Aniane
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La mairie d'Aniane | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Montpellier | ||||
Canton | Gignac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault | ||||
Maire Mandat | Philippe Salasc 2014-2020 | ||||
Code postal | 34150 | ||||
Code commune | 34010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anianais | ||||
Population municipale | 2 947 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 97 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 10″ nord, 3° 35′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 367 m | ||||
Superficie | 30,34 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hérault
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Géolocalisation sur la carte : France
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Aniane est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Anianais.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Héraldique
4 Politique et administration
5 Démographie
6 Lieux et monuments
7 Économie
8 Personnalités liées à la commune
9 Notes
10 Voir aussi
10.1 Bibliographie
10.2 Fonds d'archives
10.3 Articles connexes
10.4 Liens externes
Géographie |
Situé à la fin des gorges de l'Hérault et au début de la vallée de l'Hérault, Aniane a toujours été un carrefour. Situé à 35 km au nord-ouest de Montpellier, Aniane est à 36 mètres d'altitude.
Communes limitrophes |
Toponymie |
Le nom de la localité est attesté sous les formes loco nuncupante Aniano entre 777 et 787[1], Anianus dès 782[2], monasterii Anianensis en 794[1], claustra Aniani monasterii en 801[1], monasterio Aniana en 814[1]. C'est en 1624, la langue française étant langue du Royaume depuis l'ordonnance de Villers-Cotterêts signée en 1539, que l'Anhiana occitan est francisé en Aniane.
Anhana en occitan.
Histoire |
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Quand, en 780, le futur saint Benoît d'Aniane choisit les bords sauvages d'un ruisseau - dans un domaine appartenant à sa famille - pour implanter son monastère, il aurait appelé ce ruisseau Aniene ou petit Anio, en souvenir de la rivière italienne Anio sur les bords de laquelle saint Benoît de Nursie, fondateur de l'ordre des bénédictins, avait édifié son monastère.
Telle serait l'origine du nom Aniane.
En 785, Benoît d'Aniane, fils du comte de Maguelone crée un monastère qui entendait suivre la règle de Benoît de Nursie, ainsi qu'une église qui fut dédiée au saint Sauveur et consacrée en 796[3]. L'empereur Charlemagne accorde son soutien et divers privilèges au monastère.
En 1503, une épidémie de peste décime la population.
En 1545, un déchaînement de violence s'abat sur le pays. Les édifices religieux sont pillés et ruinés.
En 1562, destruction complète de l'abbaye.
En 1721, le gel détruit toute l'agriculture de la région, seules prospèrent les tanneries très nombreuses jusqu'à la fin du XIXe siècle (qui ont cessé toute activité début XXe siècle).
L'abbaye et son église ont été reconstruites et de nouveau habitées, au XVIIe siècle, par les moines bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Elle est déclarée bien national lors de la Révolution française. Les citoyens de la commune créent pour se réunir une société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » en mars 1792[4].
En 1845, l'État installe sur l'emplacement de l'ancienne abbaye une maison centrale de force et de correction (prison) destinée à recevoir 500 détenus adultes.
En 1849 et 1854, deux épidémies de choléra, parties de la prison, font respectivement 79 et 400 morts dans la population.
En 1885 s'ouvre la maison d'éducation surveillée d'Aniane en lieu et place de la maison centrale de force et de correction. On y accueille désormais des enfants et adolescents délinquants pour leur enseigner divers métiers industriels. Devenue IPES, institution publique d'éducation surveillée en février 1945, elle ferme ses portes définitivement en 1994.
Plusieurs révoltes et tentatives d'évasion massives marquent l'histoire de cette maison de correction, notamment en 1898 et 1938[5].
En 1925, la cave coopérative Les Treilles, à l'initiative des petits viticulteurs d'Aniane, voit le jour et est toujours en activité.
En 1976 est fondé l'observatoire astronomique d'Aniane, géré par l'association GEOSPACE jusqu'en 1999, puis repris par une association nommée « Arts et Astres » en 2005.
Héraldique |
Les armes d'Aniane se blasonnent ainsi : d'azur à la crosse d'or issante d'une rivière d'argent
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Politique et administration |
Démographie |
Au dernier recensement, la commune comptait 2950 habitants.
Lieux et monuments |
- L'abbaye d'Aniane, fondée en 782 par saint Benoît d'Aniane, fils d'un comte goth d'abord au service de Charlemagne qui se consacra ensuite à la vie monastique après la mort de son frère lors du siège de Pavie, classée aux Monuments historiques
- L'abbatiale Saint-Sauveur d'Aniane, église paroissiale classée aux Monuments historiques
- la chapelle des pénitents,
- les lavoirs médiévaux où on lave encore,
- le tunnel et le viaduc de l'époque d'or du chemin de fer,
- le pont du Diable (l'un des plus vieux ponts médiévaux de France) reliant l'abbaye de Gellone et celle d'Aniane,
- le monument aux morts reprend une phrase des monuments aux morts pacifistes, c'est une phrase en occitan : « La guerra qu’on vougut es la guerra a la guerra/ Son morts per nostra terra et per touta la terra ». Soit : « la guerre qu’ils ont voulue est la guerre à la guerre/Sont morts pour notre terre et pour toute la Terre ». C’est-à-dire pour toute l’humanité.
L'église-abbatiale Saint-Sauveur (XVIIe siècle)
Intérieur de l'église
Statue de saint Benoît d'Aniane dans l'église
La chapelle des Pénitents
Église des Pénitents : carte postale de la 1re moitié du XXe siècle
Le monument aux morts
Économie |
Viticulture : Le terroir viticole de la commune, situé à proximité de deux abbayes datant de l'empire carolingien (Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert ou abbaye de Gellone et Abbaye Saint-Benoît d'Aniane) dont les moines relancèrent la culture de la vigne, permet d'obtenir des vins de grande qualité issus d'une tradition millénaire[8]. Sa diversité offre une gamme étendue allant du vin de pays au vin d'appellation d'origine contrôlée terrasses-du-larzac[9], dépendant des coteaux-du-languedoc[10]. L'implantation, dès 1974 du Mas de Daumas Gassac a donné à ce terroir une renommée internationale. Pourtant au tournant des années 2000, la tentative du groupe californien Mondavi de s'implanter sur le territoire de la commune s'est soldée par un échec face au refus de la population[11]. Il n'en a pas été de même quand Gérard Depardieu a acquis ici un domaine[12],[13] même si cet achat a eu tendance à faire flamber le prix de l'hectare de vigne[14]. Il faut dire que l'acteur s'est montré particulièrement respectueux du cahier des charges de l'AOC en conservant l'encépagement traditionnel déjà existant pour son vin rouge avec syrah (36 %), carignan (35 %) et grenache (29 %).
- Mas de Daumas Gassac
- Château Capion
- Domaine des Conquetes
- La Grange des Peres
- Le Mas de la Serrane
- Domaine des Barralets
- Croix de saint Privat
- Mas Laval
- Caveau les terroirs d'Aniane
Olives : Les établissements Salles ont été fondés en 1920 par Étienne Salles, avec pour objectif la collecte, la préparation et la commercialisation des olives de pays à Aniane, centre géographique d'une importante production d'olives de table. La vente était réalisée en fûts de châtaigniers d'où en parallèle une activité de tonnellerie.
Un tournant important est pris en 1956 à la suite de l'endommagement des oliveraies françaises par le gel. La production étant déficitaire, on importa alors des olives d'Algérie, puis du Maroc.
Dans les années 1970, l'entreprise élargit d'une manière industrielle ses fabrications aux condiments (cornichons, câpres, oignons variantes).
L'évolution de la profession a orienté l'entreprise vers un partenaire marocain « Top Agro Export » à Marrakech avec lequel ils produisent toutes variétés d'olives en boîtes et en fûts, les autres conditionnements (sachets, bocaux) étant réalisés en France.
L'entreprise, malgré son évolution industrielle, est restée, parmi les plus importantes, une des seules à maintenir son activité d'origine : la confiserie et la commercialisation des olives de pays.
- Tourisme : Une des principales activités estivales d'Aniane est le tourisme. Il y a deux campings dont un naturiste.
Personnalités liées à la commune |
- Saint Benoît d'Aniane
Gérard Depardieu a planté à Aniane des vignes et y fait un vin de réserve.- Italo Béttiol : créateur de la série Chapi-Chapo.
Pierre Bourge (1921-2013) : fondateur de l'observatoire astronomique d'Aniane.
Notes |
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 618 - (ISBN 2600028838).
Dans le cartulaire d'Anian.
Laurent-Henri Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés : Tome I, A-L, Mâcon, Protat frères, 1935, 1696 p., in-4° (notice BnF no FRBNF31972730), p. 115
Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415.
Historia no 730, octobre 2007, p. 14
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Le terroir d'Aniane
L'AOC Terrasses-du-larzac
Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
L'échec de l'implantation de Mondavi à Aniane
Le vignoble de Gérard Depardieu à Aniane sur le site de l'Humanité
Gérard Depardieu veut acheter le Domaine de l'Arboussas sur le site de la Dépêche
Flambée des prix dans le vignoble d'Aniane sur le site de Libération
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Louis Barthès, Maurice Frère et Paul Marres, Aniane de sa fondation à nos jours, Montpellier, Arts et Traditions Rurales, 2005, 262 p.
- Actes et souvenirs du XIme centenaire de la fondation d'Aniane : 794-10-15 février 1895, Montpellier, G. Firmin et Montane, 1896, 62 p.
- Léon Cassan et E. Meyniale, Cartulaires des abbayes d'Aniane et de Gellone publiés d'après les manuscrits originaux, Montpellier, J. Martel aîné, 1898-1900 (lire en ligne)
- Marie-Claude Allies, Étude du cartulaire d'Aniane, 792-1216 : [thèse soutenue en 1970], 70 p.
- Jean-François Lalanne, [Un] canton des garrigues de 1789 à 1799 : Aniane, Argelliers, La Boissière, Puéchabon, Saint-Guilhem-le-Désert, Montpellier, Jean-François Lalanne, 1989, 222 p.
- Léon Cassan, [Les] archives municipales d'Aniane, Montpellier, G. Firmin et Montane, 1895, 24 p.
- Jean-Paul Scot, Quatre églises rurales romanes à Aniane et Argelliers : [Thèse soutenue en 1966], 21 p.
- Léon Cassan, Vie de St Benoît d'Aniane : trad. du latin avec notes [par] l'abbé Et. Cassan,…, Montpellier, Félix Seguin, 1875, 145 p. (lire en ligne)
Fonds d'archives |
- Fonds : Archives communales déposées d'Aniane (1271-1983) [34,36 ml]. Cote : 10 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault. (présentation en ligne)
Articles connexes |
- Liste des communes de l'Hérault
- Liste des anciennes communes de l'Hérault
Liens externes |
- Site officiel
- Office de Tourisme.
- Aniane sur le site de l'Institut géographique national
- Aniane sur le site de l'Insee
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