Nanterre

























































































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Nanterre
L'hôtel de ville.

Blason de Nanterre
Blason


Nanterre
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Hauts-de-Seine
(préfecture)

Arrondissement

Nanterre
(chef-lieu)

Canton

Nanterre-1
(bureau centralisateur)
Nanterre-2
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense

Maire
Mandat

Patrick Jarry (FG)
2014-2020

Code postal
92000

Code commune
92050
Démographie

Gentilé
Nanterriens

Population
municipale
93 742 hab. (2015 en augmentation de 5,11 % par rapport à 2010)
Densité 7 690 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 53′ 31″ nord, 2° 12′ 26″ est

Altitude
Min. 22 m
Max. 127 m

Superficie
12,19 km2
Localisation


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Liens

Site web

nanterre.fr


Nanterre (prononcé [nɑ̃.ˈɛʁ]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dont elle est la préfecture. Au dernier recensement de 2015 en augmentation de 5,11 % par rapport à 2010, la commune comptait 93 742 habitants ce qui en fait la deuxième commune la plus peuplée du département et la cinquième de la région.


Ses habitants ont d'abord été appelés les Nanterrois puis les Nanterriens.


Ville universitaire, Nanterre accueille le campus de l'université Paris Nanterre qui compte plus de 30 000 étudiants.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Voies de communication et transports


      • 1.4.1 Voies routières


      • 1.4.2 Pistes cyclables


      • 1.4.3 Transports en commun


        • 1.4.3.1 En 2016


        • 1.4.3.2 En projet








  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements


    • 2.4 Les espaces verts




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Les origines


    • 4.2 Protohistoire


    • 4.3 Antiquité


      • 4.3.1 La ville gallo-romaine


      • 4.3.2 La ville de Sainte-Geneviève




    • 4.4 Le Moyen Âge


    • 4.5 La Révolution


    • 4.6 Le XIXe siècle


      • 4.6.1 Le chemin de fer




    • 4.7 Le XXe siècle


    • 4.8 Le XXIe siècle




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Politiques et résultats


    • 5.4 Administration municipale


      • 5.4.1 Élus municipaux


      • 5.4.2 Liste des maires


      • 5.4.3 Autres élus




    • 5.5 Politique environnementale


    • 5.6 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Établissements scolaires


      • 6.2.2 Vie universitaire




    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


      • 6.3.1 Nanterre Plage


      • 6.3.2 Parade(s), festival des Arts de la rue


      • 6.3.3 Nanterre sur Scène, festival de création étudiante


      • 6.3.4 La Ferme géante


      • 6.3.5 Ecozone


      • 6.3.6 Déclics ! Festival du Multimédia de Nanterre




    • 6.4 Fête de la rosière


    • 6.5 Santé


    • 6.6 Sports


    • 6.7 Médias


    • 6.8 Cultes


      • 6.8.1 Culte catholique


      • 6.8.2 Culte musulman






  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et commerces




  • 8 Culture et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Patrimoine culturel


    • 8.3 Personnalités liées à la commune


      • 8.3.1 Naissance


      • 8.3.2 Décès


      • 8.3.3 Autres




    • 8.4 Héraldique




  • 9 Pour approfondir


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Filmographie


    • 9.3 Articles connexes


    • 9.4 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |


Nanterre est une ville de la banlieue ouest de Paris, frontalière des communes de Rueil-Malmaison, Puteaux, La Garenne-Colombes, Suresnes, Colombes et Courbevoie.






















Communes limitrophes de Nanterre[1]

Carrières sur Seine

Bezons

Colombes

Chatou
Nanterre
La Garenne-Colombes
Courbevoie

Rueil-Malmaison

Suresnes

Puteaux


Le territoire de l'opération d'intérêt national (OIN) qui comprend La Défense, le plus grand quartier d'affaires d'Europe, s'étend en partie sur Nanterre, le reste étant partagé entre Courbevoie et Puteaux. Son aménagement est conduit par l'EPADESA, fusion de deux établissements publics : l'EPAD (établissement public d'aménagement de La Défense) et l'EPASA (Établissement public d'aménagement Seine-Arche). La ville de Nanterre comprend aussi l'une des plus grandes universités de la région parisienne : l'université de Paris Ouest - Nanterre La Défense.


Située en bord de Seine, cette ville est préfecture des Hauts-de-Seine (92). Anciennement une plaine, elle s'étend de la Seine au mont Valérien et à l'ancienne colline de La Défense.


La ville est desservie par trois stations du (RER)(A) : Nanterre-Ville, Nanterre-Université et Nanterre-Préfecture. Elle est également desservie par la gare de La Défense (RER)(A) TransilienLigne L du Transilien (M)(1) (T)(2) située à proximité immédiate de la ville.




Géologie et relief |


La superficie de la commune est de 1 219 hectares ; l'altitude varie entre 22 à 162 mètres[2].


Le territoire fait partie du Bassin parisien. Une nappe géothermique est présente en sous-sol.



Climat |




Voies de communication et transports |



Voies routières |


Nanterre est un croisement de voies routières et autoroutières. En effet, c'est à Nanterre que se trouve l'échangeur entre la A14 et la A86. Par ailleurs, deux départementales importantes traversent Nanterre : la RD 913 (ex-RN 13) et la RD 914 (ex-RN 314).



Pistes cyclables |


Nanterre est dotée d'un réseau de pistes cyclables mal reliées entre elles comme celles partant de la mairie de Nanterre, au centre-ville de Nanterre.


Le réseau se développe et il est aujourd'hui possible d'aller du parc André-Malraux à la Seine sans quitter les voies vertes[3] ainsi que d'aller de Rueil à Suresnes en passant par la rue de Garches dans le quartier du Mont-Valérien.


Le chemin de halage le long de la Seine permet de relier la partie nord-ouest de Nanterre (côté Rueil) à la partie nord-est de Nanterre (côté Colombes) en passant par le parc du chemin de l'ile.



Transports en commun |



En 2016 |

La ville est bien dotée en transports en commun, la reliant principalement à la station La Défense :



  • (RER)(A)

  • TransilienLigne L du Transilien

  • (M)(1)

  • (T)(2)

  • (BUS)RATP 73 141 144 157 159 160 163 174 178 258 259 275 276 278 304 360 378


La ville est desservie par la gare de Nanterre - Préfecture ((RER)(A)), la gare de Nanterre - Université (TransilienLigne L du Transilien & (RER)(A)) et la gare de Nanterre - Ville ((RER)(A)).


Ligne SNCF TransilienLigne L du Transilien direction gare Saint-Lazare (75) et Houilles-Carrières (78) à la gare de Nanterre - Université.


Des voitures électriques, Autolib' sont en libre-service sur 40 stations.



En projet |

Il est prévu plusieurs projets d'arrivée de transports en commun à Nanterre :




  • (RER)(E) en 2022 : gare de Nanterre-La Folie, en prévision aux Groues, arrivant de La Défense et se dirigeant vers l'Ouest parisien, vers Mantes-la-Jolie ;


  • (T)(1) en 2027 : arrivant de Colombes et allant jusqu'à Rueil-Malmaison, en passant par le quartier du Petit-Nanterre, la gare de Nanterre-Université, la préfecture des Hauts-de-Seine et la place de la Boule ;


  • (M)(15) du Grand Paris Express en 2025 : gare Nanterre - La Boule et gare de Nanterre-La Folie ;


  • (M)(17) du Grand Paris Express en 2030 : terminus de la ligne à la gare de Nanterre-La Folie, qui ira jusqu'à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ;


  • (M)(18) du Grand Paris Express en 2030 : terminus de la ligne à la gare de Nanterre-La Folie, qui ira jusqu'à l'aéroport de Paris-Orly ;



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


Article détaillé : Quartiers de Nanterre.

L’Insee découpe la commune en huit « grands quartiers », eux-mêmes découpés en 38 îlots regroupés pour l'information statistique[4].


Nanterre comprend dix quartiers :



  • Quartier du Centre

  • Quartier du Vieux-Pont - Sainte-Geneviève

  • Quartier de la Boule - Champs-Pierreux

  • Quartier du Plateau - Mont-Valérien

  • Quartier du Parc Nord

  • Quartier du Parc Sud

  • Quartier du Petit-Nanterre

  • Quartier de l'Université

  • Quartier du Chemin de l'Île

  • Quartier République


Un onzième quartier devrait voir bientôt le jour : Les Groues. Il sera alors détaché des quartiers actuel du Parc Nord et du Petit-Nanterre.



Logement |


Les logements sociaux représentent 56 % des résidences principales de la commune en 2014 soit environ 20 000 logements dont 10 500 détenus par le bailleur municipal, l'Office municipal HLM de Nanterre. Le reste des logements appartiennent à Hauts-de-Seine Habitat, bailleur départemental, France Habitation, LogiRep, ICF La Sablière, Toit et Joie, IRP HLM, Logement Francilien...


Plusieurs associations de locataires sont installés à Nanterre, elles sont au nombre de 3 : la CNL, l'UNLI (Union nationale des locataires indépendants) et la CGL.



Projets d'aménagements |



  • Reconstruction de la gare de Nanterre-Université qui a ouvert ses portes le 17 décembre 2015, avec une gare plus grande et plus accueillante pour les étudiants de l'université Paris-Ouest. Cette gare accueille une surface de magasins (Starbucks) pour les habitants du quartier Provinces-Françaises, un parking à vélo sécurité Véligo, un nouvel arrêt pour le bus 304 et la future station du (T)(1).

  • De nombreuses stations du (T)(1) vont être créées afin que le tramway traverse le Quartier du Petit-Nanterre depuis Colombes vers le Quartier de l'Université.


http://nanterre-rueil.tram1.fr


  • Réaménagement très important du quartier du Petit-Nanterre et notamment la place des muguets

http://www.nanterre.fr/523-les-projets.htm



  • Construction du quartier Cœur de Quartier entre les Terrasses de l'Université et la nouvelle gare Nanterre-Université avec la construction de logements privés et sociaux et la construction d'un centre commercial dont un cinéma de six salles. Les premiers immeubles, situés le long de la voie ferrée à la place des anciens locaux de l'ANPE, ont été livrés mi-2015 comprenant des logements sociaux et privés ainsi qu'un supermarché Casino, une résidence Apparthôtel et plusieurs commerces dont un Subway.

  • Construction de l'Arena 92 Nanterre - La Défense entre l'Arche de la Défense et la future gare du (RER)(E).

  • Prolongement des terrasses Seine Arche La Défense, vers les Yvelines et la Seine, avec les terrasses de l'Université.

  • Reconstruction du quartier des Groues, à la limite de La Garenne-Colombes et Courbevoie, avec la construction de la gare du (RER)(E), Nanterre-La Folie.



Les espaces verts |



  • Le parc départemental André-Malraux[5] situé à proximité de La Défense est le plus grand parc de Nanterre avec ses 25 hectares. Il possède une vaste plaine de jeux, un parcours sportif doté de nombreux agrès, ainsi qu'un mur d'escalade. Une vaste aire de jeux d'eau est également ouverte tout l'été.

  • Le parc départemental du Chemin de l'Ile[6] situé sur les bords de Seine s'inscrit dans une démarche de développement durable. Les différents bassins sont alimentés par l'eau de la Seine qui y est purifiée, permettant au parc d'accueillir une faune et une flore variée. Ce parc donne accès à la seine et au chemin de halage permettant de passage de Rueil-Malmaison à Colombes

  • Le parc des Anciennes-Mairies[7] se trouve au cœur de la vieille ville, il accueille tout au long de l'année des manifestations comme la Ferme Géante ou le festival Parades.

  • Le parc des Chenevreux[8] situé dans le Sud de la ville, ce parc réaménagé en 2008 a vocation d'être un lieu d'étude de la biodiversité.

  • Le parc départemental Jacques-Baumel situé au Mont-Valérien, permettant de faire le tour de la caserne militaire et partagé avec Suresnes et Rueil-Malmaison.

  • Les jardins de l'Arche relient la ville de Nanterre à l'Arche de La Défense, ils sont actuellement en cours de réaménagement.

  • Le jardin de découvertes[9] situé en dessous du cimetière-parc du Mont-Valérien, est un espace réservé exclusivement aux enfants dans le cadre d'ateliers scolaire.

  • Les jardins partagés[10] sont plusieurs espaces qui se proposent de faire découvrir le jardinage aux habitants de Nanterre. Notamment Le jardin de Gorki et le jardin de l'association « c'est si bio ».



Toponymie |


Le nom de « Nanterre » apparaît dans les textes à partir du VIe siècle mais ses racines celtiques, « Nemeto-Duro- », révèlent une origine beaucoup plus ancienne et l’existence d’un habitat important à caractère militaire et culturel. Nemeto signifie en celte sanctuaire ou temple, et duro- forteresse ou porte[réf. à confirmer]. Nanterre serait donc la forteresse du sanctuaire ou la forteresse sacrée. Cette forteresse sanctuarisée aurait été la colline du Mont Valérien. Latinisé en Nemetodurum puis Nemptodoro, le nom évolue en Nantuerre (Nanturra au XIIe siècle, en latin médiéval).



Histoire |


Articles détaillés : Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.


Les origines |


La présence humaine est attestée sur le site de Nanterre dès l’époque néolithique par les découvertes fortuites d’outils de pierre.


Des fouilles de sauvetage liées aux travaux de la A86 menées à Nanterre à la fin 2003 ont mis au jour une nécropole de la première moitié du IIIe siècle av. J.-C. ainsi que des quartiers d'habitat et d'artisanat plus récents, au nord-ouest de Nanterre, en bordure de Seine. La surface, estimée de 20 à 25 hectares au minimum pour la partie urbanisée, évoque les grands sites urbains du Ier siècle av. J.-C.



Protohistoire |




Exposition temporaire des fouilles archéologiques de Nanterre en avril 2008, découverte de Cranes de bœuf avec trace d'abattage et découpe, Ier siècle av. J.-C., A86


L’aménagement des berges de la Seine évoque pour sa part un port fluvial, affirmant Nanterre dans son statut de centre de commerce et d’échanges.


La datation des tombes, à partir du début du IIIe siècle av. J.-C., indique que les individus inhumés sont les premiers Parisii qui se sont installés sur les rives de la Seine et révèle ce que fut le rôle du peuple parisii avant l'arrivée des légions romaines de César et l'invasion de la Gaule.


Sous réserve de découvertes archéologiques futures, cette ville, qui comportait un atelier monétaire, est la seule candidate au titre de capitale pré-romaine du peuple parisii qui vivait alors en Île-de-France[11]. Elle aurait pu se déplacer ensuite à la faveur de l'occupation romaine vers le site parisien de Lutèce, tout comme Bibracte fut déplacée à Autun.


César décrit Lutèce comme une ville située dans une île de la Seine, et sa description ne semble pas correspondre au site actuel de Nanterre. Mais l'étonnant est qu'il n'en parle pas, vu l'importance de la ville, et le peu de vestiges gaulois retrouvés à Lutèce, ce qui pourrait laisser penser que l'oppidum des Parisii et l'agglomération nanterrienne ne sont qu'un seul et même lieu. Les cours d'eau changent, et soit l'actuelle boucle de Gennevilliers aurait pu être il y a deux mille ans une grande île, soit cette île se trouvait à hauteur de Nanterre (toute la zone du Port jusqu'à Rueil 2000, y compris l'A86 et la voie du RER, sont inondables, ne dépassant pas les 30 m d'altitude).



Antiquité |



La ville gallo-romaine |


Cette ville gauloise en bordure de Seine fut abandonnée à l’aube du règne d’Auguste, dans les années trente avant notre ère. La ville gallo-romaine de Nanterre fut déplacée vers le sud-est, plus à l'intérieur des terres. L’espace semble avoir été divisé en quartiers spécialisés, reliés par un système orthogonal de voirie. Quartiers d’artisans voisinent avec les zones résidentielles, au sein desquelles sont parfois établis des lieux de rassemblement. Des traces de festins ont été découvertes. La découverte de la tombe à char d’un personnage de haut rang établit l’importance du bourg situé sur la voie antique de Paris à la Normandie.



La ville de Sainte-Geneviève |


La « Vie » de sainte Geneviève, document écrit au début du VIe siècle, mentionne la naissance de Geneviève à Nanterre vers 423[12] et lui attribue la guérison miraculeuse de la cécité de sa mère avec l’eau du puits situé près de sa maison. Après la mort de sainte Geneviève, Clovis et Clotilde créent l’abbaye de Sainte-Geneviève qu’ils dotent de vastes possessions. Nanterre fait partie des villages dont cette abbaye devient le seigneur. De nombreux sarcophages mérovingiens, mis au jour lors des fouilles archéologiques effectuées sous le parvis de la cathédrale en 1973 ainsi qu'en 2007, attestent l’importance de Nanterre pendant cette période.


En 591, Clotaire II y fut baptisé à l'âge de sept ans.



Le Moyen Âge |


Il y eut deux églises, l’une du temps de sainte Geneviève, rebâtie à plusieurs reprises, l'autre bâtie en 1638. L'église de Sainte-Geneviève fut fondée vers le XIe siècle et le village se développa autour.


L'abbaye de Sainte-Geneviève, seigneur de Nanterre, percevait les droits afférents à sa charge temporelle, et exerçait ses droits de haute et basse justice. Elle assurait également sa charge spirituelle, le prieur de la communauté religieuse était aussi curé de Nanterre.


En 1247, le roi Louis IX signa la charte d'affranchissement des serfs de Nanterre, mais l'abbaye conservait tous ses droits de seigneurie, justice, censive, coutumes, taille et corvées.


Les chroniques mentionnent les affres de la guerre de Cent Ans : bourg plusieurs fois pillé, habitants pendus en 1346 et en 1441. Les Anglais y commirent toutes sortes d'exactions et brûlèrent la ville en grande partie et incendièrent l'église dont seul le clocher subsiste.


Les guerres de Religion apportèrent leur lot de misère et de violences. Plus tard Nanterre reçut la visite de Henriette-Marie de France, fille de Henri IV, et reine d'Angleterre en 1625, de Louis XIII en 1630.


Anne d'Autriche en 1636 vint y supplier la sainte pour avoir un fils. Elle fut exaucée en 1638, par la naissance du futur Louis XIV.


La place de la Boule-Royale fut aménagée au XVIIIe siècle.


Nobles et bourgeois s'établirent à Nanterre. Les terres cultivées comprenaient un tiers de céréales, un tiers de vignes et un tiers de légumes. Des réserves à gibier furent laissées pour les chasses royales. On exploitait des carrières souterraines de pierre à bâtir.


Le mont Valérien, habité par quelques ermites, devint un haut lieu religieux et un calvaire y fut édifié.


Il reste encore quelques vestiges des anciennes fortifications de Nanterre.



La Révolution |


En 1789, les Nanterriens rédigent leurs cahiers de doléances. Ils demandent la suppression des réserves à gibiers, des impôts injustes, des corvées et des droits abusifs des moines génovéfains. Le 4 août 1789 les délivre des privilèges. Le 29 août, la justice seigneuriale est abolie.


De 1790 à 1795 Nanterre était un canton du district de Franciade. Le 7 février 1790 est élue la première municipalité, au suffrage censitaire : le maire est Jérôme Barot. Nanterre n'affiche pas un grand zèle révolutionnaire ; la Révolution interrompt les échanges avec Paris et prive les Nanterriens de ressources. Après la victoire de Jemmapes, les volontaires veulent rentrer au pays pour les vendanges mais devant le refus de leurs supérieurs, ils se mutinent. L'église devient « temple de la Raison », la Société populaire y tient ses réunions. Le collège est devenu école militaire. Les biens des Génovéfains et des prêtres du Calvaire sont vendus comme biens nationaux. Le Calvaire du Mont Valérien est le refuge de pieux laïcs, des ecclésiastiques suspectés, des religieuses dispersées[13] et des contre-révolutionnaires, dépossédés par la Révolution française. Ils bénéficient de la mansuétude du maire Gillet[14], mais pas du président du comité de Surveillance de la commune Ravoise qui le 9 mai 1794 dénonce l'ancien fermier général Charles-Adrien Prévost d'Arlincourt 76 ans, au Comité de sûreté générale, puis l'arrête[15]. Il sera guillotiné le 14 mai. Nanterre accueille avec soulagement le 9 thermidor. François Hanriot, né le 3 décembre 1759, natif de Nanterre, devenu général, commandant de la Garde nationale au cours de la Révolution française, est guillotiné le 10 thermidor (28 juillet 1794) avec Robespierre.



Le XIXe siècle |




La RN 13 dans les premières années du XXe siècle. Les rails sont ceux du tramway Paris - Saint-Germain (PSG) qui circula de 1890 à 1935.


En 1815, il y eut à Nanterre un engagement entre les troupes anglo-prussiennes et les Français qui eurent l'avantage. Un bataillon prussien entier y fut haché. Le lendemain, les Français s'étant retirés sur Paris, les Anglais prirent le bourg[16].


Pendant la guerre de 1870, les Nanterriens se réfugient à Paris. Les canons de la forteresse du Mont-Valérien, édifiée en 1841, contiennent l’ennemi au-delà de la Seine. Nanterre est gravement endommagé par les échanges de tirs, puis par l’occupation et les réquisitions des Prussiens.


Une statue commémorative sera édifiée au rond-point de La Défense, site qui sera transformé ultérieurement pour accueillir le quartier de La Défense



Le chemin de fer |


La Ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, première ligne de chemin de fer partant de Paris, est inaugurée le 24 août 1837. La mise à niveau de la voie qui coupe le territoire en deux, nécessite le creusement d’une tranchée, l’édification d’un talus et la construction de ponts.


La ligne s’arrêtera en 1935.



Le XXe siècle |




Centre-ville historique de Nanterre.


Le site de l'Université était à l'origine un terrain militaire qui fut abandonné par l'État. Le général de Gaulle, passant au-dessus de ce terrain en hélicoptère, a décidé que ce terrain serait idéal pour accueillir une grande et nouvelle université parisienne, annexe de La Sorbonne. Le quartier de la nouvelle Université est desservi par la gare de Nanterre - Université (RER)(A) TransilienLigne L du Transilien qui a remplacé l'ancienne halte de La Folie[17].


Nanterre va connaître plusieurs événements importants durant les années 1960 :



  • Nanterre devient le chef-lieu du nouveau département des Hauts-de-Seine créé en 1964.

  • Nanterre est le siège épiscopal du diocèse de Nanterre créé le 9 octobre 1966. L'église Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre est devenue cathédrale à la création du diocèse en 1966.


Sainte Geneviève, originaire de Nanterre, devient la sainte patronne du diocèse de Nanterre. Elle est aussi sainte patronne du diocèse de Paris.


  • Le quartier du Parc est desservi par la gare de Nanterre - Préfecture (RER)(A).

La majorité municipale change de bord et devient en 1935 communiste avec l'élection de Raymond Barbet. Sous son mandat, il change littéralement la ville avec la création, entre autres, d'un office municipal HLM et de nombreux logements sociaux en barre afin de loger les bidonvilles à la place comme la cité des Paquerettes, des Provinces Françaises.




Les tours Aillaud vues depuis la Défense.


Durant le XXe siècle, il est créé le grand parc André Malraux en place de carrière de pierre servant à remblayer la terre venant de la construction des tours de La Défense. Au côté de ce parc, est créé un grand quartier de logements sociaux avec la cité Pablo Picasso dessiné par Émile Aillaud et un quartier, à l'opposé du parc, de bureaux et de logements privés avec les bâtiments MH et les MB.


Plusieurs quartiers changent énormément avec les départs des grandes usines de la ville comme Simca, Forvil... Le quartier du Champs-Pierreux est entièrement aménagé après le départ de l'usine Simca à la fin du siècle.



Le XXIe siècle |


Le 26 mars 2002, Richard Durn s'introduit avec des armes dans l’hôtel de ville de Nanterre. Il tue huit personnes du conseil municipal et en blesse grièvement 14 autres. Le 28 mars 2002, il se suicide en se défenestrant du 4e étage du Quai des Orfèvres, à Paris, alors qu'il était interrogé par deux policiers.


Article détaillé : Tuerie de Nanterre.



Les Terrasses de Nanterre.


Les Terrasses, immeubles et espaces verts construits sur la nouvelle autoroute A14 prennent vie avec l'arrivée d'Axa et du futur stade de l'Arena 92.


Ouverte en 1904, la Société des papeteries de la Seine, dite aussi Papeterie du Petit Parisien[18], devenue propriété du groupe multinational papetier Smurfit Kappa, ferme en 2011[19],[20].


La nouvelle gare de Nanterre - Université est inaugurée le 17 décembre 2015, en présence de Patrick Jarry, maire, Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Île-de-France, d'Élisabeth Borne, présidente de la RATP et de plusieurs élus municipaux.



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


Nanterre est le chef-lieu du département des Hauts-de-Seine.


Nanterre était historiquement divisée en trois cantons :



  • le canton de Nanterre-Nord, qui comptait 34 424 habitants (2006),

  • le canton de Nanterre-Sud-Est, qui comptait 22 972 habitants (2006),

  • le canton de Nanterre-Sud-Ouest, qui comptait 30 920 habitants (2006).


Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais divisée en deux cantons :



  • le canton de Nanterre-1 compte 59 725 habitants (2015) comprenant 80 % de la ville de Nanterre,

  • le canton de Nanterre-2 compte 78 260 habitants (2015) comprenant un seul quartier de Nanterre et la ville de Suresnes.


Nanterre est également une cité judiciaire.



Intercommunalité |


Nanterre a rejoint, en 2011, la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[21].


Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[22].


La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).


La commune a donc également été intégrée le 1er janvier 2016 à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[23].


Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Paris Ouest La Défense.


Politiques et résultats |


La ville est dirigée sans discontinuer par le parti communiste français depuis l'élection de Raymond Barbet en 1935. La majorité municipale est de gauche plurielle, allant du PCF / Gauche Citoyenne au PS ainsi qu'EELV et MRC.


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine.


Administration municipale |


Le conseil municipal compte 53 élus, dont le maire et ses 15 adjoints, installés depuis l'élection municipale du 23 mars 2014.



Élus municipaux |



Composition du conseil après les élections municipales de 2014.




  •      Groupe Communistes et d’initiative citoyenne : 22 sièges

  •      Groupe Socialiste et DVG : 13 sièges

  •      Groupe Ecologistes et citoyens : 2 sièges

  •      Groupe Ecologistes et EELV : 3 sièges

  •      Groupe Mouvement Républicain et Citoyen : 2 sièges

  •      Groupe Nanterre Ensemble : 8 sièges

  •      Groupe En marche : 2 sièges

  •      Non inscrit : 1 siège





Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Nanterre.








































Liste des maires de Nanterre depuis 1935[25]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1935
1973

Raymond Barbet

PCF
Cheminot
Conseiller général de la Seine (1937 → 1967),
Député de la Seine (1962 → 1967) puis des Hauts-de-Seine (1967 → 1977[26])
1973
1988[Note 1]
Yves Saudmont[28]

PCF
Ouvrier ajusteur
Conseiller général du canton de Nanterre-Sud-Ouest (1979 → 1992)
1988[29]
2004[Note 2]

Jacqueline Fraysse[31]

PCF
Cardiologue
Sénatrice des Hauts-de-Seine (1986 → 1997),
Députée des Hauts-de-Seine (4e circ.) (1997 → 2017),
Conseillère générale du canton de Nanterre-Nord (1976 → 1982)
2004
en cours
(au 26 septembre 2017)

Patrick Jarry

PCF - FASE
puis FG
Ingénieur des Ponts et Chaussées,
Conseiller général de Nanterre-Nord (2008 → 2015)
Conseiller départemental de Nanterre-1 (2015 → ),
Président de Paris Métropole (2015 → 2016)
Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 → )
Président de l'EPADESA (2013 → 2017)
Réélu pour le mandat 2014-2020[32]



Autres élus |


Les élus de Nanterre au conseil départemental sont Patrick Jarry (FG), Lauren Genthon (PCF), Camille Bedin (DVD) et Christian Dupuy (Les Républicains).


L'élu de Nanterre au conseil régional est Samia Kasmi (EELV). Elle siège dans l'opposition régionale.


La députée de Nanterre - Suresnes, 4e circonscription des Hauts-de-Seine, est Isabelle Florennes (Modem).


Les sénateurs de Nanterre sont Philippe Pemezec (Les Républicains), Christine Lavarde (Les Républicains), Roger Karoutchi (Les Républicains), Hervé Marseille (UDI), André Gattolin (LREM), Brigitte Gonthier-Maurin (PCF), Xavier Iacovelli (PS).


Les députés européens de Nanterre sont Patrick Le Hyaric (PCF), Pervenche Bérès (PS), Guillaume Balas (PS), Christine Revault (PS), Pascal Durand (EELV), Eva Joly (EELV), Marielle de Sarnez (MoDem), Jean-Marie Cavada (NI), Alain Lamassoure (NI), Rachida Dati (Les Républicains), Philippe Juvin (Les Républicains), Geoffroy Didier (Les Républicains), Aymeric Chauprade (NI), Marie-Christine Boutonnet (FN) et Jean-Luc Schaffhauser (FN).



Politique environnementale |


Nanterre mène des politiques environnementales depuis les années 1980.


Elle est depuis douze ans la ville la plus primée au concours des Grand Prix de l'Environnement d'Île-de-France. Plusieurs politiques marquent une évolution progressive de la ville.


Le plan Climat Territorial est adopté en 2007.


En 2008 débute EcoZone, festival de l'écologie concrète (4 500 visiteurs chaque année).


En 2009 est lancée la technologie Degrés Bleus, développée par Lyonnaise des Eaux, pour la première fois en France ; 650 logements de l'écoquartier Boule-Sainte-Geneviève sont chauffés en récupérant la chaleur des eaux usées et d'une nappe géothermique en sous-sol (chaudière au gaz en complément)[33].


Le premier bâtiment à ossature de bois des Hauts-de-Seine est construit en 2010 à Nanterre et a ouvert ses portes en 2013. Il s’agit de l’école Abdelmalek-Sayad qui a une capacité d’accueil de 15 classes et est le premier bâtiment à énergie positive en Île-de-France[réf. nécessaire] (produisant plus d'énergie que sa consommation). Elle utilise en intérieur uniquement des matériaux sains, à savoir des planchers et murs en bois, un linoléum composé de poudre de liège et de lin, du mobilier et une peinture sans colle ni solvants. De plus, les stores, l'éclairage, la ventilation et le chauffage sont gérés informatiquement. Cette gestion a l’avantage de ne chauffer que les parties occupées dans les bâtiments. Des triples vitrages et des épaisseurs de laine de bois assurent une isolation efficace. Un système de ventilation double flux couplé à un plancher chauffant assure une température idéale en toute saison. Durant les périodes de chaleur intense, les pièces sont rafraichies par la surventilation nocturne et la circulation de l'eau de la nappe phréatique dans les planchers. L’énergie nécessaire à l’alimentation du parking public La Croix, construit sous l'école, est fournie par aux panneaux photovoltaïques situés sur le toit de l'école. L'école Abdelmalek Sayad a reçu en 2012 des distinctions de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de l'association des maires d'Île-de-France.[réf. nécessaire]



Jumelages |


Au 1er janvier 2010, Nanterre est jumelée avec :




  • Drapeau du Royaume-Uni Watford (Royaume-Uni) depuis 1960[34],


  • Drapeau de la Slovaquie Žilina (Slovaquie) depuis 1968[34],


  • Drapeau de l'Italie Pesaro (Italie) depuis 1969[34],


  • Drapeau de la Russie Novgorod (Russie) depuis 1988[34],


  • Drapeau de la Roumanie Craiova (Roumanie) depuis 1990[34],


  • Drapeau de l'Algérie Tlemcen (Algérie)[34].


Par ailleurs, la commune de Nanterre a signé des contrats de coopération :



  • en 2003 avec Alvorada au Brésil[34],

  • en 2006 avec Deisheh dans les territoires palestiniens[34],

  • en 2007 avec Guarulhos au Brésil[34].



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 3].



En 2015, la commune comptait 93 742 habitants[Note 4], en augmentation de 5,11 % par rapport à 2010 (Hauts-de-Seine : +1,85 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 991 2 222 2 340 1 903 2 500 2 590 2 792 2 842 2 770



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 919 3 549 3 907 3 944 4 279 4 984 5 592 10 430 11 950



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 140 17 434 21 349 27 042 35 843 42 978 46 065 41 860 53 037



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
83 416 90 332 95 032 88 578 84 565 84 281 88 316 89 476 93 742

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).


À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 23,1 %, 30 à 44 ans = 24,2 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 13,1 %) ;

  • 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 23,6 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 14,2 %).














































Pyramide des âges à Nanterre en 2007 en pourcentage[38]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,2 

90  ans ou +

0,6 



3,1 

75 à 89 ans

5,1 



9,8 

60 à 74 ans

8,5 



17,6 

45 à 59 ans

18,6 



24,2 

30 à 44 ans

22,6 



23,1 

15 à 29 ans

23,6 



22,0 

0 à 14 ans

21,0 














































Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[39]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,0 



4,8 

75 à 89 ans

7,8 



10,2 

60 à 74 ans

11,0 



18,5 

45 à 59 ans

18,9 



24,7 

30 à 44 ans

23,3 



21,0 

15 à 29 ans

19,9 



20,6 

0 à 14 ans

18,1 




Enseignement |


Nanterre est située dans l'académie de Versailles.



Établissements scolaires |


Nanterre est dotée de nombreux établissements d'enseignement primaires et secondaires publics :



















































































































































Maternelle Élémentaire Collège Lycée
Anatole-France Anatole-France République Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie
Honoré-de-Balzac Honoré-de-Balzac Évariste-Galois Louise-Michel*
Elsa-Triolet Elsa-Triolet Jean-Perrin Claude-Chappe*
Jacques-Decour Jacques-Decour A et B Paul Éluard
Joinville Joinville Les Chènevreux
Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie Victor-Hugo
Jules-Ferry Jules-Ferry A & B André-Doucet
La Fontaine La Fontaine
Maxime-Gorki Maxime-Gorki
Pablo-Neruda Pablo-Neruda
Pablo-Picasso Pablo-Picasso
Pâquerettes Pâquerettes
Paul-Langevin Paul-Langevin Paul-Langevin*
Lucie-Aubrac Lucie-Aubrac
Robespierre Robespierre
Romain-Rolland Romain-Rolland A & B
Henri-Wallon Henri-Wallon
Danielle-Casanova Centre
Eugénie-Cotton Voltaire A & B
France-Bloch
Jacques-Prévert
Victor-Hugo
Moulin-des-Gibets


(*) : Lycée professionnel[40]


Nanterre accueille également l'École de danse de l'Opéra de Paris depuis 1987 et le campus de l'université Paris Ouest - Nanterre La Défense.


En synthèse, la ville administre vingt-trois écoles maternelles et dix-neuf écoles élémentaires communales. Le département Hauts-de-Seine gère sept collèges et la région Île-de-France quatre lycées.



Vie universitaire |


Nanterre accueille le campus de l'université Paris Nanterre.



Manifestations culturelles et festivités |



Nanterre Plage |


Nanterre plage est un lieu de relaxation où les habitants peuvent se détendre et on y trouve de nombreuses activités pour enfant (ventre-glisse ,trampoline) et d'une autre part pour les sportifs qui peuvent faire du tir à l'arc , Volley-Ball Football ...) Cela a lieu chaque été . Il y a des services de restauration comme Le P'tit Sucré ou Yellow Bus , à l'entrée il y a le planning des activités comme le Cerf-Volant pour tous et des parcours de santé .



Parade(s), festival des Arts de la rue |


Créé en 1990, le Festival des arts de la rue de Nanterre a lieu tous les ans au cours des premiers weekends de juin dans le vieux centre de la ville. Des dizaines de compagnies venues du monde entier donnent rendez-vous au public pour présenter leurs spectacles dans des domaines variés : cirque, théâtre, danse, musique, chant…


Parade(s) est également un festival ouvert sur le monde, notamment par le biais de divers partenariats avec d'autres pays (tels que le Burkina Faso et le Japon) et spectacles vivants internationaux[41].


Au cours de cet événement, des ateliers créatifs et projets sont proposés au jeune public : inventer l'habillage du centre-ville, réaliser les décors du festival, concevoir et apprendre à manier des marionnettes, organiser une parade citoyenne, ou encore un concert urbain[42]


Ce festival regroupe une moyenne de 40 000 spectateurs par édition, avec la participation d'environ 500 amateurs et plus de 50 compagnies invitées.



Nanterre sur Scène, festival de création étudiante |


Créé en 2009, Nanterre sur Scène est un festival de création étudiante organisé par l'université Paris-Ouest de Nanterre, principalement sur le thème des spectacles vivants (théâtre, danse, musique, cirque)[43]. Il a lieu tous les ans, au cours de la première semaine de décembre au sein de l'université, au théâtre Bernard-Marie Koltès et dans l'espace Pierre-Reverdy du campus.


Cet événement a pour objectif de créer un rendez-vous annuel des arts de la scène, ainsi que de permettre l'émergence de nouveaux artistes étudiants, tout en favorisant la rencontre avec un large public.



La Ferme géante |


Depuis 1996, la ville de Nanterre organise une animation « Ferme géante » le dernier week-end (vendredi et samedi) du mois de novembre.


Différents métiers ruraux sont représentés, par exemple :



  • agriculteur avec machine à égrainer le blé ;

  • paysans avec quelques animaux (vaches, moutons, cochons, chevaux, oies, poules, coqs, etc. ;

  • maréchal-ferrant montrant le changement des fers à un cheval, le modelage des fers à cheval ;

  • etc.


La restauration campagnarde est représentée — également — sur des stands de produits du terroir, ainsi que par des stands de dégustations.


Ces différentes animations sont « visitées » par des classes d'écoles maternelles et primaires afin de leur faire découvrir la vie paysanne dans nos différentes régions françaises.



Ecozone |


L'ancienne fête des fleurs, qui avait lieu tous les ans, en mai, dans le parc des Anciennes-Mairies, est devenu en 2008 le festival Ecozone, à vocation écologique. Une semaine d'animations, forums, débats, culmine avec la fête dans le parc, animée par des associations locales et nationales, mais également des entreprises d'Ile-de-France.



Déclics ! Festival du Multimédia de Nanterre |


Initié en 2009, le festival se déroule à l'Agora, Maison des initiatives citoyennes, tous les deux ans en octobre. Des œuvres d'art numérique y sont exposées et des ateliers d'initiation et de perfectionnement à l'outil multimédia sont proposés[44].



Fête de la rosière |




Carte postale souvenir des rosières de Nanterre 1905, 1906, 1907.





L'Humanité, 13 juin 1904, page 3, 3e colonne.


Article détaillé : Rosière.

La fête de la Rosière qui se déroulait à Nanterre était jadis célèbre en France.


Nanterre célèbre la fête de la Rosière à partir de 1818, le jour de la Pentecôte. D’abord mettant à l’honneur une jeune fille vertueuse, celle-ci est couronnée à l’église. Ce rôle de femme vertueuse y est célébré en honorant tout particulièrement la figure mythique de sainte Geneviève (423-512), Nantaise et patronne du diocèse de Nanterre, qui comme Jeanne d’Arc est intervenue efficacement contre des envahisseurs. Au XIXe siècle, la tension entre le pouvoir ecclésiastique et le pouvoir municipal fait de la fête de la rosière l’espace d’une lutte d’influence. Avant de déboucher sur la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905, l’antagonisme entre pouvoir laïque et religieux ne cesse de croître.


La rosière au XIXe siècle incarne désormais à Nanterre un rempart vertueux face aux vices parisiens.


Au-delà des symboles archaïques de cette fête, la fête de la rosière, selon Robert Cornaille (président de la société d’Histoire de Nanterre) « remplaçait une fête patronale qui n’existait pas ».


La fête de la rosière de Nanterre est à son apogée de 1837 à 1979. Le village s’étant transformé en banlieue, elle a dû s’adapter et connut un renouveau lorsqu’en 1935 la ville crée une « rosière rouge », substituant la morale communiste à la morale chrétienne.


Les habitants se parent de leurs plus beaux habits et assistent à la procession de la Rosière au son de la fanfare municipale. Ils se rendent à la mairie, où elle est accueillie par le maire, puis le cortège se reforme et se rend à l’église, où l’archaïque[Quoi ?] rappelle les origines de la fête et fait l’éloge de Sainte-Geneviève. La fête se poursuit sur plusieurs jours avec des spectacles, des banquets, des concours et surtout des marches accompagnées par la fanfare. Un grand bal clôture la fête.


Lorsqu'en 1904 Montmartre élit pour la première fois sa rosière, L'Humanité commence son compte-rendu de l'élection et la fête par : « Depuis hier, Montmartre n'a plus rien à envier à Nanterre. »


On peut voir sur Internet un film sur l'élection de la rosière de Nanterre en 1920, qui donne également une idée du caractère campagnard de la ville à l'époque[45].



Santé |


Article détaillé : Centre d'accueil et de soins hospitaliers de Nanterre.

Nanterre possède trois centres municipaux de santé et un hôpital spécialisé dans la prise en charge des sans-abris, le Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH).


Le Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH) est le plus grand centre d'hébergement d'Europe et le seul établissement en France à avoir un double statut d'hôpital et de centre d'hébergement pour sans-abris.


Il a un statut juridique particulier, avec une tutelle conjointe du ministère de la santé, du logement et de l'intérieur. Le préfet de police est président du conseil d'administration du CASH - par dérogation à la loi Hôpital Patient Santé Territoire du 29 janvier 2009.


Cet établissement, anciennement Maison de Nanterre, regroupe en son sein un hôpital "Médecine Chirurgie Obstétrique" (MCO) Max-Fourestier de 200 lits, une maison de retraite (EHPAD) de 350 lits, un Centre d'Hébergement et d'Accueil de Personnes Sans Abris (CHAPSA) de 300 lits (400 en temps de grands froids), deux Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) de 200 lits chacun, ainsi qu'un Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile (CADA) de 40 lits et 18 appartements de résidences sociales (SAVS) qui assure un suivi social de personnes précaires.


Anciennement appelé « Maison de Nanterre », l'établissement était un dépôt de mendicité et une prison construit dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour incarcérer les vagabonds de Paris. L'infirmerie qui s'est développée progressivement pour répondre aux besoins en santé des personnes en situation de grande précarité hébergées est devenu un hôpital, ouvert sur la ville de Nanterre, bien que recueillant encore les sans-abris hébergés dans les différentes structures sociales de l'établissement dans ses services. Ceux-ci constituent la patientèle de l'hôpital à hauteur de 20 %.


Le CHAPSA, fondé par Xavier Emmanuelli et Jacques Hassin correspond à l'hébergement d'urgence de sans-abris.


Le CASH se situe dans le quartier du Petit Nanterre, au 403 avenue de la République et est accessible avec le tramway T2, la ligne de bus 378 depuis la station RER A Nanterre-Ville et la ligne 304 depuis la station RER A Nanterre-Université.


Les sans-abris viennent pour être hébergés temporairement au CHAPSA du CASH par des transports spécialement dédiés: les bus de la police de la brigade d'accueil des personnes sans-abris (BAPSA), les véhicules du Samu social et les bus de la RATP. Les sans-abris peuvent prendre les bus de la BAPSA tous les soirs à la Villette à différentes heures de la nuit, appeler le 115 pour réserver une place - de préférence tôt le matin- ou s'adresser à un agent de la RATP. Les sans-abris se présentant directement au CHAPSA à pied ne trouvent généralement pas de places.


Les sans-abris reçoivent au CHAPSA une douche, un diner, un lit dans une chambre collective de six lits, un petit-déjeuner et peuvent recevoir des soins infirmiers. Un transfert rapide vers le côté hospitalier du CASH se fait en cas de besoin. Un étage est théoriquement réservé aux femmes pour des raisons de sécurité. La structure propose également des temps d’animation ponctuels (atelier théâtre, lecture, musique…).


La sécurité y est assurée par des veilleurs de nuit dans chaque étage, des caméras de surveillance et un détecteur de métaux implanté à l'entrée du CHAPSA.


Il est demandé aux hébergés du CHAPSA de quitter les lieux le matin vers 10 h. Le site internet de l'établissement précise : "L’accueil au CHAPSA n’est soumis à aucune condition administrative. Aucune participation financière n’est demandée aux usagers. La prise en charge n’est pas limitée dans le temps et peut être renouvelée autant que de besoin.". L'accueil y est également anonyme. Les sans-abris peuvent donner le nom qu'ils veulent (inventé ou non) mais ne doivent pas en changer s'ils reviennent, afin que l'établissement puisse mesurer le nombre de passages différents.


L'ouvrage de l'anthropologue, psychanalyste et philosophe Patrick Declerck, Les Naufragés, raconte l'exercice de la psychanalyse auprès des personnes sans-abris hébergés dans les différentes structures sociales du CASH, en particulier dans le centre d'accueil d'urgence, le CHAPSA.



Sports |



Basket-ball basket-ball

Nanterre a une équipe de basket-ball, Nanterre 92, qui évolue en Pro A depuis la saison 2011-2012 au Palais des sports Maurice-Thorez.



Handball Handball

Nanterre a aussi une équipe de handball évoluant en N1, L'ESNH 92,



Rugby à XV rugby à XV


  • Une équipe féminine très réputée de rugby à XV.

  • Une équipe masculine, le Racing Nanterre rugby qui fut vice-champion de France de 4e série 2017



Football américain football américain

Depuis 2009, Nanterre a également une équipe de football américain, les White Sharks, qui pour leur deuxième année d'existence ont accédé aux demi-finales du championnat régional.



Médias |



  • Journaux et magazines


    • Nanterre Info : magazine municipal d'information disponible en ligne


    • NanterreReseau Nanterre[46]


    • Le Parisien Hauts-de-Seine[47]


    • 20 Minutes Nanterre[48]

    • France 3 Ile de France



  • Radios
    • Radio Agora[49] : wikiradio de la maison des initiatives citoyennes de la ville de Nanterre


  • Réseaux sociaux
    • La mairie de Nanterre dispose d'une page Facebook[50] et d'un compte Twitter[51] pour afficher les projets municipaux




Cultes |


Les Nanterriens disposent de lieux de culte catholiques, musulmans et juifs.



Culte catholique |


Article connexe : Paroisses des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Nanterre fait partie du doyenné du Mont-Valérien, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[52].


Au sein de ce doyenné, les sept lieux de culte catholique relèvent de trois paroisses[53],[54] :



  • paroisse Sainte-Geneviève et Saint-Jean-Marie-Vianney : cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice et église Saint-Jean-Marie-Vianney (située à Rueil-Malmaison),

  • paroisse de Nanterre Nord : chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde, chapelle Saint-Paul et chapelle Sainte-Catherine-de-Sienne,

  • paroisse de la Sainte-Famille : chapelle Saint-Joseph-des-Fontenelles et église Sainte-Marie-des-Fontenelles.



Culte musulman |


Cinq mosquées sont implantées à Nanterre : Okba Ibn Nafee, Abdullah Ibn Ottmane, Amir Abdelkader, Ass Orientation et Er-Rahma[55].



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 941 €, ce qui plaçait Nanterre au 17 781e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[56].


Le taux de pauvreté en 2012 y est de 20,2 %[57], soit presque le double du taux des Hauts-de-Seine, de 11 %. Le taux de chômage y est de 14,9 %.


Le revenu disponible médian par unité de consommation y est de 18 489 euros en 2012, soit 10 000 euros de moins que la commune limitrophe de Courbevoie[58] et 8000 euros de moins que sa voisine Puteaux[59].


27 % des habitants y sont propriétaires de leur logement, et 56 % des logements sont des logements sociaux.



Emploi |




Entreprises et commerces |




Immeubles AXA.


Nanterre accueille de nombreuses entreprises sur son territoire.


En particulier de nombreux sièges sociaux d'entreprises : Société générale dont la tour Granite, AXA France aux Terrasses, SFR dans Rive Défense, Faurecia au 2 rue Hennape, Manpower France, Crédit Coopératif, Agence de l'eau Seine Normandie, Alcatel, etc.



  • Le siège de l'ancienne communauté d'agglomération du Mont-Valérien se situe place de la Boule. Ce site était autrefois occupé par les glaces Motta puis PepsiCo France.

  • Le port autonome de Paris à Nanterre se situe dans le nord de la Ville.

  • Le LCL occupe actuellement un petit immeuble proche de la gare de Nanterre-ville.

  • Une partie du quartier d'affaires de la Défense se situe sur le territoire de la ville.

  • De nombreuses entreprises ont des bureaux dans la zone de Champs-Pierreux, le long de la nationale 13, dont Veolia et ERDF.

  • Un Centre bus RATP est situé en bord de Seine.

  • Délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.

  • De nombreux artisans et PME.





Préfecture des Hauts-de-Seine.


Nanterre, étant une ville préfectorale, a aussi de grandes surfaces comme E. Leclerc, Carrefour, Intermarché, Casino, Décathlon, Leroy Merlin et Brico Dépôt. Puis plusieurs autres magasins dans le centre-ville.


Plusieurs marchés sont présents tous les jours à différents endroits :



  • Le marché du centre : le mardi, le jeudi et le dimanche.

  • Le marché de la Gare de Nanterre - Ville (RER)(A) : le mercredi et le samedi.

  • Le marché Charles-de-Gaulle ((RER)(A) Nanterre Préfecture) : le vendredi et le dimanche.

  • Le marché Pablo-Picasso : le mercredi et le samedi.


Le cinéma Les Lumières se trouve au centre-ville avec quatre salles ainsi que le Théâtre des Amandiers se situant à côté du parc André-Malraux.



Culture et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre.

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[60].


  • Cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre




Mur d'escalade du parc départemental André-Malraux.


  • Parc André-Malraux



Cimetière-parc du Mont-Valérien.



  • Cimetière-parc du Mont-Valérien

  • Cimetière du Centre

  • Hôtel de Ville

  • Maison de la Musique

  • Théâtre des Amandiers

  • Théâtre La Forge

  • Centre ancien

  • Ciné Art



Patrimoine culturel |


Du village à la cité, Nanterre conserve dans son patrimoine les témoignages de cette longue histoire.


Plusieurs peintres ont pris la ville ou ses lieux en modèle, dont Maurice de Vlaminck (Les Bords de la Seine à Nanterre, 1904[61]).



Personnalités liées à la commune |



Naissance |




  • Sainte Geneviève (423-512), religieuse née à Nanterre. Sainte patronne du diocèse de Nanterre et de la ville de Paris.


  • François Hanriot (1759-1794), militaire et révolutionnaire français, né à Nanterre.

  • Jean Mantelet (1891-1942), commandant le paquebot Paul Doumer coulé par un U-boot le 30 octobre 1942 au large de Madère, Compagnon de la Libération[62]


  • Frank-Will (1900-1950), artiste peintre, né à Nanterre.

  • Jean Nanterre (1907-1996), capitaine du 501eRCC, Compagnon de la Libération[63]


  • André Frédérique (1915-1957), poète français, né à Nanterre.


  • Marcel Gaillard (1923-), ancien footballeur français, né à Nanterre.


  • Emile Bentz (1925-2010), boxeur français, né à Nanterre.


  • Stanislas Bober (1930-1975), coureur cycliste français, né à Nanterre.


  • Robert Etcheverry (1937-2007), acteur français, né à Nanterre.


  • Marie-Françoise Marais (1945-), haut magistrat français de la Cour de cassation, née à Nanterre.


  • Bernard Soulage (1948-), personnalité politique française, né à Nanterre.


  • Bernie Bonvoisin (1956-), chanteur du groupe de hard-rock Trust et cinéaste français, né à Nanterre.


  • Farid Lahouassa (1959-), producteur de cinéma.


  • Souad Amidou (1959-), actrice française, née à Nanterre.


  • Fabrice Hadjadj (1971-), écrivain et professeur de littérature et de philosophie français, né à Nanterre.


  • Kader Ayd (1976-), réalisateur, scénariste et acteur de film français et américain, né à Nanterre.


  • Yoni Roch (1978-), acteur, cascadeur, chorégraphe et sportif de haut niveau en sports de combats français, né à Nanterre.


  • Salhate Djamalidine (1978-), athlète féminine de sprint, demi-fond et courses de haie, née à Nanterre.


  • Oliver Kieffer (1979-), joueur français de volley-ball, né à Nanterre.


  • Ben (1979-), humoriste français, né à Nanterre.



Décès |




  • Alexandre Savérien (1720-1805), philosophe arlésien, décédé à Nanterre.


  • Jean-Simon Bonnemain (1743-1830), inventeur du chauffage central à eau chaude, décédé à Nanterre.


  • Pierre Roux-Fazillac (1746-1833), homme politique et général de la Révolution y est décédé.


  • Charles Heudebert (1872-1945), artisan boulanger à Nanterre, créateur de la société Heudebert, enterré à Nanterre.


  • Raymond Barbet (1902-1978), homme politique français, ancien maire de Nanterre, décédé à Nanterre.


  • Robert Vattier (1906-1982), acteur français, décédé à Nanterre.


  • Waldeck Rochet (1905-1983), homme politique français, ancien député de Nanterre, décédé à Nanterre.


  • Eva Damien (1934-1984), actrice française, décédée à Nanterre.


  • Robert Giraud (1921-1997), écrivain, journaliste, lexicologue et poète français, décédé à Nanterre.


  • Vincent Serralda (1905-1998), prêtre et vicaire français, décédé à Nanterre.


  • Yves Saudmont (1934-1998), homme politique français, ancien maire de Nanterre, décédé à Nanterre.


  • Anne-Marie Carrière (1925-2006), actrice, humoriste, chansonnière française, décédée à Nanterre.


  • Jean Bourdelle (1947-2006), écrivain et journaliste français, décédé à Nanterre.


  • Ginette Garcin (1928-2010), actrice française, décédée à Nanterre.


  • Paul Bisciglia (1928-2010), acteur français, décédé à Nanterre.



Autres |




  • Robert Camelot (1903-1992) y a établi des plans d'ensemble d'habitations collectives.


  • Patrice Chéreau (1944-2013), ancien co-directeur du Théâtre des Amandiers.


  • Catherine Tasca (1941-), ancien ministre, ancienne co-directeur du Théâtre des Amandiers, sénatrice des Yvelines depuis 2004.


  • Anicet Le Pors (1931-), ancien ministre, conseiller général du canton de Nanterre-Sud-Est de 1985 à 1998.


  • Michel Duffour (1940-), ancien ministre, sénateur des Hauts-de-Seine de 1997 à 2002, conseiller général du canton de Nanterre-Sud-Ouest de 1998 à 2004.


  • Roger Karoutchi (1951-), ancien ministre, sénateur des Hauts-de-Seine depuis 1999, conseiller régional d'Île-de-France (1992-2015), vice-président du conseil régional d'Île-de-France (1994-1998), député européen (1997-2000) et conseiller municipal de Nanterre de 1989 à 1995.


  • Michel Sapin (1952-), ministre (1991-1993, 2000-2002 et depuis 2012), conseiller municipal de Nanterre de 1989 à 1994.


  • Nicolas Sarkozy (1955-), ancien Président de la République, a fait ses études à l'Université de Nanterre et a eu ses bureaux à l'hôtel du département en tant que président de ce dernier.



Héraldique |


Article détaillé : Armorial des communes des Hauts-de-Seine.






Armes d’Antony


Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui[précision nécessaire] :
d'argent, à deux fasces ondées d'azur.






Pour approfondir |



Bibliographie |




  • Gilbert Wasserman, Nanterre, une histoire, éditions Messidor/Temps actuels, 1982 (ISBN 2-201-01588-0), 204 p.

  • Cécile Moréno, « Par Toutatis les Gaulois ressurgissent », Nanterre Info no 281, janvier 2004.

  • Patrick Declerck, Les naufragés, sur les sans-abris du Centre d'Hébergement et de Soins Hospitaliers de Nanterre.

  • Claude Léonard, Dictionnaire historique des rues de Nanterre, Société d'Histoire de Nanterre no 36, décembre 2005. Livre relié avec carte dépliante.

  • Serge Ducrocq, 1945-1985 Histoire de la CGT à Nanterre, 1988 (ISBN 2-209-06076-1) Éditions Messidor, Paris, 1988, 239 p.


  • Abdelmalek Sayad avec Éliane Dupuy, Un Nanterre algérien, terre de bidonvilles, Série Monde, HS n°85, avril 1995.

  • Jacques Delahaye et Michel Hébert, Nanterre, collection Mémoire en images, éd. Alan Sutton, 1997.


  • Nanterre et les Parisii. Une capitale au temps des Gaulois ?, édité par le conseil général des Hauts-de-Seine, 2008, (ISBN 978-2-7572-0162-6).



Filmographie |



  • L'université : Yann Corbon, Le Mur, 2006.


  • Les Cœurs verts: film français réalisé par Édouard Luntz, sorti en 1966. Tournage: du 6 septembre au 23 octobre 1965 à Nanterre.



Articles connexes |



  • Liste des communes des Hauts-de-Seine


  • Quartiers de Nanterre

    • Quartier de la Boule - Champs-Pierreux

    • Quartier du Parc Nord

    • Quartier du Plateau - Mont-Valérien

    • Quartier du Petit-Nanterre



  • Tours Aillaud

  • Place Nelson-Mandela (Nanterre)

  • Sainte Geneviève

  • École de danse de l'Opéra national de Paris

  • Liste de films tournés dans le département des Hauts-de-Seine

  • Université Paris Ouest - Nanterre La Défense (Paris X)


  • Jeunesse sportive des Fontenelles de Nanterre (basket-ball - Pro A)



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




  • Site de la mairie



Notes et références |



Notes |





  1. Yves Saudmont, maire, démissionne en 1988[27].


  2. Jacqueline Fraysse, maire, démissionne en septembre 2004[30].


  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.




Références |





  1. Nanterre sur Géoportail, consulté le 30 mars 2018.


  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]



  3. « Promenade virtuelle », sur le site de la mairie.




  4. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Nanterre », sur le site de l'Insee (consulté le 28 février 2011)



  5. « Parc André Malraux », sur http://www.hauts-de-seine.net, Conseil Général des Hauts de Seine (consulté le 23 septembre 2013).


  6. « Parc André Malraux », sur le site de la mairie (consulté le 23 septembre 2013).


  7. « Parc du Chemin de l'Ile », sur le site de la mairie (consulté le 23 septembre 2013).


  8. « Parc des Chenevreux », sur le site de la mairie (consulté le 23 septembre 2013).


  9. « Jardin de découvertes », sur le site de la mairie (consulté le 23 septembre 2013).


  10. « Jardins partagés », sur le site de la mairie (consulté le 23 septembre 2013).


  11. A. Viand, « L'occupation des Hauts-de-Seine est très ancienne » in HDS.mag no 18, p. 35, Conseil général des Hauts-de-Seine, Nanterre, juillet 2011 (ISSN 1966-6667) (A. Viand est l'archéologue en chef du Conseil général).


  12. « Naissance et enfance à Nanterre », sur Archives & Patrimoine des Hauts-de-Seine (consulté le 1er juin 2016)


  13. Jacques Hérissay, Le Mont-Valérien, Perrin, 1934, 270 p.


  14. Archives Nationales W365, n° 809 dossier de police


  15. Archives nationales F/7/4774/83


  16. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti


  17. Ateliers de la Folie à Nanterre


  18. Papeteries de la Seine, Nanterre


  19. « Les salariés des Papeteries de la Seine trouvent portes closes », sur Le Parisien, 2 avril 2011


  20. Nanterre : que va devenir le site des papeteries ?


  21. http://www.agglo-montvalerien.fr/.


  22. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance


  23. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Nanterre sur Légifrance.


  24. http://www.nanterre.fr/1467-les-groupes-politiques.htm


  25. « Les maires de Nanterre », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le 20 août 2014).


  26. « ...et ceux qui ne se représentent pas HAUTS-DE-SEINE : MM. Barbet et L'Huillier (P.C.) », Le Monde,‎ 17 septembre 1977(lire en ligne).


  27. « Le maire de Nanterre (Hauts-de-Seine) se démet de son mandat », Le Monde,‎ 12 mai 1988(lire en ligne).


  28. « Nécrologie : Yves Saudmont », Le Monde,‎ 4 février 1998(lire en ligne).


  29. « Mme Jacqueline Fraysse-Cazalis maire de Nanterre », Le Monde,‎ 31 mai 1988(lire en ligne).


  30. Alain Auffray, « Nanterre perd sa maire », Libération,‎ 17 septembre 2004(lire en ligne).


  31. Yves Bordenave, « Jacqueline Fraysse, militante de cœur et cardiologue de métier », Le Monde,‎ 3 avril 2002(lire en ligne).



  32. « Liste des maires des Hauts-de-Seine » [PDF], le site de la préfecture des Hauts-de-Seine, 1er juillet 2015(consulté le 20 juillet 2015).



  33. Hervé Guénot, « L'écoquartier se chauffe avec les eaux usées », Le Moniteur, no 5601,‎ 1er avril 2011, p. 91 (ISSN 0026-9700).


  34. a b c d e f g h et i« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le 14 janvier 2010)


  35. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.



  38. « Évolution et structure de la population à Nanterre en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 7 septembre 2010)




  39. « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 » [archive du 20 mai 2011], sur le site de l'Insee (consulté le 7 septembre 2010).



  40. https://www.nanterre.fr/1782-les-lycees.htm


  41. « Parade(s) », sur le site de la mairie.


  42. Parade(s) 2012


  43. Nanterre sur Scène


  44. Nanterre Info, no 343, mars 2010, p. 31


  45. Documentaire filmé sur la fête de la rosière de Nanterre en 1920.


  46. « NanterreReseau »


  47. « leparisien hauts-de-seine »


  48. « 20minutes Nanterre »


  49. « Radio agora Nanterre »


  50. https://www.facebook.com/VilledeNanterre?fref=ts


  51. https://twitter.com/VilleNanterre



  52. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le 18 septembre 2011)




  53. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le 18 septembre 2011)




  54. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Nanterre (consulté le 18 septembre 2011)




  55. « Les mosquées de Nanterre », sur le site du guide musulman (consulté le 18 septembre 2011)




  56. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).



  57. http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=com-92050


  58. http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=com-92026


  59. http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=com-92062


  60. « Nanterre », base Mérimée, ministère français de la Culture


  61. Collection Julius H Jacobson II


  62. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1]


  63. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[2]





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