Deux-Sèvres




























































































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Drapeau de Deux-Sèvres

Deux-Sèvres
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Création du département
4 mars 1790

Chef-lieu
(Préfecture)

Niort

Sous-préfectures

Bressuire
Parthenay

Président du
conseil départemental

Gilbert Favreau (LR)

Préfète
Isabelle David

Code Insee

79

Code ISO 3166-2
FR-79
Démographie

Gentilé
Deux-Sévriens

Population
374 435 hab. (2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie

Superficie
5 999 km2
Subdivisions

Arrondissements

3

Circonscriptions législatives

3

Cantons

17

Intercommunalités

8

Communes

290


Les Deux-Sèvres est un département du Centre-Ouest de la France, appartenant à la région Nouvelle-Aquitaine.


Il doit son nom à la Sèvre Nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'anse de l'Aiguillon.


Les habitants des Deux-Sèvres sont appelés les Deux-Sévriens.


L'Insee et la Poste lui attribuent le code 79.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Administration


  • 3 Politique


  • 4 Géographie


    • 4.1 Les données géographiques du département


    • 4.2 Géographie physique


    • 4.3 Géographie administrative des Deux-Sèvres




  • 5 Climat


  • 6 Démographie


    • 6.1 L'évolution démographique du département


    • 6.2 Un département moyennement peuplé


    • 6.3 Plus de la moitié de la population est urbaine




  • 7 Économie


  • 8 Recherche


  • 9 Voies de communication et logistique


    • 9.1 Transports routiers


    • 9.2 Transports en commun




  • 10 Tourisme


    • 10.1 Les résidences secondaires




  • 11 Culture


    • 11.1 Les festivals[15]




  • 12 Notes et références


    • 12.1 Notes


    • 12.2 Sources et références




  • 13 Voir aussi


    • 13.1 Articles connexes


    • 13.2 Liens externes







Histoire |


Article détaillé : Histoire des Deux-Sèvres.

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province du Poitou, de quelques communes de l'Angoumois (Pioussay, Hanc et Bouin, issues du marquisat de Ruffec), de quelques communes de l'Anjou : Bouillé-Loretz (dépendante de la sénéchaussée de Saumur), Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes[1] (anciennes paroisses des Mauges angevines) et de communes des marches d'Anjou : Saint-Pierre-à-Champ, Cersay et Bouillé-Saint-Paul.


Sous l'ancien régime, quelques paroisses relevaient à la fois des marches d'Anjou et du Poitou : Argenton-l'Église, Bagneux, Brion-près-Thouet, Genneton, Louzy, Massais, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Cyr-la-Lande, Tourtenay.


En 1973, les habitants du Puy-Saint-Bonnet décident de quitter les Deux-Sèvres et de rejoindre le département de Maine-et-Loire afin d'associer leur commune à la communauté urbaine de Cholet.


L'industrie trouve au XIXe siècle et XXe siècle à se développer dans le département (traitement des peaux et laines, chamoiserie et ganterie niortaises, production de chaux, de matériel agricole, produits laitiers, farines de minoteries industrielles et alcool de betterave, allumettes, lubrifiants, colles ou pâtes alimentaires, et au XXe siècle contreplaqué / filière bois / bois exotiques (Groupe Rougier, premier employeur industriel du département) et secteur automobile (avec encore active la société Heuliez à Cerizay, et de la chimie industrielle, avec trois grandes usines chimiques, dont le site Solvay anciennement Rhodia de Melle et de Saint-Léger-de-la-Martinière (rachetée en 1972 par le groupe Rhône-Poulenc, avec ses 750 employés, devenue la seconde entreprise du département)[2],[3]. Rien que pour les sites de fabrication construits avant 1950, « dont subsistent des vestiges et dont la production a été diffusée au-delà des limites du canton où ils sont implantés »[4] ; ce sont 288 usines encore actives ou non, qui figurent dans le patrimoine industriel régional, abritant quelques architectures et machines remarquables, mais aussi parfois de lourdes séquelles de pollution. En moyenne, 31 entreprises ont été créées tous les 10 ans dans le département, « avec une pointe à 53 entre 1890 et 1899, et une chute à 7 pour la période de 1940 à 1950, mais pour quatre décennies, le nombre de création correspond exactement à cette moyenne »[5].


Au 1er janvier 2016 la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour devenir la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.



Administration |


Article détaillé : Liste des préfets des Deux-Sèvres.

La préfète des Deux-Sèvres est Isabelle David depuis le 28 août 2017 ; elle a succédé à Jérôme Gutton nommé en Saône et Loire, qui avait lui-même succédé à Pierre Lambert.



Politique |



  • Politique dans les Deux-Sèvres

  • Liste des députés des Deux-Sèvres

  • Liste des sénateurs des Deux-Sèvres

  • Liste des conseillers généraux des Deux-Sèvres

  • Conseil général des Deux-Sèvres


Les Deux-Sèvres ont été traditionnellement marquées par un clivage politique entre le Nord et le Sud. Tandis que le Nord, région bocagère de grands propriétaires catholiques, est historiquement plutôt ancré à droite, le Sud, qui connaît une importante présence protestante et une forte implantation du mouvement coopératif (notamment « via » les mutuelles, voir Niort), vote traditionnellement à gauche (Melle est ainsi le fief de la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, à l'élection présidentielle française de 2007).


Les Deux-Sèvres ont longtemps été considérées comme un bastion de la droite, mais les élections cantonales de 2008 donnent une majorité de gauche au Conseil Général. Au cours des élections municipales de 2008, la ville de Thouars est également passée à gauche. Les Deux-Sèvres offrent des scores relativement bas au Front national par rapport au niveau national.


Il faut noter enfin le basculement lors des législatives de 2007 de la 4e circonscription (Bressuire-Thouars) à gauche, ce qui porte à trois députés de gauche et un député de droite la représentation des Deux-Sèvres. Le redécoupage des circonscriptions, qui ne sont désormais plus que trois, se fait à l'avantage de la gauche : lors des élections législatives de 2012, la droite ne remporte aucun siège.


Les élections municipales de 2014 mettent fin à la progression de la Gauche dans le département. La perte de Niort dès le premier tour sonne comme un coup de tonnerre dans la vie politique locale. Ce tableau donne les résultats pour les principales communes des Deux-Sèvres.






































































































Commune
Population[6]

Maire sortant

Parti

Maire élu

Parti

Bressuire
18 966
Jean Michel Bernier
Sans étiquette
Jean Michel Bernier
Sans étiquette

Cerizay
4 734
Johnny Brosseau

PS
Johnny Brosseau

PS

Mauléon
8 354
Daniel Amiot

UMP
Pierre-Yves Marolleau
Divers Droite

Celles-sur-Belle
3 810

Jean-Marie Roy



Jean-Marie Roy


Divers Droite

Melle
3 673
Yves Debien

PS
Yves Debien

PS

Niort
57 607

Geneviève Gaillard

PS

Jérôme Baloge

UDI

Parthenay
10 300
Xavier Argenton

UDI
Xavier Argenton
Divers Droite

Thouars
9 462
Patrice Pineau

PS
Patrice Pineau

PS

Saint-Maixent-l'École
6 852
Léopold Moreau

UMP
Léopold Moreau

UMP


Géographie |


Article détaillé : Géographie des Deux-Sèvres.


Les données géographiques du département |


Géographiquement, les Deux-Sèvres font partie de l'Ouest de la France.


Le département des Deux-Sèvres appartient à la Région Nouvelle-Aquitaine où il est limitrophe des départements de la Vienne à l'est, de la Charente au sud-est et de la Charente-Maritime au sud-ouest.


Par ailleurs, ce département est bordé par la région des Pays de la Loire où, à l'ouest, il jouxte la Vendée et, au nord, celui de Maine-et-Loire.








Voir la carte physique

Localisation de la ville

Niort



Localisation de la ville

Bressuire



Localisation de la ville

Parthenay



Localisation de la ville

Saint-Hilaire-la-Palud



Localisation de la ville

Frontenay-Rohan-Rohan



Localisation de la ville

Melle



Localisation de la ville

Sauzé-
Vaussais



Localisation de la ville

Saint-Maixent-l'École



Localisation de la ville

Pamproux



Localisation de la ville

Coulonges-sur-l'Autize



Localisation de la ville

Champdeniers-Saint-Denis



Localisation de la ville

Saint-Pardoux



Localisation de la ville

Moncoutant



Localisation de la ville

Cerizay



Localisation de la ville

Airvault



Localisation de la ville

Mauléon



Localisation de la ville

Nueil-les-Aubiers



Localisation de la ville

Thouars






Voir la carte administrative

Localisation de la ville

Niort



Localisation de la ville

Bressuire



Localisation de la ville

Parthenay



Localisation de la ville

Saint-Hilaire-la-Palud



Localisation de la ville

Frontenay-Rohan-Rohan



Localisation de la ville

Melle



Localisation de la ville

Sauzé-
Vaussais



Localisation de la ville

Saint-Maixent-l'École



Localisation de la ville

Pamproux



Localisation de la ville

Coulonges-sur-l'Autize



Localisation de la ville

Champdeniers-Saint-Denis



Localisation de la ville

Saint-Pardoux



Localisation de la ville

Moncoutant



Localisation de la ville

Cerizay



Localisation de la ville

Airvault



Localisation de la ville

Mauléon



Localisation de la ville

Nueil-les-Aubiers



Localisation de la ville

Thouars







Géographie physique |


Le point culminant du département, le Terrier de Saint-Martin (272 mètres), se situe sur la commune de Saint-Martin-du-Fouilloux.



Géographie administrative des Deux-Sèvres |



  • Arrondissements des Deux-Sèvres

  • Cantons des Deux-Sèvres

  • Intercommunalités des Deux-Sèvres

  • Communes des Deux-Sèvres

  • Anciennes communes des Deux-Sèvres


L'intercommunalité devient de plus en plus active dans les Deux-Sèvres, composé de plusieurs Syndicats de Pays dont :


  • le Pays Thouarsais qui comprend trois communautés de communes :


la communauté de communes du Thouarsais ;

la communauté de communes de l'Argentonnais ;

la communauté de communes du Saint-Varentais ;


  • le Pays du Bocage Bressuirais qui comprend deux communautés de communes :


la Communauté de communes Delta-Sèvre-Argent ;

la Communauté de communes Cœur du Bocage ;



  • le Pays de Gatine avec ses onze communautés de communes ;

  • le Pays Mellois composé de cinq communautés de communes ;

  • le Pays du Haut Val de Sèvre avec trois communautés de communes.


Par ailleurs, le département possède une seule communauté d'agglomération, qui s'est constituée autour de Niort, préfecture et principale ville des Deux-Sèvres :



  • Communauté d'agglomération de Niort.


Climat |


Article détaillé : Climat des Deux-Sèvres.


Les Deux-Sèvres possèdent un climat océanique, de par la proximité du département avec l'océan (environ 80 km). Voici les données mensuelles pour quelques paramètres pour la station de Niort.






































































































































Relevé météorologique de Niort
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,3 4 5,7 9,4 12,4 14,3 14 11,6 9,3 5,1 2,9 7,8
Température moyenne (°C) 5,5 6,2 8,7 10,9 14,7 18,1 20,2 20,1 17,3 13,7 8,7 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,5 10 13,4 16 20 23,7 26,1 26,1 22,9 18 12,2 8,9 17,2
Record de froid (°C)
date du record
−15,1
1987
−11,2
1986
−10,7
2005
−4,8
2008
0,2
2010
3,4
1989
6,6
1993
5,8
1988
3
2007
−3,3
1997
−7
1993
−10,5
1996
−15,1
Record de chaleur (°C)
date du record
16,7
1999
22,1
1998
25,5
2005
29,8
2005
32,3
2005
37,8
2003
38,1
1990
40,1
2003
34,7
2005
30
2011
21,1
1994
22
1996
40,1
Ensoleillement (h) 78 106 158 180 215 243 251 247 203 133 90 75 1 980
Précipitations (mm) 84 66 64 71 70 59 56 50 61 97 93 96 867,2

Source : Météo-France[7] et Infoclimat[8]


Démographie |


Article détaillé : Démographie des Deux-Sèvres.


L'évolution démographique du département |






























           Évolution de la population  [modifier]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
- 241 916 254 105 279 845 288 260 294 850 304 105 310 203 320 685



























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
323 615 327 846 328 817 333 155 331 243 336 655 350 103 353 766 354 282



























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
346 694 342 474 339 466 337 627 310 060 309 820 308 481 308 841 312 756



























1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
312 842 321 118 326 467 335 829 342 812 345 965 344 392 359 711 362 944



























2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 - -
365 059 366 339 369 270 370 939 371 583 371 632 373 553 - -

Les données proposées pour les années antérieures à 2004 sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie communale en vigueur au 8 mars 1999.
(Sources : Insee, Population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[9] puis population sans doubles comptes à partir de 1962[10] puis population municipale à partir de 2006[11].)



Histogramme de l'évolution démographique





Un département moyennement peuplé |


En 2010, la population du département est de 369 270 habitants (population municipale)[12], ce qui le classe au troisième rang départemental en Poitou-Charentes, loin derrière la Charente-Maritime et la Vienne mais nettement devant la Charente.


La densité de population est de 62 hab/km2 en 2010, ce qui le classe au deuxième rang en Poitou-Charentes avant la Vienne (61 hab/km2) et la Charente (59 hab/km2) ; cependant, sa densité demeure inférieure à celle de la région qui s'établit à 69 hab/km2. Comparé à la densité de la France métropolitaine qui est de 116 hab/km2, le département des Deux-Sèvres apparaît comme un département moyennement peuplé. Seule la région de Niort, délimitée par son aire urbaine, affiche une densité de population nettement plus élevée que celle du département et de Poitou-Charentes (110 hab/km2 en 2009)[13].


Cependant, le département se caractérise à la fois par une démographie assez dynamique (solde naturel et solde migratoire positifs)[Note 1] et une urbanisation qui se renforce, notamment avec Niort dont l'unité urbaine compte 70 128 habitants en 2010. Le département compte onze unités urbaines de plus de 5 000 habitants en 2010 et un taux urbain proche de la moitié de la population départementale[Note 2].



Plus de la moitié de la population est urbaine |


Le département recense dix villes de plus de 5 000 habitants au recensement de 2010, alors qu'il n'en comptait que six en 1999 et il cumule 32 communes de plus de 2 000 habitants dont une vingtaine sont classées urbaines - contre 30 au recensement de 1999.


Par ailleurs, le département recense onze unités urbaines dépassant les 5 000 habitants en 2010 contre sept au recensement de 1999.


Trois villes du département ont plus de 10 000 habitants (en 2010) dont la préfecture, Niort, qui compte plus de 50 000 habitants, ce qui la positionne au 3e rang régional en Poitou-Charentes.




  • Niort : 57 325 habitants (70 128 dans l'unité urbaine) ;


  • Bressuire : 18 615 habitants (23 715 dans l'unité urbaine) ;


  • Parthenay : 10 478 habitants (18 370 dans l'unité urbaine).


Sept villes ont entre 5 000 et 10 000 habitants :




  • Thouars : 9 822 habitants (15 023 dans l'unité urbaine) ;


  • Mauléon : 8 172 habitants ;


  • Saint-Maixent-l'École : 7 483 habitants (11 829 dans l'unité urbaine) ;


  • Chauray : 5 985 habitants (unité urbaine de Niort) ;


  • La Crèche : 5 449 habitants ;


  • Nueil-Les-Aubiers : 5 444 habitants ;


  • Aiffres : 5 229 habitants (unité urbaine de Niort).


Quatre autres petites villes sont au cœur d'unités urbaines dépassant les 5 000 habitants en 2010 :




  • Cerizay : 4 660 habitants (5 623 dans l'unité urbaine) ;

  • Celles-sur-Belle : 3810 habitants dans l'unité urbaine


  • Melle (3 657 habitants) forme une unité urbaine de 5 514 habitants avec Saint-Léger-de-la-Martinière et Saint-Martin-lès-Melle ;


  • Échiré forme une unité urbaine comptant 5 079 habitants (incluant la commune de Saint-Gelais).



Économie |


L'économie des Deux-Sèvres reste essentiellement rurale. Le département étant particulièrement présent sur la chaîne de la production laitière (50 % des fromages de chèvre produits en France le sont dans le département [réf. nécessaire], beurre d'Échiré…) et de la viande. Sur les 25 dernières années, la population active agricole a connu une forte diminution, mais reste encore importante en comparaison de la moyenne nationale.


D'après la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres dans sa revue Chamb@gri79, les Deux-Sèvres étaient en France les premiers producteurs de melon et de lait de chèvre en 2010.


L'industrie est représentée par :



  • l'agroalimentaire (abattage, préparation de plats cuisinés, nutrition animale)

  • le bois (scieries, panneaux de bois, charpenterie, parqueterie…) transformation (fabrication de meubles, mobilier de bureau, équipements de magasins) et négoce international.

  • l'automobile (assemblage avec Heuliez, centre de développement, équipementiers, spécialistes comme Sovam ou Libner, transports urbains comme Irisbus).

  • l'équipement et matériels électriques et électroniques (matériel agricole, manutention, levage, matériel aéroportuaire (TLD Europe, Sovam), matériel aéronautique (Zodiac Aerospace, Leach International).

  • les produits minéraux (carrières en particulier, le département étant l'un des dix principaux producteurs en France) et cimenterie des Ciments Calcia (Ciments français).

  • la confection, en cours de restructuration ce secteur d'activité historique, surtout présent dans le nord-ouest du département, se tourne aujourd'hui vers les produits à forte valeur ajoutée.

  • l'emballage et le conditionnement.

  • la chimie (gommes, peintures, vernis, résines synthétiques).


Le département compte peu de grosses unités industrielles, et le secteur repose sur un tissu de PME. Ces PME sont essentiellement localisées à Niort et dans le Nord-Ouest du département.


Le secteur des services est très important dans le département et plus particulièrement à Niort et dans son agglomération, qui abrite les sièges sociaux de nombreuses mutuelles d'assurances nationales (MAAF, MAIF, Macif). Ces mutuelles ont fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs, l'assistance (IMA).


Niort abrite également le siège régional de certaines compagnies d'assurances (Groupama), de banques (Banque populaire, Crédit agricole) ou leur centres de gestion.


Aux côtés de cette activité « assurances » et « banque », des sociétés de services locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités sont implantées :



  • courtage d'assurances (François Bernard Assurances, etc.),

  • audit et expertise comptable (Groupe Y, KPMG, Fiducial, etc.),

  • services informatiques (Proservia, Thales, Darva, GFI Informatique, Sopra, T-Systems, Logica, IG3M (Groupama), etc.).


Enfin Niort est un centre logistique et commercial important dans le Centre-Ouest de la France.


Les exportations des Deux-Sèvres se sont élevées à 987 millions d'euros en 2005, principalement vers l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Le premier poste à l'exportation étant les « Produits de la construction automobile »[14].


Selon l'Insee la même année, le PIB par habitant des Deux-Sèvres s'élevait à 25 328 euros, chiffre le plus élevé de la région Poitou-Charentes et le 28e en France. Ce chiffre ayant connu une forte progression entre 2000 et 2005 (+ 24,77 %). Sur la période, en valeur absolue, les Deux Sèvres connaissent la cinquième plus forte croissance de cet indicateur après les Hauts-de-Seine, Paris, la Savoie et les Hautes-Alpes. À titre de comparaison, le PIB par habitant de la Charente s'élève à 23 867 euros (36e position), de la Vienne à 23 197 euros (45e position) et de la Charente-Maritime à 20 974 euros (75e position).



Recherche |


En matière de recherche, le département abrite quatre centres de recherche :



  • CNRS-CEB à Chizé (Sciences du vivant et sciences du globe) ;

  • LASA à Champdeniers (Sécurité alimentaire) ;

  • IRIAF (Institut des risques industriels, assurantiels et financiers - Université de Poitiers) à Niort ;

  • Calyxis, anciennement CEPR (Centre Européen de Prévention des Risques) (Risques alimentaires, domestiques, entreprises, prévention routière) à Niort.



Voies de communication et logistique |



Transports routiers |


Le département est aujourd'hui traversé dans sa partie sud par deux autoroutes :




  • A10 vers Paris, Orléans, Tours et Bordeaux,


  • A83 vers Nantes (section de l'Autoroute des Estuaires reliant Calais à Bayonne via Rennes et Rouen).


Le département est au cœur de deux autres projets de dessertes autoroutières :



  • la future liaison Niort-La Rochelle,

  • une liaison autoroutière vers l'Est, avec une jonction entre l'A10 et l'A20, a également été actée le 6 décembre 2005 par l'État.


La voie rapide Nantes-Poitiers (E62) désenclave la partie nord-ouest du département depuis 2008, année d'ouverture du tronçon Cholet-Bressuire. Cette 2 fois 2 voies doit maintenant se prolonger vers Parthenay puis Poitiers.



Transports en commun |


Le département est traversé par les voies ferrées (voyageurs) suivantes :



  • la ligne de Niort à La Rochelle (desservant les gares de Niort et Saint-Maixent-l'École). Ces gares sont desservies par les TGV Paris - La Rochelle ;

  • la ligne de Niort à Saintes puis Royan ;

  • la ligne de Tours à La Roche-sur-Yon desservant les gares de Bressuire et Thouars (ancienne ligne de l'État de Paris aux Sables-d'Olonne).


Deux lignes à vocation régionale devraient rouvrir aux voyageurs dans les années à venir :



  • la ligne de Niort à Fontenay-le-Comte ;

  • la ligne de Thouars à Niort via Parthenay.


Le département a également mis en place un réseau de cars desservant les principales communes du département (délégation de service public auprès d'entreprises de transports privées locales) : le Réseau des Deux-Sèvres (RDS).



Tourisme |



A l’origine, une « celle » (ce qui signifie « petit prieuré »), dépendant de l’abbaye de Lesterps (diocèse de Limoges) dont le sanctuaire, placé sous le vocable de la Vierge, voit «fleurir» dès 1095 de nombreux miracles. Il devient le lieu d’un pèlerinage fréquenté et proche d’un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une abbaye indépendante de l’ordre de Saint-Augustin entre 1137 et 1140, mais aussi une seigneurie ecclésiastique dont les biens vont s’accroître au gré des offrandes et des donations. Aujourd’hui devenue un lieu incontournable de la culture, l’Abbaye Royale accueille le tourisme familial, le tourisme d’affaires ainsi que tous les professionnels du monde des Arts.


Coulon et le marais poitevin.

001 Celles-sur-Belle (Deux-Sèvres) abbaye.JPG

Celles-sur-Belle Abbaye Royale.



Les résidences secondaires |


Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 5,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.


Ce tableau indique les principales communes des Deux-Sèvres dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.


Abbaye Royale et abbatiale Notre Dame De Celles à Celles-sur-Belle (79370)


A l’origine,  une « celle » (ce qui signifie « petit prieuré »), dépendant de l’abbaye de Lester (diocèse de Limoges) dont le sanctuaire, placé sous le vocable de la Vierge, voit «fleurir» dès 1095 de nombreux miracles. Il devient le lieu d’un pèlerinage fréquenté et proche d’un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une abbaye indépendante de l’ordre de Saint-Augustin entre 1137 et 1140, mais aussi une seigneurie ecclésiastique dont les biens vont s’accroître au gré des offrandes et des donations. aujourd'hui ces jardins à la française, jardins de curé, jardins à insectes, sa roue du moulin, son musée moto et ses hologrammes vous présente l'Abbaye comme au temps jadis, l'abbatiale avec son orgue unique en France est incontournable dans le sud Deux-Sèvres,



L' Église romane de Verrines est classée Monument Historique et son cimetière classé Site Historique. De l'église ne subsistent aujourd'hui plus que le chœur et le transept. La nef, à l'exception d'une travée, a été détruite à la Révolution française. On restitue toutefois le plan de la partie manquante facilement en comparant avec celui de l'église Saint-Pierre de Melle : la nef devait être suffisamment large pour pouvoir offrir des collatéraux de chaque côté de l'allée centrale. On regrette la disparition de la nef et de sa sculpture quand on s'aperçoit de la variété et de la richesse des motifs sculptés du transept et du chœur.Deux chapiteaux historiés rappellent la vie de Samson : sur l'un, il déchire la gueule du lion, sur un autre, Dalila le dépossède de sa force en lui coupant les cheveux. Sur un troisième chapiteau figurent des acrobates dans des positions scabreuses et de mystérieux personnages encordés : peut-être voulait-on dénoncer les plaisirs du jeu et de la fête en général ? Ce chapiteau est placé juste en face de celui avec Dalila, où est dénoncé le pouvoir maléfique des femmes. Ces chapiteaux trouvent place à l'entrée du chœur : la dénonciation des vices doit être visible de tous les fidèles installés dans la nef.


Cimetière de Verrines classé MH


Église romane de Verrines-sous-Celles (79370)


L' Église romane de Verrines est classée Monument Historique et son cimetière classé Site Historique. De l'église ne subsistent aujourd'hui plus que le chœur et le transept. La nef, à l'exception d'une travée, a été détruite à la Révolution française.




Culture |


Article détaillé : Culture dans les Deux-Sèvres.


Les festivals[15] |


Le dispositif « Terre de festivals » favorise la promotion de 25 festivals deux-sévriens auprès de la population locale et des touristes depuis 2004.
Une programmation riche et variée se découvre tout au long de l'année :



  • Festival Terri’Thouars Blues


  • Nouvelle(s) Scène(s) à Niort


  • Festival Bach à Pâques à Saint-Maixent-l'École


  • Festival Ah ? en Gatine


  • Le Jazz bat la campagne sur Parthenay

  • Festival de Melle


  • Le Très Grand Conseil Mondial des Clowns à Niort

  • Les Festiv'été Musicales


  • Festival des jeux à Parthenay


  • Festival au village à Brioux-sur-Boutonne


  • Bouillez ! à Bouillé-Saint-Paul


  • Atout Arts à Thouars

  • Musiques et danses du monde à Airvault


  • Terre de danses en Pays Bocage bressuirrais


  • Festival des enfants du monde à Saint-Maixent-l’École

  • Boulevard du jazz en Pays mellois

  • Festival Contes en Chemins en Pays Haut val de Sèvre

  • De Bouche à Oreille à Parthenay

  • Les Estivales d'ArtenetrA

  • Lumières du baroque en Pays mellois


  • Le Nombril du Monde à Pougne-Hérisson

  • Les Coréades d'automne, Niort et Sud Deux-Sèvres

  • Festival des vendanges à Pamproux

  • Éclats de voix


  • Festival International du Film Ornithologique (FIFO) de Ménigoute

  • Festival du cinéma et de l'image On s'Fait des Films à Bressuire

  • Festival de l'aventure individuelle à Mauzé-sur-le-Mignon



Notes et références |



Notes |




  1. À noter que dans le département, on enregistre environ 4 500 naissances par an pour seulement environ 3 500 décès. Les Deux-Sèvres se placent ainsi dans les premiers départements de France pour le taux de natalité, en hausse depuis 2000.[réf. nécessaire]


  2. Se reporter notamment à l'article détaillé Démographie des Deux-Sèvres



Sources et références |




  1. Saint-Pierre-des-Échaubrognes fut même une ancienne commune de Maine-et-Loire jusqu’en 1823.


  2. [À propos] du Patrimoine industriel des Deux-Sèvres ; Indicateurs du patrimoine, Geste Éditions, 2005, 288 pages


  3. Patrimoine industriel et activités chimiques, Ministère de la culture, consulté 2010/09/05


  4. L’étude du patrimoine industriel des Deux-Sèvres : information du Service régional de l'inventaire de Poitou-Charentes, septembre 2005, consultée 2010/09/05


  5. patrimoine industriel consulté 2010/09/05


  6. Populations légales millésimées 2011 entrées en vigueur le 1er janvier 2014.


  7. « Bulletin France - Météo-France », sur le site de Météo-France (consulté le 20 avril 2013)


  8. « Normales et records 1986-2013 à Niort-Souche », sur le site d'Infoclimat (consulté le 20 avril 2013)


  9. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  10. Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue


  11. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années [ 2006], [ 2014]


  12. Tandis que la population totale s'établit à 380 569 habitants ; cette dernière donnée est prise en compte par les administrations, notamment en vue du calcul de la DGF des communes lors de l'établissement de leur budget. Sur ce, consulter notamment la Base A.S.P.I.C. des départements / Site ASPIC des départements, intercommunalités, communes.


  13. Aire urbaine de Niort en 2009


  14. Source CCI 79


  15. Terre de festivals, Conseil général des Deux-Sèvres



Voir aussi |



Articles connexes |



  • Liste des communes des Deux-Sèvres

  • Liste de films tournés dans les Deux-Sèvres

  • Volontaires nationaux des Deux-Sèvres pendant la Révolution



Liens externes |



  • Préfecture


  • Département des Deux-Sèvres : Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"

  • Conseil général des Deux-Sèvres

  • Site du Comité départemental du tourisme

  • Archives départementales




  • Portail des Deux-Sèvres Portail des Deux-Sèvres



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