Fanjeaux
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Rue à côté de le Charpente des Halles. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Carcassonne | ||||
Canton | La Piège-au-Razès | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère | ||||
Maire Mandat | Denis Juin 2014-2020 | ||||
Code postal | 11270 | ||||
Code commune | 11136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fanjuvéen, Fanjuvéenne | ||||
Population municipale | 831 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 11′ 16″ nord, 2° 02′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 395 m | ||||
Superficie | 25,49 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Aude
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.fanjeaux.com | ||||
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Fanjeaux (occitan : Fanjaus) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie. Cité médiévale, site pôle du Pays cathare.
Ses habitants sont appelés les Fanjuvéens.
Attention de ne pas confondre le village de Fanjeaux avec le château de Fanjeaux à Largentière (Ardèche), dont on retrouve aussi des traces dans l'histoire albigeoise.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Administration municipale
4.2 Liste des maires
4.3 Rattachements administratifs et électoraux
4.4 Finances locales
4.5 Jumelages
5 Population et société
5.1 Démographie
5.2 Enseignement
5.3 Manifestations culturelles et festivités
5.3.1 Rendez-vous de la recherche historique
5.4 Santé
5.5 Sports
5.6 Médias
5.7 Cultes
6 Économie
6.1 Revenus de la population et fiscalité
6.2 Emploi
6.3 Entreprises et commerces
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Personnalités liées à la commune
7.3 Héraldique
8 Notes et références
8.1 Notes
9 Voir aussi
9.1 Articles connexes
9.2 Liens externes
Géographie |
Fanjeaux est un village situé sur un promontoire rocheux à 360 m d’altitude, à 25 km de Carcassonne sur l'ancienne route nationale 119 entre Montréal et Mirepoix. La ville marque la limite sud-est du Lauragais. Elle constitue également la limite orientale de la Piège, et se trouve aussi à l'ouest du Razès.
Communes limitrophes |
Toponymie |
Attestée sous la forme Fano Jovis en 1154, du latin Fanum Jovis, « le temple de Jupiter ».
Histoire |
Au IIe siècle, un oppidum fortifiait la colline où se trouve Fanjeaux. Un culte païen se célébrait à l'endroit d'une résurgence dédiée à Jupiter, d'où le nom latin de la localité : Fanum Jovis.
En 1193, l'évêque cathare Guilhabert de Castres s'établit à Fanjeaux. Quelques années plus tard, Diègue d'Osma, assisté de son chanoine Saint Dominique, mène l'affrontement à partir d'arguments d'Écritures que l'Église catholique romaine a lancé contre les Cathares. En 1207, Fanjeaux (ou la ville voisine de Montréal) abrite un débat, dit « de la légende dorée », entre Cisterciens et Cathares. Ne parvenant pas à se départager, les adversaires, Catholiques romains d'un côté, Cathares de l'autre, décident d'avoir recours à l'arbitrage de Dieu et allument un grand feu où sont jetés toutes les thèses et les écrits des deux parties en présence. L'histoire de la scène, d'origine catholique et écrite quelques années plus tard, rapporte la destruction de tous les écrits Cathares, tandis que le mémoire de Dominique de Guzman fuse par trois fois du feu, brûlant une poutre que l'on peut voir aujourd'hui dans la chapelle de Fanjeaux. Ce texte, dont les historiens doutent de la véracité en raison de son parti pris historique, sera utilisé par la suite pour étayer la canonisation de Dominique de Guzman.
Le même Dominique s'installe à Fanjeaux en 1207 au décès de son évêque, Diègue d'Osma, et fonde à proximité de Fanjeaux une maison de religieuses, plus tard affiliées à l'ordre des prêcheurs ou dominicains qu'il fondera plus tard à Toulouse en 1215.
Entre 1209 et 1214, Fanjeaux est le quartier général de Simon de Montfort. Le concile de Latran en 1215 fait de Simon de Montfort le comte de Toulouse.
La ville est détruite lors de la chevauchée du Prince noir en 1355. Elle sera reconstruite puis prospèrera grâce au pastel.
Politique et administration |
Administration municipale |
Liste des maires |
Rattachements administratifs et électoraux |
Finances locales |
Jumelages |
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3].
En 2016, la commune comptait 831 habitants[Note 1], en augmentation de 5,86 % par rapport à 2011 (Aude : +2,24 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Fut une cité médiévale de 3 000 habitants[6].
Enseignement |
La commune comprend une école maternelle et primaire publique et une école primaire privée.
Manifestations culturelles et festivités |
Rendez-vous de la recherche historique |
À Fanjeaux se tiennent tous les mois de juillet depuis 1965 des colloques sur l'histoire religieuse du Midi médiéval. Ces colloques sont publiés aux éditions Privat dans la collection des Cahiers de Fanjeaux. Consacré au thème Culture religieuse méridionale : les manuscrits et leur contexte artistique, le 51e volume des Cahiers de Fanjeaux doit paraître en juillet 2016.
Voir aussi le Centre Henri-et-André-Charlier
Santé |
Sports |
Médias |
Cultes |
Économie |
Revenus de la population et fiscalité |
Emploi |
Entreprises et commerces |
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- Le cloître des dominicains, avec vestiges des XIVe et XVe siècles. Cet édifice, fondé au XIVe, n'a aucun lien direct avec saint Dominique.
- Le couvent Saint-Dominique du Cammazou : le 2 juillet 1975, près de cinquante sœurs, menées par Mère Anne-Marie Simoulin (24 mai 1928 - 16 juin 2014), quittèrent l'Ordre dominicain et s'installèrent à Fanjeaux afin de créer la congrégation traditionaliste des Dominicaines enseignantes du Saint Nom de Jésus.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption[7] est érigée sur l'ancien temple de Jupiter en 1278. Son clocher abrite un carillon manuel de 10 cloches.
- Les halles.
- La maison Saint-Dominique (Ostau de Sant Domenge en occitan).
- Le monastère de Prouilhe, à 1 km, bâti sur l'emplacement du premier monastère de religieuses fondé par Dominique, en 1206.
- Le Seignadou (Lo Senhador en occitan) propose un magnifique panorama sur la plaine de Lauragais.
- La croix de Fanjeaux.
L'église Notre-Dame.
L'intérieur.
Charpente des Halles.
Personnalités liées à la commune |
Dominique de Guzmán (saint Dominique)- Guilhabert de Castres
- Hugues Destrem
Pierre Aulard (1763-1815), général des armées de la République et de l'Empire, né à Fanjeaux, mort au combat à Waterloo le 18 juin 1815.- Jean-Louis Borel
- Pierre Roger de Cabaret
Jean-Pierre Lieussou (1815-1858) : ingénieur hydrographe français.
Héraldique |
Son blasonnement est : De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
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Notes et références |
Carte IGN sous Géoportail
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
http://www.fanjeaux.fr/histoire.htm
Pierre-Marie Auzas - L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Fanjeaux et son trésor - p. 416-425, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société française d'archéologie - Paris - 1973
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Liste des communes de l'Aude
Liens externes |
- le site de la commune de Fanjeaux
- Fanjeaux sur le site de l'Institut géographique national
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