Tartous
Pour la ville espagnole, voir Tortosa.
Tartous (ar) طرطوس.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | ||
Vieux port de Tartous. | ||
Administration | ||
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Pays | Syrie | |
Mouhafadha (محافظة) | Tartous | |
Démographie | ||
Population | 96 401 hab. (2009) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 34° 53′ 00″ nord, 35° 53′ 00″ est | |
Altitude | 0 m | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Syrie
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Tartous (en arabe طرطوس) est une ville côtière de Syrie, abritant le second port du pays après celui de Lattaquié. Elle est également la capitale du gouvernorat du même nom. La ville se situe à environ 160 kilomètres au nord-ouest de la capitale Damas et à 30 kilomètres au nord de la frontière libanaise.
Les Syriens la considèrent comme une station balnéaire. La cathédrale romane (en) abrite un petit musée qui expose les objets anciens trouvés dans la région.
Sommaire
1 Histoire
2 Géographie
2.1 Démographie
3 Installation navale russe
4 Économie
5 Notes et références
Histoire |
La ville fut fondée par les Phéniciens. Ils étaient déjà maîtres de l'île d'Arouad toute proche mais moins accessible. La ville passa ensuite entre les mains des Grecs, des Romains, des Arabes, puis des Croisés qui y construisirent le château de Tortose.
La ville était nommée Antarados sous l'Antiquité, c'est-à-dire la ville en face d'Arados (actuelle Arouad), et Tortose par les Croisés.
En 1921, l’étude des édifices chrétiens de Tartous est entreprise par Camille Enlart, directeur du musée de sculpture comparée du Trocadéro.
Après le coup d'État du parti Baas en Syrie en 1963, la ville est devenue le centre du nouveau gouvernorat éponyme ; elle appartenait jusqu'alors au gouvernorat de Lattaquié[1].
Géographie |
Démographie |
Sa population est estimée à 96 401, celle du gouvernorat à 720 000 habitants.
Peuplée à 68,5 % de sunnites en 1935 (68,5 %), ils ne sont plus que 50,6 % en 1947, et dans les années 1990, ce sont les alaouites qui seraient majoritaires en représentant 70 % de la population[2].
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La ville est également connue pour abriter une installation permanente de la flotte maritime militaire de Russie, qui y stationnait 150 hommes environ avant 2015. Jusqu'en 1990, la ville accueillait entre 30 et 40 navires de la flotte de Méditerranée de la Marine soviétique. Selon Russia Today, le 26 juin 2013 le vice-ministre russe des Affaires étrangères Bogdanov a affirmé que l'installation n'a pas d'importance militaire stratégique et que la Russie a décidé d'évacuer tout le personnel civil et militaire de Tartous[3]. Cette information a été démentie le lendemain par le ministère russe de la Défense. Il a été annoncé dans une déclaration ministérielle que « Tartous est toujours une base officielle pour les navires russes dans la Méditerranée et continue à exécuter les tâches dans l'accomplissement de ses missions[4] ».
Depuis l'implication de l'aviation russe dans le règlement du conflit syrien à partir de septembre 2015, la base de Tartous a vocation d'abriter environ 1 700 hommes (marins et forces spéciales) par rotations[5].
Économie |
Tartous a une importance économique vitale pour le pays, puisqu'il s'agit d'un des trois terminaux d'exportation du pétrole de l'est du pays avec Lattaquié et Banias et dont la gestion relève de la Syrian Company for Oil Transport[6].
Notes et références |
Fabrice Balanche, « « Les municipalités dans la Syrie baathiste : déconcentration administrative et contrôle politique », Revue Tiers Monde 1/2008 (n° 193), p. 169-187. », Armand Colin, 2008(consulté le 29 avril 2012).
Fabrice Balanche, « « Le cadre alaouite I », Outre-Terre 1/2006 (no 14), p. 73-96. », Outre-Terre, 2006(consulté le 29 avril 2012).
(en) All personnel withdrawn from Russian navy base in Syria - diplomat, RT, 26 juin 2013.
(en) Moscow denies information about evacuation of its base in Syria’s Tartus. U.S. begins to supply arms to rebels, Kavkazcenter.com, 27 juin 2013.
(ru) Article du 21 septembre 2015, Kommersant.
Bruno Paoli et François Burgat (dir), Pas de printemps pour la Syrie, Paris, éd. La Découverte, 2013
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