Maison Saint-Gabriel
Visiteurs par an | 75 000[1] |
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Site web | www.maisonsaint-gabriel.qc.ca |
Nombre d'objets | 15 000[a 1] |
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Protection | Lieu historique national (2005) Immeuble patrimonial classé (1965) Aire de protection délimité (1979) |
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Pays | Canada |
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Commune | Montréal |
Adresse | 2146, place Dublin, Montréal. |
Coordonnées | 45° 28′ 33″ N, 73° 33′ 22″ O |
La maison Saint-Gabriel est un musée montréalais, située dans le quartier de Pointe-Saint-Charles. C'est l'un des vestiges du régime français au Canada et la plus ancienne maison de ferme de la ville de Montréal.
Sommaire
1 Le site et l'architecture de la maison d'origine
2 Histoire
2.1 L'agrandissement du musée en 2009-2010
3 Notes et références
4 Annexes
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes
4.3 Liens externes
Le site et l'architecture de la maison d'origine |
La maison Saint-Gabriel est située sur l'ancienne terre acquise par Marguerite Bourgeoys et la congrégation de Notre-Dame. Ce territoire porte le nom de Pointe-Saint-Charles.
Le corps de logis à deux eaux est emblématique des constructions du régime français d'influence normande et bretonne. La maison mesure 15,24 mètres par 9,15 mètres.
Il ne faut pas confondre la Maison Saint-Gabriel avec la ferme Saint-Gabriel des Sulpiciens: celle-ci, érigée plus au nord à Pointe Saint-Charles, a été construite vers 1659. Le dernier bâtiment de cette ferme a été détruit en 1883[2]. Ce n'est que vers 1930 qu'on commença à utiliser «Maison Saint-Gabriel» pour désigner la ferme de la congrégation Notre-Dame, en hommage justement à la ferme disparue des Sulpiciens.
Sur un plan de 1801, on distingue les deux fermes.
Ferme Saint-Gabriel, vers 1865
Histoire |
La maison, construite par François Le Ber (1626 - 1694) vers 1660, est acquise en 1668 par Marguerite Bourgeoys fondatrice de la congrégation de Notre-Dame de Montréal[3]. Cette belle maison de ferme sert alors à accueillir les filles du Roy jusqu'en 1673[3]. Elle est aussi utilisée comme ouvroir et petite école.
Un incendie détruit la maison en 1693 et seuls la laiterie et l'appentis-est résistent aux flammes. En 1698, on reconstruit la maison, sur les fondations du bâtiment d'origine[4]. L'appentis-ouest, le quartier des engagés, est agrandi en 1826 pour permettre le logement des engagés de la ferme. Une impressionnante grange en pierre construite dans la seconde moitié du XIXe siècle est située à proximité du bâtiment principal.
Sur la façade de la maison on peut voir l'inscription de deux dates, 1668 et 1698, qui rappellent l'achat de la maison et sa reconstruction après l'incendie de 1693[b 1].
En 1965, la Maison Saint-Gabriel avec sa grange de pierre et ce qui reste du vaste domaine d’autrefois, est classée monument historique par la commission des Monuments historiques du Québec[5]. En mars 1966, elle devient un musée et ouvre ses portes aux visiteurs[6]. Le 8 juin 2007, la maison Saint-Gabriel est reconnue comme lieu historique national du Canada[5].
Henry Richard S. Bunnett, 1886
Premier grenier, 1910
Deuxième grenier
Autel, 1915
Devant la maison, 1946.
L'agrandissement du musée en 2009-2010 |
Le 1er novembre 2010, le musée inaugurait le nouveau pavillon Catherine-Crolo, dont le nom célèbre la mémoire de la première intendante de la ferme de la congrégation de Notre-Dame[a 2],[7]. La direction du musée avait présenté le projet le 10 août 2009, projet qui consiste à transformer le pavillon Jeanne-Leber et à l'intégrer au complexe muséal[1].
Le pavillon, construit en 1964 pour y loger les religieuses, est appelé à être converti en pavillon d'accueil et de services aux visiteurs[1]. Le nouveau pavillon abrite aussi la boutique du musée, des aires d'animation et un réfectoire[8]. Une partie des travaux liés à cet agrandissement ont consisté à ajouter une réplique d'un four à pain d'époque et un tunnel souterrain pour relier la grange en pierre au nouveau pavillon[8].
Le coût total du projet est de 9,5 millions de dollars[1]. Le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada ont versé respectivement 3,2 millions de dollars et 2,1 millions de dollars pour la réalisation de cet agrandissement[9]. La congrégation de Notre-Dame pour sa part, a fait don du bâtiment et des terrains qui l'entourent et d'autres partenaires du musée ont complété le financement[9].
Portier
Guides costumées
Ancien tour à bois
Notes et références |
- « Maison Saint-Gabriel »
Maison Saint-Gabriel, « Description de la collection sur le site de la Maison Saint-Gabriel » (consulté le 16 juin 2010)
Maison Saint-Gabriel, « Maison Saint-Gabriel - Prix Catherine-Crolo » (consulté le 30 septembre 2010)
- Guy Pinard, Montréal, son histoire, son architecture, vol. 1, Montréal, « La Presse », 1987, 346 p.
Guy Pinard, p. 115-116
Autres articles et ouvrages
Pierre Guzzo, « Un important projet d’agrandissement pour La Maison Saint-Gabriel », Conseil du patrimoine religieux du Québec, vol. 2, n° 9, p. 3, été 2009(lire en ligne)
erudit.org
Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, « La Maison Saint-Gabriel... Un témoin des origines de Montréal », Bulletin Mémoires vives, n° 22, octobre 2007(lire en ligne)
Ville de Montréal, « Patrimoine de la ville de Montréal - Maison Saint-Gabriel » (consulté le 3 août 2013)
Gouvernement du Québec, « Maison Saint-Gabriel -- Statut », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le 25 juillet 2010)
ServicesMontréal, « Services Montréal - La Maison Saint-Gabriel », sur ServicesMontréal (consulté le 4 janvier 2009)
Daniel Lemay, « Nouveau pavillon à la Maison Saint-Gabriel », La Presse, 2 novembre 2010(ISSN 0317-9249, lire en ligne)
Éric Clément, « Le projet d'agrandissement de la Maison Saint-Gabriel », La Presse, 10 août 2009(ISSN 0317-9249, lire en ligne)
Gouvernement du Canada, « 5,3 millions de dollars pour l'expansion de la Maison Saint-Gabriel à Montréal », sur Chantiers et Infrastructure Canada (consulté le 26 juillet 2010)
Annexes |
Bibliographie |
(fr) Emilia Chicoine, La métairie de Marguerite Bourgeoys à la Pointe-Saint-Charles, Montréal, « Fides », 1986, 359 p. (ISBN 2762112834)
(fr) Guy Pinard, Montréal, son histoire, son architecture, vol. 1, Montréal, « La Presse », 1987, 346 p. (ISBN 2-89043-225-4)
Articles connexes |
- Marguerite Bourgeoys
Madeleine Juneau, directrice depuis 1997
Liens externes |
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