Trois-Rivières
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Armoiries | Drapeau | ||||
Administration | |||||
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Pays | Canada | ||||
Province | Québec | ||||
Région | Mauricie | ||||
Statut municipal | Ville et territoire équivalent | ||||
Maire Mandat | Poste à pourvoir À déterminer | ||||
Fondateur Date de fondation | Laviolette 4 juillet 1634 | ||||
Constitution | 1er janvier 2002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trifluvien, ienne | ||||
Population | 134 413 hab. (2016) | ||||
Densité | 465 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 21′ nord, 72° 33′ ouest | ||||
Superficie | 28 892 ha = 288,92 km2 | ||||
Divers | |||||
Site(s) touristique(s) | Forges du Saint-Maurice Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac Vieille prison de Trois-Rivières Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap Île Saint-Quentin Vieux-Trois-Rivières | ||||
Langue(s) | Français | ||||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | ||||
Indicatif | +1 819 | ||||
Code géographique | 2437067 | ||||
Devise | Deus nobiscum quis contra | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Canada
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Région métropolitaine de Trois-Rivières
Géolocalisation sur la carte : Région métropolitaine de Trois-Rivières
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Trois-Rivières est une ville de la province de Québec (Canada)[1] située à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice[2]. Elle se trouve sur la rive-nord du fleuve Saint-Laurent, à mi-chemin entre Québec et Montréal[3]. Avec ses 134 413 habitants au dernier recensement en 2016[4], elle est la ville la plus peuplée de la région administrative de la Mauricie ce qui en fait la capitale régionale[5]. Fondée en 1634, elle est la deuxième plus ancienne ville du Québec[6].
En 2009, la ville de Trois-Rivières a été désignée capitale culturelle du Canada[7],[8].
Sommaire
1 Toponymie
2 Géographie
2.1 Situation
2.2 Relief
2.3 Municipalités limitrophes
2.4 Les îles des Trois-Rivières
2.5 Hydrographie
2.6 Géologie
2.7 Protection du territoire
2.8 Climat
3 Transport
3.1 Routier
3.2 Collectif
3.3 Ferroviaire
3.4 Nautique et aérien
4 Économie
5 Histoire
5.1 Fondation de Trois-Rivières
5.2 Époque contemporaine
5.3 Héraldique
5.4 Drapeau
6 Organisation administrative
6.1 Municipal
6.1.1 Liste des maires de Trois-Rivières
6.2 Provincial
6.3 Fédéral
7 Démographie
8 Culture et patrimoine
9 Arts
10 Musées
11 Festivals et événements
12 Sports
12.1 Événements sportifs
12.2 Équipes sportives
12.3 Sports universitaire et collégial
13 Médias
13.1 Presse écrite
13.2 Télévision
13.3 Radio
14 Centres commerciaux
15 Institutions scolaires
16 Personnalités liées à la ville
17 Personnages historiques liés à la ville
18 Jumelages
19 Galerie
20 Notes et références
21 Bibliographie
22 Annexes
22.1 Articles connexes
22.2 Liens externes
Toponymie |
L'origine du nom de Trois-Rivières (localement prononcé : [tʁwɔ.ʁi.vjaɛ̯ʁ] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter), qui date de la fin du XVIe siècle, est due en fait à une illusion d'optique. Ce nom fait en effet référence aux 3 chenaux que la rivière Saint-Maurice[9] forme à son embouchure avec le Saint-Laurent en s'écoulant entre deux îles, l'île de la Potherie et l'île Saint-Quentin[10]. La ville occupe un emplacement connu des Français depuis 1535 alors que Jacques Cartier, dans un voyage le long du Saint-Laurent, s'y arrête pour planter une croix sur l'île Saint-Quentin. Mais son nom Trois-Rivières n'est employé pour la première fois qu'en 1599 par le Sieur Dupont-Gravé, géographe à l'emploi de Champlain[11], lequel confirme le nom en 1603. Sieur Dupont-Gravé, alors qu'il navigue sur le fleuve en direction de Montréal, aperçoit à peu d'intervalles un premier affluent du fleuve, une langue de terre, un deuxième affluent, une autre langue de terre, et finalement un troisième affluent qu'il prend encore pour une rivière différente. Il ne sait pas alors que deux grosses îles divisent le cours de la rivière Saint-Maurice en trois branches à l'endroit où celle-ci se jette dans le fleuve[12].
Géographie |
Situation |
Trois-Rivières est située dans les basses-terres du Saint-Laurent, à la confluence du Saint-Maurice avec le fleuve Saint-Laurent. Au sud-ouest de la ville se trouve le lac Saint-Pierre, reconnu comme site Ramsar et réserve mondiale de biosphère[13].
Le territoire de la ville est grossièrement rectangulaire avec une orientation sud-ouest/nord-est d'une longueur de 26 km sur une profondeur de 17 km, situé sur la rive nord du Saint-Laurent. Elle est bordée par les municipalités de Saint-Étienne-des-Grès[14] et Yamachiche[15] à l'ouest, Notre-Dame-du-Mont-Carmel[16] et Saint-Maurice[17] au nord, Champlain[18],[19],[20] à l'est et finalement le fleuve Saint-Laurent au sud[21].
Relief |
Le relief de la ville est généralement plat et est composé de plateaux qui s'élèvent en s'éloignant du Saint-Laurent pour atteindre 75 m d'altitude au nord de celui-ci. Le Saint-Maurice coupe ce plateau en deux et creuse une vallée profonde dont le fond n'atteint pas 20 m d'altitude. La partie la plus basse est le Saint-Laurent, dont l'estuaire commence à Pointe-du-Lac[22],[23].
Municipalités limitrophes |
Saint-Étienne-des-Grès | Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-Maurice 🌊 Rivière Saint-Maurice | Champlain | ||
Yamachiche | N | 🌊 Fleuve Saint-Laurent | ||
O Trois-Rivières E | ||||
S | ||||
🌊 Lac Saint-Pierre | 🌊 Fleuve Saint-Laurent Nicolet | Pont vers : Bécancour |
Les îles des Trois-Rivières |
Ce sont les îles des Trois-Rivières qui sont à l’origine de son nom[24]. Elles sont actuellement au nombre de cinq. La plus grosse, l’île Saint-Christophe est considérée par les citoyens comme l’île centrale car c’est à elle que sont arrimés les deux ponts Duplessis et c’est par elle que les véhicules automobiles peuvent atteindre les autres îles. Cette île a des vocations militaire (réserve navale) et récréative (club de golf Métabéroutin). En outre, elle accueille le club de canoë-kayak des Trois-Rivières.
L'île Saint-Quentin est une île vouée presque exclusivement aux loisirs. Elle est pourvue de sentiers pédestres, d’une marina, d’une piscine, d’une plage, d’espaces de pique-niques, et de terrains de jeux. En hiver, des glissades, des sentiers et des patinoires y sont aménagés. Les plages de l’île étaient fréquentées par les citoyens au début du XXe siècle de façon clandestine au moment où elle appartenait à une compagnie papetière (Consolidated Bathurst). L’île a été rachetée par la cité des Trois-Rivières et aménagée comme lieu de loisirs au début des années 1960. On y accède présentement par le pont Cloutier.
L'île de la Potherie a une vocation industrielle depuis très longtemps. On y retrouvait, au XIXe siècle la scierie Baptist (on l’appelait l’île Baptist). Au début du XXe siècle, elle est devenue le site de l’usine papetière Wayagamack de la Consolidated Bathurst (maintenant opérée par Kruger Inc.). L’île est maintenant unie à l’île Caron, où se trouve le pont qui permet aux travailleurs d’y accéder, de même qu’aux camions chargés de copeaux et de billes de bois.
Il y a moins de cent ans, l’île Saint-Joseph située plus au nord était une entité distincte. Au cours du XXe siècle elle s’est soudée à l’île Saint-Christophe et figure maintenant comme telle dans les plans officiels. À l’est de la pointe « Saint-Joseph » de l’île Saint-Christophe, se trouve une petite île privée, l’île Ogden. Il existe plusieurs ilets parmi les îles principales. Ils disparaissent ou réapparaissent au gré des années et marées. Parmi ces îles disparues ou fondues aux marécages : l’île Blonville et l’île Margot. On retrouve aussi une petite île située entre la rive est, les piliers de l’ancien pont d’acier et l’île Saint-Christophe. Elle s’appelle l’île de Sable et n’a aucune vocation connue.
Aujourd’hui, les îles des Trois-Rivières ne sont pas habitées, mais il en fut autrement jusqu’au début du XXe siècle, alors qu’on y trouvait, maisons, fermes et même une école.
Hydrographie |
La ville de Trois-Rivières est bordée par le fleuve Saint-Laurent, au sud, et traversée par la rivière Saint-Maurice.
Géologie |
Le sous-sol est composé de trois formations de l'Ordovicien[25], faisant toutes partie de la plateforme du Saint-Laurent : les groupes de Trenton, Black River et Chazy, le groupe d'Utica et le groupe de Lorraine. Les roches les plus courantes sont le shale, le grès et le calcaire[26]. On retrouve aux Trois-Rivières deux gisements de gaz naturel, l'un correspondant à la fontaine du Diable localisé aux Forges-du-Saint-Maurice et l'autre, à Pointe-du-Lac est épuisé.
Protection du territoire |
Trois-Rivières compte 5 aires protégées désignées par le gouvernement du Québec, soit la réserve écologique Marcel-Léger (0,36 km2), le refuge faunique de Pointe-du-Lac (2,61 km2), les aires de concentration d'oiseaux aquatique de l'île aux Sternes (9,3 km2) et de Pointe-du-Lac–Rivière-Yamachiche (14,28 km2) et l'habitat du rat musqué de l'île aux Sternes (63 800 m2). La ville administre aussi le parc de l'Île-Saint-Quentin, qui est situé dans le delta du Saint-Maurice.
Climat |
Trois-Rivières connait un climat continental ayant une amplitude thermique de 32 °C entre les mois de janvier et de juillet. Il tombe en moyenne 1 100 mm de précipitations par année, ce qui est plus humide que Montréal (979 mm), mais plus sec que Québec (1 230 mm). Il tombe en moyenne 241 cm de neige. La plus basse température observée fut de −41,1 °C le 24 janvier 1976 et la plus haute de 36,1 °C le 1er août 1975.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −17,6 | −15,4 | −8,8 | −0,5 | 6,2 | 11,5 | 14,1 | 13 | 7,9 | 2,2 | −3,8 | −12,8 |
Température moyenne (°C) | −12,5 | −10 | −3,7 | 4,7 | 12,4 | 17,3 | 19,8 | 18,6 | 13,1 | 6,9 | 0 | −8,3 |
Température maximale moyenne (°C) | −7,3 | −4,6 | 1,4 | 9,9 | 18,6 | 23,2 | 25,5 | 24,1 | 18,3 | 11,5 | 3,8 | −3,8 |
Record de froid (°C) | −41,1 | −35,6 | −35 | −17,2 | −6,1 | −1,5 | 3,5 | 1,1 | −7,2 | −10,6 | −25,6 | −35,5 |
Record de chaleur (°C) | 13 | 10 | 17 | 31,5 | 32,2 | 34,5 | 34 | 36,1 | 30,5 | 27,2 | 20 | 12,5 |
Précipitations (mm) | 85,6 | 59,8 | 74,9 | 80,3 | 92,3 | 101,3 | 108,6 | 107,7 | 104,7 | 94 | 101,6 | 89,1 |
Transport |
Autoroute / Route | Fonction |
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Autoroute 40 | Montréal−Trois-Rivières−Québec |
Autoroute 55 | Saguenay−La Tuque−Shawinigan−Trois-Rivières−Drummondville−Sherbrooke−États-Unis |
Route 138 | Chemin du Roy |
Routier |
La ville est située à la jonction des autoroutes 40 et 55. La première mène aux villes de Québec et Montréal. La seconde relie Saguenay et La Tuque via la route 155 de Shawinigan au Vermont en passant par Drummondville et Sherbrooke. Cette autoroute est, par le pont Laviolette, la seule traversée du fleuve entre Québec et Sorel-Tracy et le seul pont entre la région de Montréal et Québec à enjamber le fleuve. Trois routes provinciales parcourent aussi les limites de la ville, soit la route 138, la route 157 et la route 352. Les autoroutes 40 et 55 ainsi que le trajet formé par les boulevards des Récollets, Gene-H.-Kruger, de la Commune et la rue Notre-Dame Centre de la sortie 198 de l'autoroute 40 et le port de Trois-Rivières sont considérés comme route principale du réseau routier national du Canada[29].
Collectif |
Le transport en commun est assuré par la société de transport de Trois-Rivières ou STTR, qui avec ses 13 lignes régulières effectue 3,2 millions de déplacements par années[30]. La ville de Bécancour offre aussi deux aller-retour par jour entre Trois-Rivières et celle-ci[31].
Elle est aussi reliée par autocar aux villes de Montréal, Québec et La Tuque par la compagnie Orléans Express et aux villes de Drummondville et Sherbrooke, par la société Autobus La Québécoise.
Ferroviaire |
Le transport ferroviaire est assuré par le chemin de fer Québec-Gatineau, qui possède les deux lignes parcourant Trois-Rivières, soit la subdivision Trois-Rivières, qui relie Montréal à Québec et la subdivision St. Maurice Valley qui relie Trois-Rivières à Shawinigan. Seul le transport de fret est disponible sur ses lignes, le service de passagers n'étant plus offert depuis 1990[32].
Nautique et aérien |
La ville compte aussi un port maritime et un aéroport régional.
Pont Duplessis.
Économie |
L’économie de la cité de Laviolette se base sur la fabrication (Trois-Rivières fait la une du magazine Canadian Geographic. Intitulée « Une histoire de ténacité », l’édition d’avril 2009 fait l’éloge de la « plus vieille ville industrielle du Canada ». Une quinzaine de pages sont ainsi consacrées à la cité de Laviolette, dont on décrit les diverses facettes, l’histoire, l’économie ainsi que la qualité de vie[33].) qui constitue 19,1 % du PIB de la ville et sa région métropolitaine, vient en seconde position les services financiers, immobiliers, professionnels, et administratifs avec 17,3 %, suivis directement par l’enseignement, la santé et l’assistance sociale et ses 17,2 %. Quant au commerce il représente 9,2 % du PIB, tandis que la culture, information, loisirs et hébergement enregistrent une contribution de 5,7 % dans le produit intérieur brut de l'agglomération[34]. Trois-Rivières est aujourd'hui un centre important de l'industrie papetière et de la production hydroélectrique. D'autres industries importantes comprennent le traitement des métaux, la fabrication de matériaux de construction et de meubles, de la transformation du bois de même que de la transformation des aliments. Est promu activement la création d'entreprises dans les domaines de l'aérospatiale, la biotechnologie, la logistique, la technologie environnementale et la microélectronique. En outre, Trois-Rivières est fréquenté annuellement par un peu plus de 2,25 millions de visiteurs[35].
Histoire |
À l’origine, le site des Trois-Rivières (Metaperotin en atikamekw) était fréquenté par des autochtones de la grande famille algonquine. En raison de sa situation sur deux axes importants (rivière Saint-Maurice et fleuve Saint-Laurent), les autochtones avaient déjà choisi, avant l'arrivée des Européens, les lieux pour procéder au troc de fourrures et de spécialités régionales. En 1635, le père Le Jeune rapporte avoir trouvé des vestiges d'une ancienne palissade qui aurait été incendiée par des Iroquoiens. Cette construction date donc d'avant l'établissement officiel de 1634.
Le 12 octobre 1535, l’explorateur Jacques Cartier décrit le site. Il nomme la rivière Saint-Maurice rivière de Fouez en l'honneur de la maison de Foix et fait ériger une croix sur la pointe de l'île Saint-Quentin. En 1599, le capitaine Dupont-Gravé le nomme Trois-Rivières en raison d'une illusion créée par le delta formé par les îles.
C'est à la demande de Capitanal, un chef algonquin (montagnais) dont le père avait combattu aux côtés de Samuel de Champlain que ce dernier mandata Laviolette[37] pour la fondation d'une habitation au lieu-dit des Trois-Rivières pour en faciliter le commerce. Partis le 1er juillet 1634 de Québec, Laviolette et ses hommes arrivèrent le 4 juillet, décrété jour de la fondation[5]. Cela fait-il, comme d'aucuns l'affirment, de Champlain le véritable fondateur de la ville plutôt que Laviolette ? Ce serait comme affirmer que c'est Henri IV qui a fondé Québec.
D’abord comptoir de commerce, Trois-Rivières développe ensuite une triple vocation qu’elle conserve au fil des siècles : siège de gouvernement, ville d’éducation et cité industrielle.
Siège d’un gouvernement régional à partir de 1643[38], Trois-Rivières connaît la Conquête britannique mais n'en souffre pas comme la ville de Québec, et même une brève occupation américaine, qui se termine par la défaite des « Bostonnais », aux portes de la ville, lors de la bataille de Trois-Rivières en 1776.
Au fil des ans, Trois-Rivières consolide sa vocation de chef régional en devenant le siège d’un district judiciaire (1792) et d’un évêché (1852).
Sur le plan de l’éducation, des missionnaires enseignants se présentent sur le site de Trois-Rivières dès 1617, c’est-à-dire avant même la fondation de la ville. Avec l’arrivée des religieuses ursulines, en 1697, une première maison d’enseignement voit le jour et plusieurs autres suivront, jusqu’à l’ouverture de l’Université du Québec à Trois-Rivières, en 1969.
Sur le plan économique, après l’ère des coureurs des bois et du commerce de la fourrure, Trois-Rivières devient ville industrielle quand entrent en production les Forges du Saint-Maurice, fondées en 1733 par M. de Francheville. Cette fonderie où l'on fabriquait boulets de canon, poêles en fonte, ainsi que divers ustensiles et accessoires de cuisine a représenté durant une longue période la principale activité économique de la ville. Une centaine d’années plus tard, avec l’exploitation forestière de la vallée du Saint-Maurice, Trois-Rivières abrite d'abord des scieries, puis enfin des usines de papier. Le transport des billots de bois était alors facilité par la rivière Saint-Maurice qui permettait d'acheminer la ressource de sa coupe à l'usine, par flottaison. C'est ainsi que sont devenus célèbres les techniques de drave et les nombreux draveurs y travaillant. Par la suite, Trois-Rivières revendiquera durant de nombreuses décennies le titre de capitale mondiale du papier et de l'industrie papetière. En 1926, le Canada devient le plus important producteur papetier et Trois-Rivières la capitale mondiale du papier notamment grâce à la présence de la plus grande usine de production de papier au monde appartenant à la Canadian International Paper (CIP)[39]. L'usine de la CIP est désignée lieu historique national du Canada en 1991[40], mais l'édifice est démoli en 2001[41] et sera suivi par le développement du projet Trois-Rivières sur Saint-Laurent.
Fondation de Trois-Rivières |
Le récit de la fondation de Trois-Rivières s'appuie sur les Œuvres de Champlain, les Relations des Jésuites et l'introduction du premier registre des sépultures de Trois-Rivières ou Catalogue des trépassés. Le nom de Trois-Rivières figure sur une carte dès 1601. Samuel de Champlain connaissait bien le lieu. En 1603, il écrivait : « Ce serait à mon jugement un lieu propre pour habiter et pourrait-on le fortifier promptement, car sa situation est forte de soi et proche d’un grand lac qui n’en est qu’à quatre lieux. »[43] Le lieu était fréquenté depuis longtemps par les Iroquoiens qui y occupèrent peut-être un site fortifié jusque vers 1575-1600[44], remplacés par les Algonquins qui y ont érigé une palissade et dont le Père Lejeune a pu examiner lui-même en 1634 "le bout des pieux tout noirs"[45]. Dès 1611, la traite de fourrures se faisait annuellement à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice. En 1633, le chef algonquin Capitanal demande à Champlain qu'il y établisse un poste permanent. Convaincu de l'importance stratégique de l'emplacement pour la traite des fourrures, Samuel de Champlain y fera construire un fort qui servira à la fois au commerce et à l'occupation du territoire. Ce poste deviendra le point de départ d'expéditions vers l'intérieur du pays. En 1637, le rédacteur de l'introduction du Catalogue des trépassés rapporte qu'en 1634[46], « Monsieur de Champlain » chargea « Monsieur de Laviolette » de conduire une barque à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice, ayant à bord des artisans et des soldats, les pères jésuites Jean de Brébeuf[47] et Saint Antoine Daniel, ainsi que le matériel nécessaire pour l'établissement. Monsieur de Laviolette met le pied à terre le 4 juillet[48] et commence à faire ériger un fort sur le Platon.
Le Fort des Trois-Rivières, érigé en 1634 par Laviolette et protégé d'une palissade, repousse une attaque iroquoise importante en 1653 et sert jusqu'en 1668. Il est renforcé de façon très notable par le gouverneur de la Nouvelle-France Louis d'Ailleboust de Coulonge, à la fin de l'année 1650, qui donne des instructions très précises pour obtenir une plus grande efficacité des défenses au commandant de la place, Pierre Boucher. Il fut « sauvé d'une destruction complète lors de l'investissement de 1653, par cinq cents Agniers »[49].
Époque contemporaine |
Le terrible incendie qui ravage Trois-Rivières en 1908 détruit la majeure partie de la vieille ville, n'épargnant qu'une dizaine de bâtiments datant du Régime français. Le monastère des Ursulines et le manoir de Tonnancour sont heureusement épargnés. Cela entraîne un réaménagement de la ville, dont l'élargissement et le redressement des rues. La reconstruction du centre de la ville coïncide avec les débuts de l'utilisation d'une nouvelle ligne électrique de haute tension qui a favorisé l'avènement et le développement de nouvelles entreprises, dont celle du textile qui encourage la venue de nouveaux paysans.
À partir des années 1960, Trois-Rivières diversifie sa base économique en misant sur l’éducation collégiale et universitaire, de même que sur l’animation culturelle et touristique. À ce sujet, la ville peut se vanter d’avoir gardé vivant et rayonnant son centre-ville, qui abrite une intense activité culturelle, dont fait partie le Festival International de la Poésie. Elle est aussi une ville de loisir et de sport, qui présente chaque année un Grand Prix automobile à dimension internationale.
Le Vieux Trois-Rivières est décrété arrondissement historique en 1964.
En 1985, le Festival International de la Poésie est créé par une équipe autour de Gaston Bellemare.
En 2002, les villes de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe-du-Cap, Saint-Louis-de-France, Trois-Rivières-Ouest, ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac, ont été fusionnées à la ville de Trois-Rivières, dissolvant ainsi la MRC de Francheville.
L'année 2009 est celle du 375e anniversaire de la fondation de Trois-Rivières. Des fêtes populaires sont organisées dans toute la ville dès janvier.
Secteur est du Vieux-Port de Trois-Rivières.
Place Pierre-Boucher (connue sous le nom de la place du Flambeau).
Angle des rues Hart et des Forges.
Héraldique |
Deus nobiscum quis contra | L'écu de Trois-Rivières se blasonne ainsi : D'azur au chevron d'argent chargé d'une fleur de lis du champ, accompagnés de trois grands corégones nageant aussi d'argent. Les armoiries actuelles ont été adoptées en 1959[50], remplaçant celles de 1857, qui ne respectaient pas l'héraldique. Les ornements extérieurs, représentés ici, se décrivent ainsi :
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Les armoiries de Trois-Rivières de 1857 à 1959. Elles furent remplacées, car elles ne respectaient pas l'héraldique. |
Drapeau |
Le drapeau de Trois-Rivières a été conçu par Pierre Rivard en 1984. Sa forme synthétise la réalité géographique de la ville des trois rivières ou chenaux de la rivière Saint-Maurice. Il est bleu, vert et blanc. Le bleu symbolise l'eau alors que le vert représente la végétation. Du haut d'un carré vert descend une ligne bleue qui se divise en trois, bordant deux îles, avant d'aboutir au fleuve en forme de vagues. Le nom de Trois-Rivières est inscrit en bas, en bleu sur un fond blanc[50]. |
Organisation administrative |
Municipal |
Le conseil municipal de Trois-Rivières est composé d'un maire et de 14 conseillers élus chacun dans leur propre district.
Depuis la fusion de 2002, la ville de Trois-Rivières ne fait plus partie d'aucune municipalité régionale de comté, elle exerce certaines compétences de celle-ci[51].
Liste des maires de Trois-Rivières |
La liste des maires de la ville s'établie ainsi[52] :
Provincial |
Trois-Rivières est divisée en trois circonscriptions provinciales: Champlain, qui englobe les secteurs de Cap-de-la-Madeleine, Sainte-Marthe et Saint-Louis-de-France, est représenté par Sonia LeBel de la Coalition avenir Québec; Trois-Rivières, qui englobe l'ancienne ville de Trois-Rivières, est représenté par Jean Boulet, de la Coalition avenir Québec; et Maskinongé, qui englobe les secteurs de Trois-Rivières-Ouest et Pointe-du-Lac, est représenté par Simon Allaire, de la Coalition avenir Québec. Les trois députés de l'Assemblée nationale du Québec ont été élus lors de l'élection du 1er octobre 2018.
Les circonscriptions provinciales de la ville de Trois-Rivières sont[53]:
- Champlain
- Trois-Rivières
- Maskinongé
Ainsi Trois-Rivières est représentée par 3 députés provinciaux au sein du Parlement québécois[54].
Fédéral |
Au niveau fédéral, Trois-Rivières est représentée à la Chambre des communes du Canada par deux députés du Nouveau Parti démocratique : Ruth Ellen Brosseau, dans Berthier—Maskinongé, qui englobe les secteurs de Trois-Rivières-Ouest et de Pointe-du-Lac; ainsi que Robert Aubin dans Trois-Rivières, qui englobe l'ancienne ville de Trois-Rivières ainsi que le secteur de Cap-de-la-Madeleine et un député du Parti Libéral du Canada; François-Philippe Champagne dans Saint-Maurice-Champlain, qui englobe les secteurs de Sainte-Marthe-du-Cap et de Saint-Louis-de-France. Les trois députés ont été élus le 2 mai 2011 et réélus le 19 octobre 2015.
Les circonscriptions fédérales de la ville de Trois-Rivières sont[55]:
- Berthier—Maskinongé
- Trois-Rivières (circonscription fédérale)
- Saint-Maurice-Champlain
Par conséquent 3 députés représentent la ville au Parlement du Canada[56].
Démographie |
Les statistiques de 1666 à 2001 ne valent que pour l'ancienne ville de Trois-Rivières d'avant 2002 et ne comprennent pas les populations de Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap. La statistique de 2006 vaut pour la nouvelle ville fusionnée en 2002. Le tableau ci-dessous témoigne de l'évolution démographique de la population de Trois-Rivières incluant les populations de Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Cap-de-la-Madeleine, Saint-Louis-de-France et Sainte-Marthe-du-Cap.
Répartition de la population
selon le sexe (2011)[58],[57]
Répartition de la population
selon l'âge (2011)[58],[57]
Culture et patrimoine |
Lors d'un inventaire patrimonial réalisé en 2010 par une firme de consultants en patrimoine et architecture, l’étude a dénombrée 3 856 bâtiments d'intérêt patrimonial, dont 302 sont considérés comme ayant une valeur supérieure ou exceptionnelle[59]. De ces bâtiments 14 sont classés par le ministère de la Culture et des Communications[60].
Arts |
Trois-Rivières a été proclamée la « capitale nationale de poésie du Québec »[61]. De nombreuses plaques affichant des vers poétiques sont installées à travers le centre de la ville et son « Festival International de la Poésie » honore ce titre.
L'Orchestre symphonique de Trois-Rivières a été fondé en 1978. Le premier directeur artistique (et fondateur) a été Gilles Bellemare. Actuellement, Jacques Lacombe assume ce poste.
La Salle J.-Antonio-Thompson a été construite en 1928. Elle a été acquise par la Ville de Trois-Rivières en 1979. Il s'agit de l'une des plus belles salles de spectacle au pays. De sa construction en 1927 jusqu'en 1979, la salle fut connue sous le nom de Théâtre Capitol[62].
Le Théâtre des Compagnons de Notre-Dame a été fondé en 1920 et existe toujours aujourd'hui sous le nom du Théâtre des Nouveaux Compagnons. La troupe revendique le titre de plus ancienne troupe de théâtre amateur d'expression française en Amérique[63].
- L'Atelier Presse Papier a été créé en 1979.
- L'Atelier Silex est un centre de production et de recherche en sculpture actuelle, créé en 1983.
- Le Centre d'exposition Raymond-Lasnier est une salle d'exposition située à la Maison de la Culture.
- Le Conservatoire de musique de Trois-Rivières est le troisième au Québec et a été créé en 1964.
- Les Forges de la Salamandre est un centre de forge artisanale situé sur l'île Saint-Christophe.
- La Galerie d'art du Parc a été créée en 1972. Elle occupe actuellement le manoir de Tonnancour.
- La Biennale nationale de sculpture contemporaine.
- La Biennale internationale d'estampe contemporaine.
- Les Sages Fous.
Musées |
- Boréalis, centre d'histoire de l'industrie papetière
- Manoir Boucher-De Niverville
- Musée des Filles de Jésus
- Musée Pierre-Boucher
Musée des Ursulines de Trois-Rivières, au cœur du Vieux-Trois-Rivières, le musée des Ursulines occupe maintenant l'ancien Hôtel-Dieu des Ursulines de Trois-Rivières. Il offre la visite de trois lieux rappelant plus de trois cents ans d'histoire.
Musée du bon père Frédéric (Jansoone), 800 boulevard du Saint-Maurice, secteur Trois-Rivières.- Musée militaire du 12e Régiment blindé du Canada
- Musée Pop
Festivals et événements |
- FestiVoix
- Nuits Polaires
- Trois-Rivières en Blues
- Festival International de la Poésie
- Délices d'automne
- Festival international de danse Encore
Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R)- Rendez-vous des coureurs des bois de Trois-Rivières
Sports |
Événements sportifs |
Trois-Rivières est l'hôte d'un célèbre événement annuel de course automobile en circuit urbain reconnu internationalement, le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R). Au cours des années, cet événement a présenté des séries telles que Trans-Am Series, American Le Mans Series, Indy Lights, Formule Atlantic et NASCAR Canada. En 2014 est introduite une manche de championnat du monde de FIA Rallycross.
La ville de Trois-Rivières héberge le seul hippodrome de classe professionnelle au Québec, l'hippodrome de Trois-Rivières. La piste d'un demi mile est exploitée par le Club Jockey du Québec. Les courses sous harnais y sont transférées depuis 2012, à la suite de la fermeture de l'hippodrome de Québec.
Trois-Rivières a accueilli le championnat mondial de baseball junior de 1989 et le championnat mondial de curling junior de 2004. Elle a aussi reçu les finales des Jeux du Québec d'été 1975 et hiver 1999.
Équipes sportives |
La ville de Trois-Rivières présente depuis 2013 du baseball professionnel indépendant avec les Aigles de Trois-Rivières, qui est une équipe d'expansion de la Ligue Can-Am de Baseball étant domiciliée au stade Stéréo Plus.
Depuis 1934, la cité de Laviolette est l'hôte de l'étape finale de la Classique internationale de canots de la Mauricie. Elle abrite aussi le club de Canoë Kayak Trois-Rivières, qui participe à des compétitions de niveau provincial, national et dont plusieurs athlètes ont fait les championnats du monde ou les Jeux olympiques.
Trois-Rivières a également déjà été l'hôte d'une équipe de hockey de la LHJMQ, les Draveurs de Trois-Rivières. Elle a été en activité de 1973 à 1992. Avant 1973, l'équipe portait le nom des Ducs de Trois-Rivières et était une des équipes fondatrices de la LHJMQ.
Sports universitaire et collégial |
L'UQTR compte un club omnisports, les Patriotes, qui participe au programme de sport interuniversitaire canadien U Sports avec des équipes en natation, volley-ball, golf, football et hockey sur glace. L'équipe de hockey trifluvienne remporta trois fois le championnat universitaire canadien (1991, 2001 et 2003) et à huit reprises le championnat universitaire ontarien (1991, 1992, 1999 à 2003 et 2007)[64]. Le Cégep de Trois-Rivières est quant à lui également représenté par un club omnisports, les Diablos, ayant décroché à maintes occasions le Bol d'or au football collégial. Le Collège Laflèche compte aussi un club collégial, les Dragons, dont l'équipe de baseball compétitionne au niveau national.
Médias |
Presse écrite |
Le Nouvelliste, quotidien- L'Écho de Trois-Rivières, hebdomadaire
L'Hebdo Journal, hebdomadaire- Mauricie Express, hebdomadaire
La Galère, mensuel- La Gazette de la Mauricie, mensuel
- Le Trifluvien, bulletin d'information municipal, publié 3 fois par année[65]
Télévision |
- VOX
CKTM-DT (Télévision de Radio-Canada)
CHEM-DT (TVA)
CFKM-DT (V), anciennement TQS
Cogeco (TVCogeco)[65]
Radio |
CFOU-FM 89,1 (RADIO UQTR)
CHEY-FM 94,7 (Rouge FM)
CBF-FM-8 96,5 (Première Chaîne de Radio-Canada)
CJEB-FM 100,1 (Rythme FM)
CIGB-FM 102,3 (NRJ)
CBFX-FM-1 104,3 FM (ICI Musique de Radio-Canada)
CKOB-FM 106,9 (CKOI)[65]
Centres commerciaux |
- Centre commercial Les Rivières
- Carrefour Trois-Rivières-Ouest
- Galeries du Cap
- District 55
Institutions scolaires |
L'éducation primaire et secondaire est offerte par deux commissions scolaires, l'une francophone et l'autre anglophone.
La première, la commission scolaire du Chemin-du-Roy comprend 27 écoles primaires et sept écoles secondaires et centres de formation professionnelle. La commission scolaire Central Québec comprend quant à elle une école primaire et secondaire. On retrouve aussi cinq écoles privées offrant l'éducation primaire et secondaire, les plus notables étant le collège Marie-de-l'Incarnation, l’institut secondaire Keranna et le séminaire de Saint-Joseph des Trois-Rivières.
L'enseignement collégial est offert par deux établissements, le Cégep de Trois-Rivières (public) et le Collège Laflèche (privé). Trois-Rivières abrite également une université, l'Université du Québec à Trois-Rivières.
Personnalités liées à la ville |
Jean-Victor Allard, général de l'Armée Canadienne (guerre 1939-45, guerre de Corée)
Anaïs Allard-Rousseau, cofondatrice des Jeunesses Musicales du Canada
Léon Balcer, industriel, député et ministre (Chambre des Communes)
Laurence Bareil, animatrice télévision et journaliste
Christine Beaulieu, actrice et dramaturge
Steve Bégin, joueur de hockey LNH
Jean Béliveau, joueur de hockey LNH
Richard Béliveau, biochimiste, chercheur en oncologie
François Bellefeuille, humoriste
Gaston Bellemare, président et fondateur du Festival International de la Poésie de Trois-Rivières
Gilles Bellemare, compositeur et chef d'orchestre
Marc-André Bergeron, joueur de hockey LNH
Michel Bergeron, entraîneur de hockey LNH
Guy Bertrand, chroniqueur radio et télévision, premier conseiller linguistique de la Société Radio-Canada- Normand Biron, auteur, commissaire aux relations culturelles internationales et aux prix d’excellence, ville de Montréal
Isabelle Blais, actrice et chanteuse
Yves Boisvert, poète
Josée Boudreault, animatrice radio et télévision
Louis-Pierre Bougie, peintre et graveur
Phil Branch, animateur radio
Marc Bureau, joueur de hockey LNH
Jean Chrétien, politicien, ancien premier ministre du Canada (SSJ)
Gilles Courteau, commissaire LHJMQ
Claude Despins, acteur- Johane Despins, animatrice télévision
Lynn Diamond, poète et romancière
Anne Dorval, actrice
Dany Dubé, chroniqueur sportif et animateur radio
Maurice Duplessis, politicien, ancien premier ministre du Québec
André Dupont, joueur de hockey LNH
Mariette Duval, actrice
Madeleine Ferron, femme de lettres
Yves Gabias, juge et ministre (sous Jean-Jacques Bertrand)
Gag (André Gagnon), scénariste et dessinateur de bande dessinée
Éric Gagné, joueur de baseball MLB
Jean-Marc Gaudreault, artiste-peintre (voir Liste de peintres et sculpteurs québécois)
Rodolphe Girard, journaliste et écrivain (Marie Calumet) décédé en 1956
Ariane Gélinas, auteure et directrice de revue
Gérald Godin, poète et ministre du Parti québécois
Benoît Gouin, acteur
Annie Groovie, auteure (Léon)
Steve Hill, musicien, chanteur
Jacques Hétu, musicien, compositeur
Mario Jean, humoriste
Pauline Julien, chanteuse, compositrice, actrice
Simon Kean, boxe (super poids lourd)
Alexis Klimov, philosophe, écrivain et poète
Jacques Lacombe, chef d'orchestre
Jacques Lacoursière, historien
Claude G. Lajoie, politicien fédéral libéral 1971-1980, entrepreneur
Rita Lafontaine, actrice
Jean Lafrenière, poète- Marc Langis, bassiste de Céline Dion
Suzanne Langlois, actrice
Félix Leclerc a habité à Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine et travaillé dans une station de radio de Trois-Rivières[66]
Roland Leclerc prêtre, communicateur et écrivain
Longue Distance, groupe musical
Robert J Mailhot, poète et chirurgien
Pierre Mailloux, psychiatre
Guy Marchamps, poète et animateur littéraire
François Massicotte, humoriste
Arthur Melanson, premier archevêque de Moncton
Guillaume Morrissette, auteur de romans policiers- Benoit Paillé, artiste international
Michèle-Barbara Pelletier, actrice
Roméo Pérusse, artiste de variétés
Colette Provencher, présentatrice TVA
Jean Provencher, historien
Ghyslain Raza, phénomène internaute connu sous le surnom de Star Wars Kid
René Robert, joueur de hockey LNH
Ringuet, médecin, écrivain (Trente arpents) et diplomate (ambassadeur du Canada au Portugal), son véritable nom est Philippe Panneton (1895-1960)
Christiane Saint-Pierre, professeure, écrivaine et dramaturge- Pierre Sévigny, joueur de hockey AHL
Stelio Sole, artiste-peintre (voir Liste de peintres et sculpteurs québécois)
Jean-Guy Talbot, joueur de hockey LNH, aréna portant son nom
Albert Tessier, prêtre et pionnier du cinéma québécois (1895-1976)
The New Cities, groupe musical
Martyr, groupe musical
Marie-Hélène Thibault, actrice
Claude Thompson, prêtre, musicien et pédagogue, fondateur de l'École des Petits Chanteurs de Trois-Rivières et des Pueri Cantores
Fabiola Toupin, chanteuse- Le duo Tricot machine, Catherine Leduc et Matthieu Beaumont
Captain Trois-Rivières, personnage de la télé-série Hero Corp
- Les 3 écrivains à Trois-Rivières, Michel Châteauneuf, Frédérick Durand et Pierre Labrie
Éric Thériault, auteur (bande dessinée)
Manu Trudel, auteur-compositeur-interprète
Dominique Trottier, journaliste
Denis Vaugeois, historien et ministre
Gilles Villemure, joueur de hockey LNH
Denis Villeneuve, scénariste et réalisateur
Personnages historiques liés à la ville |
Pierre-Stanislas Bédard, juge, député (Assemblée du Bas-Canada) et patriote
Mathew Bell, homme d'affaires, juge, député et militaire
Joseph-Hyacinthe Bellerose, député à la Chambre des communes du Canada où il représentait la circonscription de Laval de 1867 à 1873. En 1873, il fut nommé au Sénat du Canada, où il a siégé jusqu'à sa mort en 1899
François-Xavier Berlinguet, architecte, ingénieur civil, sculpteur et membre fondateur de l'Ordre des architectes du Québec
Théodore Bochart du Plessis, officier de la marine française, fondateur du poste de traite de Trois-Rivières et commis général de la Compagnie des Cent-Associés
Pierre Boucher, deuxième[67] gouverneur des Trois-Rivières (intérimaire en 1652 et en 1653-1654, en titre de 1654-1658 et 1662-1668) et fondateur de Boucherville, il fut le premier colon canadien à être anobli par Louis XIV
Jacques Bureau, ministre, solliciteur Général du Canada et sénateur (1860-1933)
Capitanal, grand chef anishnabé/algonquin et cofondateur de Trois-Rivières (circa 1600-date de décès inconnue)
Napoléon Caron, c'est à la suite de la proposition de l'abbé que la Société Saint-Jean Baptiste a institué le concours (1880) à l'issue duquel on créa l'hymne national (Ô Canada de Calixa Lavallée et Adolphe-Basile Routhier)[68]
Edward Brock Carter, écrivain, avocat, professeur et homme politique fédéral et provincial (1822-1883)
Jacques de Noyon, premier Européen connu à avoir visité la région des Boundary Waters à l'ouest du Lac Supérieur
Simon-Pierre Denys de Bonnaventure, gouverneur de l'Acadie de 1705 à 1706
Maurice Duplessis, premier ministre du Québec
Ludger Duvernay, éditeur et membre fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste vécut à Trois-Rivières de 1817 à 1827, il édita entre autres Gazette des Trois-Rivières et La Minerve
Pierre de Francheville, prêtre et secrétaire de Mgr de Laval, il développa plusieurs paroisses de la colonie
Médard Chouart des Groseilliers, explorateur, coureur des bois, commerçant de fourrures et cofondateur de la Compagnie de la Baie d'Hudson
Bartholomew Conrad Augustus Gugy, militaire, seigneur et député du Bas-Canada (1796-1876)
Aaron Hart, homme d'affaires du Bas-Canada, il est considéré comme le fondateur de la communauté juive du Canada et un des fondateurs de la synagogue Shearith Israël de Montréal (1724-1800)
Ezekiel Hart, premier juif à être élu à l'Assemblée Législative du Bas-Canada et, par le fait même, premier juif à faire partie d'un parlement de l'Empire britannique
Jacques de La Ferté, abbé de l'abbaye de La Madeleine à Châteaudun (France), membre de la Compagnie de la Nouvelle-France dites des Cent-Associés et seigneur de La Madeleine (1580-1651)
Jean-Baptiste Hertel de Rouville, lieutenant dans les troupes de la marine de l'armée de terre française (1668-1722)
Frédéric Jansoone, père franciscain béatifié en 1988 par Jean-Paul II
Michel Leneuf de La Vallière et de Beaubassin, capitaine, commandant et gouverneur de l'Acadie
Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, découvreur, il explora le territoire entre Winnipeg et les montagnes Rocheuses
Jean Nicolet, explorateur au Wisconsin et coureur des bois
Charles Richard Ogden, homme politique et fonctionnaire du Bas-Canada (1791-1866)
François Poulin de Francheville, seigneur de Saint-Maurice et fondateur des Forges Saint-Maurice (1730)
Maurice Poulin de La Fontaine, l'un des premiers défricheurs de la ville de Trois-Rivières, la région de la Mauricie et la rivière Saint-Maurice lui doivent leur nom (1620-1676)
Pierre-Esprit Radisson, explorateur, cofondateur de la Compagnie de la Baie d'Hudson
Pierre de Sales Laterrière, aventurier, directeur des Forges du Saint-Maurice et seigneur des Éboulements
Benjamin Sulte, écrivain, historien et militaire
Albert Tessier, prêtre et pionnier du cinéma québécois (1895-1976)
Joseph-Adolphe Tessier, avocat, maire de Trois-Rivières et ministre (sous Lomer Gouin)
Denis-Benjamin Viger, parlementaire, député de Trois-Rivières, patriote de 1837-38
Jumelages |
Châteaudun (France) depuis 1971
Tours (France) depuis 1973
Galerie |
Ligne d'horizon.
Parc Champlain.
Vue aérienne campus UQTR.
Port de Trois-Rivières.
Memorial silhouette.
Musée Pierre-Boucher.
Coup d’œil satellite.
FestiVoix.
Circuit du GP3R.
Notes et références |
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=trois-rivières&category=O
Gouvernement du Québec, « Trois-Rivières », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, 10 janvier 2011
« Mot de présentation : à mi chemin entre Québec et Montréal… », sur Érudit
Gouvernement du Canada, Statistique Canada, « Profil du recensement, Recensement de 2016 - Trois-Rivières, Ville [Subdivision de recensement], Québec et Francheville, Division de recensement [Division de recensement], Québec », sur www12.statcan.gc.ca (consulté le 3 septembre 2017)
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/trois-rivieres
Sana Trois-Rivières
http://www.v3r.net/culture/histoire-et-patrimoine/histoire-de-trois-rivieres
http://www.ourculturalcapital.ca/fre.html
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Rivière+Saint+-Maurice&category=O
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Ile+Saint-Quentin&category=O
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/samuel-de-champlain
Pourquoi « Trois-Rivières » ?
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw030?owa_no_site=665
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Saint-Étienne-des-Grès&category=O
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Yamachiche&category=O
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Notre-Dame-du-Mont-Carmel&category=O
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Saint-Maurice+&category=O
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/search?q=Champlain&category=O
http://www.municipalite.champlain.qc.ca/fr/accueil_1.html
https://www.centris.ca/fr/outils/profil-de-la-population/mauricie/champlain
http://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas_6_ed/reference/bilingual/que.pdf
http://www4.rncan.gc.ca/recherche-de-noms-de-lieux/unique/ERECG
« Les aventures de Rafale: À la découverte des écosystèmes du Saint-Laurent - Tableau des régions hydrographiques du Saint-Laurent », sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (consulté le 23 décembre 2008)
Toponymie : Trois-Rivières
http://www.stratigraphy.org/ICSchart/ChronostratChart2015-01.pdf
Carte Géotouristique: Géologie du Sud du Québec, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Les Publications du Québec, Québec, 1991
Normales climatiques au Canada 1971-2000, Environnement Canada, consulté le 20 janvier 2008
« Pont Laviolette », sur Grandquebec.com
Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière, « Réseau routier national: Liste des routes du RRN au 31 décembre 2006 » (consulté le 22 décembre 2008), p. 8-10
« Profil corporatif », sur STTR (consulté le 22 décembre 2008)
« Se déplacer partout en région: Transport en commun », sur Bécancour.net (consulté le 22 décembre 2008)
Via Rail Canada#Nouvelles suppressions
« Une histoire de ténacité », sur Canadiangeographic.ca
« Le portail d'information sur l'économie du Québec d'aujourd'hui », sur Qe.cirano.qc.ca
« Rapport annuel 2011 », sur Idetr.com
http://www.biographi.ca/fr/bio/laviolette_m_1F.html
Services aux citoyens - FAR Histoire de Trois-Rivières - Laviolette
Le premier à porter le titre de gouverneur est François de Champflour en 1643. Qui dit gouverneur dit gouvernement. Voir l'article Gouvernement des Trois-Rivières.
« Site du patrimoine de l'usine de filtration de la Canadian International Paper », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec
Parcs Canada, « Événement Répertoire des désignations historiques nationales », mars 2011(consulté le 31 octobre 2012), p. 93
« Site du patrimoine de l'usine de filtration de la Canadian International Paper », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le 31 octobre 2012)
https://www.pc.gc.ca/apps/dfhd/page_nhs_eng.aspx?id=720
Œuvres de Champlain. Voir : Marcel Trudel, « Le premier choix du fondateur de Québec », dans Collectif, Rencontrer Trois-Rivières, 375 ans d'histoire et de culture, Trois-Rivières, Éditions d'art Le Sabord, 2009, p. 18-19.
Alain Gamelin et autres, Trois-Rivières illustrée, Trois-Rivières, La Corporation des fêtes du 350e anniversaire de Trois-Rivières, 1984, p. 7.
Marcel Trudel. « Trois-Rivières, le premier siècle, 1535-1635 », Le Ralliement, Trois-Rivières, Séminaire Saint-Joseph, volume 10, numéro 15, mai 1984, pages 3-8. Reproduit dans le site web Trifluviana, Passionnés d'histoire trifluvienne.
Selon Bruno-Guy Héroux, dans son livre "Le catalogue des Trépassés, le Sieur de Laviolette et la fondation de Trois-Rivières", publié en 2017 (Google Book), c'est le Père Jésuite Ambroise Davost, qui est le rédacteur de l'introduction du Catalogue des trépassés.
http://www.biographi.ca/fr/bio/brebeuf_jean_de_1F.html
Louis Martel et Hermann Plante. Jalons, Paroisse de l'Immaculée-Conception, Trois-Rivières, 1678-1978, p. 9.
Sylvie Ravet-Biton, Les pionniers tonnerois de la Nouvelle-France, Société d'Archéologie et d'Histoire du Tonnerois. Tonnerre.France. 179 p.
http://www.v3r.net/a-propos-de-la-ville/portrait-de-la-ville/logo-armoiries-et-fleur-emblematique
http://www.v3r.net/a-propos-de-la-ville/vie-democratique/conseil-municipal
http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/liste.jsp?titreListe=109
https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/carte-electorale/cartes-individuelles-des-125-circonscriptions-electorales.php?bsq=660#
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/index.html
http://www.elections.ca/res/cir/maps2/mapprov.asp?map=Trois-Rivieres&prov=24&b=n&lang=f
https://www.parl.ca
http://www.v3r.net/a-propos-de-la-ville/portrait-de-la-ville/demographie-et-statistiques
« Série « Perspective géographique », Recensement de 2011 Région métropolitaine de recensement de Trois-Rivières, Québec », sur Statistiques Canada
Synthèse architecturale et patrimoniale
Trois-Rivières, Projet de règlement n° 74 / 2015 édictant le schéma d'aménagement et de développement révisé, Trois-Rivières, 140 p. (lire en ligne), p. 49.
Festival de la Poésie, sur GrandQuebec.com,
« Salle J.-Antonio-Thompson », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le 6 juillet 2015)
Théâtre des Nouveaux Compagnons
(en) « Ontario Unervisity Athletics » (consulté le 12 octobre 2008)
« Répertoire des médias », sur aqdr.org p.40-45, 26 mai 2011(consulté le 5 septembre 2018)
« La vie de Félix Leclerc à Trois-Rivières et à Montréal », sur maisonfelixleclerc.org
Quelques sources affirment par erreur qu'il fut le premier gouverneur des Trois-Rivières, or, le premier à porter le titre de gouverneur est François de Champflour en 1643, voir l'ouvrage de Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, volume III, La seigneurie des Cent-Associés, tome 1, Les événements, Montréal, Fides, 1979, page 447-448 (ISBN 2-7621-0788-1)
« Ô Canada! », sur www.encyclopediecanadienne.ca
Bibliographie |
Raoûl Blanchard, La Mauricie, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1950.
Napoléon Caron, Deux voyages sur le St-Maurice, Trois-Rivières, P.V. Ayotte, 1889.
J. Desaulniers, Reliques, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1933.
Alain Gamelin, René Hardy, Jean Roy, Normand Séguin et Guy Toupin, Trois-Rivières Illustrée, Trois-Rivières, Corporation des fêtes du 350e anniversaire de Trois-Rivières, 1984.
Raymonde Gauthier, Trois-Rivières disparue, ou presque, Montréal, Éditeur Officiel du Québec / FIDES, 1978.
Louis-Georges Godin, Mémorial trifluvien 2 tomes, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1932.
Ginette Lafleur, Histoire de la paroisse St-Philippe de Trois-Rivières 1909-1984, Trois-Rivières, Fabrique St-Philippe, 1984.
Armour Landry, Bribes d’histoire, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, coll. « Les Pages Trifluviennes / A », 1933, chap. 1.
Benjamin Sulte, Histoire de la ville des Trois-Rivières et de ses environs, Eusèbe Sénécal Éditeur, 1870.
Albert Tessier, Le miracle du Curé Chamberland, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1950.
Yvon Thériault, Trois-Rivières, ville de reflets, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1954.
Jalons: Paroisse de l'Immaculée-Conception Trois-Rivières 1678-1978, Trois-Rivières, Paroisse de l'Immaculée-Conception, 1978.
Trois-Rivières incorporée 1857-1957, Trois-Rivières, Cabinet du maire, 1957.
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- Tourisme Trois-Rivières
- Site d'Innovation et Développement économique Trois-Rivières
- Site officiel de la société de transport de Trois-Rivières (STTR)
- Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières
- Trois-Rivières - L'Encyclopédie canadienne
- Trois-Rivières - Encyclopedia Britannica
- Benjamin Sulte, Album de l'histoire des Trois-Rivières, Montréal, Desbarats, 1881 [lire en ligne]
- Ressources relatives à la géographie : archINFORM • Banque de noms de lieux du Québec • Base de données toponymiques du Canada • GeoNames • OpenStreetMap • Répertoire des municipalités • Statistique Canada • Wikimedia Commons (cartes)
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