Bibliothèque apostolique vaticane







































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Image illustrative de l’article Bibliothèque apostolique vaticane
La salle Sixtine de la Bibliothèque apostolique vaticane.
Présentation
Coordonnées
41° 54′ 17″ nord, 12° 27′ 16″ est
Pays Drapeau du Vatican Vatican
Ville

Cité du Vatican
Fondation
1475
Informations
Site web http://www.vaticanlibrary.va/
Nombre de livres
+ de 1 600 000



Géolocalisation sur la carte : Vatican
Bibliothèque apostolique vaticane

Bibliothèque apostolique vaticane




La Bibliothèque apostolique vaticane (en latin : Bibliotheca Apostolica Vaticana), appelée communément la Bibliothèque vaticane ou la Vaticane, située à Rome, est l'une des plus anciennes bibliothèques du monde. C'est la bibliothèque d'État, publique, du Saint-Siège. Elle continue d'être alimentée en tant que bibliothèque universelle, mais est surtout célèbre pour ses collections de manuscrits de toutes les époques.


Son but est de « conserver les livres et les manuscrits, les actes des souverains pontifes et des dicastères de la Curie romaine, et de les transmettre à travers les siècles » et surtout de « mettre à la disposition du Saint-Siège et des chercheurs du monde entier les trésors de culture et d'art » dont elle est l'écrin (Jean-Paul II[1]).




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Visite de Montaigne




  • 2 Collections


  • 3 Organisation


    • 3.1 Liste des bibliothécaires




  • 4 Notes et références


  • 5 Voir aussi


    • 5.1 Bibliographie


    • 5.2 Liens externes







Histoire |


Probablement à partir du IVe siècle et jusqu'au bas Moyen Âge, la papauté a eu plusieurs bibliothèques et aussi d'une chancellerie, qui tenait place d'archive. Mais les bibliothèques ont disparu, pratiquement sans laisser de trace. Fondée à l'époque de la Renaissance, la Bibliothèque vaticane a donné au cours de l'histoire naissance aux actuelles archives secrètes du Vatican (« secrètes » au sens latin de « privées »). Plusieurs papes y ont consacré des moyens et un intérêt soutenus, à partir de son fondateur, Nicolas V, qui commence à constituer un fonds vers 1450. D'importants travaux d'agrandissement ont été entrepris sous Sixte IV, Sixte V, Paul V, Léon XIII et Pie XI. Lors de ces travaux, la structure est partagée en trois sections pour la conservation des manuscrits grecs (Bibliotheca graeca), latins (Bibliotheca latina) et précieux (Bibliotheca secreta). Par la suite, on ajouta une salle pour la conservation des archives pontificales (Bibliotheca pontificia).


Différents artistes participent à la décoration des salles, dont Melozzo de Forlì, Davide Ghirlandaio et Domenico Ghirlandaio.


La bibliothèque est institutionnalisée en 1475 sous le pontificat de Sixte IV[2].


Sous Sixte V, devant l'insuffisance des espaces pour accueillir et conserver tous les nouveaux documents, l'architecte Domenico Fontana est chargé de la construction d'un nouvel édifice. La salle la plus importante est le Salone Sistino (salle Sixtine) qui est jusqu'au XIXe siècle la salle de consultation et de conservation des manuscrits. Elle est ornée de fresques réalisées sur les thèmes du livre, des conciles et de Sixte V. La bibliothèque s'enrichit alors de plusieurs manuscrits provenant de collections comme celle de la reine Christine de Suède, du duc D'Urbino Frédéric III de Montefeltro et de grandes familles romaines comme les Borghese et les Barberini.


Plusieurs salles, outre la salle Sixtine, s'ajoutent au cours des siècles suivants pour l'entreposage et la consultation des ouvrages :



  • La salle Paoline sous le pontificat de Paul V ;

  • La galerie d'Urbain VIII ;

  • La salle Alexandrine sous le pontificat d'Alexandre VIII ;

  • La galerie Clémentine sous le pontificat de Clément XII.


En juillet 2007, la bibliothèque ferme pour trois ans, en raison d'importants travaux de restructuration du bâtiment[3] et de restauration des fresques pour un coût total de 25 millions d'euros. Le personnel en profite pour accélérer l'informatisation de l'ensemble des catalogues et procéder à la reproduction de certains manuscrits. Chaque livre a été équipé d'un dispositif électronique pour le retrouver facilement. La bibliothèque a rouvert le 20 septembre 2010[4].


L'accès est réservé aux chercheurs autorisés et concerne environ 4 000 personnes par an. La bibliothèque dispose également d'un bunker de 800 m2 pour les pièces les plus précieuses de la collection, comme un papyrus remontant à l'an 200 avec les évangiles presque complets de Luc et Jean[4].


Une exposition en 2012 a permis de découvrir certaines de ces pièces uniques à l'occasion du 400e anniversaire de la création des archives secrètes[5].



Visite de Montaigne |




Le Virgile romain avec portrait de Virgile (folio 14 recto).


Montaigne visite la Bibliothèque du Vatican le 6 mars 1581 et en laisse une description détaillée dans son Journal, car il a la possibilité de consulter des manuscrits ou imprimés qu'il estimait. Il peut ainsi admirer entre autres l'un des exemplaires des plus anciens des Déclamations de Sénèque l'Ancien, copié au milieu du IXe siècle à l'abbaye de Corbie et même un « livre de Chine[6] ». Ce document est l'actuel Codex Vat. estr. or. 66, intitulé Le Sommaire du miroir historique de l'époque des Ming. Montaigne lit également le Sacramentaire grégorien qu'il estime de la main du pape saint Grégoire et révèle qu'il a été porté au dernier Concile de Trente. Il déclare que le manuscrit des Sermones dominicales (XIVe siècle) présente des notes (attribuées à l'époque à la main de saint Thomas d'Aquin) qui sont rédigées d'une écriture pire que la sienne. Il tient également à consulter la nouvelle Bible polyglotte d'Anvers, imprimée en huit tomes entre 1569 et 1572, dont l'exemplaire qu'il consulte est dédicacé par Philippe II à Grégoire XIII. Montaigne tient également à voir un codex byzantin des Actes des Apôtres du XIIIe siècle (cote Vat. gr. 1208) et le fameux Vat. lat. 3867, ou Virgile romain, manuscrit des textes de Virgile datant du Ve siècle et qui appartenait au Moyen Âge à l'abbaye de Saint-Denis.



Collections |




Une page d'un évangile syriaque (Vaticanus syriacus 559), copié aux environs de 1220 à Mossoul et qui montre une forte influence de l'art islamique.


La Bibliothèque vaticane conserve près de 1 600 000 livres antiques et modernes, 8 300 incunables dont plusieurs dizaines en parchemin, plus de 150 000 manuscrits et documents d'archives, sans compter 100 000 estampes et gravures, 300 000 monnaies et médailles et un certain nombre d'objets d’art.


Ses collections contiennent des ouvrages exceptionnels, pour certains richement enluminés. Parmi les plus célèbres, citons le codex vaticanus, l'un des plus anciens exemplaires de la Bible connu, le sacramentaire gélasien, livre liturgique mérovingien, l’évangéliaire de Lorsch, un manuscrit carolingien, l’évangéliaire Barberini, manuscrit médiéval irlandais, De arte venandi cum avibus, un manuel de fauconnerie du XIIIe siècle, le Codex Borgia, un manuscrit mixtèque ou tlaxcaltèque, un exemplaire sur vélin de la Bible de Gutenberg, etc.




Bibliothèque vaticane, galerie Pie VI



Organisation |


La bibliothèque est dirigée par un préfet, Mgr Cesare Pasini et un vice-préfet Ambrogio Piazzoni, sous l'autorité de Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire, qui a remplacé le Cardinal Raffaele Farina depuis le 26 juin 2012.



Liste des bibliothécaires |































































































































































































































































Notes et références |




  1. Discours, 15 janvier 1999.


  2. Voir le site officiel de la Vaticane.


  3. Note dans Bibliothèque(s), mai 2007, p. 7.


  4. a et bAFP, « La vénérable Bibliothèque du Vatican au top de la modernité », sur lepoint.fr, 14 septembre 2010(consulté le 1er février 2016).


  5. « Le Vatican dévoile ses "secrets" », sur lepoint.fr, 1er mars 2012(consulté le 1er février 2016).


  6. « J'ai vu un livre de Chine au caractère étranger, les feuilles d'une certaine matière bien plus délicate et fine que notre papier; et, comme ils ne tolèrent pas la teinture de l'encre, les livres sont écrits d'un seul côté de la feuille, et les feuilles sont toutes doubles et repliées sur le côté extérieur, où elles tiennent toutes ensemble. »


  7. Wappen des Kardinals Scipione Borghese



Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Jeanne Bignami Odier, La Bibliothèque vaticane de Sixte IV à Pie XI, Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, 1973 (Studi e testi)

  • Philippe Ridet, « L'autre trésor du Vatican », Le Monde, 24 juillet 2009, série d'été III (en ligne)

  • Ufficio Pubblicazioni Musei Vaticani, Les Musées du Vatican, Edizioni Musei Vaticani, 2010, p. 19-26, (ISBN 978-88-8271-208-2).



Liens externes |



  • (en) (it) Site officiel



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