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Labeur et Valeur
Coucher de soleil sur le Fleuve Saint-Laurent, Rivière-Ouelle.
Administration
Pays	Canada
Province	Québec
Région	Bas-Saint-Laurent
Subdivision régionale	Kamouraska
Statut municipal	Municipalité
Maire Mandat	Louis-Georges Simard 2017-2021
Constitution	1er juillet 1855
Démographie
Gentilé	Rivelois, oise
Population	970 hab.[1](2016)
Densité	6,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées	47° 26′ 00″ nord, 70° 01′ 00″ ouest
Superficie	14 786 ha = 147,86 km2
Divers
Code géographique	2414065
Devise	Labeur et Valeur
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada Rivière-Ouelle Géolocalisation sur la carte : Québec Rivière-Ouelle Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent Rivière-Ouelle Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent Rivière-Ouelle
Liens
Site web	Site officiel
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Rivière-Ouelle est une municipalité canadienne faisant partie de la municipalité régionale de comté de Kamouraska située dans l'Est du Québec au Bas-Saint-Laurent. Située à l'embouchure de la rivière Ouelle, la municipalité fut jadis un havre de pêche aux marsouins et aux capelans. Elle a conservé de son ouverture sur le fleuve Saint-Laurent un long chemin riverain construit de chalets peu à peu transformés en résidence, ainsi qu'un terrain de camping. De plus, la pêche à l'anguille avec ses fascines typiques est de moins en moins pratiquée, mais toujours présente. La population actuelle de plus de 970 habitants vit principalement d'agriculture, choyée par les riches terres argileuses de la plaine.

Toponymie |

Le nom de la municipalité a d'abord été attribué à la rivière autour de laquelle la municipalité est située, aujourd'hui connue sous le nom de rivière Ouelle^[2]. Ce nom apparait dès 1641 sur une carte de Jean Bourdon sous la forme « Hoel »^[2]. L'acte de concession de la seigneurie de La Bouteillerie de 1672 mentionne la « rivière Houelle »^[2]. La carte de Deshayes de 1695 présente le nom sous sa forme actuelle de « rivière Ouelle »^[2]. De son côté, la carte de James Cook de 1759 montre le toponyme sous le forme « Oval » qui doit se lire « Oual »^[2]. Le toponyme de la rivière qui est repris par la municipalité est en l'honneur de Louis Houel dont le nom est aussi rencontré sous les formes Ouel et Houël, un membre de la Compagnie des Cent Associés qui fut contrôleur général des Salines et était un compatriote, compagnon de Samuel de Champlain^[2],[3].

Les gentilés sont appelés Rivelois et Riveloises^[2],[4]. Les habitants étaient autrefois surnommés Capelans et Marsouins, car ils en pêchaient beaucoup^[2].

Géographie |

Rivière-Ouelle est située sur la berge sud du fleuve Saint-Laurent à 150 km au nord-est de Québec et à 600 km au sud-ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Rivière-Ouelle sont La Pocatière à 10 km et Montmagny à 70 km au sud-ouest ainsi que Rivière-du-Loup à 65 km au nord-est. Le territoire de Rivière-Ouelle couvre une superficie de 54,72 km^2[4].

La municipalité de Rivière-Ouelle est située dans la municipalité régionale de comté de Kamouraska dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. La paroisse catholique Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle fait partie du Diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière dans l'archidiocèse de Québec^[5].

Municipalités limitrophes |

	Saint-Irénée, Fleuve Saint-Laurent	La Malbaie, Fleuve Saint-Laurent	Saint-Denis-De La Bouteillerie
	Les Éboulements, Fleuve Saint-Laurent	N	Saint-Philippe-de-Néri
		O    Rivière-Ouelle    E
		S
	La Pocatière	Sainte-Anne-de-la-Pocatière	Saint-Pacôme

Démographie |

Selon Statistique Canada, la population de Rivière-Ouelle était de 1 058 habitants en 2011^[7] et de 1 165 habitants en 2006^[6]. La tendance démographique des dernières années suit celle de l'Est du Québec, c'est-à-dire une décroissance. En effet, en 2001, la population était de 1 177 habitants^[6]. Cela correspond à un taux de décroissance de 1 % en cinq ans^[6]. L'âge médian de la population riveloise est de 49 ans^[6].

Le nombre total de logements privés dans la municipalité est de 629^[6]. Cependant, seulement 436 de ces logements sont occupés par des résidents permanents^[6]. La majorité des logements de Rivière-Ouelle sont des maisons individuelles^[6].

Selon Statistiques Canada, 0,9 % de la population de Rivière-Ouelle est issue de l'immigration^[6]. Tous les immigrants de Rivière-Ouelle ont immigré avant 1991^[6]. 98,6 % de la population a le français comme langue maternelle ; le reste a une autre langue que le français et l'anglais^[6]. 13,2 % de la population maitrise les deux langues officielles du Canada et toute la population connait le français^[6]. Statistiques Canada ne recense aucun autochtone à Rivière-Ouelle^[6].

Le taux de chômage dans la municipalité était de 12,7 % en 2006^[6]. Le revenu médian des Rivelois était de 19 628 $ en 2005^[6].

27 % de la population de 15 ans et plus de Rivière-Ouelle n'a aucun diplôme d'éducation^[6]. 40,7 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles^[6]. 7,4 % de cette population possède un diplôme de niveau universitaire^[6]. Tous les diplômés de Rivière-Ouelle ont effectué leurs études à l'intérieur du Canada^[6]. Le principal domaine d'études des Rivelois est « l'architecture, le génie et les services connexes »^[6].

Histoire |

La première constitution du territoire de Rivière-Ouelle est en tant que seigneurie de la Rivière-Ouelle^[8]. Le 29 octobre 1672, l'intendant Jean Talon concède à Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert un fief de deux lieues et demie de profondeur sur le bord du fleuve Saint-Laurent de chaque côté de la rivière Ouelle^[2],[3]. Les premiers censitaires du seigneur de La Bouteillerie sont Robert Lévesque, Damien Bérubé, Jacques Thiboutot, Pierre Dancosse, Michel Bouchard, Galleran Boucher et Pierre Hudon^[3]. La paroisse est créée en 1685 sous le nom de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle^[2]. L'église est bâtie l'année suivante^[3]. Le premier curé résident est l'abbé Pierre Francheville à partir de 1689 jusqu'en 1691^[3]. En 1690, une quarantaine de paroissiens de Rivière-Ouelle dirigés par leur curé ont repoussé un détachement de la flotte de Phips qui se dirigeait vers Québec^[2]. En 1691, l'abbé Bernard de Requeleyne prit la cure jusqu'en 1718^[3]. En 1725, il y a 31 résidences à Rivière-Ouelle en plus du presbytère et du manoir seigneurial^[3]. Rivière-Ouelle fait partie des principaux villages de la Nouvelle-France^{[réf. nécessaire]}.

La seigneurie fut acquise en 1812-1813 par Pierre Casgrain^[9]. Plusieurs autres membres de la Famille Casgrain s'illustrèrent sur la scène politique dans la région.

En 1845, une municipalité est créée sous le nom de Rivière-Ouelle, mais celle-ci est abolie en 1847^[2]. Finalement, en 1855, la municipalité est créée officiellement en tant que municipalité de paroisse et reprend le nom de la paroisse de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle^[2]. Après avoir perdu en 1851 la partie sud de son territoire par la fondation de Saint-Pacôme, la municipalité est desservie par le chemin de fer en 1859. La paroisse est érigée canoniquement en 1894^[2].

Le Foyer Thérèse-Martin, une maison de retraite, est inauguré en 1981. Le nom de la municipalité est raccourci en son nom actuel en 1983^[2]. L'année 2006 voit l'installation des infrastructures d'aqueduc et d'égout et la réfection des rues dans le village.

Héraldique |

Labeur et Valeur[10]

L'écu de Rivière-Ouelle se blasonne ainsi : Parti: Au 1er, d'azur semé de fleurs de lys d'or; Au 2e, de gueules à deux épis de blé d'or, accompagnés en pointe d'un marsouin du même. Sur le tout, un pal ondé d'argent.[10]

Économie |

L'économie de Rivière-Ouelle tourne principalement autour de l'agriculture. En effet, les Rivelois profitent d'une terre argileuse riche^[2].

Administration |

Le conseil municipal de Rivière-Ouelle est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale^[4],[11].

Conseil Municipal - élection 3 novembre 2013 -

De plus, Adam Ménard est le directeur-général et le secrétaire-trésorier de la municipalité^[4],[12].

Culture |

La devise de la municipalité est « Labeur et Valeur »^[13]. Le blasonnement du blason municipal est « Au premier, d'azur semé de fleurs de lys d'or; au second, de gueules à deux épis de blé d'or, accompagnés en pointe d'un marsouin du même. Sur le tout, un pal ondé d'argent »^[13].

Jumelage |

• 
  Hautot-Saint-Sulpice (France)^[14]
  

Notes et références |

Annexes |

Bibliographie |

• Yves Hébert, Montmagny et la Côte-du-Sud, Québec, 2005, 124 p.

Articles connexes |

• 
  Kamouraska, une MRC
  


• Fleuve Saint-Laurent


• 
  Rivière Ouelle, un cours d'eau


• Liste des seigneuries du Québec

Liens externes |

• Site officiel


• Ressources relatives à la géographie : Banque de noms de lieux du Québec • GeoNames • OpenStreetMap • Répertoire des municipalités • Statistique Canada

v · m Bas-Saint-Laurent (01)
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Municipalités autochtones hors MRC	Cacouna · Whitworth
Subdivisions par région : 01 · 02 · 03 · 04 · 05 · 06 · 07 · 08 · 09 · 10 · 11 · 12 · 13 · 14 · 15 · 16 · 17

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