Cotravail
Le cotravail (terme officiel en France[1]) ou l'anglicisme coworking, parfois bureaux partagés ou même hacker house, est un type d'organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé (basé sur une configuration en espace ouvert), mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l'échange et l'ouverture. Il est un des domaines de l'économie collaborative et est souvent présenté comme un contexte favorisant l'innovation[2].
Les espaces de cotravail sont en pleine expansion[3] et jouent un rôle important en favorisant la structuration d'un véritable réseau de cotravailleurs facilitant échanges directs et travaux du net[4], coopération et créativité.
Sommaire
1 Sémantique ; deux cas particuliers
2 Histoire
3 Philosophie et analyses critiques
4 Alternative aux formes pyramidales du travail ?
5 Cotravail et nouvelles technologies
6 Fonctionnement
6.1 Le cotravail en France
6.2 Le cotravail aux Pays-Bas
7 Notes et références
8 Annexes
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
8.3 Bibliographie
Sémantique ; deux cas particuliers |
Dans certains contextes, la notion de « cotravail » peut aussi désigner :
- le fait de travailler de manière collaborative en couple (conjoints, parent-enfant, deux personnes ou plus de la même fratrie, etc.) dans un même bureau ou sur un même projet scientifique (c'est parfois une stratégie de carrière[5]) ;
- une situation réelle (ou modélisée) dans laquelle on fait (ou ferait) travailler de manière coopérative plusieurs robots conjointement[6], situation qui impose des règles parfois complexes de gestion des mouvements et des tâches, afin que les robots n'interagissent pas négativement entre eux.
Histoire |
L'idée originelle était que dans un monde où l'Internet et les technologies mobiles permettent maintenant - pour de nombreuses tâches et métiers - de travailler partout et à tout moment, les travailleurs dits indépendants (freelance, intermittents...) sont néanmoins toujours à la recherche d'environnements de travail et de réseautage, favorisant la collaboration et stimulant pour l'esprit, mais permettant aussi une vie agréables et équilibrée, en limitant notamment le temps perdu dans les transports et la recherche de solutions déjà trouvées par d'autres, notamment en contexte de crise (comme en Grèce par exemple[8]). L'espace de cotravail permet à ces travailleurs (ou étudiants parfois) de ne pas rester isolés chez eux et de trouver dans un lieu convivial et son réseau associé un espace de socialisation, en partie comparable à celui d'une entreprise voire d'une famille ou communauté d'intérêt[9].
Le contexte était celui d'une croissance rapide du nombre de travailleurs indépendants, qu'ils soient développeurs, concepteurs, blogueurs, architectes web, consultants en mercatique, auto-entrepreneurs ou co-entrepreneurs en devenir (réseau de l'économie sociale et solidaire). Nombre de ces métiers disposent d'affinités et de compétences pour la socialisation et/ou pour certains d'outils informatiques facilitant le travail à distance et collaboratif. Ces communautés de personnes souvent précaires et jeunes ont ainsi pu construire un réseau de solidarité et de partage, et mutualiser des outils, des savoirs et savoir-faire leur permettant de persister et de gagner en efficience[4], dans un environnement sécurisant, plus soutenable et citoyen[10].
Les promoteurs de ces lieux ont parfois pour référence historiques les cafés de la Mitteleuropa et de Saint-Germain-des-Prés où artistes, écrivains et intellectuels pouvaient se retrouver dans un mélange créatif de travail et convivialité[11].
Les espaces de cotravail sont cependant officiellement nés à San Francisco en 2005[7] mais des prototypes[12] en existaient déjà au milieu des années 1990, dont les espaces des hackeurs (hackerspaces[13]) comme le C-BASE de Berlin, ou d’autres centres communautaires comme la Schraubenfabrik de Vienne en 2002. IBM France en utilisait dès 2000 en lieux de travail occasionnel sous le nom de bureaux de proximité[14].
Ces espaces de travail partagés, lieux « tiers » entre travail à domicile et travail en entreprise, s'étendent rapidement. D'abord urbains et plutôt situés dans les pays riches, ils se sont aussi développés, mais plus difficilement ou tardivement[11],[15] en milieu rural[16] et dans les pays émergents. Ils ont pour eux le confort du travail à domicile et la richesse sociale du travail au sein d'une communauté.
En 2011 l'ONU a publié un guide de cotravail pour les travailleurs indépendants, les petites entreprises et les associations à buts non lucratif qui travaillent en lien avec cette Institution[17]. Dans les années 2010, ils se développent de manière soutenue[18].
En 2017 près de 11300 espaces de cotravail sont répartis sur les 5 continents[19]. C'est en Europe qu'ils semblent les plus nombreux : près de 760. Il en existe 67 rien qu'en Allemagne, mais ils se développent rapidement dans les autres pays européens (progression annuelle d'août 2011 à août 2012 : 97 % ). Les États-Unis, initiateurs, restent dynamiques. Les pays africains et sud-américains en créent maintenant aussi.
Des études prospectives annoncent environ 26 000 espaces de cotravail dans le monde en 2020[13].
De leur côté des entreprises testent ou favorisent cette forme de travail pour des raisons d'économie, de flexibilité et/ou pour dynamiser la créativité de leurs employés à travers les contacts et rencontres.
Philosophie et analyses critiques |
Le cotravail se présente généralement comme participant actif d'une culture, proche de l'économie sociale[20] et des modèles coopératifs[21], voire de l'entreprenariat social[22], de la culture du libre, de l'open-source, du peer to peer et de l'open inovation[23], mais toujours également sous-tendue par le souci d'instaurer les conditions plus agréables de travail, voire de nouvelles formes de travail et d'apprentissage avec les pairs, plus altruiste et plus soucieuses des communs[24] ; voire contre le modèle classique de l'entreprise. Dans un lieu hybride, le cotravail refonde la gestion[25] et l'organisation du travail ou au moins le déspatialise ou « re-spatialise » le travail[25].
Pour les sociologues canadiens Greig de Peuter, Nicole S. Cohen & Francesca Saraco (2017) cette culture est néanmoins intrinsèquement socialement et politiquement ambivalente ; le cotravail, né d'un contexte politico-économique libéral changeant auquel a certes permis aux coworkers de s'adapter avec plus de souplesse à un marché du travail encore durci par la crise de 2007 et une tendance générale à l'auto-entreprenariat[26] qui isole et fragilise les travailleurs (en 2015, au Royaume-Uni environ 80 % des auto-entrepreneurs vivent dans la pauvreté[27]), mais il tend maintenant à se « marchandiser », renforçant finalement involontairement et paradoxalement la tendance à la flexibilisation et à la précarisation du travail. Même si le cotravail (en tant qu'espace de mutualisation et souvent d'entraide) permet de vivre mieux avec moins en combattant les effets de la précarisation[28], selon ces auteurs les significations associées au cotravail montrent des tensions entre une identité d'alternative au modèle de l'entreprise et une « récapitulation des normes néolibérales ». Le cotravail reste néanmoins selon eux « une étape pour la performance de la socialité du réseau » et « une plate-forme d'action collective »[29]. En 2015, McRobbie questionne ce qu'il dénomme le travail passionné (pas ou peu payé et qui ne compte pas ses heures), qui semble parfois être une « illusion néolibérale », quand le système politique favorise le cotravail pour les jeunes comme dispositif où ils doivent se prendre en charge, et comme instrument discret d'une réforme du travail court-circuitant l'ancien monde du syndicalisme en créant une voie de passage du travail «normal» au travail « anormal »[30] et à une « flexploitation »[31] croissante.
Face à ce risque et à ce que Ross nomme les [« coûts cachés » de ce mode de travail[32] autour de Michel Bauwens et d'autres, des réflexions et expérimentations visent à faire mieux connaître et reconnaître, et valoriser le « travail immatériel » et les communs qui se construisent dans ces réseaux dont la société et l'économie profitent souvent sans les rétribuer[33] ; en faveur d'idéaux et de pratiques du travail plus justes, équitables et écologiquement soutenable[31].
Alternative aux formes pyramidales du travail ? |
Alors que la notion de travail est brouillée et qu'émerge un imaginaire « post-travail »[34], selon l'OIT, le travail évolue rapidement[35], et selon certains le cotravail fait partie des expérimentations qui remettent fondamentalement en question les anciennes formes et théories pyramidales du travail[36]. Aujourd'hui, le travail se fait en réseau par une agrégation ponctuelle de compétences s'associant et se dissociant selon les projets, plus rapide et flexible que les structures très hiérarchisées des entreprises, le réseau remplaçant potentiellement l'entreprise.
Pour le prospectiviste Jeremy Rifkin (qui a annoncé la fin du travail tel qu'on l'a connu depuis la révolution industrielle), le cotravail est l'une des formes de « pouvoir latéral » qui avec le peer-to-peer se développeront nécessairement en profitant des énergies nouvelles et de l'internet, notamment via des espaces collaboratifs qui pourront selon lui contribuer à une troisième révolution industrielle, voie hybride entre capitalisme et économie collaborative[37].
Cotravail et nouvelles technologies |
Le travail collaboratif et en réseau est un mouvement de fond porté par l'expansion des nouvelles technologies (Internet en particulier), dont profitent des entreprises en croissance comme Bureaux à Partager (BAP) en France ou 42 Floors aux États-Unis.
Fonctionnement |
Le cotravail en France |
En 2007 naît la Boate à Marseille. En 2008, la Cantine et la Ruche à Paris suivent[38],[39].
En France, plus de 100 000 personnes travaillent ou ont déjà travaillé en espace de cotravail. Le pays se classe au 6e rang mondial pour ce qui est du nombre d'espaces de cotravail (on en comptait plus de 250 en 2016 dont 30 à Paris)[Quand ?].
La pratique du cotravail devrait continuer de croître en 2014 puisque qu'il y a en Île de France 6 millions de m² de bureaux vacants selon une enquête conçue par Ipsos, BPI France, le Groupe Laposte et Bureaux à Partager[40]. Pour cette même année, l'enquête relève que près de 35 % des acteurs occupent leur espace de coworking pendant au moins un an et 30 % restent jusqu'à deux ans. L'université Paris-Sud et l'Établissement public d'aménagement Paris-Saclay ont quant à eux créé le Proto 204, un tiers lieu comprenant des espaces de cotravail, au sein du campus Paris-Saclay[41],[42].
Historiquement, les espaces de cotravail français étaient des espaces uniques, créés par des collectifs d'indépendants et/ou des collectivités. Puis parallèlement à ce développement hétérogène, des réseaux structurés d'espaces voient le jour : TechShop, Mama Works, WeWork entreprise américaine installée fin 2016…
Une étude menée par BAP (Bureaux à Partager) en 2016 et publiée le 18 octobre estime à 360 le nombre d'espaces de cotravail en France[43]. La station F est inauguré en juillet 2017 par le président Macron.
Le cotravail aux Pays-Bas |
À Amsterdam, le cotravail se développe très rapidement ; un responsable de la ville estime qu'il a réduit les embouteillages de 20 % de 2009 à 2013[44].
Notes et références |
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Annexes |
Articles connexes |
- Travail collaboratif
- Télétravail
- Sans bureau fixe
- revenu universel
Liens externes |
- Coworking Manifesto
Bibliographie |
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- (en) Waters-Lynch, J. Potts, T. Butcher, J. Dodson et J. Hurley, Coworking : A transdisciplinary overview, 2016(présentation en ligne)
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