Aldo Moro





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Aldo Moro

Illustration.
Aldo Moro dans les années 1960.
Fonctions
Président du conseil national de
la Démocratie chrétienne
11 octobre 1976 – 9 mai 1978
(1 an, 6 mois et 28 jours)
Prédécesseur

Amintore Fanfani
Successeur

Flaminio Piccoli (it)
Président du Conseil des ministres d'Italie
23 novembre 1974 – 30 avril 1976
(1 an, 5 mois et 7 jours)
Président

Giovanni Leone
Gouvernement

Moro IV et V
Législature

VIe
Coalition

DC-PRI (1974-1976)
DC (1976)
Prédécesseur

Mariano Rumor
Successeur

Giulio Andreotti
Ministre italien des Affaires étrangères
7 juillet 1973 – 23 novembre 1974
(1 an, 4 mois et 16 jours)
Président du Conseil

Mariano Rumor
Gouvernement

Rumor IV et V
Prédécesseur

Giuseppe Medici
Successeur

Mariano Rumor
5 août 1969 – 26 juillet 1972
(2 ans, 11 mois et 21 jours)
Président du Conseil

Mariano Rumor
Emilio Colombo
Giulio Andreotti
Gouvernement

Rumor II et III
Colombo
Andreotti I
Prédécesseur

Pietro Nenni
Successeur

Giuseppe Medici
Président du Conseil des ministres
4 décembre 1963 – 5 juin 1968
(4 ans, 6 mois et 1 jour)
Président

Antonio Segni
Cesare Merzagora (intérim)
Giuseppe Saragat
Gouvernement

Moro I, II et III
Législature

IVe
Coalition

DC-PSI-PSDI-PRI
Prédécesseur

Giovanni Leone
Successeur

Giovanni Leone
Secrétaire politique de la Démocratie chrétienne
14 mars 1959 – 27 janvier 1964
(4 ans, 8 mois et 13 jours)
Président

Adone Zoli
Attilio Piccioni
Prédécesseur

Amintore Fanfani
Successeur

Mariano Rumor
Ministre de l'Instruction publique
19 mai 1957 – 15 février 1959
(1 an, 8 mois et 27 jours)
Président du Conseil

Adone Zoli
Amintore Fanfani
Gouvernement

Zoli
Fanfani II
Prédécesseur

Paolo Rossi
Successeur

Giuseppe Medici
Ministre des Grâces et de la Justice
6 juillet 1955 – 19 mai 1957
(1 an, 10 mois et 13 jours)
Président du Conseil

Antonio Segni
Gouvernement

Segni I
Prédécesseur

Michele De Pietro (it)
Successeur

Guido Gonella
Biographie
Nom de naissance
Aldo Luigi Romero Moro
Date de naissance
23 septembre 1916
Lieu de naissance

Maglie (Italie)
Date de décès

9 mai 1978 (à 61 ans)
Lieu de décès

Rome (Italie)
Nationalité

Italien
Parti politique

DC
Diplômé de

Université de Bari
Profession

Universitaire
Religion

Catholicisme




Aldo Moro
Présidents du Conseil italien

Aldo Moro .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter, né le 23 septembre 1916 à Maglie et mort assassiné le 9 mai 1978 à Rome (ou ses environs), est un homme d'État italien membre de la Démocratie chrétienne (DC).


Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est professeur de droit pénal. Il est élu député en 1946, entre pour la première fois au gouvernement en 1955 et dirige la Démocratie chrétienne entre 1959 et 1963. Il exerce deux fois les fonctions de président du Conseil des ministres d'Italie et dirige par deux fois la diplomatie italienne.


Partisan du « compromis historique » entre les chrétiens-démocrates et les communistes, il est enlevé en mars 1978 par les Brigades rouges. Il est séquestré 55 jours et finalement assassiné par ses geôliers. Les conditions de sa mort et l'incapacité des autorités de l'époque à le sauver restent des sujets polémiques dans la classe politique et les médias italiens.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Débuts politiques


    • 1.2 Le « compromis historique »


    • 1.3 Pacte Moro avec les groupes palestiniens


    • 1.4 Enlèvement et assassinat


    • 1.5 Les procès criminels et les conséquences


    • 1.6 Débats




  • 2 Postérité


  • 3 Voir aussi


    • 3.1 Bibliographie


    • 3.2 Articles connexes


    • 3.3 Liens externes




  • 4 Notes et références





Biographie |



Débuts politiques |


Professeur de droit pénal à la faculté de droit de l'université de Bari à partir de 1940, Aldo Moro rejoint, en 1941, la FUCI (Fédération universitaire des catholiques italiens) et en devient le président.


Après la Seconde Guerre mondiale, il est élu à l'Assemblée constituante en 1946.


Moro participe à la rédaction de la nouvelle constitution. Il est ensuite réélu comme député à la Chambre des députés en 1948 pour y servir jusqu'à sa mort. Il est sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères (1948-1950), garde des sceaux, ministre de la Justice (1955-1957), de l'Éducation nationale (1957-1958) et des Affaires étrangères (1969-1972 et 1973-1974).


Il est secrétaire de la Démocratie chrétienne de 1960 à 1963 et président de ce parti de 1976 jusqu'à sa mort.


Juriste renommé, il a été professeur de droit et de procédure pénale à la faculté de sciences politiques de l'université de Rome « La Sapienza » de 1960 jusqu'à la mort.



Le « compromis historique » |


Pendant les années 1970, Moro porta son attention sur le projet d'Enrico Berlinguer de compromis historique. Le dirigeant du PCI (Parti communiste italien) proposait une alliance entre les communistes et les démocrates-chrétiens à une époque de grave crise économique, politique et sociale en Italie. Moro, qui présidait alors la Démocratie chrétienne, fut l'un de ceux qui contribuèrent à former un gouvernement de « solidarité nationale ».


Moro fut chef de cinq gouvernements de centre-gauche, de décembre 1963 à juin 1968, puis à nouveau de novembre 1974 à avril 1976. Mais jamais il ne put diriger une coalition issue du compromis historique.



Pacte Moro avec les groupes palestiniens |


L’Italie passa un accord dénommé « pacte Moro » avec les groupes palestiniens pour qu’ils puissent transiter et passer des armes sur le territoire italien sans être inquiétés, en échange de l’engagement à ne pas accomplir d’attentats sur son sol. Le pacte aurait tenu jusqu’à la mort d’Aldo Moro[1].



Enlèvement et assassinat |


Le 16 mars 1978, Aldo Moro est enlevé en plein Rome, rue Mario Fani, par les Brigades rouges, un groupe terroriste d'extrême gauche dirigé par Mario Moretti. Les assaillants assassinent froidement les cinq gardes du corps de Moro afin de l’enlever[2]. Après une détention de 55 jours, Moro est assassiné le 9 mai à Rome[3]. Son corps est retrouvé le jour même dans le coffre d'une automobile[4].


Moro était en route pour une session de la Chambre des députés lorsqu’il a été enlevé. Lors de cette session, les députés devaient discuter le vote de confiance au nouveau gouvernement de Giulio Andreotti qui, pour la première fois, recevait l’aval du Parti communiste. Ce devait être la première application de la vision stratégique que partageait Moro avec Berlinguer de compromis historique.


Les Brigades rouges proposèrent d’épargner la vie de Moro en échange de la libération de plusieurs de leurs compagnons emprisonnés[3].


Pendant cette période, Moro écrivit des lettres aux principaux dirigeants de la Démocratie chrétienne (DC) ainsi qu’au pape Paul VI (qui plus tard célébra personnellement la messe de funérailles de Moro). Dans ses lettres, Moro prônait comme objectif prioritaire pour l’État de sauver des vies, et affirmait que le gouvernement devait s’évertuer à satisfaire les revendications de ses geôliers. La plupart des dirigeants du parti de la DC soutenait que les lettres ne reflétaient pas les aspirations sincères de Moro, et refusèrent toute tentative de négociation, rejetant ainsi les requêtes de la famille Moro. Dans son appel aux terroristes, le pape Paul VI demanda la libération « sans conditions » de Moro[3].


Suivant les indications des Brigades rouges, son corps sans vie fut retrouvé dans le coffre d'une 4L Renault via Caetani, à mi-chemin des sièges de la DC et du PCI. Il avait été abattu de onze balles tirées dans la poitrine[5].



Les procès criminels et les conséquences |


Le procès des ravisseurs d'Aldo Moro, impliquant 63 accusés, s'est tenu du 14 avril 1982 au 24 janvier 1983 à Rome. Il s'est soldé par 32 condamnations à perpétuité (dont plusieurs par contumace), une vingtaine de condamnations totalisant 316 ans de prison et quatre acquittements. Le 27 janvier, les brigadistes emprisonnés dans la prison de Palmi, incluant des chefs "historiques" du mouvement comme Renato Curcio, font parvenir à la presse des documents dans lesquels ils reconnaissent l'échec de leur action et remettent en cause toute forme de terrorisme. Le 14 mars 1985, le jugement de la cour d'appel, confirmé par la Cour suprême, efface 10 condamnations à perpétuité, en lien avec la politique de modération envers les repentis mise en place avec succès au début des années 1980[6].


Certains ont envisagé que les lettres de Moro comportaient des messages codés à l’attention de sa famille et de ses collègues. D'autres ont douté de la validité de ces lettres et envisagé une éventuelle censure. Le chef des carabiniers Carlo Alberto Dalla Chiesa (qui sera plus tard assassiné par la mafia) trouva des copies des lettres de Moro dans une maison milanaise ayant appartenu à des terroristes. Mais ce ne fut que des années après cette découverte qu’elles furent rendues publiques.


L'affaire demeure des plus mystérieuses car en dépit des condamnations, il n'existe toujours aucune certitude concernant la composition exacte du commando, l'identité des assassins, le lieu de sa détention et les conditions de son jugement[7]. Quelques semaines avant l'enlèvement le préfet de police Domenico Migliorini, jugé trop efficace dans la lutte contre le terrorisme, avait été changé[7].



Débats |


Le juge Rosario Priore (it) a déclaré que les Brigades rouges ont bénéficié du soutien logistique et direct de la Stasi est-allemande.


Certains ont suggéré que le mouvement d'extrême gauche avait été infiltré ou manipulé, pour discréditer la cause communiste, par les services secrets américains. Guy Debord lui met plutôt en cause des services secrets italiens (it)[8]. Cette théorie se fonde sur le fait que l'effort fourni par Moro pour intégrer des communistes au sein du gouvernement n'avait pas reçu l'approbation des États-Unis. Aucune preuve n'a pu être trouvée pour appuyer cette théorie.


Le journaliste vétéran Indro Montanelli, cependant, a toujours nié les théories du complot sur l'affaire Moro[9] : aucune conspiration internationale, Moro a été enlevé et assassiné par une poignée de « révolutionnaires » italiens[10]. Montanelli a rendu un jugement sévère sur les lettres écrites par Moro[11] et sa famille[12],[13].


Il est néanmoins établi que le gouvernement italien, conseillé par des fonctionnaires américains, a délibérément fait échouer les négociations. Dans un documentaire d'Emmanuel Amara (2006) réalisé pour la série de France 5, « Les derniers jours d'Aldo Moro », Steve Pieczenik, un ancien négociateur en chef américain[14] ayant travaillé sous les ordres des secrétaires d'État Henry Kissinger, Cyrus Vance et James Baker, raconte comment il a participé au court-circuitage des négociations afin qu'elles n'aboutissent pas, avec comme recours éventuel de « sacrifier Aldo Moro pour maintenir la stabilité politique en Italie ». « J'ai instrumentalisé les Brigades rouges pour tuer Moro », ajoute-t-il. Un peu plus tard, dans le même documentaire, Francesco Cossiga, ministre de l'Intérieur de l'époque, confirme cette version des faits[15]. C'est aussi la conclusion à laquelle était arrivé le journaliste d'investigation américain Webster G. Tarpley en 1978.



Postérité |


Le 26 septembre 2012, le Saint-Siège, par la voix de Mgr Agostino Vallini, a déclaré étudier le dossier d'une éventuelle béatification d'Aldo Moro[16],[17],[18].



Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • CiNii • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Service bibliothécaire national • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale de Pologne • WorldCat

  • Emmanuel Amara, Nous avons tué Aldo Moro, Patrick Robin Éditions, 2006 (ISBN 2-35228-012-5)[19].


  • Marco Baliani, Corpo di stato. Il delitto Moro, Milano, Rizzoli, 2003. Traduction française disponible dans le fonds de la maison Antoine Vitez.

  • Philippe Foro, Une longue saison de douleur et de mort. L'affaire Aldo Moro, Vendémiaire, 2011.


  • Indro Montanelli et Mario Cervi, L'Italia degli anni di piombo, Milan, Rizzoli, 1991.

  • Aldo Moro, Mon sang retombera sur vous, Tallandier, 2005.

  • Leonardo Sciascia, L'Affaire Moro, Grasset, 1978.

  • Webster Tarpley, Chi ha ucciso Aldo Moro ? (Qui a tué Aldo Moro ?), 1978.

  • Sergio Zavoli, La notte della Repubblica, Roma, Nuova Eri, 1992.



Articles connexes |




  • Enlèvement de Ciro Cirillo en 1981

  • Enlèvement de Kim Dae-jung (1973)

  • Fausse bannière


  • Gladio : Licio Gelli a été accusé d'être impliqué dans l'assassinat d'Aldo Moro, dans la mesure où le chef des services secrets de l'époque, accusé de négligence lors de cette affaire, était membre de Propaganda Due (P2).

  • Les circonstances de sa mort sont traitées dans le film Buongiorno, Notte de Marco Bellocchio en 2003, d'après le livre d'un ancien membre des Brigades rouges, Anna Laura Braghetti (it).



Liens externes |




  • (it) Enregistrement de la conversation téléphonique dans laquelle les Brigades rouges annoncent la mort de Moro..


  • (fr) Brigades Rouges : les communiqués de l'enlèvement d'Aldo Moro en 1978.


  • (fr) Archives INA sur Aldo Moro.


  • (en) « Moro's ghost haunts political life », The Guardian, 9 mai 2003.


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • CiNii • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Service bibliothécaire national • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale de Pologne • WorldCat

  • Ressource relative à la vie publique : Chambre des députésVoir et modifier les données sur Wikidata



Notes et références |




  1. Eric Jozsef, « Les dessous secrets de l’amitié entre l’Italie et Kadhafi », sur Le Temps, 15 juin 2010(consulté le 21 mars 2012).


  2. « Il y a 35 ans, les Brigades rouges assassinaient Aldo Moro ».


  3. a b et c(it) Indro Montanelli et Mario Cervi, L'Italia degli anni di piombo, Milan, Rizzoli, 1991.


  4. « 9 mai 1978. Le corps d’Aldo Moro est retrouvé dans le coffre d’une automobile ».


  5. Le responsable des Brigades Rouges a tiré deux balles sur Moro avec un Walter PPK, puis, l'arme s'étant enrayée, a pris une mitraillette Skorpion munie d'un silencieux avec laquelle il a tiré deux rafales de neuf balles. cf. Philippe Foro, Une longue saison de douleur et de mort: l'affaire Aldo Moro, Vendémiaire, 2011, p. 125


  6. (it) Sergio Zavoli, La notte della Repubblica, Roma, Nuova Eri, 1992.


  7. a et bGabriele Adinolfi, « L'Italie des « années de plomb » », Nouvelle Revue d'Histoire, hors-série, no 13H, automne-hiver 2016, p. 45-49.


  8. En janvier 1979, dans la Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du Spectacle » et à propos du S.I.M., Service [italien] des informations militaires, Guy Debord écrit : « quand on a programmé sur un ordinateur une espèce de doctrine-robot de la « brigade rouge », lugubre caricature de ce que l’on serait réputé penser et faire si l’on préconise la disparition de cet État, un lapsus de l’ordinateur — tant il est vrai que ces machines-là dépendent de l’inconscient de ceux qui les informent — a fait attribuer au seul pseudo-concept que répète automatiquement la « brigade rouge », ce même sigle de S.I.M., voulant dire pour cette fois « Société Internationale des Multinationales » » » (debordiana.chez.com).


  9. (it) « Aldo Moro: commemorare o dimenticare? », sur Corriere della Sera, 21 décembre 1995 (consulté le 13 mars 2016).


  10. (it) Sandro Gerbi et Raffaele Liucci, Indro Montanelli (1909-2001): Una biografia, Milan, Hoepli, 2014.


  11. (it) Indro Montanelli, « Aldo Moro, al di là della melassa ipocrita », sur Corriere della Sera, 22 mars 1997 (consulté le 13 mars 2016).


  12. (it) Indro Montanelli, « La vedova nera », sur il Giornale nuovo, 23 juillet 1982.


  13. (it) « INDRO MONTANELLI: Milano. Lettera al Sen. Cesare Pozzo per posizioni Maria Fida - 23 novembre 1990 ».


  14. (en) « US envoy admits role in Aldo Moro killing », telegraph.co.uk, 11 mars 2008.


  15. « Pourquoi le pouvoir italien a lâché Aldo Moro exécuté en 1978 », sur Rue89. Extrait du documentaire d'Emmanuel Amara.


  16. (es) Eusebio Val, « Aldo Moro, de mártir a santo », sur elcolombiano.com, El Colombiano, 26 septembre 2012(consulté le 2 octobre 2012).


  17. Le Matin, « Aldo Moro, assassiné par les Brigades rouges, bientôt béatifié ? », sur http://www.lematin.ch, Le Matin, 26 septembre 2012(consulté le 2 octobre 2012).


  18. François-Xavier Maigre, « L’ancien président du conseil italien Aldo Moro pourrait être béatifié », sur http://www.la-croix.com, La Croix, 27 septembre 2012(consulté le 2 octobre 2012).


  19. Un livre peu connu huit mois après sa parution, commenté ici.




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