Étain





Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne l'élément chimique. Pour les autres significations, voir Étain (homonymie).






















































































































































































Étain

Image illustrative de l’article Étain
Feuille d'étain pur à 99,9 % (0,1x100 mm)












Indium ← Étain → Antimoine
Ge

























































































































































































 


Structure cristalline tétragonale





 
50
Sn



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sn
Pb

Tableau complet • Tableau étendu
Position dans le tableau périodique

Symbole
Sn

Nom
Étain

Numéro atomique
50

Groupe

14

Période

5e période

Bloc

Bloc p

Famille d'éléments

Métal pauvre

Configuration électronique
[Kr] 5s2 4d10 5p2

Électrons par niveau d’énergie
2, 8, 18, 18, 4
Propriétés atomiques de l'élément

Masse atomique

118,710 ± 0,007 u[1]

Rayon atomique (calc)

145 pm (145 pm)

Rayon de covalence

139 ± 4 pm[2]

Rayon de van der Waals
217

État(s) d’oxydation
0, +2, +4

Électronégativité (Pauling)
1,96

Oxyde

Amphotère

Énergies d’ionisation[3]

1re : 7,34392 eV

2e : 14,6322 eV

3e : 30,50260 eV

4e : 40,73502 eV

5e : 72,28 eV
Isotopes les plus stables




































































Iso
AN
Période
MD
Ed
PD
MeV

112Sn
0,97 %
stable avec 62 neutrons

114Sn
0,65 %
stable avec 64 neutrons

115Sn
0,34 %
stable avec 65 neutrons

116Sn
14,54 %
stable avec 66 neutrons

117Sn
7,68 %
stable avec 67 neutrons

118Sn
24,23 %
stable avec 68 neutrons

119Sn
8,59 %
stable avec 69 neutrons

120Sn
32,59 %
stable avec 70 neutrons

122Sn
4,63 %
stable avec 72 neutrons

124Sn
5,79 %
stable avec 74 neutrons

126Sn
{syn.} ~100 000 a

β-
0,380
126Sb
Propriétés physiques du corps simple

État ordinaire
solide

Allotrope à l'état standard
Étain blanc (β, tétragonal)

Autres allotropes
Étain gris (α, cubique diamant)

Masse volumique

5,77 g·cm-3 (gris),

7,29 g·cm-3 (blanc)[1]



Système cristallin

Tétragonal

Dureté
1,5

Couleur
Gris argenté

Point de fusion

231,928 °C (congélation)[4]

Point d’ébullition

2 602 °C[1]

Énergie de fusion

7,029 kJ·mol-1

Énergie de vaporisation

295,8 kJ·mol-1

Volume molaire

16,3 cm3·mol-1[5]

Pression de vapeur

5,78×10-21 Pa à 231,85 °C[5]

Vitesse du son

2 500 m·s-1 à 20 °C

Chaleur massique

228 J·kg-1·K-1

Conductivité électrique

9,17×106 S·m-1

Conductivité thermique

66,6 W·m-1·K-1

Solubilité
sol. dans HCl,

H2SO4 concentré chaud[6]


Divers

No CAS

7440-31-5[7]

No EINECS
231-141-8
Précautions
SIMDUT[8]


Produit non contrôlé

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'étain est l'élément chimique de numéro atomique 50, de symbole Sn (du latin stannum). C'est un métal pauvre du groupe 14 du tableau périodique. Il existe dix isotopes stables de l'étain, principalement ceux de masses 120, 118 et 116.


L'étain existe aux états d'oxydation 0, +II et +IV. À température ambiante le corps simple étain est un solide métallique.


L'étain est connu depuis l'antiquité où il servait à protéger la vaisselle de l'oxydation et pour préparer le bronze. Il est toujours utilisé pour cet usage, et pour le brasage. Cet élément est peu toxique. Rare à l'état natif, l'étain est essentiellement extrait d'un minéral appelé cassitérite où il se trouve sous forme d'oxyde SnO2.




Sommaire






  • 1 Caractéristiques


    • 1.1 Variétés allotropiques


    • 1.2 Isotopes




  • 2 Historique


  • 3 Production


    • 3.1 Extraction


    • 3.2 Alliages


    • 3.3 Composés




  • 4 Utilisations


    • 4.1 Instruments de musique


    • 4.2 Étamage




  • 5 Toxicologie


    • 5.1 Imprégnation des populations humaines




  • 6 Couleur


  • 7 Significations conventionnelles


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Caractéristiques |




Etain.


C'est un métal gris-argent, malléable, moyennement ductile à température ambiante. Il est hautement cristallisé et la déformation d'une lame d'étain produit du bruit ; on dit que l'étain « crie » ou « pleure » (phénomène de maclage).


Il résiste à la corrosion par l'eau de mer et l'eau douce, mais peut être attaqué par les acides forts. Cette résistance est de nature cinétique puisque le potentiel normal du couple Sn2+Sn = -0,136 V. Il est donc thermodynamiquement attaqué par l'eau, et bien sûr par l'oxygène.



Variétés allotropiques |


Articles détaillés : Peste de l'étain et Stanène.

À la pression atmosphérique, l'étain pur possède trois variétés allotropiques (il peut exister sous trois formes cristallines). Entre 13 °C et 162 °C, l'étain est de structure tétragonale (forme β{displaystyle beta }beta ), c'est l'étain blanc, de masse volumique 7,28 g cm−3. Au-dessus de 162 °C, on trouve la structure orthorhombique (forme γ{displaystyle gamma }gamma ), cassante, que l'on peut pulvériser avec un mortier. En dessous de 13 °C, l'étain blanc se transforme lentement en étain gris, de structure diamant (forme α{displaystyle alpha }alpha ), de masse volumique 5,75 g cm−3.


Cette transformation et le changement de densité qui l'accompagne affectent la tenue mécanique du matériau. En dessous de −50 °C, la transformation est rapide et l'étain devient pulvérulent (tombe en poussière). C'est la « peste de l'étain » (« lèpre de l'étain » quand le phénomène reste superficiel). Ce phénomène « est décrit lors de la campagne de Russie par les soldats de Napoléon, bien placés pour faire cette observation, leurs boutons de pantalons étaient en étain[9] ».


Par déposition contrôlée de l'étain en phase gazeuse sur un substrat solide on peut former une monocouche d'atomes d'étain de structure hexagonale : le stanène, similaire au graphène. Le stanène est un isolant topologique bidimensionnel.



Isotopes |


Article détaillé : Isotopes de l'étain.

L'étain possède 39 isotopes connus, de nombre de masse variant de 99 à 137, et 32 isomères nucléaires. Parmi eux, 10 sont stables (trois sont potentiellement radioactifs, mais aucune désintégration n'a pour l'instant été observée), ce qui fait de l'étain l'élément comportant le plus d'isotopes stables, suivi par le xénon. Il y a de grandes chances que cette propriété ait un rapport avec le fait que l'étain possède 50 protons, un nombre magique.



Historique |


L'étain était connu dans l'Antiquité sur toute la planète. C'est un des composants de la métallurgie du bronze. Le nom d'origine latine stannum ou stagnum fut d'abord utilisé pour un mélange d'argent et de plomb. Les navires phéniciens franchirent les colonnes d'Hercule et allèrent jusqu'en Bretagne et en Cornouaille (les mythiques « îles Cassitérides ») à la recherche des mines d'étain (en grec ancien κασσίτερος). Plus tard, Jules César a décrit l'exploitation de minerais d'étain dans les mines de Cornouailles en Grande-Bretagne. Retirer aux Gaulois et aux Grecs qui l'exportaient par le port de Massalia (Marseille) le contrôle de la route de l'étain depuis la Grande-Bretagne par la Gaule transalpine en empruntant le Rhône, faisait partie des objectifs de la conquête césarienne[réf. souhaitée].



Production |



Extraction |


La métallurgie de l'étain est une réduction de l'oxyde SnO2 par le carbone à haute température[10].


Il existe également un circuit de recyclage qui produit 30 % de l'étain. Ainsi, l'étain contenu dans un alliage appelé fer-blanc (acier recouvert de 0,3 % d'étain pour le protéger) est récupéré par traitement à la soude à 70 °C. L'acier reste à l'état métallique alors que l'étain est attaqué et produit des ions stanate SnO44-. Ceux-ci sont ensuite réduits en étain métallique par électrolyse[10].


La France ne possède plus de mine d'étain depuis 1975. Les dernières, en Bretagne (mine de Saint-Renan) en produisaient 500 t/an[10].


La Malaisie est le pays où se situent la plupart des réserves mondiales d'étain. La cassitérite y est notamment exploitée par dragage des fonds sous-marins, ce qui n'est pas sans poser de sérieux problèmes environnementaux.


Production minière mondiale 2014 [11]











































































Pays
Production
% monde
1

Chine
106 000 t
34,4 %
2

Indonésie
88 300 t
28,7 %
3

Birmanie
30 000 t
9,7 %
4

Pérou
23 100 t
7,5 %
5

Bolivie
19 800 t
6,4 %
6

Brésil
12 100 t
3,9 %
7

Australie
7 200 t
2,3 %
8

Viêt-Nam
5 400 t
1,8 %
9

Rwanda
4 000 t
1,3 %
9

RDCongo
4 000 t
1,3 %
Total monde
307 900 t
100 %


Alliages |


Les bronzes sont de nos jours des mélanges de cuivre et d'étain. Le terme désignait autrefois tous les alliages du cuivre ; on l'appelait aussi airain, sans que la composition de l'alliage soit plus précise. Utilisé dès l'Antiquité, il a caractérise l'âge du bronze.


Les autres alliages sont moins notoires, et les termes qui les décrivent sont plus précis.



  • L'alliage plomb-étain, dit aussi parfois métal blanc n'est plus utilisé pour le contact alimentaire en raison de la toxicité du plomb, mais sert pour la brasure.

  • Le « métal anglais » est un alliage d'étain (de 70 à 94 %), d'antimoine (de 5 à 24 %) et de cuivre (jusqu'à 5 %) servant à la fabrication de vaisselle et d'objets de décoration.



Composés |



  • L'oxyde d'étain SnO2 est utilisé entre 4 et 8 % dans certains verres comme opacifiant[10].

  • Le tétrachlorure d'étain SnCl4 permet de préparer les dérivés organoétains ou sert comme catalyseur de Friedel-Crafts pour les réactions d'acylation, d'alkylation et de cyclisation[10].

  • Les stannates SnO44- sont des sources d'étain pour les étamages électrolytiques[10].

  • L'octanoate d'étain (II) Sn(C7H15COO)2 s'utilise comme catalyseur pour la production de mousses de polyuréthane[10].

  • Les organoétains (50 000 t/ans utilisées dans le monde), dont :

    • le plus utilisé, le tributylétain n-(C4H9)3Sn-H. Il est utilisé pour les peintures navales antifouling[10].

    • les dialkylétains (20 940 t) sont utilisés comme stabilisant thermique du PVC[10].

    • Le dilaurate de dibutylétain, (nC4H9)2Sn(OOCC11H23)2, sert de catalyseur pour la fabrication des caoutchoucs silicones[10].

    • L'oxyde de tributylétain [(n-C4H9)3Sn]2O est un fongicide utilisé pour la préservation du bois[10]. On l'utilise dans des peintures pour coques de bateau pour empêcher la fixation des algues. Ce composé est toxique pour l'environnement, ce qui en fait limiter l'usage actuellement.





Utilisations |




Fichier:Roscheiderhof-zinnfigur.ogvLire le média

Création et Moulage en « plat d'étain »


L'étain peut s'utiliser au contact des aliments.


L'étain intervient sous forme pure ou alliée dans la fabrication de nombreux objets, notamment :



  • Les feuilles d’étain ont été utilisées pour la conservation de la viande et du Roquefort.

  • Les tubes souples pour l'emballage de produits pâteux à l'abri de l'air ont été d'abord produits en étain. En 1841, un fabricant de couleurs à l'huile propose le tube de peinture souple en étain. Il servira ensuite pour des cosmétiques et le dentifrice ou des produits alimentaires au début du XXe siècle. L'étain sera ensuite remplacé par de l'aluminium, moins coûteux, puis souvent par de la matière plastique.

  • La vaisselle et les objets décoratifs sont généralement en « métal anglais », de composition variable.

  • Figurines, soldats dits « de plomb », objets décoratifs sont fondus en étain ou alliage avec du plomb.

  • L'alliage « noble » pour fondre les sculptures est le bronze, qui a aussi servi pour les Canons de l'ancienne artillerie.

  • La robinetterie utilise un alliage intermédiaire entre le laiton et le bronze qui comprend 10 % d'étain et 3 % de zinc[réf. souhaitée].

  • La brasure (abusivement nommée soudure) s'effectue avec un métal d'apport constitué par un alliage souvent d'étain, comme en électronique.

  • On incorpore souvent de l'étain dans l'alliage des pièces de monnaie. Les pièces de 50 centimes, 20 centimes et 10 centimes d'Euro en contiennent 1 %.

  • L'alliage étain-niobium Nb3Sn est supraconducteur à des températures relativement « élevées » (température critique de −254,15 °C). Ses performances : densité de courant de 750 A mm−2 sous 12 teslas le désigne comme le successeur du niobium-titane pour les applications à grande échelle.

  • L'alliage de Newton (50 % de bismuth, 20 % de plomb et 30 % d'étain) à bas point de fusion (98 °C) sert en radioprotection.


L'étain sert encore comme auxiliaire de fabrication. Le procédé le plus répandu pour celle du verre plat est le flottage sur lit d'étain en fusion (verre « float » ou verre flotté).



Instruments de musique |



Tuyau d'orgue 

L'étain donne une belle sonorité, résiste bien à la corrosion et garde une belle couleur pour les tuyaux de « montre ». Les facteurs d'orgue utilisent rarement l'étain pur, le plus souvent un alliage d'étain comprenant au moins 50 % d'étain avec du plomb, du cuivre et des traces d'autres métaux comme l'antimoine.

Cloche 

Les cloches se fondent en bronze contenant entre 21,5 et 24 % d'étain (d'autant plus que la cloche est petite). La teneur en étain influe sur la dureté du métal, et, par conséquent, sur la qualité du son de la cloche.

Cymbale 

Comme pour la cloche, la métallurgie joue un rôle important dans la sonorité de la cymbale. Les alliages les plus connus sont le B8 (CuSn8) avec 8 % d'étain et 92 %le métal est destiné à gagner sa structure par martelage.[réf. souhaitée].

Cuivres 

L'étain n'entre dans la fabrication des instruments de la famille des cuivres, pour la plupart fabriqués en laiton malgré leur nom en français, que dans leurs brasages à l'aide d'alliages comportant, pour la plupart, de l'étain.



Étamage |


Article détaillé : Étamage.

L'étamage consiste à recouvrir une pièce métallique d'une fine couche d'étain ou d'un alliage plomb-étain.


On étame le verre pour fabriquer des miroirs, les casseroles en cuivre pour éviter la formation d'oxyde de cuivre toxique (vert-de-gris), ou les conducteurs électriques pour améliorer les contacts et faciliter la brasure de composants.


Le fer-blanc est une tôle fine d'acier doux étamée, généralement par électro-déposition. Le fer-blanc était surtout utilisé pour fabriquer les emballages métalliques (boîtes de conserve).


Sur un circuit imprimé, l'étain pur (sans plomb) peut former des « whiskers », c'est-à-dire des fils micrométriques susceptibles de provoquer des courts-circuits. Le processus de formation des « whiskers », qui dure plusieurs mois, est mal compris (il semble que l'intensité du champ magnétique joue un rôle). Des remèdes existent (ajouts de traces d'autres métaux au moment du dépôt de la couche d'étain)[réf. souhaitée].



Toxicologie |


Ce métal n'est pas toxique, mais était et reste souvent associé à des traces de plomb, qui l'est.



Imprégnation des populations humaines |


Elle semble presque systématique dans les pays riches (dont France) mais en des proportions encore mal connue, et elle varie vraisemblablement selon de nombreux paramètres (environnementaux et alimentaires notamment).

En 2018 en France le « Volet périnatal » du programme national de biosurveillance a publié une évaluation de l'imprégnation des femmes enceintes notamment par le cobalt (et par 12 autres métaux ou métalloïdes et quelques polluants organiques).

Ce travail a été fait à l'occasion du suivi d'une cohorte de 4 145 femmes enceintes (« Cohorte Elfe »). Cette cohorte comprenait des femmes ayant accouché en France en 2011 hors Corse et TOM)[12]. Le dosage urinaire de 990 femmes enceintes arrivant à la maternité a confirmé une quasi-omniprésence de l'étain dans l'environnement[12] ; il a été retrouvé dans 91% des échantillons d’urine analysées[12] (moyenne géométrique : 0,29 μg/L ; créatinine : 0,39 μ μg/g[12]). Ces taux sont relativement similaires à ceux cités hors de France par des études ayant porté sur des adultes, et (par quelques rares étude) concernant les femmes enceintes[12]. Dans le contexte périnatal français de 2011, le risque d'imprégnation par l’étain a semblé croître avec la consommation d'eau du robinet (peut-être en raison de la fréquence de l'étain dans les produits de soudures des canalisations ou dans certains matériaux entrant en contact avec l’eau destinée à la consommation humaine)[12].



Couleur |




Théière en étain.


L'étain utilisé en décoration a un brillant assez faible par rapport à celui d'autres métaux, mais suffisant pour être difficile à répliquer, sauf avec des peintures métallisées. La surface de l'étain oxydée (patinée) est plus sombre et moins brillante que celle de l'étain neuf.


La couleur étain est un nom de couleur en usage dans la mode, pour désigner une nuance de gris, qui ne peut avoir l'apparence du métal. Dans la décoration et le bâtiment, il s'utilise pour des surfaces grises ayant un certain brillant.


Dans les répertoires commerciaux, on trouve en fil à broder 169 étain[13] ; en matériaux de construction béton ciré étain[14].


L'étain est le composant principal d'un pigment jaune historique, l'or mussif, un bi-sulfure d'étain d'aspect doré, utilisé notamment dans l'art byzantin pour les icônes et les mosaïques. Il se compose de fines plaquettes donnant un éclat à la peinture. Il est référencé PY38 au Colour Index. C'est un produit vénéneux, abandonné aujourd'hui au profit de poudres de bronze[15].



Significations conventionnelles |



  • Les noces d'étain symbolisent les 10 ans de mariage dans le folklore français.

  • L'étain est le 4e niveau dans la progression de la sarbacane sportive.


  • Fabre d'Églantine proposa d'associer à chaque jour du calendrier républicain un des « objets qui composent la véritable richesse nationale », à la place des saints du calendrier romain. Le 26e jour du mois de nivôse a donc été dédié à l'étain[16].



Notes et références |





  1. a b et c(en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, 2009, 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)


  2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ 2008, p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)


  3. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, 2009, 89e éd., p. 10-203


  4. Procès-verbaux du Comité international des poids et mesures, 78e session, 1989, pp. T1-T21 (et pp. T23-T42, version anglaise).


  5. a et bhttp://environmentalchemistry.com/yogi/periodic/Sn.html


  6. (en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, 1996, 251 p. (ISBN 0803120664, lire en ligne), p. 71


  7. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)


  8. « Étain » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009


  9. Robert Luft, Dictionnaire des corps purs simples de la chimie - Éléments, atomes et molécules, Association Cultures et Techniques, 1997, p. 175.


  10. a b c d e f g h i j et kJean-Louis VIGNES - Gilles ANDRE - Frédéric KAPALA Données industrielles, économiques, géographiques sur les principaux produits chimiques, métaux et matériaux 8e Édition : 2005-2013


  11. « Accueil | Minéralinfo », sur www.mineralinfo.fr (consulté le 14 octobre 2016)


  12. a b c d e et f: métaux et métalloïde des recherches de la cohorte Elfe ; Décembre 2016 ; SANTÉ PUBLIQUE France / Imprégnation des femmes enceintes par les polluants de l’environnement en France en 2011]. Volet périnatal du programme national de biosurveillance|PDF, 224p|aussi disponible à partir de l’URL : www.santepubliquefrance.fr


  13. « Nuancier DMC numéros et noms », sur sd-g1.archive-host.com.


  14. « Nuancier béton ciré », sur 3dco.fr.


  15. Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 3, Puteaux, EREC, 2005, p. 46


  16. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, 1793(lire en ligne), p. 12, 22.




Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Étain 100

  • Tributylétain

  • Organostanniques

  • Étamage

  • Imposex



Liens externes |



  • Les fausses idées reçues sur l'étain


  • Informations de marché sur le site de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement

  • Les Whiskers d'étain


  • (en) « Technical data for Tin » (consulté le 15 août 2016), avec en sous-pages les données connues pour chaque isotope
































































































































































































































 

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Métaux
  Alcalins  

  Alcalino-  
terreux

  Lanthanides  

  Métaux de  
transition

Métaux
  pauvres  

  Métal-  
loïdes

Non-
  métaux  


Halo-
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Gaz
  nobles  
Éléments
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