Poitiers





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Poitiers
Centre de Poitiers. Vue du centre historique prise depuis le quartier des Dunes : église Sainte-Radegonde, cathédrale Saint-Pierre, palais de Justice.

Blason de Poitiers
Blason


Poitiers
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Vienne (préfecture)

Arrondissement

Poitiers (chef-lieu)

Canton

Chef-lieu de sept cantons

Intercommunalité

Grand Poitiers

Maire
Mandat

Alain Claeys
2014-2020

Code postal
86000

Code commune
86194
Démographie

Gentilé
Poitevins, Poitevines (voir section "Démographie")

Population
municipale
87 918 hab. (2015 en augmentation de 0,25 % par rapport à 2010)
Densité 2 088 hab./km2
Population
aire urbaine
258 837 hab. (2014)
Géographie

Coordonnées

46° 34′ 55″ nord, 0° 20′ 10″ est

Altitude
Min. 65 m
Max. 144 m

Superficie
42,11 km2
Localisation


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Liens

Site web

poitiers.fr


Poitiers[1] — prononcé /pwa.tje/ .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter en français — est une commune du Centre-Ouest de la France, chef-lieu (préfecture) du département de la Vienne. Capitale de la région culturelle et historique du Poitou et jusqu'en 2016 de l'ancienne région administrative de Poitou-Charentes, elle constitue désormais un pôle d'équilibre au nord de la région Nouvelle-Aquitaine.


Avec plus de 27 000 étudiants, Poitiers est une grande ville universitaire depuis la création de son Université en 1431, deuxième pôle universitaire de la région après sa capitale Bordeaux.


Avec 87 918 habitants en 2015, Poitiers est la commune la plus peuplée de la Vienne. Son agglomération compte 128 449 habitants en 2016[2] et constitue le pôle d'une aire urbaine de 258 837 habitants[3]. La communauté d'agglomération du Grand Poitiers comptait, quant à elle, 188 733 habitants au 1er janvier 2014 dans sa nouvelle délimitation de 2017.


L'agglomération de Poitiers accueille sur son territoire la technopôle du Futuroscope, qui compte de grandes entreprises publiques et privées, ainsi que des laboratoires de recherche de pointe. Avec 2 millions de visiteurs annuels, le Futuroscope est le premier site touristique de Nouvelle-Aquitaine et le deuxième parc de loisirs français en termes de fréquentation.


Ville d'art et d'histoire, celle qu'on nomme encore « La ville aux cent clochers » ou « La ville aux cent églises » est riche d'un important ensemble monumental comprenant notamment le baptistère Saint-Jean (IVe siècle), l'hypogée des Dunes (VIIe siècle), l'église Notre-Dame-la-Grande (XIIe siècle), l'église Saint-Porchaire (XIIe siècle) ou encore la cathédrale Saint-Pierre (fin du XIIe siècle — début du XIIIe siècle). Son centre historique concentre de nombreux édifices remarquables, de splendides maisons à colombages, quelques hôtels particuliers — hôtel Fumé, hôtel Jean Beaucé — ainsi que le palais de justice (XIIe siècle), ancien palais des comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine, où la reine de France et d'Angleterre Aliénor d'Aquitaine tenait sa cour.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Géologie et relief


    • 1.4 Hydrographie


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communication et transports




  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Du XVIe siècle à la Révolution française


    • 4.4 Depuis la Révolution




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Cantons


    • 5.2 Communauté d'agglomération


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Administration municipale


    • 5.5 Liste des maires


    • 5.6 Instances judiciaires et administratives


    • 5.7 Politique environnementale


    • 5.8 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


      • 6.6.1 Presse locale


      • 6.6.2 Télévision régionale


      • 6.6.3 Radios locales




    • 6.7 Cultes




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus et fiscalité


    • 7.2 Grandes entreprises




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Architecture religieuse


        • 8.1.1.1 Antiquité tardive et haut Moyen Âge


        • 8.1.1.2 Période romane


        • 8.1.1.3 Période gothique


        • 8.1.1.4 Époque moderne


        • 8.1.1.5 XIXe siècle


        • 8.1.1.6 XXe siècle




      • 8.1.2 Architecture militaire


      • 8.1.3 Architecture civile


        • 8.1.3.1 Néolithique


        • 8.1.3.2 Antiquité


        • 8.1.3.3 Période romane


        • 8.1.3.4 Période gothique


        • 8.1.3.5 Renaissance


        • 8.1.3.6 XVIIe siècle


        • 8.1.3.7 XVIIIe siècle


        • 8.1.3.8 XIXe siècle


        • 8.1.3.9 XXe siècle


        • 8.1.3.10 Monuments commémoratifs et statues




      • 8.1.4 Ouvrages d’art




    • 8.2 Patrimoine naturel


    • 8.3 Musées


      • 8.3.1 Œuvres




    • 8.4 Établissements culturels


    • 8.5 Ville de garnison


    • 8.6 Personnalités liées à la commune


      • 8.6.1 Philosophes, humanistes, scientifiques


      • 8.6.2 Religieux


      • 8.6.3 Rois, ducs, comtes


      • 8.6.4 Personnalités politiques


      • 8.6.5 Fonctionnaires, militaires


      • 8.6.6 Scientifiques et universitaires


      • 8.6.7 Artistes


      • 8.6.8 Sportifs


      • 8.6.9 Journalistes, écrivains




    • 8.7 Héraldique, logotype et devise




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Situation |




Topographie des environs de Poitiers.


La ville de Poitiers est située sur le seuil du Poitou, passage peu élevé entre le Massif armoricain à l'ouest et le Massif central à l'est. Il s'agit donc d'une voie de passage facile entre le Bassin parisien et le Bassin aquitain, à 340 km au sud-ouest de Paris, 105 km de Tours, 120 km d'Angers, 130 km de Limoges, 180 km de Nantes et à 220 km de Bordeaux. Poitiers jouit donc d’une position favorable sur un axe nord-sud et est-ouest.



Communes limitrophes |


Poitiers est limitrophe des communes suivantes[4] :






















Communes limitrophes de Poitiers

Migné-Auxances
Vouneuil-sous-Biard

Buxerolles

Montamisé

Biard
Vouneuil-sous-Biard
Poitiers
Bignoux
Sèvres-Anxaumont

Croutelle
Fontaine-le-Comte

Saint-Benoît
Ligugé

Mignaloux-Beauvoir



Géologie et relief |






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Le site de Poitiers est un vaste promontoire en spatule enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, qu'il domine d’une quarantaine de mètres de haut. Les rivières ont creusé de profondes vallées. Ce promontoire est relié au plateau par un pédoncule étroit, au lieu-dit la Tranchée, qui tire son nom du fossé creusé pour couper ce passage et isoler ainsi Poitiers du pays environnant. Le premier creusement daterait de l’oppidum gaulois, et il fut maintenu jusqu'au XVIIIe siècle. L'aspect défensif du site est donc prépondérant, mais son intérêt provient également d'une vaste superficie (2,3 km sur 1,3 km, soit 250 ha) très facilement défendable, jusqu'à l'invention de l'artillerie du moins. Ces deux caractères, étendue et facilité de la défense, ont fait que le site de la ville n'a pas été déplacé à l'époque romaine, comme cela est souvent arrivé (Alésia, Lutèce). Ce vaste espace permettait de faire pâturer les troupeaux à l'abri, puis à partir du Moyen Âge, d'aménager des jardins potagers et des vignes.


Les rivières étaient franchies sur des gués entretenus, sur les sites des actuels pont Joubert et pont Saint-Cyprien. En cas de siège, les gués étaient démolis.


Actuellement, la ville de Poitiers s'étend sur le plateau de part et d'autre des vallées, notamment en direction de l'est (campus, CHU, zones commerciales et d'habitation) et du Nord (technopole du Futuroscope). Situé sur la commune de Poitiers, le lieu-dit le Breuil-Mingot constitue encore une agglomération séparée, malgré la création de nouveaux quartiers à l'est de Saint-Eloi.


La géomorphologie du plateau, enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, doit son origine à la nature carbonatée du sous-sol. Les falaises du promontoire datent des périodes géologiques de l'Aalénien au Bathonien (entre 175 et 164 millions d'années) et forment une épaisse série d'environ 100 m de calcaire. Cette assise a ensuite été érodée par les rivières dont les vallées se sont profondément enfoncées dans les calcaires, formant ainsi le promontoire pictave. Le toit de l'Aalénien s'observe au sud, dans la grotte à Calvin, sous la forme d'un calcaire gris parfois dolomitisé. Viennent ensuite les calcaires bioclastiques à entroques et nombreux trichites du Bajocien moyen (falaise de Montmidi). Ils sont surmontés par des calcaires grenus à silex du Bajocien supérieur et du Bathonien (falaises du Porteau et de la Porte de Paris). Plus au nord, apparaissent les calcaires blancs sans silex du Callovien, au-dessus d'une surface rubéfiée qui s'observe à la faveur des travaux récents.



Hydrographie |


La ville est traversée par le Clain, qui se jette dans la Vienne, et son affluent la Boivre.




Climat |


Article connexe : Climat de la Vienne.

La commune bénéficie d'un climat océanique, car elle est assez proche de l'océan Atlantique.






























































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale
1 973 770 14 22 40
Poitiers
1 988 648,2 11 19
52

Paris
1 661 637 12 18 10

Nice
2 724 733 1 29 1

Strasbourg
1 693 665 29 29 53

Brest
1 605 1 211 7 12 75



































































































































































































































Moyennes climatiques et relevés records de Poitiers 1971-2000[5]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,5 2,8 4,5 8,4 11 13,3 12,9 10,4 7,5 3,5 2,2 6,6
Température moyenne (°C) 4,5 5,5 7,6 9,7 13,7 16,7 19,4 19,2 16,2 12,2 7,4 5,3 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,4 12,4 14,8 18,9 22,3 25,4 25,4 21,9 16,9 11,2 8,4 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
1985
−17,3
1929
−13,1
2005
−5,6
1996
−2,7
1945
0,8
1935
1,5
1935
0,8
1935
0,8
2002
−6,5
1997
−10
1998
−16,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,7
1975
21,8
1998
25,1
1955
29,3
2005
33,6
1922
38
2003
40,8
1947
39,6
2003
34,8
1961
30,9
1921
22,4
1955
19
2000
Nombre de jours avec gel 12 11 8 3 0 0 0 0 0 1 7 12 54
Ensoleillement (h) 74 96,9 159,6 169,4 209,9 217,4 242,5 252,2 179 122,8 83,5 59,3 1 866,5
Record de vent (km/h)
date du record
115
1988
124
2010
97
1988
93
2013
79
1988
101
1987
130
2013
72
1986
86
1988
97
1987
104
1983
141
1999

141
1999
Précipitations (mm) 62,7 54,3 46,8 53,9 69,9 46,4 47,3 39,8 59 64,5 69,9 72,9 687,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
37,6
1961
29
1955
37,3
1930
41,3
2012
92,3
2011
70,6
1949
60
1935
49,8
1959
48,9
1973
57,6
1960
51,3
1925
54,3
1947

92,3
2011
Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 78 39 68 77 76 81 31 67 35 85 68 21 724,4
Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 63 21 28 50 69 84 54 8 52 36 121 98 684
Relevé pluviométrique en 2010 (mm) 32 59 63 34 45 75 42 34 48 45 95 101 672,6

Source : Météo France - Stations météo de Poitiers[6],[7]























































Poitiers Biard, 117 m, 1981 - 2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,3 3,1 4,9 8,6 11,5 13,4 13,1 10,4 8,2 4 2 6,9
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,3 12,9 15,5 19,5 23,2 25,8 25,7 22,2 17,4 11,5 8,2 16,6

Source : « données climatiques », sur Météo-France (consulté en juin 2013)




Voies de communication et transports |




Bus articulé Vitalis à l'arrêt Pôle Notre-Dame, à proximité de l'église Notre-Dame-la-Grande.


Véritable carrefour du Centre-Ouest, la ville de Poitiers est desservie par l’autoroute A10 (sorties 28 : Futuroscope/Chasseneuil-du-Poitou, 29 : Poitiers-Nord, et 30 : Poitiers-Sud), par la nationale 10 qui contourne Poitiers par l'ouest (déclassée en RD910). À l'ouest de la ville, part également la RN 11 vers Niort et La Rochelle et la RN 149 vers Nantes.
À l’est, la ville est traversée par la RN 147 (route nationale Angers - Limoges) d'où part la RN 151 (route Poitiers - Auxerre).


La ville de Poitiers (ainsi que le Futuroscope) sont desservis par le TGV Atlantique. La tranche Tours-Bordeaux de la LGV Sud Europe Atlantique permet de rejoindre Bordeaux en 1 h 15 et Paris en 1 h. La LGV Poitiers-Limoges est à l’étude mais reportée après 2030 à la suite de l'avis de la Commission mobilité 21[8].


Poitiers est également desservie par les cars Lignes en Vienne, Eurolines, Flixbus et Ouibus, via la gare routière de Poitiers-Toumaï.


Le TER Nouvelle-Aquitaine permet de relier Poitiers à Bordeaux, Angoulême, Limoges, La Rochelle (via Niort), Royan et les autres agglomérations de la région Nouvelle-Aquitaine ou du Grand Ouest (Nantes).


Au sein de la ville, le transport se fait par :



  • Bus (Vitalis) : 14 lignes et 1 000 arrêts dans l'agglomération Vitalis ;

  • Vélo (Cap sur le vélo) : des vélos et vélos électriques peuvent être loués à la gare ;

  • Voiture : 8 parkings payants en centre-ville ou à proximité.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Logement |




Projets d'aménagements |


Au-delà de la rénovation du quartier de la gare entrepris depuis 2007 (construction d'immeubles de bureaux et d'un pôle multimodal), la municipalité met en œuvre le projet Cœur d'Agglo[9]. Ce vaste programme de renouvellement urbain mené par Yves Lion, s'étendant de 2010 à 2014, vise à changer le visage du centre-ville, notamment par une importante modification du plan de circulation (été 2010), un grand programme de nettoyage des façades du plateau (à commencer par l'Hôtel de ville lui-même, achevé en juin 2010), l'augmentation de la surface de voies piétonnes, le réaménagement de la place du Maréchal-Leclerc (dite « place d'Armes » selon son nom de 1830 jusqu'en 1948) en 2011, l'aménagement de nouveaux espaces verts (Jardin de Puygarreau à l'arrière de l'hôtel de ville), et le déploiement d'un bus à haut niveau de service de 2013 à 2018, avec certaines parties en site propre (dont la construction du viaduc Léon-Blum, remplaçant la passerelle des Rocs détruite en 2012).




Toponymie |


Poitiers vient de Pictavis, forme ablative des Pictavii ou Pictons, et qui signifie « chez les Pictons ». Pour plus de renseignements sur les noms antérieurs de la ville, voir ci-dessous.



Histoire |


Article détaillé : Histoire de Poitiers.

Poitiers a laissé son nom à trois grandes batailles :



  • la première bataille de Poitiers 507, ou bataille de Vouillé est la moins connue. Elle fut remportée par Clovis Ier sur Alaric II roi des Wisigoths (au lieu appelé Campus Vogladensis) au nord-ouest de Poitiers, et permit la conquête de toute la zone entre Loire et Pyrénées ;

  • la bataille de Poitiers en 732 à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, au nord de Poitiers, avec la victoire des Francs dirigés par Charles Martel sur les troupes Maures et leurs alliés ;

  • la bataille de 1356, qui eut lieu à Nouaillé-Maupertuis au sud de Poitiers, avec la victoire des Anglais commandés par le Prince noir contre les Français du roi Jean le Bon.


(Voir l'article Poitou pour les autres batailles du Seuil du Poitou).



Antiquité |


Article connexe : Vestiges archéologiques de Poitiers.

La ville existait déjà à l'arrivée de César, sous la forme d'un oppidum celte nommé Lemonum ou Limonum, terme qui serait issu du gaulois lemo- ou limo-, orme (cf. vieil irlandais lem, orme), même racine indo-européenne que le latin ulmus qui a donné orme; Lemonum signifierait « l'ormeraie »[10],[11]. La ville fut réaménagée selon le modèle romain au Ier siècle de notre ère et fut dotée d’un amphithéâtre de grande taille (détruit presque entièrement en 1857), de plusieurs thermes, d'au moins trois aqueducs, le tout donnant un statut de premier plan à la ville (vestiges aux Arcs de Parigny). Il est possible qu'au IIe siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d'Aquitaine.


Au IVe siècle, une épaisse muraille de six mètres d'épaisseur et dix de hauteur ceint la ville sur 2,5 kilomètres. Celle-ci est réduite au sommet et flanc est du promontoire. Malgré la réduction drastique de la surface de la ville (l’amphithéâtre est laissé hors de l’enceinte, par exemple), la superficie enclose est l'une des plus grandes du Bas-Empire (50 ha), ce qui est probablement dû à la topographie du site[12].


Saint Hilaire évangélise la ville au IVe siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque. La cité prend ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des Pictons.



Moyen Âge |




La place du marché et son héritage médiéval.


À l'époque médiévale, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Siège d'un évêché depuis le IVe siècle, la ville est également la capitale du comté du Poitou, dont les comtes, longtemps également titrés duc d'Aquitaine dirigent une importante principauté regroupant plusieurs comtés et anciens comtés : Poitiers, Limoges, Angoulême, Périgueux, Saintes, etc. formant le duché d'Aquitaine. De 927 à 1216, Poitiers est la capitale du Duché d'Aquitaine. Les Ducs d'Aquitaine y construisent leur château et Aliénor d'Aquitaine y réside régulièrement.


Au IXe siècle, le nom de Grand-rue apparait dans les chartes. C'est la plus ancienne trace d'un nom de rue conservée en Europe. Cette rue correspond à la ligne de plus faible pente, et donc la moins fatigante, pour monter du gué (actuel pont) Saint-Joubert au plateau, et elle est un itinéraire remontant à l'Âge du Fer. Grossièrement orienté est-ouest, il sert d'axe decuman au quadrillage orthogonal des rues à l'époque romaine. C'est au VIIe siècle que l'abbé Mellebaude fait construire l'hypogée des Dunes.




Quartier Sainte-Radegonde.


Une première tentative de création de commune a lieu, de façon autonome par les habitants en 1138 (peut-être par la confrérie Saint-Hilaire[13]), qui appellent les bourgs et villes voisins à former une ligue[14]. La commune est rapidement supprimée par le roi de France. Aliénor d'Aquitaine fit construire une nouvelle muraille au XIIe siècle longue de 6 000 mètres, enserrant tout le promontoire. Aliénor d'Aquitaine tenait sa cour à Poitiers. Sa demeure, le palais des ducs d'Aquitaine est devenu en partie le palais de justice de Poitiers.


Lors de la révolte des fils d’Henri II, la ville reste fidèle au roi d’Angleterre, ce qui lui permet d’obtenir une charte communale vers 1175[15],[16], sur le modèle des Établissements de Rouen. La charte est confirmée par Aliénor d’Aquitaine en 1199, puis par les rois de France. Aliénor d’Aquitaine fait également des travaux au palais des comtes-ducs et construire un nouveau marché. Elle meurt à Poitiers en avril 1204, et la ville est prise par Philippe Auguste en août de la même année.


La route de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par Poitiers, la ville accueille de nombreux pèlerins, qui y font halte pour vénérer les reliques de sainte Radegonde ou de saint Hilaire.


Au XIVe siècle, la ville échoit en apanage au troisième fils de Jean II le Bon, le duc de Berry (commanditaire des Très Riches Heures du duc de Berry). Il embellit le palais médiéval des comtes de Poitiers, en y aménageant notamment le donjon (dit tour Maubergeon). De même il embellit l'ancien château triangulaire, visible dans le manuscrit des Très Riches Heures, au mois de juillet. En 1385 il fait construire un des premiers beffrois, le « gros horloge », aujourd'hui disparu.


Article détaillé : Bataille de Poitiers (1356).

En 1360, à la suite du traité de Brétigny, la ville, comme tout le Poitou, passe aux mains des Anglais. Du 22 au 25 septembre 1361, Jean Chandos, lieutenant du roi Édouard III d'Angleterre et connétable d'Aquitaine, chargé d'appliquer le traité dans les provinces cédées à l'Angleterre, prend possession de la ville et de son château. Le maire Jehan Barré lui en remet les clefs. Jean Chandos les lui rend, puis il reçoit les serments de fidélité au roi d'Angleterre des principales personnalités de la ville. Il met en place une nouvelle administration de la province, sous l'autorité de Guillaume de Felynton, chevalier anglais, comme sénéchal du Poitou[17].


Le 7 août 1372, grâce à quelques bourgeois infiltrés dans la ville, du Guesclin se fait ouvrir les portes de Poitiers et reprend la ville aux Anglais par surprise. Pour consolider cette conquête militaire, Charles V par son édit de décembre 1372 accorde la noblesse au 1er degré aux maires de Poitiers. Poitiers est alors la première ville du royaume de France où une dignité devient anoblissante[18].
Les maires étaient élus pour deux ans.
Dans les premiers maires ayant été élevés à cette dignité, il est à noter que Guillaume Taveau le fut à plusieurs reprises entre 1388 et 1414. En épousant Sibille de Saint-Martin, Il devint baron de Morthemer. Cette famille est l'une des plus anciennes du comté. Cette baronnie a eu un rôle important dans l'histoire du Poitou. Sa descendance a œuvré aux côtés des rois de France jusqu'à la Révolution[18]..


Pendant la guerre de Cent Ans, la ville devient temporairement capitale du royaume de France et accueille le Parlement royal en 1418. C'est également à Poitiers que Jeanne d'Arc est examinée en 1429 avant de recevoir le commandement de l'ost royal.


Profitant de la faveur royale et de la présence de nombreux érudits parisiens exilés, Poitiers obtient la création d'une université en 1431. Elle compte 4 000 étudiants à la fin du XVe siècle. Parmi la douzaine d'Universités ouvertes dans l'équivalent de la France actuelle, elle fut suffisamment renommée pour accueillir et former des esprits brillants tels que Descartes, François Rabelais, Joachim du Bellay ou Pierre Ronsard.



Du XVIe siècle à la Révolution française |


La ville s'assoupit à la Renaissance. De fait, peu de changements ont lieu dans le tissu urbain, à part le percement de la rue de la Tranchée, et la construction de ponts qui remplacent les anciens gués. Quelques hôtels particuliers datent de cette époque : hôtels Jean-Baucé, Fumé, Berthelot, notamment.


La ville tire sa prospérité essentiellement de ses fonctions administratives : justice royale, évêché, monastères, et l'intendance et le Bureau des finances de la généralité du Poitou. C'est d'ailleurs de l'intendance que viennent quelques évolutions à la fin du XVIIIe siècle : le vicomte de Blossac, intendant de 1750 à 1784, fait aménager un jardin à la française (voir espaces verts de Poitiers). Il fait également abattre la muraille d'Aliénor d'Aquitaine et aménager des boulevards sur leur emplacement.


L’Ancien Régime est une période où, malgré les antagonismes de classe très marqués, des solidarités temporaires pouvaient se nouer contre l’ennemi commun, souvent la monarchie en la personne des commis chargés de lever les impôts. Ainsi, en 1676, les bouchers, profession fortement organisée, se révoltent contre les commis des aides. Ils sont soutenus par le maire[19]. La Révolution est précédée à Poitiers de quelques moments de remise en cause du pouvoir royal : arrachage des affiches publiant les édits royaux à la fin du règne de Louis XV[20] avec une émeute rassemblant 1 200 personnes en juillet 1768[21].



Depuis la Révolution |


Au XIXe siècle, de nombreuses casernes sont construites, faisant de Poitiers une ville de garnison. La gare est construite dans les années 1850, en 1899, la ville est desservie par un réseau de tramway comprenant trois lignes dont la jonction se fait place d'Armes.


En 1901, un fait divers[22] devient une affaire nationale et inspire à André Gide le roman La Séquestrée de Poitiers.


Lors de la Seconde Guerre mondiale, Poitiers a accueilli le gouvernement belge en exil du 23 mai au 18 juin 1940[23]. Un camp d'internement situé sur la route de Limoges, initialement établi pour accueillir des réfugiés espagnols, devient une étape sur la route des camps de la mort pour près de 2 000 Juifs et de plus d'une centaine de Tziganes. Le 13 juin 1944, l'aviation américaine bombarde l'axe vallée du Clain / quartier de la gare / vallée de la Boivre. 480 maisons ou immeubles sont rasés, plus de 2000 sont largement endommagés. Le nombre de morts est inconnu de manière précise, entre plusieurs dizaines et une centaine[24].


La ville de Poitiers s'étend considérablement depuis les années 1960, avec la création de la ZUP des Couronneries et du quartier des Trois-Cités, et la création de grands axes routiers en rocade (avenue John-F.-Kennedy puis avenue du 11-Novembre) et en pénétration (voie André-Malraux), au-delà desquelles se développent dans les années 1970 d'autres quartiers (la Gibauderie, Beaulieu…), puis un nouveau contournement nord-est de la ville (RN147) à la fin des années 1980. L'urbanisation de la ville se poursuit encore vers l'est avec la ZAC de Saint-Éloi pendant les années 1990 et 2000.


L'activité de la ville bénéficie de la décentralisation industrielle depuis les années 1970, avec notamment l’implantation d’une usine Michelin (fermée en 2006), compagnie des compteurs Schlumberger (compteurs industriels et résidentiels).


Le projet du Futuroscope (bâti sur les communes proches de Jaunay-Clan et de Chasseneuil-du-Poitou), construit en 1986-1987 sur une idée de René Monory, a permis le développement du secteur touristique de l’agglomération et a ouvert la cité à l’ère technologique et touristique. Aujourd’hui, Poitiers se visite en complément du parc, et bénéficie d’une clientèle de plus en plus européenne, notamment anglaise avec l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre l’aéroport de Poitiers-Biard et Londres Stansted.


En écho aux mouvements sociaux de début de 2009, Poitiers voit des manifestations rassembler 20 000 personnes le 29 janvier, et 30 000 le 19 mars[25]. Le 10 octobre de la même année, a lieu une manifestation anticarcérale lors de laquelle quelques vitrines et du mobilier urbain ont été détruits par des individus que la police et les médias ont désignés comme appartenant à l'ultragauche. Voir l’article de Wikinews, Violente manifestation contre le transfèrement vers la nouvelle prison de Poitiers.



Politique et administration |


Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Poitiers sont les suivantes :







































































































Élection
Territoire
Titre
Nom
Tendance politique
-
Début de mandat
Fin de mandat

Municipales
Poitiers

Maire de Poitiers

Alain Claeys

PS


mars 2014

mars 2020

Départementales

Canton de Poitiers-1 - ouest et sud de Poitiers

Conseillers départementaux
Sandrine Martin et Étienne Royer

PS


2015

2021

Départementales

Canton de Poitiers-2 - nord de Poitiers

Conseillers départementaux
Magali Bargne et Ludovic Devergne

PS


2015

2021

Départementales

Canton de Poitiers-3 - est de Poitiers

Conseillers départementaux
Jean-Daniel Blusseau et Isabelle Soulard

PS


2015

2021

Départementales

Canton de Poitiers-4 - sud de Poitiers

Conseillers départementaux
Michel Touchard et Véronique Wuyts-Lepareux

PS


2015

2021

Départementales

Canton de Poitiers-5 - sud-ouest de Poitiers

Conseillers départementaux
Dominique Clément et Joëlle Peltier

DVD


2015

2021

Régionales

Nouvelle Aquitaine

Président du conseil régional

Alain Rousset

PS

décembre 2015
2021

Législatives

Première circonscription de la Vienne - nord de Poitiers

Député

Jacques Savatier

LREM

18 juin 2017 juin 2022

Législatives

Deuxième circonscription de la Vienne - sud de Poitiers

Député

Sacha Houlié

LREM

18 juin 2017 juin 2022


Cantons |


Poitiers est chef-lieu de cinq cantons :




  • canton de Poitiers-1 : Biard, Croutelle, Fontaine-le-Comte, Poitiers sud et ouest ;


  • canton de Poitiers-2 : Buxerolles, Poitiers nord ;


  • canton de Poitiers-3 : Poitiers est ;


  • canton de Poitiers-4 : Mignaloux-Beauvoir, Poitiers sud ;


  • canton de Poitiers-5 : Ligugé, Saint-Benoît, Poitiers sud-ouest.



Communauté d'agglomération |


Poitiers fait partie du Grand Poitiers qui regroupe les communes de Biard, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou, Fontaine-le-Comte, Mignaloux-Beauvoir, Migné-Auxances, Montamisé, Poitiers, Saint-Benoit et Vouneuil-sous-Biard. Au 1er janvier 2005, les communes de Béruges et Croutelle sont entrées dans l'agglomération, ainsi que Ligugé le 1er janvier 2013. La communauté d'agglomération totalise 138 759 habitants (valeur 2012). En 2016, Grand Poitiers s'élargit à 40 communes et compte 192 000 habitants.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Vienne.
















































































































































































































































































































Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.


Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
Année
Élu(e)
Battu(e)
Participation

2002
91,49 %

Jacques Chirac

RPR
8,51 %

Jean-Marie Le Pen

FN
80,37 % [26]

2007
40,9 %

Nicolas Sarkozy

UMP
59,1 %

Ségolène Royal

PS
83,12 % [27]

2012
65,15 %

François Hollande

PS
34,85 %

Nicolas Sarkozy

UMP
77,42 % [28]

2017
81,87 %

Emmanuel Macron

EM
18,13 %

Marine Le Pen

FN
72,60 % [29]

Élections législatives.
Année
Élu(e)
Battu(e)
Participation
Poitiers est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des première et deuxième circonscriptions de la Vienne.
Avant 2010, Poitiers est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .

2002
%


%


indisponible %

2007
%


%


indisponible %
Après 2010, Poitiers est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .

2012
%


%


indisponible %

2017
%


%


indisponible %

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
Année
Liste 1re
Liste 2e
Participation

2004
36,55 %

Bernard Poignant

PS
19,27 %

Roselyne Bachelot

UMP
45,91 % [30]

2009
24,57 %

Christophe Béchu

UMP
24,06 %

Bernadette Vergnaud

PS
43,00 % [31]

2014
18,42 %

Alain Cadec

UMP
13,03 %

Gilles Lebreton

FN
41,72 % [32]

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
Année
Liste 1re
Liste 2e
Participation

2004
60,62 %

Ségolène Royal

PS
34,16 %

Élisabeth Morin-Chartier

UMP
66,62 % [33]

2010
66,32 %

Ségolène Royal

PS
33,68 %

Dominique Bussereau

UMP
47,69 % [34]

2015
55,74 %

Alain Rousset

PS
30,83 %

Virginie Calmels

LR
51,02 % [35]

Élections cantonales
Année
Élu(e)
Battu(e)
Participation
Poitiers est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Poitiers-1, Poitiers-2, Poitiers-3, Poitiers-4, Poitiers-5, Poitiers-6 et Poitiers-7.

2001
%


%


indisponible %

2004
%


%


indisponible %

2008
%


%


indisponible %

2011
%


%


indisponible %

Élections départementales
Année
Élu(e)s
Battu(e)s
Participation
Poitiers est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Poitiers-1, Poitiers-2, Poitiers-3, Poitiers-4 et Poitiers-5.

2015
%


%


indisponible %

Élections municipales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
Année
Élu(e)
Battu(e)
Participation

2001
%


%


% [36]

2008
54,52 %

Alain Claeys
élu(e) au premier tour

PS
21,06 %
Stéphane Braconnier

UMP
56,84 % [37]

2014
41,08 %

Alain Claeys

PS
34,18 %
Jacqueline Daigre

UMP
54,48 % [38]

Référendums.
Année
Oui (national)
Non (national)
Participation

1992
59,45 % (51,04 %)
40,55 % (48,96 %)
70,10 % [39]

2000
76,41 % (73,21 %)
23,59 % (26,79 %)
30,50 % [40]

2005
51,30 % (45,33 %)
48,70 % (54,67 %)
68,24 % [41]




Administration municipale |




Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Poitiers.


Instances judiciaires et administratives |



  • Hôtel de Police de Poitiers.

  • Commissariat de Quartier (ZUP)

  • Commissariat de Police Sud (Trois Cités).

  • Palais des Ducs d'Aquitaine abritant le palais de justice.




Politique environnementale |


En 2017, la commune a été labellisée « trois fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[42].



Jumelages |




  • Drapeau du Royaume-Uni Northampton (Royaume-Uni) depuis 1979.


  • Drapeau de l'Allemagne Marbourg (Allemagne) depuis 1961 (signature officielle en 1981).


  • Drapeau des États-Unis Lafayette (États-Unis) depuis 1975.


  • Drapeau du Portugal Coimbra (Portugal) depuis 1979.


  • Drapeau de la Russie Iaroslavl (Russie) depuis 1970.


  • Drapeau du Tchad Moundou (Tchad) depuis 1990.


  • Drapeau de la Roumanie Iaşi (Roumanie) depuis 1969.



Population et société |



Démographie |


Selon l'usage et les principaux dictionnaires, le gentilé de Poitiers est Poitevins (comme celui des habitants du Poitou)[43],[44],[45]. Les gentilés Pictaves ou Pictaviens[46], formés au XIXe siècle à partir du nom du peuple celte des Pictavii en latin (les Pictons en français) pour distinguer les habitants de Poitiers de ceux du Poitou, sont ignorés par les dictionnaires courants[44] et ne se sont jamais imposés[47].



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 1].



En 2015, la commune comptait 87 918 habitants[Note 2], en augmentation de 0,25 % par rapport à 2010 (Vienne : +1,8 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
18 284 18 223 21 465 21 315 23 128 22 000 22 376 26 764 29 277



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
30 873 30 563 31 034 30 036 33 253 36 210 36 878 37 497 38 518



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
39 886 39 302 41 242 37 663 42 347 41 546 44 235 48 546 52 633



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
62 178 70 681 81 313 79 350 78 894 83 448 88 776 87 906 87 918

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)



Histogramme de l'évolution démographique




La densité de population de la commune est de 2 081,4 hab./km2. Celle du département est de 61,5 hab./km2. Elle est de 69,1 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 116,5 hab./km2 pour la France métropolitaine (INSEE- Recensement de 2012).



Pyramide des âges |




Enseignement |




Hôtel-Chaboureau, 1er cycle Amérique latine, Espagne et Portugal.


La ville de Poitiers a une ancienne tradition universitaire. L'université de Poitiers a été fondée en 1431 et a formé plusieurs penseurs ou écrivains renommés : Descartes, Bacon, Du Bellay ou Rabelais.


Poitiers est actuellement la ville la plus étudiante de France (avec plus de 27 000 étudiants), en considérant la proportion d'étudiants à la population totale (environ 22 %). Elle possède deux sites universitaires : le centre-ville et le domaine universitaire de Poitiers (nommé aussi campus).


L'université de Poitiers[51] accueille douze composantes :



  • sept Unités de formation et de recherche (UFR), dites facultés, (Droit et Sciences sociales, Médecine et pharmacie, Sciences humaines et arts, Lettres et langues, Sciences du sport, Sciences fondamentales appliquées, Sciences économiques) ;

  • six instituts (IUT d'Angoulême, IUT de Poitiers, institut d'administration des entreprises de Poitiers, Institut de préparation à l’administration générale, Instituts des risques industriels assurantiels et financiers, Institut universitaire de formation des maîtres, avec deux Sites à Angoulême et Niort) ;

  • une grande école d'ingénieurs : l’École nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers (ENSI Poitiers) sur le campus.


Elle accueille également en grand nombre de centres de formation privés, comme l'Isfac. L'École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers (ENSMA) est une école d'ingénieurs qui se situait précédemment à Poitiers. L’École supérieure de commerce et de management (ESCEM) a ses locaux en ville.


Depuis 1991, l’ENSMA et une partie de la faculté des sciences (le SP2MI) ont été déplacés sur la technopole du Futuroscope.
Le Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (CESCM) est un pôle de recherche de référence dans son domaine, il est hébergé dans l'hôtel Berthelot du XVe siècle.


Depuis 2001, la ville de Poitiers accueille le « Premier cycle Amérique latine, Espagne et Portugal » de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris).


Parmi les collèges de Poitiers, le collège privé de l’union chrétienne de Saint-Chaumond a deux bâtiments séparés de plusieurs kilomètres : l'un en centre-ville est réservé exclusivement aux filles, et l'autre à La Gibauderie est réservé aux garçons. Les élèves reçoivent un enseignement catholique qui a été l'objet de polémiques car jugé traditionaliste[52],[53].


Le lycée Camille-Guérin, situé au sud-est de la ville, compte plusieurs classes préparatoires littéraires, scientifiques, et économiques et commerciales. Le lycée Aliénor d'Aquitaine et le lycée Louis-Armand accueillent également des classes préparatoires, respectivement économiques et scientifiques. Enfin, le Lycée général et technologique du Bois d'Amour compte plusieurs filières d'enseignement de BTS.



Manifestations culturelles et festivités |



  • Les rencontres cinématographiques Henri-Langlois, rebaptisées Poitiers Film Festival, festival du film et du court-métrage.

  • Les Expressifs : le festival du spectacle de rue.

  • Trouver Sonnette à son Pied : le festival en appartements et autres lieux insolites.

  • La Semaine estudiantine, organisée au printemps par les Bitards.

  • Les Rencontres Gourmandes du Poitou, manifestation organisée par la Confrérie de la Grand'Goule.

  • Make Art : festival consacré aux mondes du logiciel libre et des arts numériques.

  • BRUISME : festival consacré aux musiques improvisées et expérimentales, organisé par l'association Jazz à Poitiers.

  • Le festival Filmer le Travail : festival cinématographique et photographique autour de l'image dans le monde du travail.

  • Le festival Raison d'agir : festival qui vise à croiser les expériences individuelles et collectives aux les savoirs issus des sciences sociales.



Santé |



  • Centre hospitalier régional et universitaire de La Milétrie.

  • Centre hospitalier spécialisé Henri-Laborit.

  • Polyclinique de Poitiers.



Sports |



  • Le Stade poitevin est le club omnisports de la ville, fondé en 1900. Il englobe notamment une équipe de volley-ball évoluant au plus haut niveau national en Ligue A (et qui l'a même remporté), une équipe de rugby évoluant en Fédérale 3 et maintenant une équipe de football américain qui évolue en championnat national D3 depuis la saison 2014-2015.

  • Le Poitiers FC (issu des sections football des clubs omnisports français du Stade Poitevin (Stade PEPP) et du Patronage Saint-Joseph-Cercle d'Éducation Physique de Poitiers (CEP)) est le club de football de la ville. Il évolue aujourd'hui en division d'honneur, et est membre de la Ligue du Centre-Ouest. Son principal fait d'armes est un quart de finale de la Coupe de la Ligue joué en 1997-1998 à Bordeaux (perdu 4-3) si l'on prend en compte l'historique du Stade Poitevin PEPP.
    Le club compte à son actif 3 titres de champion du Centre-Ouest en division d'honneur et 6 Coupes du Centre-Ouest.

  • Le Poitiers Basket 86 est le club de basket de la ville, qui évolue actuellement en Pro B, après 4 années consécutives en Pro A. Champion de Pro B en 2008/2009 (en battant son grand rival Limoges CSP en finale), le club créé en 2004 (issu d'une fusion entre le Stade Poitevin et le CEP) découvre donc le haut niveau. Le club a notamment révélé le joueur français Evan Fournier qui évolue désormais en NBA.

  • Le Poitiers Étudiants Club, club omnisports poitevin lié à la population étudiante de la ville, dispose d'une section handball, et notamment une équipe féminine évoluant en 2015-2016 en Prénationale, ancienne préfédérale et plus haut niveau régional, cela depuis sa relégation du Division 2 en 2007-2008, ainsi qu'une équipe masculine évoluant aujourd'hui en Honneur Régional, après avoir évolué au niveau national pendant de nombreuses années.

  • Le Poitiers TTACC 86 est le principal club de tennis de table de la ville. Fruit de la fusion en 2007 entre l'ASPTT Poitiers, le CEP Poitiers et le CCL Fontaine-le-Comte, le club monte pour la première fois de sa très jeune histoire en Championnat de Pro B, en 2011, grâce à son équipe féminine. Elle retrouve le Championnat de Pro A à la suite de la saison 2014/2015.

  • Au mois de mai se déroule le marathon Poitiers-Futuroscope.

  • Le golf des Châlons est situé au nord du campus, sur la commune. Il est entretenu par l'université de Poitiers, fait unique sur le continent européen. Des extérieurs peuvent y jouer mais il est principalement réservé aux étudiants.



Médias |



Presse locale |




Télévision régionale |


France 3 Poitou-Charentes est la seule chaîne locale depuis la disparition de Villages tv en 2011. On peut la capter à Poitiers grâce au site TDF situé près de l'Hôpital des Champs. La chaîne régionale publique est situé au 9 Rue du Fief des Hausses.



Radios locales |


Poitiers dispose de plusieurs radios locales, dont 4 associatives (catégorie A), 2 commerciales (catégorie B), 1 nationale avec décrochages locaux (Catégorie C) et 1 publique :




  • France Bleu Poitou (87.6 FM) est la radio locale publique émettant dans la Vienne et les Deux-Sèvres. Elle est arrivée en 2002.

  • RMZ (88.9 FM) est la radio associative du Lycée Louis Armand, situé rue de la Bugellerie.

  • Delta FM (90.2 FM) est la radio associative implantée au Lycée pilote innovant international de Jaunay-Clan, situé tout près du Futuroscope.


  • Forum (91.7 FM) est une radio régionale émettant depuis Orléans. Elle appartient au Groupe 1981 qui détient plusieurs autres radios locales.


  • Chérie FM Poitiers (93.3 FM) est la déclinaison locale de la radio nationale Chérie FM à destination des poitevins. C'est la seule radio dans ce cas-là sur Poitiers. Sa programmation musicale vise un public essentiellement féminin.


  • RCF Poitou (94.7 FM) est la radio locale de la communauté chrétienne du Poitou. Elle s'appelait "RCF Accords" mais proposait un autre programme plus local que sa consœur d'Angoulême.


  • Radio Pulsar (95.9 FM) est la radio étudiante de Poitiers. Elle est basée à l'Université de Poitiers depuis que le lycée des Feuillants est fermé (2010).


  • Alouette (98.3 FM) est une radio régionale basée aux Herbiers, en Vendée. Sa couverture va d'une partie de la Bretagne jusqu'au Limousin.



Cultes |




Économie |



Revenus et fiscalité |


Le niveau de vie médian pour cette localité est de 17 866 € par an, soit un niveau moins élevé (-10,74 %) que le revenu médian national, estimé à 19 785 €.


Le taux de pauvreté (21,1 %) est nettement supérieur au taux de pauvreté français (13,9 %).


Près de 48,4 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables[54].



Grandes entreprises |


Poitiers est le siège social de 31 entreprises[55] réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaire.


Poitiers était jusqu'en 2011 le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne (déménagé sur la technopole du Futuroscope à Chasseneuil-du-Poitou). Elle gère l’aéroport de Poitiers-Biard.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Liste des monuments historiques de Poitiers.

Poitiers et Grand Poitiers ont le label Villes et Pays d'Art et d'Histoire.



Architecture religieuse |


La ville de Poitiers, aujourd'hui encore surnommée la « ville aux cent clochers », compte de nombreuses églises.



Antiquité tardive et haut Moyen Âge |




Baptistère Saint-Jean.




  • Baptistère Saint-Jean (à partir du IVe siècle).


  • Hypogée des Dunes (VIIe siècle-VIIIe siècle).


  • Abbaye Sainte-Croix Vestiges archéologiques (VIe siècle - XIe siècle).




Vitrail de la Crucifixion (XIIe s) dans la cathédrale Saint-Pierre.



Période romane |



Église Sainte-Radegonde, console sculptée (XIe s).




  • Église Sainte-Radegonde de Poitiers (XIe siècle - XVe siècle).


  • Église Saint-Hilaire le Grand (XIe siècle - XIXe siècle).


  • Église Notre-Dame-la-Grande de Poitiers (XIe siècle - XIIe siècle).





  • Abbatiale Saint-Jean de Montierneuf (XIe siècle - XVIIe siècle).


  • Église Saint-Porchaire, (XIe siècle - XVIe siècle) . Elle abrite l'ancienne cloche de l'Université qui date du XVe siècle. C'est l'une des plus anciennes de France avec celle de l'église Saint-Meriadec à Pontivy datant du VIe siècle et celle en fer forgé de Rocamadour qui remonterait au IXe siècle.


  • Église Saint-Hilaire-de-la-Celle (XIIe siècle), ancienne abbaye reconstruite au XVIIe siècle, aujourd'hui abritant le CRDP de la région Poitou-Charentes.


  • Église Saint-Germain (XIIe siècle - XVIe siècle), ancienne paroisse de quartier, aujourd'hui auditorium pour le Conservatoire à Rayonnement Régional.

  • Église Saint Nicolas (vers 1050), fondée par Agnès de Bourgogne au XIe siècle, démolie au XIXe siècle. Subsistent des vestiges du déambulatoire et d'une chapelle (privés).

  • Église Saint-Paul (XIe siècle et XVe siècle) ancienne paroisse, vestiges d'une voûte romane et d'un grand fenestrage gothique flamboyant (privé).

  • Église Saint-Michel-Saint-Georges, très ancienne paroisse fondée contre le mur d’enceinte du Bas Empire, reconstruite au Moyen Âge. Subsiste un mur pignon visible depuis Grand'rue.

  • Église Saint-Cybard, (XIe siècle), vestiges d'un mur dans l'actuelle chapelle des dominicaines (privé).

  • Église Saint-Christophe (XIe siècle ?), ancienne paroisse incluse au XIIIe siècle dans l'enceinte du couvent des Jacobins, mur conservé dans le bâtiment de l'ESCEM.


  • Abbaye Saint-Cyprien, (IXe siècle - XIe siècle et XVIIe siècle), ruinée par les guerres de religion, devenue au XIXe siècle l'hôpital Pasteur (ancien). Vestiges romans découverts en fouille au XIXe siècle.



Période gothique |



  • Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIIe siècle - XIVe siècle, de style gothique Plantagenêt).

  • Chapelle des Cordeliers (XIIIe siècle, XVIe et XVIIe siècles), fondée au XIIIe siècle puis reconstruite plusieurs fois, vestiges visibles dans la galerie commerciale des Cordeliers. Voûtes Renaissance à caissons.

  • Église Saint-Savin-Saint-Cyprien, (XVe siècle - XIXe siècle) rue Émile-Faguet, très restaurée dans les années 1880.

  • Église Saint-Étienne, (XVe siècle), vestiges (porte gothique) place Charles-de-Gaulle.



Époque moderne |



Clocher du collège des Jésuites (XVIIe siècle).





Chapelle Saint-Louis.




  • Chapelle Saint-Louis du collège Henri-IV (1608).


  • Prieuré hospitalier de Poitiers (1667).

  • Chapelle des Carmélites, (1699), œuvre de Pierre le Duc, archives de la Banque de France depuis 1920.


  • Grande mosquée de Poitiers.



XIXe siècle |



  • Chapelle des Religieuses du Sacré Cœur, énorme édifice de style Restauration, construit à partir de 1818.

  • Chapelle de l'abbaye des filles de Notre-Dame (années 1840), aujourd'hui amphithéâtre Venance-Fortunat de la maison diocésaine.

  • Chapelle du Gésu, (milieu XIXe), chapelle Jésuite, œuvre du père Tournesac, anciennes archives départementales puis hôtel.


  • Église Sainte-Thérèse-Sainte-Jeanne-d'Arc, (1867) ancienne chapelle du lycée Victor-Hugo, démontée et reconstruite dans le quartier des Rocs dans les années 1930, aujourd'hui paroisse.

  • Ancienne chapelle du collège des frères de Saint-Gabriel puis du collège Saint-Stanislas, (années 1880), de style Romano-Byzantin elle est aujourd'hui convertie en Salle de Conseil de Région.



XXe siècle |


  • Temple protestant (1951), œuvre de Lucien et Maurice Martineau.

  • Église Saint-Paul, (1955) œuvre de Madeleine Ursault.

  • Église Saint-Cyprien, (1964) œuvre de Marcel Boudoin et Jacques Lafille.




Église Saint-Cyprien (1964), aux Trois-Cités.



Architecture militaire |



  • Vestiges de la muraille du Bas-Empire (IIIe siècle - IVe siècle) dans le square des Cordeliers, rue des Carolus, dans la médiathèque.

  • Vestiges de la muraille d'Aliénor reconstruite par Jean de Berry : (XIIe siècle - XVe siècle).

  • Tours de cette même muraille dans la vallée de la Boivre (XIIe siècle - XVe siècle) (actuels établissements de la poste).

  • Tours du château triangulaire, construit par Philippe-Auguste[réf. nécessaire] et rénové par Jean de Berry, au confluent du Clain et de la Boivre. (XIIIe siècle - fin XIVe siècle).





Les Très Riches Heures du duc de Berry, mois de juillet avec le château triangulaire de Poitiers, musée Condé, ms.65, f.7v



Architecture civile |




Le Palais de Justice de Poitiers.



Néolithique |


  • Dolmen de la Pierre Levée.


Antiquité |

  • Vestiges de l'amphithéâtre romain, (Ier siècle ap.J-C) détruit en grande partie en 1857.


Période romane |

  • Vestiges de maisons romanes rue Jean-Bouchet, place de la Cathédrale et du Cardinal-Pie.


Période gothique |



Maison dite « des Trois-Clous ».




  • Palais des comtes de Poitou-ducs d'Aquitaine, (XIIe - XIXe siècle) actuel palais de justice de Poitiers, avec notamment la tour Maubergeon (ancien donjon réaménagé à la fin du Moyen Âge) et la salle dite salle des Pas Perdus (ancienne Grande Salle du palais d'Aliénor d'Aquitaine) et la « Belle Cheminée ».

  • Ancien échevinage, (1429) à l’origine chapelle et bibliothèque de l'Université, aujourd'hui siège de la Société des antiquaires de l'Ouest.

  • Maisons à pans de bois, (XVe siècle - XVIe siècle) rue de la Chaîne, place du Marché-Notre-Dame, rue de la Regratterie, rue des Vieilles-Boucheries.

  • Hôtel Royrand, (XVe siècle), imposante bâtisse occupant un angle de rue, de style gothique flamboyant.

  • Hôtel de la Barre, (XVe siècle) rue de l'Arceau.


  • Maison des Trois-Clous, (XVe siècle), Grand'rue, ornée de gargouilles, ancienne demeure d'un riche patricien.


  • Fontaine du Pont Joubert, (XVe siècle), petite fontaine de quartier reproduite par Viollet-le-Duc dans son dictionnaire.



Renaissance |



  • Hôtel Fumé (vers 1480 - vers 1520), demeure de Pierre puis de François Fumé, maires et échevins, de style gothique flamboyant aujourd'hui faculté de Sciences Humaines et Arts de l'université de Poitiers.


  • Hôtel Berthelot, (XVIe siècle), demeure de René Berthelot, maire, de style première Renaissance aujourd'hui Centre d'études supérieures de civilisation médiévale.


  • Hôtel d'Estissac, (vers 1520), construit pour Geoffroy d'Estissac protecteur de Rabelais et doyen de Saint-Hilaire. Premier escalier rampe-sur-rampe de la ville, aujourd'hui IUFM.


  • Hôtel Jean Beaucé, (1554) construit pour Jean Beaucé, marchand huguenot.


  • Hôtel Pélisson (1557) demeure d'un riche marchand drapier, dans le style de la seconde renaissance française.


  • Hôtel Chaboureau, (XVIe siècle) devenu une antenne de Science Po'.



XVIIe siècle |



  • Hôtel Isaïe de Rochefort, (1599-1629) élégant hôtel particulier, aujourd'hui DRAC Poitou-Charentes.

  • Hôtel Pinet, (vers 1662) construit pour Jean Pinet, receveur général des finances, aujourd'hui présidence de l'Université.

  • Ancien hôpital (1687-1682).

  • Hôtels particuliers rue Descartes, rue Saint-Germain et Grand'Rue.



XVIIIe siècle |


  • Hôtel de Nieul, (vers 1785) de style Louis XVI place du Maréchal-Leclerc.

  • Hôtel Vétault, (vers 1790) rue de la cathédrale. Un autre hôtel (1783) du même nom se trouve rue Carnot.



XIXe siècle |



  • Hôtel de ville (1869-1875), œuvre de l'architecte Antoine-Gaétan Guérineau, de style Second Empire. Originellement musée et mairie, il abrite des tableaux de Pierre Puvis de Chavannes, Léon Perrault, Émile Bin.


  • Préfecture de la Vienne (1864-1868), œuvre d'Alphonse Durand, d'inspiration Louis XIII.

  • Château d'Eau, vers 1887, parc de Blossac, bâtisse imposante.

  • Faculté de Médecine, vers 1850, rue de l'Hôtel-Dieu, façade de style Second Empire.



XXe siècle |

  • Grande Poste (1910-1919), bel édifice conservant un décor intérieur d'inspiration Art nouveau, sur la façade sculptures d'Aimé Octobre.

Architecture Art Déco



façade Art Déco (1928) sur la place du Maréchal-Leclerc.




Ancien Théâtre Municipal (1954), place du Maréchal-Leclerc.



  • Maison Roubaud, (1927) rue Théophraste-Renaudot.


  • Hôtel Gilbert, (1933) construit par André Ursault pour une famille de torréfacteurs, façade d'inspiration Louis XV, intérieur de style « paquebot », devenu un tribunal administratif.

  • Ancienne chambre de commerce, (1935) façade d'inspiration classique avec un bas relief par Raymond Couveignes et une peinture de coupole représentant l'industrie et le commerce colonial.

  • Immeuble du Jet d'Eau, (1932) place Leclerc, par André Ursault, imposante façade néoclassique abritant autrefois un café.

  • Maison Rat, rue Alsace-Lorraine (1935) par Lucien et Maurice Martineau. La façade ondoyante présente une tête sculptée.


  • Lycée Victor-Hugo (1922-1935) par les frères Martineau, rue Victor-Hugo.

  • Banques autour de la place du Maréchal-Leclerc et rue du Marché, par les frères Martineau et Henri Jamard.

  • Ancien sanatorium (années 1930), Marcel Boudoin architecte, devenu CROUS. Bâtiment rationaliste avec des balcons rappelant le style « paquebot ».

  • Salle René Savatier de la faculté de Droit, ornée de peintures allégoriques de Pierre Girieud (1930-1931) et d'un bas-relief de Jean et Joël Martel (1927).


  • Ancien théâtre municipal (1954), de style 1940, par Édouard Lardillier, un grand nom de l'architecture de salles de spectacle[56]. Le hall conserve un rare ensemble décoratif en verre églomisé par Robert Pansart et des luminaires et ferronneries de Robert Caillat.



Monuments commémoratifs et statues |



Notre-Dames des Dunes (1876).



  • Monument de la guerre de 1870, square de la République. Composé d'un obélisque de réemploi (XVIIIe ?) et d'un bronze expressif de Jules Coutan.

  • Monument aux morts de 1914-1918, boulevard de Verdun, œuvre d'Aimé Octobre.

  • Monument aux coloniaux, boulevard Solférino, détruit dans le bombardement de 1944, c'est aujourd'hui une simple stèle.


  • Jeanne d'Arc ou l'Ange de la Paix, square des Cordeliers, œuvre de Maxime Real del Sarte (1929).


  • Notre-Dame des Dunes, statue colossale sur les falaises des Dunes, construite à l'instigation du cardinal Pie (1876).


  • La Liberté éclairant le Monde, copie d'après Bartholdi, érigée en 1903 sur la place de la Liberté par la loge maçonnique.



Ouvrages d’art |




Le pont Joubert sur le Clain.




Tunnel du chemin de fer, orné des armoiries de la ville.




  • Ponts :

    • sur le Clain :

      • pont Saint-Cyprien (routier, quatre voies),


      • pont Neuf, construit par l'ingénieur Barbier en 1778 (routier, quatre voies),


      • pont Joubert (pont médiéval, à sens unique depuis début 2015),

      • pont de la Pénétrante (voie rapide, années 1970),

      • pont de Rochereuil (routier, deux voies),

      • pont de l’Intendant Le Nain (routier, trois voies),

      • pont de chemin de fer (XIXe siècle, deux voies) ;



    • sur la Boivre :
      • pont Achard (également au-dessus des voies de chemin de fer).





  • Autres :
    • tunnel du chemin de fer, ornée de portiques imitant des portes de ville médiévales (1849-1850).




Patrimoine naturel |


Article détaillé : Espaces verts de Poitiers.

Le plus célèbre est le parc de Blossac siège d'un petit parc animalier. La communauté d'agglomération de Poitiers mène un effort d'extension des espaces verts, notamment le long des vallées du Clain et de ses affluents. Ces terrains autrefois construits sont souvent en zone inondable. Ces nouveaux espaces verts s'ajoutent aux squares et jardins publics plus anciens.




  • Parc de Blossac, créé par l'intendant du Poitou à partir de 1753 derrière les anciens remparts du Moyen Âge, il présente des perspectives et des arbres tailles à la française. En 1899, on y installa un petit Jardin Anglais et en 2003 on restaura le Grand Pré en y aménageant un jardin contemporain. le Parc est ornée de statues par Antoine Étex, Hippolyte Maindron, Raymond Sudre, une copie de la coupe de Warwick et des fontes de Barbedienne.

  • Jardin des plantes, aménagé derrière l'ancien Hôtel Dieu dans les années 1870 dans le style anglais.





Parc de Blossac.



Musées |


Poitiers compte trois musées dont deux réunis en une seule administration. Yves Bourel, conservateur et ancien directeur du musée de l’Hôtel Sandelin[57] à Saint-Omer, a dirigé le début de la restructuration des musées de Poitiers et du lancement du projet pôle muséal de la ville de Poitiers. Il quitte la direction des musées en juin 2009.




Musée Rupert-de-Chièvres.




Musée Sainte-Croix 

C'est le plus grand musée de la ville. Construit en 1974 sur les plans de l'architecte poitevin Jean Monge, le musée Sainte-Croix se dresse à la place de l'ancienne abbaye Sainte-Croix. C'est une vaste structure de béton et de verre, dans le plus pur style des années 1970. Il accueille en exposition permanente les époques de la préhistoire à l'art contemporain, en passant par la période médiévale et les Beaux-Arts. Il possède notamment plusieurs sculptures majeures de Camille Claudel.


Musée Rupert-de-Chièvres 

deuxième musée de la ville de Poitiers, le musée Rupert-de-Chièvres est un ancien hôtel particulier situé en plein centre-ville, entre la préfecture et l'hôtel de ville. Le musée couvre les périodes inexplorées par le musée Sainte-Croix, du XVIe au XVIIIe siècle.


Hypogée de Mellebaude est le troisième musée de la ville de Poitiers. Situé sur la colline des Dunes, c'est un témoignage unique du paléo-chrétien.



Œuvres |


Les œuvres peuvent se trouver dans l’un ou l’autre des deux musées.



  • Vestiges d'un polyptyque par Paolo Veneziano.


  • Elie et la veuve de Sarepta de Giovanni Lanfranco.


  • La Mort d'Hyacinthe de Jean Broc, musée Sainte Croix.


  • La Générosité des dames romaines[58], tableau de Louis Gauffier, musée Rupert-de-Chièvres.


  • Œdipe maudissant Polynice de Jacques Augustin Catherine Pajou, déposé par le musée du Louvre en 1872, visible au musée Sainte-Croix.


  • la Valse de Camille Claudel.


  • La Sirène et le Poète de Gustave Moreau.


  • Maisons de ferme à Oehle de Piet Mondrian.


  • Sur le yacht de Pierre Bonnard.


  • Weeping Venus de Romaine Brooks.


  • Objet mobile recommandé aux Familles de Max Ernst.



Établissements culturels |



  • Médiathèque François-Mitterrand.

  • Espace Mendès-France, centre de culture scientifique, technique et industrielle.

  • Le Confort Moderne, salle de concert et d'exposition.

  • La Fanzinothèque, première bibliothèque de fanzines en France.

  • Le conservatoire national de région.


  • Théâtre Auditorium de Poitiers (TAP) : scène nationale proposant théâtre, danse, cinéma art et essai.

  • Le cinéma salle art et essai Le Dietrich.

  • Le Carré Bleu où programme - entre autres - l'association Jazz à Poitiers.



Ville de garnison |


Éloignée des frontières, située à un nœud de communications et à proximité d’un champ de tir, la ville de Poitiers a accueilli de nombreuses unités militaires en garnison.



  • Artillerie :

    • le 20e régiment d’artillerie : dissous en 1996,

    • le 33e régiment d’artillerie,

    • le 49e régiment d’artillerie : créé à Poitiers en 1911, il y reste jusqu’en 1914,

    • le 109e régiment d’artillerie ;



  • matériel :
    • le 9e Bataillon du Matériel ;


  • transmission :

    • le 29e bataillon de transmissions,

    • le 58e régiment de transmissions ;



  • cavalerie :
    • en 1832 : le 4e régiment de hussards ;


  • infanterie :
    • le 125e régiment d’infanterie de ligne.


  • Actuellement, sont présents à Poitiers :

    • le RICM (régiment d'infanterie-chars de marine),

    • l’état-major de la 9e brigade légère blindée de marine (9e BLBMa).





Personnalités liées à la commune |



Philosophes, humanistes, scientifiques |




  • Jean Bouchet, écrivain et historien.


  • Joachim du Bellay, étudia à l'université de Poitiers, y rencontra Jacques Peletier du Mans et Ronsard.


  • René Descartes, philosophe, étudia le droit civil et canonique à l'université de Poitiers.


  • Michel Foucault, né à Poitiers en 1926, mort en 1984, philosophe.


  • Emmanuel Levinas, philosophe, fut professeur de philosophie à l'université de Poitiers au début des années 1960.


  • François Rabelais, y habita et fit de son Pantagruel le plus célèbre étudiant de Poitiers.


  • Pierre de Ronsard, étudia à l'université de Poitiers.


  • François Viète, mathématicien, étudia le droit à l'université de Poitiers.



Religieux |



  • Sainte Agnès, première abbesse de l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers.

  • Saint Hilaire, premier évêque de Poitiers (consulter la Liste des évêques de Poitiers).

  • Saint Léger d'Autun (VIIe siècle).

  • Saint Martin, disciple d'Hilaire, il fonda le premier monastère d’Occident à Ligugé en périphérie de Poitiers.

  • Sainte Radegonde, fonda le premier monastère de femmes en Occident, l'abbaye Sainte-Croix.

  • Saint Venance Fortunat, poète et évêque de Poitiers (VIe siècle).

  • Saint Emmeran de Ratisbonne, né à Poitiers, mort vers 652, évêque chrétien et un martyr qui a donné son nom à l'abbaye Saint-Emmeran.

  • Marie-Louise Trichet (1684-1759), religieuse, fondatrice des Filles de la Sagesse ; béatifiée en 1993 par le pape Jean-Paul II.

  • Monseigneur Prosper Philippe Augouard archevêque de Sinitie.


  • Joseph Rozier, évêque de Poitiers de 1975 à 1994.



Rois, ducs, comtes |




  • Jean Sans Terre, comte du Poitou.

  • Richard Ier d'Angleterre, dit Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine.

  • Les Ramnulfides, comtes de Poitiers et ducs d’Aquitaine, dont notamment :


    • Guillaume IX d'Aquitaine, dit Le Troubadour, comte de Poitiers ;


    • Aliénor d'Aquitaine, reine de France puis reine d'Angleterre.




  • Philippe V de France, comte de Poitiers, roi de France de 1317 à 1322.



Personnalités politiques |




  • Abel Bonnard, né à Poitiers en 1883, romancier, essayiste et homme politique.


  • Thierry Breton, homme politique, chef du projet du Futuroscope avec René Monory, ancien conseiller régional de Poitou-Charentes, ancien ministre


  • Alain Claeys maire de Poitiers depuis 2008, député, ancien conseiller général et ancien conseiller régional.


  • Marie-France Garaud, née en 1934 à Poitiers, avocate, femme politique, députée européenne, présidente depuis 1982 de l'Institut international de géopolitique.


  • Charles Esprit Marie de La Bourdonnaye (1753-1840), homme politique.


  • Paul Esprit Marie de La Bourdonnaye, marquis de La Bourdonnay et comte de Blossac (1716-1800), haut fonctionnaire.


  • Eugène Lecointre, né à Potiers en 1826, homme politique et historien.


  • François Lecointre, né à Poitiers en 1840, homme politique et député.


  • Gabriel Massé, né à Poitiers en 1807, jurisconsulte, avocat, magistrat.


  • Jacques Masteau, né à Poitiers en 1903, homme politique.


  • Jean Nocher, né à Poitiers en 1908, journaliste, producteur d'émissions de radio et de télévision, fondateur des groupes francs de la Loire et dirigeant du mouvement Franc-Tireur durant l'Occupation, ancien député de la Loire.


  • Jean-Pierre Raffarin, né en 1948 à Poitiers, ancien président de la région Poitou-Charentes, ancien premier ministre et ministre.


  • Arthur Ranc, né à Poitiers en 1831, mort en 1908, homme politique et écrivain. Une rue du centre-ville porte son nom.


  • Jacques Santrot, maire de Poitiers de (1977-2008), ancien député, ancien conseiller général et ancien ancien conseiller régional.


  • Antoine Claire Thibaudeau, né à Poitiers en 1765, mort en 1854, membre de la Convention, du Conseil des Cinq-Cents, conseiller d'État et préfet de l'Empire.


  • Pierre-François Piorry, né à Poitiers en 1758, mort en 1847, révolutionnaire et membre de la Convention.


  • Michel Roger, né le 9 mars 1949 à Poitiers, homme politique, ancien ministre d'État de Monaco.


  • Pierre Vertadier, né à Poitiers le 29 mai 1912 et décédé le 30 avril 1995 à Poitiers, maire de Poitiers (1965-1977), député (gaulliste) et ancien secrétaire d’État (1973-74).



Fonctionnaires, militaires |




  • Pierre Joseph Légier (1730-1796), maréchal de camp du génie, est né dans la commune.


  • Charles Cochon de Lapparent, (1750-1825), mort à Poitiers, ministre.


  • Hugues Alexandre Joseph Meunier (1751-1831), général des armées de la République et de l'Empire, mort à Poitiers.


  • Charles Barthélemy de Saint-Fief (1752-1841), général des armées de la République et de l'Empire, mort à Poitiers.


  • Pierre Charles Pouzet (1766-1809), général des armées de la République et de l'Empire, né à Poitiers, tombé au champ d'honneur lors de la bataille d'Essling.


  • Jean Chemineau (1771-1852), décédé à Poitiers, général des armées de la République et de l’Empire (nom gravé sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile).


  • Jean Vilain, né à Poitiers en 1836, sous-lieutenant de la Légion étrangère lors de la bataille de Camerone.


  • Gérard Lecointe (1912-2009), né à Poitiers, Général de corps d'armée, Commandant en chef des Forces françaises en Allemagne.

  • Gaston Duché de Bricourt (1914-1942), Capitaine du Bataillon du Pacifique, Compagnon de la Libération[59], Mort pour la France le 9 juin 1942 à Bir-Hakeim



Scientifiques et universitaires |




  • Marc Augé, anthropologue, né à Poitiers en 1935.


  • Philippe Autexier, historien de la musique spécialiste de Mozart, né à Châtellerault en 1954 et mort à Poitiers en 1998.


  • Michel Brunet, professeur à l'Université de Poitiers. Il découvrit en 2002 Toumaï, le premier représentant de l'espèce Sahelanthropus tchadensis, âgée de 7 millions d'années, l'un des plus anciens ancêtres de l'Homme, peut-être bipède comme lui.


  • Abderrazak El Albani, géologue sédimentologue et enseignant chercheur à l'université de Poitiers et au CNRS. En 2008, il a découvert au Gabon des fossiles de formes de vie multicellulaires les plus anciennes au monde, datées à 2,1 milliards d'années.


  • René-Antoine Ferchault de Réaumur (1688-1757), illustre savant, a fréquenté le collège jésuite de Poitiers.


  • Camille Guérin, vétérinaire et pastorien, né à Poitiers en 1872. Il découvrit en 1924 le vaccin contre la tuberculose avec Albert Calmette.


  • Luc Montagnier, professeur, codécouvreur du virus du sida en 1983, prix Nobel de médecine en 2008, a étudié à la faculté de Médecine et des sciences de Poitiers.


  • René Savatier, professeur à l'université de Poitiers, juriste réputé, résistant, né à Poitiers en 1892, mort à Poitiers en 1984.


  • Aimé Thomé de Gamond (1807-1876), père du Tunnel sous la Manche.



Artistes |




  • Bernard Baudriller, né en 1948, un des membres fondateurs du groupe Tri Yann, il a résidé dans l'agglomération poitevine depuis 1985 et dirigé l'école de musique de Migné-Auxances jusqu'en 2008. Il réside actuellement en Bretagne.

  • Saïd Ben Mohammed, artiste acrobate, né en 1827, marié à Poitiers en 1853, arrière-grand-père maternel d'Édith Piaf[60].


  • Jules Berry, acteur, né à Poitiers en 1883.


  • Alexandre Brunet, artiste peintre né en 1863 à Poitiers, mort après 1906. Auteur de Plaza de taureaux exposé au musée d'Orsay à Paris[61], de Nature morte exposé au musée des beaux-arts de Bordeaux[62].


  • Jean Brunet (1849-1917), peintre, y est mort.


  • Cellule X, groupe de rap-conscient-électronique-fusion-alternatif.


  • Comtesse Dash (1804-1872), née à Poitiers, auteur de romans historiques.

  • Le groupe de metal Deathspell Omega.


  • Fernand Fau, né en 1858 à Poitiers, illustrateur et caricaturiste.

  • Yvan Gallé, mort en 1975 à Poitiers, artiste peintre.


  • Louis Gauffier (1762-1801), peintre.


  • Gringe, né en 1980 à Poitiers, rappeur et acteur.

  • Le groupe de metal Hacride

  • Philip Hermogenes Calderon (1833-1898), né à Poitiers, peintre.


  • Jabberwocky, groupe musical formé par trois artistes poitevins

  • Le groupe de metal Klone


  • Numa Marzocchi de Bellucci, (1846-1930), artiste peintre orientaliste.


  • Lucien Nonguet (1869-1955), né à Poitiers, cinéaste.


  • Jean-Philippe Peyraud, né en 1969 à Poitiers, scénariste et illustrateur de bandes dessinées.


  • Léon Perrault (1832-1908), peintre.


  • Pierre Petit (1922-2000), né à Poitiers, compositeur de musique.


  • Joël Robuchon (1945-2018), né à Poitiers, cuisinier.


  • Paul Rougnon (1846-1934), né à Poitiers, professeur et compositeur de musique.


  • Seven Hate, groupe punk des années 1990 début 2000.


  • Crash Taste, groupe de rock.

  • François Thiollet, né en 1782 à Poitiers et mort en 1859 à Paris, architecte, graveur, professeur de dessin aux Écoles Royales d'Artillerie[63] ; Jean-Pierre Thiollet, né en 1956 à Poitiers, critique d'art et essayiste, auteur de Carré d'Art[64].


  • Jean Valade (1710-1787), artiste peintre, peintre ordinaire du roi.


  • Louis Vierne, né en 1870 à Poitiers, mort en 1937, organiste et compositeur.



Sportifs |




  • Lionel Charbonnier, né à Poitiers, footballeur, champion du monde en 1998.


  • Romain Édouard, né à Poitiers en 1990, grand maître international d'échecs.


  • Maryse Éwanjé-Épée, née à Poitiers en 1964, athlète de saut en hauteur.


  • Brian Joubert, né à Poitiers, patineur, champion du monde.


  • Mahyar Monshipour, boxeur, champion du monde.


  • Elsa N'Guessan, née à Poitiers en 1984, nageuse qui a participé aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.


  • Laurent Rodriguez, né à Poitiers en 1960, joueur de rugby à XV international.


  • Simon Pagenaud né à Poitiers en 1984, pilote automobile.



Journalistes, écrivains |




  • Frederic Augris, historien et photographe, né à Poitiers en 1967.


  • Claude Bellanger, journaliste, né à Poitiers en 1910, mort en 1978. Résistant, il était proche de François Mitterrand. Il fut avec Émilien Amaury l’un des fondateurs du Parisien libéré dont il assura la direction générale. Il a été vice-président de l'Agence France-Presse et président de la Fédération internationale des éditeurs de journaux.


  • Louis Bellin de La Liborlière (1774-1847), recteur de l’académie de Poitiers de 1815 à 1830, mort à Poitiers, auteur notamment de La Nuit anglaise, célèbre parodie du roman noir ou gothique.


  • Abel Bonnard, né à Poitiers en 1883, poète, romancier, essayiste et homme politique. Maurrassien, il évolua vers le fascisme dans les années 1930.


  • Georges Bonnet (poète), vit à Poitiers.


  • Jean Bouchet (1476- v.1550), écrivain, son œuvre est assimilée à celle des Grands rhétoriqueurs.

  • Michel Carrouges, né à Poitiers en 1910 et mort en 1988. Écrivain surréaliste et catholique (il existe un fonds Michel Carrouges à la BNF).


  • Marthe-Marguerite Caylus (1672-1729), auteur de célèbres mémoires née à Poitiers.


  • Jean-François Dreux du Radier, écrivain exilé à Poitiers par lettre de cachet en 1749, publia ensuite la Bibliothèque historique et critique du Poitou, Paris, 1754,


  • Franck Ferrand, né à Poitiers en 1967, historien, écrivain et animateur de radio.


  • François Garasse (1585-1631), mort à Poitiers, auteur de La Doctrice curieuse des beaux esprits de ce temps — ou prétendus tels.


  • Frédérick Gersal, historien, homme de télévision et de radio, réside à Iteuil, cité périphérique au sud de Poitiers.


  • Dominique Jamet, né en 1936 à Poitiers, journaliste et écrivain, ancien président de l'EPBF, établissement public chargé de la construction de la Bibliothèque nationale de France.


  • Angèle Koster (1946), écrivain, auteur de romans et d'ouvrages régionalistes.


  • Virginie Lou, écrivain, née à Poitiers en 1954, auteur de six romans et de nombreux livres pour enfants.


  • Augustin Nadal (1659-1741), né et mort à Poitiers, auteur dramatique.


  • Jean Rousselot (1913-2004), né à Poitiers, poète.


  • Jean-Michel Royer (1933-2009), journaliste et écrivain, né à Poitiers.


  • Robert Sexé (1890-1986), reporter, motocycliste, photographe, il réalisa, entre autres, le 1er tour du monde à moto en 1926, vécut dans à St Benoît une grande partie de sa vie. Il aurait inspiré à Hergé le personnage de Tintin.



Héraldique, logotype et devise |


Article connexe : Armorial des communes de la Vienne.











Blason de Poitiers Blason D'argent au lion de gueules, à la bordure de sable besantée d'or ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or[65]
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.



Armoiries de Richard de Cornouailles, prétendant Plantagenêt au comté de Poitiers[66].




Logotype actuel.


Les sceaux des anciens comtes héréditaires du Poitou ne nous présentent pas d'armoiries visibles. C'est Guillaume, frère d’Henri II d'Angleterre, et comte de Poitiers, qui porte le premier en tant qu’armes personnelles, les armes au lion rampant. Richard Cœur-de-Lion et Othon IV, comtes de Poitiers, portent également ces armes. C’est le dernier prétendant Plantagenêt au comté de Poitiers, Richard de Cornouailles, frère du roi Henri III, qui nous fait connaître les couleurs de ces armes et qui vulgarise leur usage[67]. Richard portait : d'argent au lion de gueules couronné d'or à la bordure de sable besantée d'or. Ces armes entrent dans plusieurs grandes maisons, qui ont la charge honorifique de lever la bannière du Poitou, comme les Mauléon ou les Châtellerault. Ceux-ci regroupaient la milice municipale de Poitiers derrière la bannière du Poitou, portant ces armes.


Les armes au lion rouge ont servi de base aux armes héraldiques d’officiers royaux de la province (maréchaux et sénéchaux du Poitou) et de villes : Châtellerault, Mauléon et Poitiers, capitale du Poitou. Cette dernière ville a même conservé la version besantée du prince de Cornouailles, avec un chef aux lys d'or des rois de France, mêlant ainsi les armes des deux ennemis capétiens et Plantagenêt sur son blason.


Il existe encore de très nombreuses représentations de ces armes en vitraux ou sculptées à Poitiers[68].


Le chef de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or) surcharge la partie haute de la bordure et ses trois besants depuis que la ville fut rattachée au royaume de France. Elle le conserva sous domination anglaise. Le blasonnement actuel sous-entend une bordure chargées de 8 besants (valeur défaut pour le besanté). Cependant, les représentations les plus fréquentes présentent 9 besants visibles, ce qui, avec les trois cachées pas le chef brochant, conforte la thèse de 12 besants de Victor Adolphe Malte-Brun[69].


Le logo actuel reprend les couleurs des armoiries. La communauté d'agglomération du Grand Poitiers utilise le même logo mais avec des couleurs différentes.



Voir aussi |



Bibliographie |




  • Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIeXVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519441-0-1).

  • Stéphane Blond, Visiter Poitiers, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, 2008.


  • Poitiers, une histoire culturelle, 1800-1950, ouvrage collectif coordonné par Alain Quella-Villéger, Atlantique, éditions de l'actualité scientifique Poitou-Charentes (espace Mendès-France, Poitiers).

  • Hubert Le Roux, Poitiers pas à pas : Son histoire à travers ses rues, ses places, ses monuments, ses hommes célèbres, Éditions Horvath, Le Coteau, 1987 (ISBN 2-7171-0523-9).

  • Hubert Le Roux, Poitiers de A à Z : Dictionnaire de Poitiers, ville d'art et d'histoire (rues, lieux-dits, cités, monuments, curiosités, services publics…), Poitiers, 1976.



Articles connexes |


  • Liste des communes de la Vienne


Liens externes |


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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Poitiers.




  • Site de la mairie

  • Site de l'office de tourisme



Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |





  1. Potchiers en poitevin
    La forme occitane du toponyme est Peitieus.



  2. Insee - Résultats du recensement de la population de 2014 - Unité urbaine de Poitiers, consulté le 22 juillet 2017


  3. Insee - Résultats du recensement de la population de 2014 - Aire urbaine de Poitiers, consulté le 22 juillet 2017


  4. Les 12 communes de la CAP


  5. « Relevés climatiques de Poitiers 1971-2000 », sur météo france (consulté le 7 janvier 2012)


  6. « Données mensuelles de janvier 2008 pour Poitiers », sur www.meteociel.fr (consulté le 24 décembre 2009)


  7. « Conditions climatiques de la ville de Poitiers dans la Vienne », sur site de Météo France (consulté le 11 janvier 2010)


  8. « LGV Poitiers-Limoges : les élus aux anges, les opposants préparent un recours », sur http://www.lagazettedescommunes.com/ (consulté le 19 janvier 2015)


  9. Site de Poitiers Cœur d'Agglo


  10. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, p. 35 et 92, éditions Errance (ISBN 2-87772-089-6).


  11. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, p. 198.


  12. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, 2006, coll. Hespérides (ISBN 2-87772-331-3), p. 21


  13. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIeXVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519441-0-1), p. 12


  14. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 20.


  15. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 21.


  16. Robert Favreau, « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519441-0-1), p. 160


  17. Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le Traité de Brétigny, d’après le manuscrit du Musée Britannique - A. Bardonnet - Niort - 1867 Histoire passion


  18. a et b[1]


  19. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008, coll. Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 130 et 161.


  20. Jean Nicolas, op. cit., p. 433


  21. Jean Nicolas, op. cit., p. 381.


  22. Jean-Marie Augustin, L'histoire véridique de la séquestrée de Poitiers, Fayard, 2001, 334 p. (ISBN 2213609519)


  23. « Quand Poitiers était la capitale de la Belgique », La Nouvelle République, http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Communes/Poitiers/n/Contenus/Articles/2012/05/27/Quand-Poitiers-etait-la-capitale-de-la-Belgique, (article du 27 mai 2012).


  24. http://www.poitou-magazine.com/1-234-Le-bombardement-de-Poitiers.php


  25. Didier Monteil, « Plus fort que l’anti-CPE et le 29 janvier », La Nouvelle République, numéro du 20 mars 2009, p. 43.


  26. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  27. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  28. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  29. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  30. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  31. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  32. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  33. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  34. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  35. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  36. [xls] Résultats des élections municipales de 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  37. Résultats des élections municipales de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  38. Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.


  39. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.


  40. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.


  41. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.


  42. Site des villes et villages fleuris, consulté le 24 décembre 2017.


  43. Poitevin sur le Trésor de la langue française informatisé ; consulté le 26 novembre 2015


  44. a et bLarousse, Grand Larousse universel, Paris : Larousse, 1999


  45. Josette Rey-Debove, Alain Rey, Le nouveau Petit Robert, version électronique, 2010


  46. Par exemple : Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.


  47. « Comment s'appellent les habitants de la Vienne ? », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le 27 novembre 2015)


  48. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  51. Site de l'université de Poitiers


  52. Il n’y aura que des garçons au collège Saint-Chaumond, Poitiers-ma-ville, publié le 24 août 2009, consulté le 19 juin 2010


  53. Jean-Michel Gouin, « Darwin contesté à l’union chrétienne ? », La Nouvelle République, publié le 10 mai 2010, consulté 19 juin 2010


  54. « Données fiscales et impôts pour Poitiers | Le Monde.fr », sur Le Monde.fr (consulté le 17 octobre 2018)


  55. « Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur www.verif.com (consulté le 17 octobre 2018)


  56. http://cinemasdunord.blogspot.fr/2010/12/edouard-lardillier-architecte-de-cinema.html


  57. Hôtel Sandelin « Copie archivée » (version du 21 octobre 2007 sur l'Internet Archive)


  58. Photo tableau


  59. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération


  60. Édith Piaf, Au bal de la chance, 1958 (Éditions de la Loupe, 2007, p. 22)


  61. http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?nnumid=78043


  62. Notice no 000PE020030, base Joconde, ministère français de la Culture


  63. http://www.centre-presse.fr/article-320735-thiollet.html


  64. Institut d'art de Chicago, http://ryerson.artic.edu/search/?searchtype=e&SORT=D&searcharg=blateau&searchscope=1


  65. C'est le blasonnement qu'on trouve dans le Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes.


  66. http://ouest.heraldique.free.fr/poitou_armoiries.htm.


  67. Historia minor, par Mathieu Paris & Catalogue of english medieval Rolls of arms no 1, par Wagner


  68. « Les armoiries des comtes de Poitiers », in Revue française d'héraldique et de sigillographie, 8e année, 1952, p. 3 ss.


  69. En effet ce dernier, dans la France illustrée, tome V (1884), blasonne ainsi : D'argent, au lion de gueules, à la bordure de sable, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. (alias : D'or, au lion grimpant de sable, à la bordure du même, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or).





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