un pilote allemand, sergent allemand du 413e régiment, abattu derrière les lignes canadiennes et capturé le soir du 29 septembre 1917[42] affirma quant à lui qu'il avait été témoin de l'accident et avait identifié le cadavre de Guynemer. Il certifia que le héros français était mort d'une balle dans la tête et souffrait d'autres blessures, dont une jambe cassée et un doigt arraché. Ce soldat affirma en outre que le corps et l'avion de Guynemer avaient été pulvérisés par des tirs de barrage de l'artillerie britannique avant que les Allemands n'aient pu retirer le corps pour l'enterrer[43]. L'édition illustrée de la Gazette des Ardennes publie le 11 octobre les reproductions du brevet et de la carte d'identité de pilote « de l'infortuné et vaillant officier »[44].
Selon un communiqué de la Croix-Rouge américaine sur le front français du 18 octobre 1917, la mort du capitaine Georges Guynemer est « définitivement confirmée »[45]. Le rapport de la Croix-Rouge fournit des précisions qui s'avéreront largement imaginaires :
« Des informations reçues par la Croix-Rouge disent que Guynemer a été tué d'une balle dans la tête au nord de Poelcapelle, sur le front d'Ypres. Son corps a été identifié grâce à la photographie figurant sur sa licence de pilote trouvée dans sa poche. L'enterrement a eu lieu à Bruxelles en présence d'une garde d'honneur, composé de la 5e division prussienne. Telle est l'histoire racontée par un Belge, qui vient d'échapper aux Allemands. L'inhumation était sur le point d'avoir lieu à Poelcapelle, lorsque les bombardements précédant l'attaque britannique à Ypres ont commencé. L'escouade chargée de l'inhumation s'est retirée à la hâte, emportant le corps avec elle. Le général allemand se trouva être un passionné d'aviation et un grand admirateur des exploits du capitaine Guynemer. Sous ses ordres, le corps fut transporté à Bruxelles dans un wagon funéraire spécial. Là, le capitaine fut inhumé par des sous-officiers et couvert de couronnes florales envoyées par des aviateurs allemands. La garde prussienne rendit les honneurs à son arrivée et durant tout l'enterrement, qui fut accompagné de toute la pompe militaire possible. Le gouvernement français a été invité à faire inscrire au Panthéon, où de nombreux grands Français sont enterrés, une inscription destinée à perpétuer la mémoire du Capitaine Guynemer comme « un symbole de l'ambition et l'enthousiasme de l'armée ». Une résolution à cet effet a été déposée à la Chambre des députés par le député Lasies. »
D'après Henry Bordeaux, le département des Affaires étrangères de Berlin, répondant à une demande de l'ambassade d'Espagne, transmit le 8 novembre :
« Le capitaine Guynemer est tombé après une lutte aérienne le 11 septembre dernier à dix heures du matin, près du cimetière d'honneur 11 au sud de Poelcapelle. D'après constatation médicale, la mort était causée par une balle dans la tête ; l'index de la main gauche avait été emporté. Le cadavre même n'a pu être mis à l'abri ni enterré, car depuis le 10 septembre l'endroit où il était tombé se trouvait sous le feu intense de l'artillerie anglaise, et toute approche pendant les jours suivants était impossible. Le service compétent du front communique que les coups de canon avaient bouleversé la campagne, et les
aviateurs allemands n'ont pu découvrir le 12 septembre aucune trace du cadavre ni de l'appareil. »
D'après Jacques Mortane[39], le lieutenant allemand Menckhoff, aux 39 victoires, descendu dans nos lignes par le lieutenant américain Avery, dont c'était le premier succès, donna le 25 juillet 1918 quelques précisions sur le dernier combat de Guynemer :
« Votre as surprit Wissemann à cinquante mètres à peine par derrière. Celui-ci le vit, alors qu'il semblait être trop tard. Il se croyait perdu, lorsqu'il s'aperçut avec joie que les deux mitrailleuses de Guynemer étaient enrayées. Le Français chercha à manœuvrer pour mettre sa vitesse à profit, mais il fut rejoint et abattu. Sans aucun doute, il était d'une classe bien supérieure. Wissemann l'avait échappé belle ce jour-là, mais pas pour longtemps. »
Au moment de sa mort, Guynemer avait totalisé 53 victoires homologuées et avait survécu sept fois après avoir été abattu, bien qu'il n'eût jamais embarqué de parachute. La variation des témoignages et la disparition de toute trace matérielle laissent planer un doute sur les circonstances exactes de sa mort : tué en plein ciel par une balle ennemie, tué dans l'écrasement de son avion ou finalement tué par des tirs d'artillerie dans le no man's land.
En 1938, vingt-et-un ans après la disparition de l'as, la carte d'identité de l'aviateur, retrouvée sur sa dépouille mortelle et reproduite par la presse allemande fin 1917, fut rendue à la France par les autorités du Reich. Cette carte est aujourd'hui conservée à Luxeuil-les-Bains, sur la base aérienne 116, parmi les objets appartenant aux traditions de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » (dépôt du Service historique de la Défense)[46].
Grades |
Caporal: 8 mai 1915
Sergent: 20 juillet 1915
Sous-lieutenant: 4 mars 1916
Lieutenant: 31 décembre 1916
Capitaine: 18 février 1917
Décorations et citations |
Décorations françaises |
- Officier de la Légion d'honneur
- Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918 avec 25 palmes- Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée en date du 24 décembre 1915 : "Pilote de grande valeur, modèle de dévouement et de courage. A rempli depuis six mois deux missions spéciales exigeant le plus bel esprit de sacrifice, et livré treize combats aériens dont deux se sont terminés par l'incendie et la chute des avions ennemis."
- Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 juillet 1916 : "Pilote plein d'entrain et d'audace, volontaire pour les missions les plus périlleuses. Après une poursuite acharnée, a livré à un avion allemand un combat qui s'est terminé par l'incendie et l'écrasement de ce dernier."
- Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 11 juin 1917 : "Officier d'élite, pilote de combat aussi habile qu'audacieux. A rendu au pays d'éclatants services, tant par le nombre de ses victoires que par l'exemple quotidien de son ardeur toujours égale et de sa maîtrise toujours plus grande. Insouciant du danger, est devenu pour l'ennemi, par la sûreté de ses méthodes et la précision de ses manœuvres, l'adversaire redoutable entre tous. A accompli, le 25 mai 1917, un de ses plus brillants exploits en abattant en une seule minute deux avions ennemis et en remportant dans la même journée deux nouvelles victoires. Par tous ces exploits, contribue à exalter le courage et l'enthousiasme de ceux qui, des tranchées, sont les témoins de ses triomphes. Quarante-cinq avions abattus, vingt citations, deux blessures."
Autres citations |
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 30 septembre 1915 : "A fait preuve de vaillance, d'énergie et de sang-froid en accomplissant comme volontaire une mission spéciale importante et difficile par un temps d'orage."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 12 décembre 1915 : "Ne cesse de donner les plus beaux exemples de hardiesse, de courage et de sang-froid en remplissant avec succès les missions les plus périlleuses. Vient en outre pour la deuxième fois de descendre, le 8 décembre 1915, un avion ennemi, dont les passagers ont été tués."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 9 février 1916 : "Pilote de chasse d'une audace et d'une énergie à toute épreuve. Le 3 février, a contraint successivement trois avions ennemis à atterrir précipitamment dans leurs lignes. Le 5 février, a attaqué un avion LVG et l'a abattu en flammes dans les lignes allemandes."
- Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 mars 1916 : "Le 6 mars 1916, a livré à un avion allemand un combat au cours duquel son avion, ses vêtements et ceux de son observateur ont été criblés de balles. Le 12 mars 1916, a attaqué un avion allemand biplace, et l'a abattu en flammes dans les lignes françaises. 21 combats aériens depuis huit mois, huit avions allemands abattus, dont sept à l'intérieur ou à proximité des lignes françaises."
- Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 mai 1916 : "Désigné pour rejoindre l'armée de Verdun, a abattu un avion ennemi en cours de route. À peine arrivé, a livré successivement cinq combats aériens, au cours du dernier, aux prises avec deux avions ennemis, a eu le bras gauche traversé de deux balles. À peine guéri, a repris son service sur le front."
- Citation à l'ordre de l'armée en date du 25 juin 1916 : "Le 22 juin 1916, a livré trois combats aériens au cours de l'un d'eux a abattu un avion allemand après avoir eu son appareil atteint par les projectiles ennemis."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 27 juillet 1916 : "Le 16 juillet 1916, a abattu son dixième avion ennemi qui est tombé en flammes, dans les lignes ennemies."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 24 août 1916 : "Le 28 juillet 1916, a abattu son onzième avion ennemi."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 27 août 1916 : "Le 3 août 1916, a abattu son douzième avion ennemi."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 3 septembre 1916 : "Les 17 et 18 août, a abattu deux avions ennemis devant les tranchées françaises."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 28 septembre 1916 : "Le 4 et le 16 septembre 1916, a abattu ses quinzième et seizième avions ennemis."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 28 octobre 1916 : "Le 23 septembre 1916, apercevant un groupe de trois avions ennemis soumis au feu de notre artillerie spéciale, leur a résolument livré combat, a abattu deux de ces avions et a mis le troisième en fuite; a reçu à ce moment, dans son avion, un obus de plein fouet et n'a pu qu'au prix de prodiges d'adresse regagner nos lignes, où il a capoté et s'est légèrement blessé. (Dix-septième et dix-huitième avions allemands abattus)."
- Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 décembre 1916 : "Brillant pilote de chasse. Les 23 et 24 janvier 1917, Le capitaine Georges Guynemer. a abattu ses vingt-septième et vingt-huitième avions ennemis."
- Citation à l'ordre de l'armée en date du 26 décembre 1916 : "Poursuivant toujours avec la même belle ardeur le combat contre les avions ennemis, a abattu, les 16 et 22 novembre 1916, ses vingt et unième et vingt-deuxième avions allemands qui sont tombés en flammes."
- Citation à l'ordre de la 5e armée en date du 12 février 1917 : "Brillant pilote de chasse. Les 27 décembre 1916 et 23 janvier 1917, a abattu ses, vingt-cinquième et vingt-sixième avions ennemis."
- Citation à l'ordre de la 8e armée en date du 13 février 1917 : "Brillant pilote de chasse. Les 23 et 24 janvier 1917, Le capitaine Georges Guynemer. a abattu ses vingt-septième et vingt-huitième avions ennemis."
- Citation à l'ordre de la 8e armée en date du 14 février 1917 : "Brillant pilote de chasse. Les 25 et 26 janvier 1917, a abattu ses vingt-neuvième et trentième avions ennemis."
Citation à l'ordre de la 8e armée en date du 26 mars 1917 : "Les 8 février, 16 et 17 mars 1917, a abattu cinq avions ennemis dans nos lignes."
- Citation à l'ordre de la 6e armée en date du 14 juin 1917 : "Pilote de chasse incomparable. Les 14 avril, 2 mai et 4 mai 1917, a abattu ses trente-sixième, trente-septième et trente-huitième avions ennemis."
- Citation à l'ordre de la 1re armée en date du 12 août 1917 : "Pilote de combat incomparable. Les 6 et 7 juillet 1917, a abattu ses quarante-sixième, quarante-septième et quarante-huitième avions ennemis."
- Citation à l'ordre de la 1re armée en date du 30 août 1917 : "Les 27 et 28 juillet 1917, a abattu ses quarante-neuvième et cinquantième avions ennemis en flammes, le 17 août, a remporté ses cinquante et unième et cinquante-deuxième victoires."
- Citation posthume à l'ordre de l'armée en date du 16 octobre 1917 : "Mort au champ d'honneur, le 11 septembre 1917. Héros légendaire tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race. Ténacité indomptable, énergie, farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et les plus nobles émulations."
Décorations étrangères |
- Croix de l'Ordre impérial et militaire de Saint-Georges (Empire de Russie)
Ordre du prince Danilo Ier (Monténégro)- Officier de l'Ordre de Léopold (Belgique)
- Croix de guerre (Belgique)
Ordre de Michel le Brave (Roumanie)
Ordre de l'Étoile de Karageorge (Serbie)
Ordre du Service distingué (Grande-Bretagne)
Les Spad de Georges Guynemer[47] |
- Le Spad S.VII no 115, codé 2 (rouge) avec, sur le fuselage, la bande tricolore des as et une cigogne rouge (Vieux Charles) - septembre 1916.
- Le Spad S.VII no 254, codé 2 (rouge) avec, sur le fuselage, une cigogne rouge (Vieux Charles), appareil qui se trouve être celui que Georges Guynemer pilota le plus longtemps (de février à juillet 1917) et à bord duquel il remporta le plus de combats (19 victoires homologuées et 11 probables). Exposé dans la cour d'honneur de l'hôtel national des Invalides à Paris en octobre 1917, à l'annonce de la mort de l'as, cet avion y demeura jusqu'en 1969 (au sein du musée de l'armée), année de son transfert à l'École de l'air de Salon-de-Provence. Il est depuis 1987 visible au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget[48].
- Le Spad S.XII Canon no 382, codé 2 (noir) avec une cigogne blanche sur le fuselage (Vieux Charles) « l'avion magique » - juillet 1917.
- Le Spad S.XIII no 504, codé 2 (rouge) avec, sur le fuselage, une cigogne blanche sur bande tricolore (Vieux Charles) - septembre 1917.
Stationnement successifs |
- 1915
- 8 juin : Vauciennes (Oise)
- 16 août : Breuil-le-Sec (Oise)
- 1916
- 1917
Vie privée |
Georges Guynemer eut une liaison avec la diva Yvonne Printemps. Dans la biographie qu'il lui consacra, Jules Roy laisse entendre que Guynemer aurait eu un fils d'une certaine Mme de Cornois, né en 1916[49].
Honneurs et postérité |
Entrée au Panthéon |
Guynemer s'inspirait de l'ancienne chevalerie lors de ses combats aériens. Ainsi Ernst Udet, qui deviendra l'as no 2 allemand, racontera[50] comment Guynemer l'avait épargné alors que sa mitrailleuse s'était enrayée[39],[51].
Le 19 octobre 1917, la chambre des députés vote à l'unanimité la résolution suivante :
« La Chambre invite le Gouvernement à faire mettre au Panthéon une inscription destinée à perpétuer la mémoire du capitaine Guynemer, symboles des aspirations et des enthousiasmes de la nation. »
Le 25 octobre, le Sénat vote à son tour la résolution suivante[52] :
« Le sénat, s'associant à l'hommage rendu par le Gouvernement et la Chambre des députés pour glorifier, par une inscription au Panthéon, la mémoire du capitaine Guynemer, héros de l'air, salue en sa personne l'esprit de sacrifice, d'abnégation et d'énergie de tous les combattants de toutes les armées de la République qui, depuis plus de trois ans, sont tombés pour la patrie. »
Commémorations militaires |
Le 30 novembre 1917, au camp de Saint-Pol-sur-Mer d'où il prit son dernier envol, la Ire Armée et le 2e groupe aéronautique sont rassemblés par le général Anthoine pour saluer sa mémoire au moment où ils quittent ce théâtre d'opération; à cette occasion sont décorés le capitaine Heurtaux et le sous-lieutenant Fonck; ce dernier deviendra « l'as des as » en dépassant Guynemer de 21 victoires.
« C'est pour affirmer devant nos drapeaux, pris à témoin, cette continuité assurée et nécessaire que je tiens à remettre, dans cette cérémonie même, sous l'égide de la mémoire de Guynemer, sous son invocation, à deux d'entre eux, à deux des plus rudes lutteurs, des distinctions qui sont à la fois le prix du passé et le gage de l'avenir ! »
« Élevons nos cœurs, unis en une pensée fraternelle d'admiration respectueuse et reconnaissante pour le héros que la première armée n'oubliera jamais, pour son héros dont elle était si fière, et dont la grande ombre planera toujours dans l'Histoire sur le souvenir de ses actions en Flandre. »
Dans les années 1920, les cinq as belges (Jacquet, Willy Coppens de Houthulst, Edmond Thieffry, André de Meulemeester et Jan Olieslagers) lui érigèrent une stèle commémorative à proximité du lieu présumé de sa chute à Poelkapelle.
L'École de l'Air de Salon-de-Provence a fait sienne la devise de l'Escadrille des Cigognes : « Faire face ».
Dernière citation, posthume |
L'Armée de l'air commémore son souvenir chaque 11 septembre par une prise d'armes sur chacune des bases aériennes dont deux ont longtemps porté son nom : celle de Paris (état-major) et celle de Dijon.
À l'ordre de l'armée, cette ultime citation date du 16 octobre 1917 (cf infra :"Décorations et citations") ; à l'occasion de cette cérémonie militaire est lue la dernière citation de Guynemer :
« ... mort au champ d’honneur, le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable, qui exaltera l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations[53]. »
Cette citation fameuse a été rédigée par Paul Canteloube de Marmiès[54],[55].
Depuis 1924, elle est lue dans toutes les bases aériennes françaises[56], selon une circulaire du 25 septembre 1924[57] instaurant cette cérémonie commémorative.
Nommés d'après lui |
Odonymes |
- La base aérienne 102 de Dijon-Longvic, dissoute en juin 2016, était officiellement dénommée Base aérienne 102 « Capitaine Guynemer », nom de baptême que cette base partageait avec la base aérienne 117 Paris à Balard, également dénommée Cité de l'Air.
- La plupart des grands villes et plusieurs communes française ont donné à une voie publique le nom de Guynemer, de Georges-Guynemer ou de capitaine-Guynemer : Alençon, Amiens, Antibes, Asnières-sur-Seine, Beausoleil, Bordeaux, Bourg-en-Bresse, Bois-Colombes, Brest, Caen (avenue), Castres, Chevilly-Larue, Clermont-Ferrand, Compiègne (cours), Courbevoie, Dax, Fontenay-sous-Bois, Forcalquier, La Baule (avenue), Le Chesnay, Le Mans, Lille, Longvic, Lyon, Marseille, Montgeron, Montpellier, rue Guynemer dans le 6e arrondissement de Paris, Nancy, Nantes, Nice (place), Pau, Poitiers, Pont-Sainte-Marie (Aube), Rennes, Rouen, Sigean, Saint-Laurent-du-Var, Strasbourg, Toulouse, Valence, Vincennes et de nombreuses autres. Le conseil municipal de Luc-sur-Mer donne le nom de « Guynemer » à la rue dans laquelle l'aviateur habitait, lorsqu'il venait avant guerre passer la saison d'été chez ses grands-parents.
- Le pic Guynemer (renommé ainsi en 1922), l'un des sommets des îles Kerguelen.
- Un camp militaire situé à Fontainebleau, siège de l'École inter-armées des sports (EIS), porte son nom.
Cité Guynemer (de), un ancien ensemble fermé d'habitations pour officiers des Forces françaises à Berlin, près des Installations militaires françaises à l'aéroport de Berlin-Tegel[58][59]
- Un quartier bordant le fleuve dans le 2e arrondissement de Brazzaville (Bacongo) en République du Congo, porte également son nom.
Établissements scolaires |
- Institution Guynemer[60] à Compiègne,
- écoles primaires Guynemer au Chesnay et à Nancy,
- collèges Guynemer à Nancy et à Montbéliard,
- lycée professionnel du bâtiment à Saint-Pol-sur-Mer (Dunkerque), lycée des métiers d'art Georges Guynemer d'Uzès (en 1940, l'armée de l'Air demande à la ville de résilier les baux passés avec les entreprises pour installer dans la caserne une école préparatoire à l'aviation et une école de mécaniciens radio-télégraphistes sous le nom d'école Guynemer), lycées professionnels Guynemer[61] de Toulouse et d'Oloron-Sainte-Marie[62].
Divers |
- La première promotion de l'école de l'air (entrée en 1935 et sortie en 1937[63] de l'école située alors à Versailles) porte le nom de baptême "Guynemer"[64].
- Le groupe scout du collège Stanislas de Paris porta son nom, de même que le groupe fondé en avril 1939 au collège Stanislas de Montréal porte aussi son nom, 55e Groupe Guynemer d’Outremont ; il existe encore aujourd’hui (2015).
- Le groupe Scouts et Guides de France d'Asnières sur Seine, l'un des plus anciens groupes scouts du pays[réf. nécessaire], porte également son nom[65].
Monuments, stèles et représentations diverses |
- À la base aérienne 701 Salon-de-Provence, site actuel de l'école de l'air, se trouve un monument en souvenir de Georges Guynemer[66].
- La base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac accueille depuis le 13 septembre 1982 le monument d'hommage installé à Alger le 11 septembre 1919[67].
- Buste, rue Georges-Guynemer à Dugny (Seine-Saint-Denis).
- Monument commémoratif Guynemer à Ouges, dans la banlieue de Dijon, sur le site de l'ancienne base aérienne 102, inauguré le 25 juillet 1932 et sorti indemne de l'occupation allemande et des bombardements alliés de 1943-1944 (monument orné en façade d'un buste de bronze encadré verticalement de l’inscription « Au capitaine Guynemer, l’Aviation », d’après une sculpture exécutée par l’artiste dijonnais Hubert Yencesse)[Note 6].
- Plaque statuaire à Nice sur la place du monument aux morts, qui porte son nom, face à la Méditerranée.
- Monument, boulevard Victor-Hugo / rue Saint-Lazare, Compiègne.
- Stèle commémorative, Breuil-le-Sec (Oise).
- Inscription, Panthéon de Paris[Note 7].
- Monument Le Vieux Charles, 1938, Malo-les-Bains (commune de Dunkerque), détruit en 1941.
Le Retour à l'ordre, portrait, par Roger de La Fresnaye, v. 1921-1923, musée Georges-Pompidou, Paris.- Monument, buste en ronde-bosse, bronze, 1957, mémorial Georges-Guynemer, Saint-Pol-sur-Mer ; devise : « Faire face ».
La Cigogne, 1923, ronde-bosse, bronze, stèle commémorative à l'As des As, Poelkapelle (Belgique).- Timbre de France à 50 F en 1940 (Yvert no 461) d'après Lawrence, musée de l’armée, Paris.
- Pièce de deux francs Georges Guynemer, 1997.
Souvenir vestimentaire |
- L'uniforme des militaires de l'Armée de l'air comporte une cravate de couleur noire en souvenir de la mort de Guynemer[68] (les pilotes civils portent une cravate noire en souvenir de Jean Mermoz[réf. nécessaire]).
Notes |
Paul et Diane Guynemer eurent trois enfants : Yvonne, Odette et Georges (source : revue Icare No 122 1987/3, page 39 - Guynemer et les Cigognes)
Paul Tarascon quitta Pau au mois d'avril 1915, c'est Jules Védrines qui assura la continuité de la formation de Georges Guynemer (revue Icare No 122 1987/3, page 51 - Guynemer et les Cigognes)
Brocard promu capitaine (le 22 mars 1915) accueille le caporal Guynemer sortant des écoles de Pau et Avord
Cérémonie que présida le lieutenant-colonel Léon Adolphe Girod, inspecteur général des écoles d’aviation, spécialement délégué par le ministre de la Guerre. Elle se déroula en présence d’une délégation composée d’officiers provenant de chacun des centres d’aviation, avec la participation des autorités civiles et militaires locales. Source : Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (notice de vingt pages éditée par la BA 102 pour célébrer le 100e anniversaire de la venue à Dijon de Georges Guynemer).
En remplacement du capitaine Alfred Heurtaux blessé en combat aérien
Inauguration à laquelle prirent part la mère de l’aviateur et sa sœur Yvonne. Cette cérémonie rassembla en lisière de l’aire d’envol, face à l’entrée du quartier Ferber, de nombreuses autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le colonel Gaston Ludmann, ancien commandant du 32e régiment d'aviation mixte et instigateur du projet. Source : Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (notice de vingt pages éditée par la BA 102 pour célébrer le 100e anniversaire de la venue à Dijon de Georges Guynemer).
Inscription au Panthéon : « Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »
Références |
Acte de naissance no 16/1459/1894 (acte du 27 décembre précisant « né le 24 décembre courant »), « Registres d'actes d'état civil (1860-1902) », sur Archives numérisées de Paris (consulté le 18 novembre 2013).
« Cne Georges Guynemer », sur albindenis.free.fr
Le deuxième as français du conflit.
Voir la revue Généalogie-Magazine.
« http://www.histoire-compiegne.com/shc-guynemer.asp » (consulté le 18 octobre 2014)
Extrait du registre des baptêmes de la paroisse de Cuverville (source revue Icare No 122 1987/3, page 38 - Guynemer et les Cigognes
"Tout petit il avait failli être emporté par une entérite et il prenait facilement froid" Yvonne de Villiers de la Noue - Georges Guynemer et les Cigognes page 39.
« L’année Georges Guynemer et la vocation aéronautique d’Anglet », sur baskulture.com
« Voir son feuillet matricule de recrutement militaire, classe 1914, bureau de Compiègne, numéro matricule 113 », sur ressources.archives.oise.fr (consulté le 4 novembre 2018)
« Guynemer et les Cigognes », Icare, no 122, 1987, p. 51
« Fiche 3: La base aérienne d'Avord pendant la Grande Guerre - Archives départementales et patrimoine du Cher », sur www.archives18.fr (consulté le 4 novembre 2018)
Document indiquant que le soldat Guynemer à bord d'un MS12, est parti d'Avord à 7 h 50 et a atterri à Avord à 8 h 45 le 26 avril 1915 - Icare No 122 1987/3, page 48 - Guynemer et les Cigognes)
Charles Bonnard avait pour mécanicien Charles Guerder et lorsqu'il partit pour le front d'orient à Salonique, Guerder devint le mécanicien de Guynemer qui hérita du Vieux Charles et c'est avec cet avion que Guynemer remporta sa première victoire le 19 juillet 1915 ; dès lors Guynemer décida qu'il baptiserait ainsi tous ses futurs avions - « Souvenirs de Pierre Roehr », revue Icare - Guynemer et les Cigognes page 91 - No 122 1987/3
http://www.anciens-aerodromes.com/?p=3948
. Parti en mission à bord d'un Morane Saulnier Parasol, Georges Guynemer et son mécanicien Charles Guerder comme tireur (matricule 1013) abattent un Aviatik - Icare No 122 1987/3, page 65 - Guynemer et les Cigognes)
https://www.aerosteles.net/stelefr-vez-guynemerprem
Lt. Johannes né le 28 octobre 1892 et le sous-officier Auguste Strobel côte 150 - Les As Français de la Grande Guerre - D. Porret page 17
Guy Joly, « Georges Guynemer et René Fonck », octobre 2010(consulté le 17 février 2015)
Daniel Porret et Armée de l'air. Service historique., Les ""as"" français de la Grande Guerre, Paris, Service historique de l'Armée de l'air, 1983, 2 v. (342; 376 p) (ISBN 978-2-717-00741-1, OCLC 611534718), p. 17
Service Historique de l'Armée de Terre page 13 - Guynemer
Guynemer et les Cigognes 1967- Revue Icare page 34
(en) Jon Guttman, « Georges Guynemer: France’s World War I Ace Pilot », sur Historynet, Aviation History, 5 janvier 2007(consulté le 18 novembre 2013)
(en) « Georges Guynemer », sur The Aerodrome (consulté le 29 avril 2010)
http://www.courvillepatrimoine.fr/Courville_Patrimoine/Laviation_a_Courville_pendant_la_1e_guerre_mondiale.html
« La Bonne Maison », sur www.anciens-aerodromes.com (consulté le 4 novembre 2018)
« Guynemer officier de la Légion d'honneur », Le Matin, 25 juin 1917, p. 2 (lire en ligne)
« Le porte-drapeau Guynemer montrant son appareil au Gal Franchet d'Espèrey », Le Miroir, no 191, 22 juillet 1917, p. 1 (lire en ligne)
Jean-Paul Rossignol et Daniel Gilberti, « Le canon d'aviation de 37 mm Semi-Automatique Moteur Canon », sur Histavia21.net, janvier 2008(consulté le 18 novembre 2013)
Service Historique de l'Armée de l'Air - Historique du groupe de Chasse 1/2 Les Cigognes page 31
Extrait d'une lettre autographe conservée à Luxeuil-les-Bains, dans les traditions de l'escadron de chasse 1/2 « Cigognes ».
(en) Jon Guttman, SPAD XII/XIII aces of World War I, Osprey Publishing, 2002, 96 p. (lire en ligne), p. 6–7
Roy 1986, p. 299-302 place l'événement à la date du 10 septembre, sur la base de la citation de Bordeaux « le lendemain - lundi 10 septembre - il vole trois fois ». Mais Le Miroir du 7 octobre 1917 illustre sa couverture d'une "dernière photographie qui ait été prise du capitaine-aviateur Guynemer" en la datant du 9 septembre. Carlo Verbessem date l'événement du dimanche 9 septembre.
(en) « George Guynemer photographed carrying out repairs to faulty water pump on S.504 after landing at Les Moeres aerodrome 10 September 1917 », sur earlyaeroplanes (consulté le 2 avril 2014)
Carlo Verbessem, Journal de guerre, p. 111, avec sa propre photo bien différente page 113
Stephen Sherman, « Georges Guynemer Beloved French Ace, 53 victories », sur AcePilots.com, 15 avril 2012(consulté le 18 novembre 2013)
SPAD XII/XIII aces of World War I, p. 13
« Le vainqueur de Guynemer a été tué », Le Matin, no 12275, 6 octobre 1917, p. 1 (lire en ligne)
(en) « Guynemer, Airman, Is Given Up As Dead », New York Times, 26 septembre 1917(lire en ligne)
Jacques Mortane, « Georges Guynemer tel que je l'ai connu », sur Hervé David (consulté le 18 février 2015)
« Le sort de Guynemer », Le Matin, no 12266, 27 septembre 1917, p. 1 (lire en ligne)
« La mort de l'aviateur Guynemer », Gazette des Ardennes, 27 septembre 1917, p. 4 (lire en ligne)
Air Service Journal. 4 octobre 1917. "Captain Guynemer Missing", vol. I, no 13, p. 413
(en) SPAD XII/XIII aces of World War I, p. 13
« Autour de la mort du Capitaine Guynemer », Gazette des Ardennes - édition illustrée, no 46, 11 octobre 1917, p. 3 (lire en ligne)
Air Service Journal, 18 octobre 1917 : « Aerial Operations on the War Fronts. Guynemer Buried with Military Honors », vol. I, no 15, p. 475.
Source : « Guynemer : un as pour parrain », catalogue de l'exposition proposée en l'hôtel du Chancelier Rolin, siège des Archives départementales de la Côte-d'Or, du 11 mai au 24 juin 2016, 36 pages.
Revue Icare, « Guynemer et les Cigognes », 1987/3 - « Les Avions de Guynemer » de Ph. Osché
Frédéric Lafarge, « Guynemer le spadassin », revue trimestrielle Pays de Bourgogne (no 247), avril 2016, p. 22-25.
Roy 1986
Lire en ligne le récit qu'Ernst Udet fait de cet évènement.
Ernst Udet dans la revue Connaissance de l'histoire, no 33, mars 1981, p. 46-47.
Jacques Mortane, Relation des débats in Chasseurs de boches, L'édition française illustrée, Paris, 1917 pp. 288-310
« Ministère de la Guerre : citations à l'ordre de l'Armée », Journal officiel de la République française, 24 octobre 1917, p. 1 (lire en ligne)
http://maquette72.free.fr/themes/lafayette/H75_monraisse/monraisse_hubert/portrait%20Monraisse.pdf
https://www.traditions-air.fr/texte/Monraisse_Hubert.htm
https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/celebration-du-centenaire-de-la-disparition-du-capitaine-guynemer-l-armee-de-l-air-a-l-unisson
https://www.aerosteles.net/articles/ba_102_de_dijon_-_monument_guynemer__1932_.pdf
Localisation sur Open Street Map
(en) « Cité Guynemer - Berlin, Französischer Sektor », sites.google.com (consulté le 14 février 2016)
« Institution Guynemer », sur www.institution-guynemer.fr (consulté le 4 novembre 2018)
« LYCEE PROFESSIONNEL GUYNEMER », sur guynemer.entmip.fr (consulté le 4 novembre 2018)
« Lyée Guynemer Oloron Sainte Marie », sur Lyée Guynemer Oloron Sainte Marie (consulté le 4 novembre 2018)
« Ecole de l'Air - deux premières promos - Versailles », sur www.aerosteles.net (consulté le 4 novembre 2018)
« Promos 35 à 64 - Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'Air (EA) », sur www.traditions-air.fr (consulté le 4 novembre 2018)
Groupe Guynemer d’Asnières
« Georges Guynemer (Ecole de l'Air) - Salon-de-Provence », sur www.aerosteles.net (consulté le 4 novembre 2018)
https://www.aerosteles.net/stelefr-ba106-guynemer
https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/guynemer-ou-la-cravate-noire-des-aviateurs
Annexes |
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Bibliographie |
L'académicien Henry Bordeaux lui consacra une biographie largement diffusée. Jules Roy, ancien officier de l'Armée de l'air, en écrivit une nouvelle, Guynemer, l'ange de la mort, qui suscita des réactions contrastées [réf. nécessaire].
- Anonyme, Un héros de la France : Guynemer, avec un avant-propos de Paul Deschanel & une préface du Général Pétain, Paris : chez Jean Cussac imprimeur-éditeur, s.d (avant novembre 1918), illustrations hors-texte de René Lelong, non paginé (28 p.).
Georges Thomas, Guynemer, l'As des As, HACHETTE LIVRE - BNF, 2013 (1re éd. 1918) (ISBN 978-2-012-94009-3, OCLC 972632307).- Marcel Nadaud (préf. Lieutenant-Colonel aviateur Girod), Guynemer, l'As des As: Ouvrage orné de 8 reproductions photographiques, Albin Michel (OCLC 465750612)
Henry Bordeaux, Vie héroïque de Guynemer, le chevalier de l'air, Plon, 1918(lire en ligne).
René Chambe (ill. Géo Ham), Guynemer, Paris, Marcus, coll. « Coeurs de France », 1949, In-4° (255 x 250) (OCLC 459180989, notice BnF no FRBNF31925012).
René Chambe, « Souvenir de Guynemer », Revue des Deux Mondes (1829-1971), 1er octobre 1967, p. 344–355 (ISSN 0035-1962).
Jules Roy, Guynemer : l'ange de la mort, Albin Michel, 1986, 353 p. (ISBN 2-226-02315-1, présentation en ligne).
Bernard Klaeylé, Philippe Osché et Christophe Cony (avec la participation de) (préf. Silvestre de Sacy), Guynemer, les avions d'un as, Paris, Éditions Lela presse, 1998(ISBN 2950948561 et 978-2-950-94856-4).
Alain Decaux, C'était le XXe siècle, t. 1 : le regard de Guynemer, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 644), 2016(ISBN 978-2-262-06106-7, OCLC 953091975, lire en ligne).- Guynemer fait d'ailleurs une brève apparition dans le roman le Fleuve de l’Éternité de Philip José Farmer.
Robert Sainte, L'Epi mûr : D'après le journal de guerre de Carlo Verbessem, pilote de chasse, juillet 1914 - décembre 1917, Bruxelles, Racine, 1999(ISBN 2-873-86148-7 et 9782873861483).- Service historique de l'Armée de l'air, Historique du Groupe de Chasse 1/2 " Les Cigognes " (1914-1945) Y. Brèche - P. Buffotot 1981.
Daniel Porret et Armée de l'air. Service historique., Les "as" français de la Grande Guerre, Paris, Service historique de l'Armée de l'air, 1983, 2 v. (342; 376 p) (ISBN 978-2-717-00741-1, OCLC 611534718), T1.- Revue Icare No 122, Guynemer et les Cigognes, 1987/3.
Albéric de Palmaert, Au temps des as, Rennes, Editions Ouest-France, 2014, 250 p. (ISBN 978-2-737-36510-2, OCLC 893855733).- Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (préface du colonel Pierre Réal, commandant de la base aérienne 102).
Jean-Marc Binot (préf. général André Lanata, chef d'état-major de l'Armée de l'air), Georges Guynemer, Paris, Fayard, 2017, 394 p. (ISBN 978-2-213-67763-7, OCLC 992555734).- Jocelyne Denière et Lysiane Denière, Georges Guynemer, Dunkerque, Jocelyne et Lysiane Denière, 2016, 85 p. (ISBN 978-2-911-32740-7, OCLC 989668248)
- David Méchin, Guynemer, as à tout prix, dans "Le Fana de l'Aviation" n°507 et 508 (février et mars 2012).
Liens externes |
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« Exposition virtuelle sur Georges Guynemer » (consulté le 26 mars 2013) sur le site du centre régional Résistance et Liberté de Thouars.
(fr) Biographie détaillée et tableau de chasse complet
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