Thouars





Page d’aide sur l’homonymie Pour l’article ayant un titre homophone, voir Thoires.





















































































Thouars.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Thouars
Le château des ducs de La Trémoille.

Blason de Thouars
Blason

Thouars
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Deux-Sèvres

Arrondissement

Bressuire

Canton

Thouars
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Communauté de communes du Thouarsais

Maire
Mandat
Patrice Pineau
2014-2020

Code postal
79100

Code commune
79329
Démographie

Gentilé
Thouarsais

Population
municipale
9 225 hab. (2015 en diminution de 6,08 % par rapport à 2010)
Densité 763 hab./km2
Population
aire urbaine
26 944 hab. (2010)
Géographie

Coordonnées

46° 58′ 33″ nord, 0° 12′ 51″ ouest

Altitude
100 m
Min. 47 m
Max. 117 m

Superficie
12,09 km2
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres



Voir sur la carte administrative des Deux-Sèvres

City locator 14.svg

Thouars





Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres



Voir sur la carte topographique des Deux-Sèvres

City locator 14.svg

Thouars





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte administrative de France

City locator 14.svg

Thouars





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg

Thouars







Thouars est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine. Anciennement appelée Thouars-sur-le-Thouet.


Ses habitants sont appelés les Thouarsais.


Thouars a été labellisée ville fleurie 4 étoiles et ville d'art et d'histoire.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Accès


    • 1.3 Communes limitrophes


    • 1.4 Géologie


    • 1.5 Hydrographie


    • 1.6 Voies de communication et transports




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Époque préhistorique et antique


    • 3.2 Moyen Âge


    • 3.3 Capétiens ou Plantagenêts : un choix difficile


    • 3.4 Thouars pendant la guerre de Cent Ans


    • 3.5 Thouars et la famille d'Amboise


    • 3.6 La vicomté de Thouars devient duché sous les La Trémoille


    • 3.7 Les prémices de la révolte puis la Révolution de 1789


    • 3.8 Thouars : ville industrielle et « cheminote »




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Tendances politiques et résultats


    • 4.2 Liste des maires


    • 4.3 Intercommunalité


    • 4.4 Politique environnementale


    • 4.5 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


      • 5.1.1 Commune


      • 5.1.2 Agglomération et aire urbaine




    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Sports


    • 5.4 Santé


    • 5.5 Médias


    • 5.6 Cultes




  • 6 Économie


    • 6.1 Agriculture


    • 6.2 Industrie


    • 6.3 Tourisme


    • 6.4 Justice




  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Sites culturels


    • 7.2 Autres lieux et monuments


      • 7.2.1 Patrimoine militaire ou civil


      • 7.2.2 Patrimoine religieux


      • 7.2.3 Patrimoine environnemental




    • 7.3 Patrimoine culinaire


    • 7.4 Thouars et le cinéma


    • 7.5 Personnalités liées à la commune


    • 7.6 Labels


    • 7.7 Héraldique


      • 7.7.1 Famille de Thouars


      • 7.7.2 Ville de Thouars






  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |



Localisation |


La commune de Thouars se situe au nord du département des Deux-Sèvres sur un plateau qui domine la rivière nommée le Thouet, un affluent de la Loire. Elle est la capitale du Thouarsais une région naturelle constituée par la plus grande partie de la plaine de Thouars et la partie moncontouroise du Loudunais.
Les villes les plus proches[1] sont Bressuire, Parthenay, Saumur et Loudun.



Accès |


Thouars est située à 50 minutes par la route de grandes agglomérations de l'Ouest : Niort, Poitiers, Angers. L'accès à Niort (passant par Parthenay) est réalisé via une route à trois voies.


Thouars est desservie via sa gare SNCF (trains et cars TER). La ville possède un aérodrome. La commune est aussi desservie par le réseau de cars RDS (Réseau des Deux-Sèvres) du conseil général des Deux-Sèvres.



Communes limitrophes |























Rose des vents

Sainte-Verge

Louzy
Rose des vents

Sainte-Radegonde

N

Saint-Léger-de-Montbrun

O    Thouars    E

S

Saint-Jacques-de-Thouars

Saint-Jean-de-Thouars

Missé



Géologie |


  • Le Toarcien qui tire son nom de Toarcium, nom latinisé de la ville de Thouars, a été en partie défini à Sainte-Verge par Alcide Dessalines d'Orbigny en 1849.


Hydrographie |


Thouars est arrosée par le Thouet, affluent de rive gauche de la Loire.



Voies de communication et transports |


  • Réseau Com'bus géré par la communauté de communes du Thouarsais.


Toponymie |


Attesté sous les formes latinisées Toareca (pièce mérovingienne), Toarcis en 762.


Nom dérivé de celui de la rivière selon un processus fréquent en toponymie : le Thouet (Toare VIIe siècle, Toarum vers 866) avec le suffixe d'origine celtique -ica (< *-ika)[2],[3].


L'élément *tobar ou *toar qui entre en composition dans certains noms de rivières (Cf. le Thoré affluent de l'Agout à Castres) de sens inconnu est sans doute préceltique[3].



Histoire |



Époque préhistorique et antique |


Les premières communautés vinrent s'installer à Thouars il y a plus de 5 000 ans, leurs lieux d'habitation se situaient au bord du Thouet entre le château actuel et la vieille ville. Ces hommes ensevelissaient leurs morts au dolmen du coteau de Fleury, occupaient la grotte de Montsavard et invoquaient leurs divinités sur le tumulus de la Motte des Justices.
Ce tumulus est aujourd'hui à peine visible, situé en pleine zone industrielle. Ses dimensions (174 m de long et 15 m de large) en faisaient le plus long sanctuaire répertorié en France et l'un des plus importants d'Europe.


Les traces d'une voie romaine découvertes dans la vieille ville semblent confirmer l'hypothèse d'une présence dans l'Antiquité. Mais c'est surtout grâce à la découverte d'une pièce mérovingienne sur laquelle figure la mention Toareca que l'on a confirmation de l'existence de la ville dans l'Antiquité et de son nom[réf. nécessaire].



Moyen Âge |


C'est seulement au VIIIe siècle que la ville entre dans l'histoire. Dans les années 760, Thouars se trouve en Aquitaine. C'est la forteresse la plus solide de toute la région selon les chroniqueurs de l'époque. Époque guerrière puisque le duc Waïfre se bat pour l'indépendance de l'Aquitaine contre le roi des Francs Pépin le Bref qui compte bien s'en emparer. En 762, accompagné de son fils le futur Charlemagne, Pépin le Bref arrive devant Thouars, il détruit la cité d'origine gallo-romaine et incendie le château.


À partir du IXe siècle, une lignée de vicomtes va s'imposer et administrer ce fief pendant plus de cinq siècles. Le premier vicomte connu à ce jour est Geoffroy Ier. Il fonde la dynastie de Thouars qui régnera sur le Thouarsais jusqu'à la fin du XIVe siècle.


Située au sud de l'Anjou et à l'entrée de l'Aquitaine, la vicomté de Thouars est un fief stratégique et très riche qui s'étend du Haut-Poitou jusqu'à la mer.


À Thouars, une première cité se trouvait entre le château actuel et l'orangerie. On pense également qu'une deuxième citadelle pouvait se trouver entre l'église Saint-Médard et le pôle Anne Desray. Au XIIe siècle, on remplace la citadelle de bois par une forteresse en pierre comparable au donjon de Moncontour et on entoure la ville de fortifications en bois.


On construit également les premiers édifices religieux : Saint-Pierre du Châtelet (aujourd'hui disparu) et Saint-Laon (abbaye fondée pour abriter les reliques de saint Lô). Pour faire face à l'arrivée de nombreux pèlerins, on construit le pont Saint-André au sud (aujourd'hui disparu) et le pont Saint-Jacques à l'ouest (détruit en 1944). Enfin devant l'augmentation de la population, on érige une nouvelle église en dehors des remparts : Saint-Médard-des-Champs.



Capétiens ou Plantagenêts : un choix difficile |


Lors de son accession à la vicomté de Thouars en 1151, Geoffroy IV de Thouars est un fidèle allié du comte d'Anjou et du Maine Henri Plantagenêt. Mais en 1154, lorsque ce dernier devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II, il décide de s'allier au roi de France Louis VII. À cette époque, Thouars était coincée entre l'Anjou qui appartenait au roi Henri II et l'Aquitaine qui à la suite du divorce du roi de France Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine était redevenue indépendante. Or en 1152, Aliénor épouse Henri Plantagenêt. Par ce mariage, l'Aquitaine lie son destin au royaume d'Angleterre (sans toutefois en faire jamais partie) ; la vicomté de Thouars se retrouve donc enclavée au milieu de ce qu'on appellera plus tard « Empire Plantagenêt », ensemble de territoires liés d'une façon ou d'une autre à la couronne d'Angleterre. Considérant cet état de fait comme une rébellion, le 18 août 1158, Henri II prend la ville d'assaut après trois jours de siège. L'église Saint-Médard est incendiée et le château de nouveau rasé.


Les successeurs de Geoffroy IV seront aussi opportunistes que lui, se rangeant tantôt derrière le roi de France, tantôt aux côtés du roi d'Angleterre. Au XIIIe siècle, pour faire face aux différents conflits entre Capétiens et Plantagenêt, la ville modifie son architecture. Une enceinte de neuf mètres de haut est construite, sa longueur avoisinant les 4,5 km. Elle est renforcée de 37 tours et de trois grandes portes permettant la surveillance et assurant les accès au nord et à l'est de la cité médiévale. De nos jours, seules la tour du Prince de Galles et la tour Porte au Prévôt subsistent. La porte de Paris (qui se trouvait à l'entrée de la rue piétonne) a été détruite au XIXe siècle.



Thouars pendant la guerre de Cent Ans |


Au milieu du XIVe siècle, l'Angleterre contrôle une grande partie de la France — dont la ville de Thouars, du fait de la rétrocession du Poitou par le traité de Brétigny. Le roi Charles V nomme alors Bertrand Du Guesclin connétable de France, et il le met à la tête d'une armée de 30 000 hommes pour entreprendre la reconquête des territoires perdus.


La ville de Thouars est assiégée en juin 1372 et c'est seulement cinq mois plus tard et après de lourdes pertes que le vicomte consort de Thouars Amaury IV de Craon capitule. Il ouvre la Porte au Prévost et remet les clés de la ville aux armées de Du Guesclin.


La ville de Thouars fut ainsi définitivement rattachée à la France par Bertrand Du Guesclin le 30 novembre 1372.


Annexée à la couronne de France, la vicomté perd peu à peu de son autorité et de son autonomie. Puis en 1397, sa puissance va à nouveau décliner avec la mort de sa vicomtesse Péronnelle de Thouars, dernière descendante de la famille. La branche ainée des Thouars s'éteint donc après six siècles d'existence.



Thouars et la famille d'Amboise |


La lignée des Thouars disparue, la ville va passer à la famille d'Amboise mais pour très peu de temps, puisque après une série d'intrigues, le vicomte Louis d'Amboise va être dépossédé de ses terres par Louis XI.


Louis XI passa son enfance en Touraine[4], mais après 1472, il prit l'habitude de venir chasser dans les forêts autour de Thouars en compagnie de son ami Philippe de Commynes, seigneur d’Argenton. Une fois sur le trône de France, Louis XI réside souvent à Plessis-lez-Tours et il aime venir à Thouars où il séjourne régulièrement, préférant l'« hôtel des trois rois » au château seigneurial.


C'est alors que les intrigues contre le vicomte vont commencer.


Louis XI ne supportait pas le comportement du vicomte Louis d'Amboise. Il lui reprochait son train de vie luxueux et sa débauche légendaire. Le vicomte de Thouars se conduisit brutalement vis-à-vis de sa première femme Louise-Marie de Rieux, qu'il fit enfermer au château de Talmont ; puis sa seconde épouse Nicole de Chambes fut rapidement empoisonnée (elle inspira d'ailleurs à Alexandre Dumas son roman : la Dame de Monsoreau).


En 1469, avec la complicité de Louis Tyndo, seigneur de la Brosse, filleul du vicomte, il détruit quelques titres de propriété et annexe la Vicomté au royaume de France. En remerciement, Louis Tyndo est nommé conseiller du roi et premier président du parlement de Bordeaux. Il se fait également construire un bel hôtel particulier où il reçoit à plusieurs reprises Louis XI. Selon Hugues Imbert, l'hôtel Tyndo, serait construit sur les fondations d’un ancien palais du XIIe siècle, appelé « Résidence des Rois d’Angleterre ».


En mai 1470, Louis XI octroya à Anne de France, fille aînée, la vicomté de Thouars en tant que dot[5], pour le mariage prévu avec Nicolas de Lorraine, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 juillet 1473[5].


Directement administrée par le roi Louis XI dès 1476[6], la ville entame une période de renouveau et de prospérité. De plus, le 29 décembre 1478, le roi ordonne l'établissement d'un siège royal à Thouars[7]. Les enceintes du château médiéval sont restaurées et l'église Saint-Laon se dote d'une imposante flèche de style gothique.


Mais c'est surtout grâce à la reine Marguerite d'Écosse que l'abbaye Saint-Laon va acquérir un prestige particulier ; elle va y fonder une chapelle qui quelques années plus tard abritera son tombeau.


En ville, les grandes voies de communications s'améliorent. Le Pont-Neuf (l'actuel pont des Chouans), est fortifié et protège efficacement l'accès sud-est de la ville.


Avant de mourir, le roi Louis XI décide de restituer la terre de Thouars à ses propriétaires légitimes et c'est ainsi Louis II de La Trémoille, petit-fils de Louis d'Amboise, qui récupère la vicomté.



La vicomté de Thouars devient duché sous les La Trémoille |


Louis de La Trémoille est un homme de caractère qui met souvent son épée au service de la couronne. Pendant qu'il guerroie au côté de François Ier, sa femme, Gabrielle de Bourbon entreprend de grands travaux dans la ville. Elle fait démolir près du château médiéval l'église Notre-Dame pour la rebâtir dans un style plus conforme au goût de l'époque. La collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame est unique en France.


En 1563, la vicomté de Thouars est érigée en duché-pairie en faveur des La Trémoille par le roi Charles IX. Mais cela ne change pas le quotidien des Thouarsais, car la ville qui est une citadelle du parti protestant, est durement éprouvée par les guerres de religion.


Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle que Thouars retrouve calme et prospérité. Le sud de la ville se transforme en vaste chantier puisque c'est ici que débute en 1635 la construction d'un nouveau château voulu par l'épouse du duc Henri III de La Trémoille : Marie de La Tour d'Auvergne.


Une série de dessins exécutée en 1699, montre les aménagements du site de la ville basse à la fin du XVIIe siècle. L'orangerie comptait 182 pieds d'arbres selon l'inventaire de l'époque. Au début du XVIIe siècle, Charles Belgique Hollande de La Trémoille, le petit-fils de Marie de La Tour d'Auvergne, fait redessiner les jardins du château, ce qui entraine la destruction des écuries et de la remise aux carrosses.
La construction de nouvelles écuries plus proches du château est alors confiée à l'architecte du roi Robert de Cotte. Jamais terminées, ces écuries seront successivement transformées au XIXe siècle en ateliers, école de jeunes filles et même en caserne. Aujourd'hui, elles abritent l'école municipale d'arts plastiques, le centre régional « Résistance et liberté » et le centre d’interprétation géologique du Thouarsais.



Les prémices de la révolte puis la Révolution de 1789 |


Thouars va connaitre au XVIIIe siècle une série de catastrophes naturelles : en 1708 une terrible sécheresse suivie d'un hiver glacial entraine mauvaises récoltes, famine et épidémies. On dénombrera 180 victimes, rien que dans la paroisse Saint-Médard. Un tremblement de terre et deux mois d'orages et de tempêtes éprouvent durement la ville.


Le 10 décembre 1711, la flèche gothique de l'église Saint-Laon s'effondre à l'heure de la Grand Messe. Le bâtiment restera ainsi pendant plus d'un siècle.


À cette époque, les ducs de la Trémoïlle se désintéressent de la ville, les fastes de la Cour les retiennent à Versailles. Ils ne reviendront que très rarement à Thouars, ne se préoccupant du sort des Thouarsais qu'au moment de la récolte des impôts.


En ville, la rancœur est grande et la colère gronde. Les idées révolutionnaires de 1789 vont ainsi trouver un écho favorable dans toute la région. Au lendemain de la prise de la Bastille, les Thouarsais plantent un arbre de la liberté devant l'église Saint-Médard.
Le consensus est grand parmi la population, et une partie du clergé va même embrasser les idéaux républicains.
En 1791 le couvent des Jacobins devenu — bien national — est vendu, transformé en poudrière, pour être finalement en partie démoli. L'église Saint-Laon est interdite au culte catholique, et un hôtel de la patrie y est dressé dans le chœur. Le bâtiment sert également de salle de bals et de mariages.


Au pied du château, le Pont-Neuf est rebaptisé "Pont des Chouans" car c'est par lui que les armées royalistes de Vendée entrent triomphalement dans Thouars — lors de la bataille de Thouars — le 5 mai 1793. Ils quitteront la ville en septembre 1793, et les idées républicaines finirent par triompher.


La Restauration des Bourbons avec Louis XVIII en 1814 suscite un immense mécontentement. Des sociétés secrètes vont chercher à rétablir la République. L'une d'elles va choisir Thouars pour lancer son offensive : le 24 février 1822, les "Chevaliers de la Liberté" commandés par le général Jean Baptiste Breton — dit « Berton » — surprennent les gendarmes dans leur sommeil et prennent la ville, puis essaient sans succès de convaincre les Thouarsais de les rallier... L’insurrection échoue : arrêté le 17 juin 1822, le Général Breton est jugé et guillotiné à Poitiers le 5 octobre. Ses complices Jaglin et Saugé furent guillotinés le 7 octobre sur la place Saint-Médard de Thouars.



Thouars : ville industrielle et « cheminote » |




Poste d'aiguillage près de la gare des chemins de fer.


Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1804.


La cité s'est beaucoup développée grâce à l'activité liée aux chemins de fer sur la fin du XIXe siècle et toute la première moitié du XXe siècle, lui valant un temps le surnom de « cité cheminote » tant la part de sa population liée au rail était importante. La gare est implantée sur l'axe Paris / Bordeaux et Tours / Les Sables-d'Olonne, il y circulait jusqu'à 65 trains de marchandises ou de voyageurs par jour.


De nos jours, la cité souffre d'un vieillissement et d'une baisse de sa population depuis le milieu des années 1970. Ceci conduit les divers responsables locaux à déployer leur énergie dans la recherche et l'accueil de nouvelles entreprises à l'échelon intercommunal et plus largement sur le Pays thouarsais, et par là même, d'une nouvelle population qui permettrait le maintien des écoles de la ville et un renouveau économique espéré.



Politique et administration |


Créée en 1793, la commune de Thouars a absorbé en 1885 la commune « Les Hameaux ».



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Deux-Sèvres.



Liste des maires |







































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité


septembre 1944
mai 1953

Émile Poirault

SFIO
Propriétaire viticulteur
Sénateur des Deux-Sèvres (1946 → 1948)
Député des Deux-Sèvres (1945 → 1946)
Conseiller général du canton de Thouars (1945 → 1949)
Nommé maire par le préfet, il est élu en mai 1945
mai 1953
mars 1965

Jacques Ménard

CNIP
Vétérinaire
Sénateur des Deux-Sèvres (1959 → 1986)
Conseiller général du canton de Thouars (1949 → 1973)
mars 1965
mars 1977
Raymond Vouhé

SFIO puis PS
 
mars 1977
mars 1989

Jean Dumont

CNIP puis
UDF-PR
Vétérinaire
Sénateur des Deux-Sèvres (1986 → 1995)
Conseiller général du canton de Thouars-2 (1973 → 1988)
mars 1989
mars 2001
Serge Moulin

PS
Cardiologue
Conseiller général du canton de Thouars-2 (1988 → 1994)
mars 2001
octobre 2005
Christian Valteau

UDF puis UMP
Géomètre
octobre 2005
mars 2008
Alain Ligné

SE puis UMP[12]
Consultant
Président de la CC du Thouarsais (2001 → 2008)
mars 2008
en cours
Patrice Pineau[13]

PS
Chef du service de biologie du centre hospitalier
Conseiller général du canton de Thouars-1 (2004 → 2015)
Président de la CC du Thouarsais (2008 → 2014)

Les données manquantes sont à compléter.



Intercommunalité |



  • Le 29 décembre 1972, Thouars se regroupe avec les communes de Louzy, Missé, Saint-Jacques-de-Thouars, Saint-Jean-de-Thouars et Sainte-Radegonde pour créer le district de Thouars, par arrêté préfectoral.

  • Le 22 décembre 1998, le district de Thouars devient la communauté de communes du Thouarsais, dont Thouars fait toujours partie, avec 32 autres communes périphériques.



Politique environnementale |




Fichier:WV0068-D759 Thouars Pluie SoundOn.ogvLire le média

La D 759 contournant Thouars.


Depuis avril 2013, Thouars possède une unité de production d'énergie par méthanisation, TIPER (technique innovante pour la production d’énergies renouvelables), produisant 16 GWh d’électricité par an pour 75 000 tonnes de déchets absorbés. Elle est alimentée par les déchets biologiques d'entreprises agro-alimentaires et d'agriculteurs locaux.



Jumelages |




  • Drapeau de l'Allemagne Diepholz (Allemagne), voir Diepholz (de)


  • Drapeau du Gabon Port-Gentil (Gabon)


  • Drapeau de la Belgique Hannut (Belgique)


  • Drapeau de l'Écosse Helensburgh (Écosse)


  • Drapeau de la Pologne Miedzyrzec Podlaski (Pologne)



Population et société |



Démographie |


Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.


Commune |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].



En 2015, la commune comptait 9 225 habitants[Note 1], en diminution de 6,08 % par rapport à 2010 (Deux-Sèvres : +1,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 735 2 035 2 197 2 592 2 314 2 270 2 244 2 397 2 287



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 449 2 573 2 569 2 622 3 468 3 535 4 992 5 169 5 033



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 669 6 273 7 111 8 110 8 181 8 726 10 077 10 422 10 626



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
11 257 11 787 12 141 11 498 10 905 10 656 10 256 9 928 9 853



























2013 2015 - - - - - - -
9 302 9 225 - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)



Histogramme de l'évolution démographique




Le Thouarsais possède un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d’intérimaires et de saisonniers est néanmoins particulièrement élevé.



Agglomération et aire urbaine |


L'unité urbaine de Thouars (son agglomération), compte 15 023 habitants en 2010[18] tandis que son aire urbaine en compte 26 944[19].



Enseignement |


La ville possède plusieurs établissements scolaires :


  • plusieurs écoles maternelles et primaires :

    • quatre groupes scolaires publics : école Bergeon-Jaurès, école des Capucins-Anatole France, école Ferdinand-Buisson-Jean Macé et école Paul-Bert ;

    • une école privée : l'école Saint-Charles ;



  • trois collèges :

    • deux collèges publics : le collège Jean-Rostand et le collège Marie-de-La-Tour-d'Auvergne (situé dans le château des ducs de La Trémoille) ;

    • un collège privé : le collège Saint-Charles ;



  • deux lycées :

    • le lycée public Jean-Moulin ;

    • le lycée privé Saint-Charles ;



  • un institut médico-éducatif (IME) :
    • IME de Thouars « Les papillons blancs » ;


  • deux crèches :

    • une crèche municipale ;

    • une crèche privée inter-entreprises qui fut la première de Poitou-Charentes inaugurée début 2008 ;



  • un conservatoire à rayonnement intercommunal de musique et de danse (CRI).


Sports |


Le Thouarsais est réputé pour sa forte tradition associative, et le sport y est particulièrement présent. Avec plus d’une centaine de clubs, on recense plus de 10 000 pratiquants sportifs, dont 6 000 licenciés. Ainsi la communauté de communes du Thouarsais est sans doute l’un des territoires les plus sportifs de Poitou-Charentes. Régulièrement, les sportifs thouarsais se distinguent, tant dans les sports individuels que collectifs. Si le football a été pendant longtemps une locomotive (club "Thouars Foot 79"), en raison de la population cheminote, et si le football continue de dominer la vie sportive locale, de nombreux autres sports sont également aujourd’hui pratiqués à Thouars, avec le soutien des collectivités et entreprises thouarsaises. Le basket-ball est très pratiqué dans cette commune, notamment représentée en nationale 1 féminine depuis 2010.



Santé |


Thouars possède un hôpital qui est intégré dans le centre hospitalier Nord Deux-Sèvres comprenant également les hôpitaux de Bressuire et de Parthenay.



Médias |


  • Deux quotidiens locaux départementaux : Le Courrier de l'Ouest et La Nouvelle République du Centre-Ouest.


Cultes |



Thouars est rattachée au diocèse de Poitiers.




Économie |



Agriculture |


Des sociétés de production de melon : les deux plus importants producteurs, le Rouge Gorge et Soldive, représentent à eux seuls plus de 20 % de la production nationale.


La viticulture est également très présente. Avec près d’une trentaine de domaines répartis sur plus de 750 hectares de vignes, le Thouarsais peut s’enorgueillir de posséder les seules AOC Anjou et Saumur des Deux-Sèvres.



Industrie |


Le tissu économique est dense et diversifié et les entreprises sont présentes dans de nombreux domaines d’activités. L’industrie est composée de PME dont les centres décisionnels sont en majeure partie locaux. Le développement économique y est principalement de tradition endogène, preuve de la fidélité des responsables d’entreprises et de leur confiance dans l’économie locale. Thouars possède quelques entreprises connues. À titre d’exemples, citons Asselin, Leul menuiseries, Compagnie européenne des emballages R. Schisler, Loeul et Piriot, Anett, Rivadis (produits d'hygiène, distribution en collectivités et hôpitaux), France champignon, Agenc'mag (vente en ligne de mobilier urbain et gondoles de magasin), poly-concept (agencement de magasin)…


Récemment, la compétence du développement économique a été dévolue à la communauté de communes du Thouarsais. Elle gère près d’une dizaine de parcs d’activités dont Talencia et met en œuvre, depuis peu, une politique offensive sur le plan de la prospection économique.


Thouars possède un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres.



Tourisme |



  • Thouars possède un camping situé au bord du Thouet et de l'ancienne piscine d'été, en attente de réhabilitation ; deux piscines existent : une d'été désaffectée depuis 2006 et une couverte type IRIS, fermée depuis le 15 juillet 2016 ; un pôle aquatique a été récemment achevé (26 juillet 2016).

  • C'est « l'office de tourisme de pôle » (structure associative) qui assure les missions de syndicat d'initiative sur le Thouarsais.

  • Thouars est labellisée Ville d'art et d'histoire[20].


  • Centre d'interprétation géologique du Thouarsais[21].

  • Un cinéma « le Familia » géré par une association.

  • Un festival de musique urbaine « Les Arts'Osés »,tous les ans, fin juin (10e édition en 2018)[22].



Justice |


Thouars accueille un conseil de prud'hommes qui dépend du Tribunal d'Instance de Bressuire.



Culture locale et patrimoine |


La ville de Thouars est labellisée "Ville d'art et d'histoire".



Sites culturels |



  • Le musée Henri-Barré.

  • Le centre d'art la chapelle Jeanne-d'Arc, lieu d'exposition et de diffusion de l'art contemporain[23].



Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




  • Le Centre régional "Résistance et liberté", centre d'interprétation à vocation pédagogique et culturelle qui traite des évènements de la Seconde Guerre mondiale et des actes et des acteurs de la Résistance régionale.

La commune dispose :



  • d'un théâtre, géré par l'association « S'il vous plaît » ;

  • d'une médiathèque intercommunale[24] et d'une bibliothèque du comité d'établissement SNCF ;

  • d'une antenne départementale de la bibliothèque centrale de prêt de livres ;

  • d'un conservatoire à rayonnement intercommunal de musique et de danse.



Autres lieux et monuments |


De son passé riche, la commune conserve de nombreux bâtiments ou monuments dont plusieurs sont inscrits aux monuments historiques ou classés.



Patrimoine militaire ou civil |



  • Le château des ducs de La Trémoille (abrite aujourd'hui le collège Marie-de-La-Tour-d'Auvergne), XVIIe siècle, son orangerie et sa chapelle, classés.

  • Les remparts, classés : la ville possède une importante enceinte datant des XIIe et XIIIe siècles et plusieurs tours :

    • la tour du Prince-de-Galles[25], classée : dépôt de vivres à la garnison puis prison pour les contrebandiers de sel ;

    • la tour Porte-au-Prévost[26], classée. L'armée de Du Guesclin y fit son entrée le 30 novembre 1372. Tour rectangulaire du XIIe siècle où l'on a accolé au début du XIIIe siècle une tour de style architecture Plantagenêt avec deux tourelles talutées à la base.

    • Les remparts sont aussi visibles au parc Imbert, ainsi que le long du Thouet.

    • La Porte Maillot (classée), constituée par la poterne et le pont des Chouans, reliant Thouars et Saint-Jean-de-Thouars, fait partie de cet ensemble de remparts.



  • Les premiers numéros pairs comme impairs de la rue Porte-Maillot sont également classés (maisons détruites en août 1944).

  • L'hôtel particulier du président Tyndo, fin du XVe siècle, inscrit.

  • L'hôtel des Trois Rois, XVe siècle, inscrit.

  • L'hôtel de ville, ancienne abbaye reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, inscrite.

  • Une maison de la place Saint-Médard, dite Maison des Artistes, XVe siècle, inscrite.

  • Le portail d'entrée du 18 rue Harcher, XVIIIe siècle, inscrit.

  • Le viaduc Eiffel[27] : pont de chemin de fer au-dessus de la rivière le Thouet.

  • Le moulin de Crevant.

  • Le pont des Chouans[28],[29]

  • La passerelle de Saint-Jacques[30] devant le château, mis en service en 1896.

  • Ossuaire et plaque commémorative aux 25 officiers polonais tombés le 18 juin 1940[31]

  • Les halles, bâtiment historique où le marché prend place chaque mardi et vendredi matin.



Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.





Patrimoine religieux |



  • L'église Saint-Laon, XIIe siècle (origine en 1021[32]), classée, qui renferme le tombeau de Marguerite d'Écosse, première épouse de Louis XI. Très beau clocher du XIIe siècle. Vitraux de l'atelier Lobin de Tours.

  • L'église Saint-Médard, XVe siècle, classée. Style roman, clocher à plan carré, portail à quatre archivoltes, vitraux de 1886[33] de l'atelier Lobin de Tours.



Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.





  • La chapelle Jeanne d'Arc construite en 1886 dans un style néo-gothique.

  • La chapelle du château des ducs de La Trémoille. Appelée également collégiale Sainte Chapelle Notre-Dame, elle est unique en France. Elle mêle à la fois le gothique flamboyant dans la partie basse de l'édifice aux influences de la Renaissance italienne dans sa partie haute. La loggia au-dessus du porche d'entrée témoigne de ce style architectural qui finira par s'imposer dans tout le royaume.
    La chapelle haute de la collégiale abritait les sépultures de la famille, mais les gisants n'ont pas survécu à la Révolution française. L'édifice est doté de vitraux de Max Ingrand de 1957.

  • L'église Notre-Dame du Cottage, construite en 1960, architecture sobre, orientée à l'ouest et dotée de vitraux de Van Guy[34].



Patrimoine environnemental |



  • Le parc Imbert, parc fleuri dominant la vallée du Thouet[35].

  • De nombreux jardins privatifs ou ouvriers sont cultivés le long du Thouet.



Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.





Patrimoine culinaire |


L'apéritif Duhomard originaire de Thouars.



Thouars et le cinéma |


Certaines scènes du film Pleure pas la bouche pleine sont tournées à Thouars[36].



Personnalités liées à la commune |




  • Jean-Hugues Anglade (1955-), acteur, est né à Thouars.


  • Charles Archaimbault (1921-2001), ethnologue, est né à Thouars.


  • Denis Avril (1972-), joueur de rugby à XV, est né à Thouars.


  • Jean Baptiste Breton (1769-1822) dit Berton, général d'Empire, établit en 1822 un gouvernement provisoire à Thouars.


  • Jean Dumont (1930-), homme politique, sénateur-maire, est né à Thouars.


  • Élise Girard (1971-), réalisatrice, est née à Thouars.


  • Étienne Giroire, (1954-), navigateur franco-américain est né à Thouars.


  • Nicolas Goussé (1976-), ancien footballeur professionnel, est né à Thouars.


  • Stéphane Grégoire (1968-), footballeur, est né à Thouars.


  • Philippe Katerine (1968-), chanteur et comédien, est né à Thouars[37].


  • Myriam El Khomri (1978-), ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social du gouvernement Valls 2, a vécu à Thouars.


  • Jacques Ménard (1914-1988), homme politique, maire de Thouars, sénateur.


  • Claude Pierrard (1943-), journaliste et animateur de télévision résidant de 2011 à 2015[38]


  • Gérard Pierron (1945-), auteur-compositeur-interprète, est né à Thouars.


  • Godefroy Redon de Belleville (1748-1820), diplomate, est né à Thouars.


  • Roger Saget (1913-1963), comédien de la troupe des Branquignols, est né à Thouars.

  • Didi Chandouidoui (1994-), Vidéaste sur Youtube.



Labels |


En 2017, la commune a été labellisée « quatre fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[39]. Thouars possède en effet 65 hectares d'espaces verts et une équipe de 34 jardiniers, ainsi que deux associations qui œuvrent pour la valorisation de la ville : Terra Botanica et les jardins familiaux.



  • Label « Villes et Pays d'Art et d'Histoire » depuis 2001.

  • Label « Marchés de France ». Marchés le mardi matin et, plus important, le vendredi matin.

  • Label « théâtre scène conventionnée » octroyé par le ministère de la Culture et de la Communication, le théâtre de Thouars, géré par l'association s'il vous plaît, est le seul des Deux-Sèvres à bénéficier de cette reconnaissance nationale. Avec une programmation de grande qualité, il accueille chaque saison plus de 20 000 spectateurs.

  • Label « Musée de France » pour le musée Henri-Barré.



Héraldique |


Article connexe : Armorial des communes des Deux-Sèvres.


Famille de Thouars |






Blason

Blasonnement :
D'or semis de fleurs de lys d'azur, au franc-quartier de gueules


Commentaires : Le blason de la famille de Thouars est issu des armes du vicomte de Thouars, Herbert II.



Ville de Thouars |






Blason

Blasonnement :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier de gueules.


Commentaires : Lorsque la ville de Thouars adopta le blason, les couleurs furent inversées « d'azur au franc quartier de gueules, semé de fleurs de lys d'or », on ne sait pas exactement pourquoi.




Voir aussi |



Bibliographie |




Articles connexes |



  • Liste des communes des Deux-Sèvres

  • Anciennes communes des Deux-Sèvres

  • Liste des Vicomtes de Thouars

  • Vicomte de Thouars

  • Unité urbaine de Thouars



Liens externes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :




  • Thouars communauté


Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.



Références |




  1. (dans un rayon de 28 à 40 kilomètres)


  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, 1963 (publication posthume) (notice BnF no FRBNF33159244)


  3. a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, 1990, 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne)


  4. Louis XI à Loches


  5. a et bÉdouard Millaud, Louis Payen et José de Bérys, Le journal d'un parlementaire, Tome III : Janvier 1890-juillet 1895, G. Oudin ; Nouvelle Revue ; R. Chiberre, 1914-1925, p.173-174, note n°1 (notice BnF no FRBNF30947304)


  6. Lettres patentes de Louis XI, Les Forges-lèz-Chinon, le 27 octobre 1476


  7. Lettres patentes de Louis XI, Thouars, le 29 décembre 1478


  8. 5 janvier 1839 : mort de Louis Richou, maire de Thouars, sur shaapt.fr, Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais.


  9. 25 novembre 1901 : mort de Victor Leclerc, sur shaapt.fr, Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais.


  10. 16 avril 1983 : mort de l'ancien maire Joseph Chacun, sur shaapt.fr, Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais.


  11. Fiche biographique de BOISSEAU Albert sur le Maitron en ligne


  12. M. Ligné a été élu en 2001 sur une liste présentée par la droite. Il est devenu maire en 2005 à la suite du retrait de M. Valteau. Le 17 mai 2007, M. Ligné (ex-attaché parlementaire du député Dominique Paillé) – n'étant pas adhérent d'un parti politique – a officiellement été investi candidat avec M. Paillé par l'UMP pour les élections législatives de juin 2007 (Deux-Sèvres - 4e circonscription). Source : Site de l'UMP - page des candidats investis par le parti dans les Deux-Sèvres 4e circonscription; candidats officiels de l'UMP : M. Paillé, suppléant M. Ligné.


  13. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008


  14. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  15. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee


  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.


  18. Unité urbaine 2010 de Thouars (79302) sur le site de l'Insee, consulté le 5 octobre 2013.


  19. Aire urbaine 2010 de Thouars (211) sur le site de l'Insee, consulté le 5 octobre 2013.


  20. Balades dans les rues de Thouars, Ville d'Art et d'Histoire, pour les graines de curieux sur le site Deux-Sèvres tourisme, consulté le 19 mars 2014.


  21. De la géologie, mais pas comme vous l'imaginez sur le site Deux-Sèvres tourisme, consulté le 19 mars 2014.


  22. Les Arts'Osés.


  23. chapelle Jeanne d'Arc


  24. Médiathèque de Thouars


  25. Ville de Thouars : Latour du Prince de Galles : tour ou prison ?


  26. Ville de Thouars : La tour porte au Prévost, passage obligé


  27. Ville de Thouars : Le viaduc Eiffel, un ouvrage d'art audacieux


  28. Ville de Thouars : Le pont des Chouans,une forteresse sur le Thouet


  29. Ville de Touars : Le pont des Chouans en 1758


  30. Ville de Thouars : La passerelle de Saint-Jacques, lien fragile entre deux rives


  31. Association pour des études sur la Résistance intérieure (AERI), Société historique et littéraire polonaise et Jean Medrala (dir.), La Résistance polonaise en France, Paris, AERI, coll. « Histoire en mémoire (1939-1945) », 2013, CD-ROM (ISBN 978-2-915742-29-9).


  32. « L'église de Saint-Laon de Thouars »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur le site du diocèse de Poitiers, consulté le 28 août 2012.


  33. « L'église Saint-Médard de Thouars »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur le site du diocèse de Poitiers, consulté le 28 août 2012.


  34. L'église Notre-Dame du Corrage de Thouars sur le site du diocèse de Poitiers, consulté le 28 août 2012.


  35. parc Imbert


  36. « Pleure pas la bouche pleine », sur Télé-Loisirs (consulté le 2 août 2015)


  37. L'homme à fables sur Libération.fr, consulté le 5 avril 2011.


  38. Claude Pierrard : Thouars ne demande qu'à se réveiller sur la Nouvelle République du 29 janvier 2012.


  39. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2017.




  • Portail des Deux-Sèvres Portail des Deux-Sèvres
  • Portail des communes de France Portail des communes de France



Popular posts from this blog

"Incorrect syntax near the keyword 'ON'. (on update cascade, on delete cascade,)

Alcedinidae

RAC Tourist Trophy