Marines (Val-d'Oise)
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Pierre alias l’ingénieur et | |||||
Blason | Logo | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Pontoise | ||||
Canton | Pontoise | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vexin Centre | ||||
Code postal | 95640 | ||||
Code commune | 95370 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marinois | ||||
Population municipale | 3 504 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 424 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 09′ 00″ nord, 1° 59′ 00″ est | ||||
Altitude | 130 m Min. 90 m Max. 204 m | ||||
Superficie | 8,26 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | marines.fr | ||||
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Marines est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie et relief
1.3 Hydrographie
1.4 Voies de communication et transports
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Logement
2.3 Projets d'aménagements
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Moyen Âge
4.2 De la Renaissance au XVIIIe siècle
4.3 Le XIXe siècle
4.4 Le XXe siècle
5 Politique et administration
5.1 Rattachements administratifs et électoraux
5.2 Intercommunalité
5.3 Tendances politiques
5.4 Administration municipale
5.5 Liste des maires
5.6 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Pyramide des âges
6.2 Enseignement
6.3 Santé
6.4 Sports
7 Économie
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.1.1 Monuments historiques
8.1.1.1 Église Saint-Remi et ancienne chapelle funéraire
8.1.1.2 Château de Marines
8.1.2 Autres éléments du patrimoine
8.2 Marines au cinéma et à la télévision
8.3 Personnalités liées à la commune
8.4 Héraldique
9 Voir aussi
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
10.2.1 Insee
10.2.2 Autres sources
11 Liens externes
Géographie |
Localisation |
Marines se situe sur le flanc sud-ouest de la butte-témoin du Caillouet au cœur du Vexin français, à 50 km au nord-ouest de Paris entre les vallées de la Viosne et du Sausseron.
Géologie et relief |
La superficie de la commune est de 826 hectares ; son altitude varie entre 90 et 204 mètres[2].
Marines est le village de l'étage type du Marinésien, décrit pour la première fois par G. Dollfus en 1905 dans la localité type de Marines. Le Marinésien est la partie moyenne de l'éocène supérieur (ère Tertiaire) dans le bassin de Paris[réf. nécessaire].
Hydrographie |
Aucune rivière n'arrose le territoire de Marines, cependant l'eau n'y fait point défaut. De nombreux ruisseaux alimentés par des sources intarissables des pentes du Caillouet prennent vie et vont rejoindre la Viosne à l'ouest, et l'Oise à l'est de le village en traversant les plaines fertiles du Vexin. Le Ruisseau de la Laire, le Ruisseau d'Arnoye[3], le Ruisseau à Lin sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Marines.
Voies de communication et transports |
Marines se trouve le long de la route départementale 915 entre Pontoise et Gisors. Cet axe contourne la commune depuis le 12 novembre 2002.
D'autres voies secondaires convergent également vers Marines :
- la route départementale 159 venant de Santeuil
- la route départementale 64 venant de Bréançon
- la route départementale 28 reliant Us et Neuilly-en-Vexin
La commune est desservie par deux lignes du réseau de bus Busval d'Oise, les lignes 95.08 et 95.14.
Le sentier de grande randonnée GR1 traverse le territoire de la commune d'est en ouest.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
Logement |
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 264, alors qu'il était de 1 087 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,7 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,3 %, en légère baisse par rapport à 1999 (68,3 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) est en baisse : 5,6 % contre 7,0 % en 1999[I 3].
Projets d'aménagements |
Toponymie |
Le nom de la commune provient soit de Marius, suivi du suffixe -ina, qui indique la possession, soit le domaine de Marius, soit des Marignes, qui signifiaient autrefois les marais[réf. nécessaire].
Le nom de la commune proviendrait du nom d'un homme nommé Marinus qui aurait donné au féminin, Marines[4]
On trouve la commune sous le nom de Marinæ en 1164[5].
Histoire |
On trouve les premières traces de l'occupation de l'homme au hameau des Hautiers[réf. nécessaire].
Moyen Âge |
- Haut Moyen Âge
Marines, n'apparait qu'au début du haut Moyen Âge n'est qu'un pauvre village qui vit à l'ombre de la localité voisine de Chars, dont la splendeur de l'église Saint-Sulpice reflète encore sa prospérité ancienne. En 1250, Marines ne compte que vingt feux, c'est-à-dire foyers, et le hameau des Hautiers en compte autant, alors que Chars représente trois cent quarante feux. Les premiers habitants s'étaient installés aux Hautiers, sur le plateau du Caillouet, limité au nord-est par l'antique village du Rosnel, au sud par celui des Hautiers, a été défriché vers 1050 par les moines du prieuré Saint-Nicolas du Rosnel (sur l'actuelle commune de Bréançon, prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et fondé par Drogon du Rosnel. Ces moines obtinrent, à la fin du XIIe siècle, une partie de la dîme du lieu-dit les Essarts. Les basses pentes du Caillouet sont alors mises en valeur par le captage des sources (Marguerite, Saint-Rémy…) et le drainage des marais (lieu-dit les Glaises) le long des rus de la Lévrière et du Chesnel (aujourd'hui rue des Hautiers)[réf. nécessaire].
Ce sont ces mêmes moines qui établirent, sur la première ondulation des Hautiers, un très modeste oratoire près du ruisseau de la fontaine Sainte-Marguerite (aujourd'hui tarie) et de la source Saint-Rémy[réf. nécessaire].
- Moyen Âge central - Moyen Âge tardif
Lors de la seconde moitié du moyen Âge central, et la première moitié du moyen Âge tardif, la seigneurie de Marines est très puissante[réf. nécessaire].
En 1435, pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais détruisent l'église prieuriale qui avait été bénie par Eudes Rigaud en 1256 et ravagent le village[réf. nécessaire].
De la Renaissance au XVIIIe siècle |
La nouvelle église Saint-Rémi de Marines est érigée entre 1535 et 1562, à l'emplacement de celle brulée par les anglais[réf. nécessaire].
Vers 1575, devenu conseiller d'Henri IV, Adrien II de Brosses (1547-1593) fait construire le château de Marines, composé d'un corps de logis central flanqué de 2 pavillons et recouvert d'ardoises[réf. nécessaire].
Le roi séjourne au château de Marines le 10 août et la nuit du 11 août 1589 alors qu'avec son armée, venant de Poissy il veut prendre Clermont. Les derniers combats touchent les environs en 1594[réf. nécessaire].
Après la mort de la veuve de l'un de ses fils, la seigneurie de Marines est mise en vente par adjudication : le 23 août 1603, Nicolas Brulart de Sillery l'achète pour 290 000 livres. Ses fonctions importantes (premier garde des sceaux, ambassadeur près des Cantons suisses, chancelier de France en 1607) lui assurent les moyens de poursuivre la reconstruction de l'église à laquelle est adjointe la chapelle funéraire Saint-Roch. Cette chapelle est un brillant morceau d'architecture que Sillery destinait à sa sépulture. La chapelle Saint-Roch (baptisée au XIXe siècle Sacré-Cœur), n'a que cinq mètres de largeur et une élévation de sept mètres. Elle est faite en pierre dure de Chars ; une colonne de milieu soutient la voûte de sa crypte. Les armes de Sillery (de gueules, à la bande d'or chargée d'une trainée de sable accompagnée de cinq barillets de même) y figuraient ; elles ont été grattées en 1880, puis refaites, en plâtre en 1905. La porte dite des Sillery existe dans son état primitif[réf. nécessaire].
En 1617, de Sillery donne l'église de Marines aux Frères de l'Oratoire dont l'ordre vient d'être fondé par le cardinal Pierre de Bérulle. En 1611, une école de théologie y est établie. Le chancelier de Sillery attribue à l'Oratoire, en dehors des revenus du prieuré de Marines, une rente annuelle de 400 livres. Il imposa aux Pères l'obligation d'enseigner aux habitants de la paroisse la doctrine chrétienne[réf. nécessaire].
De 1619 au commencement de 1628, Marines est une école de théologie très renommée. Elle cesse de fonctionner car il était plus économique de donner l'instruction aux élèves de la congrégation, dans le séminaire de Paris. Pendant cette période, l'école de Marines est la plus active des écoles oratoriennes[réf. nécessaire].
En 1659, les Sillery sont contraints de vendre le domaine à François de Créquy, lieutenant général des armées du roi Louis XIV et maréchal de France. Le parc du château est alors créé sur les plans de Le Nôtre. Le maréchal de Créquy est compromis dans le procès Fouquet[Lequel ?]. Destitué de ses charges par le roi, il est exilé dans ses terres de Marines et y meurt en février 1687[réf. nécessaire].
Madame de Créquy conserve la propriété jusqu'en 1714. À sa mort, Thomas de Rivié, ami de Louvois et grand maître des Eaux et Forêts, fournisseur aux armées, achète la seigneurie et fait réaliser le captage des sources et la première fontaine sur la place du château en 1728. Le centre de Marines est alors profondément transformé par le nouveau tracé de la route royale adopté en 1745 : la rue Dauphine (actuellement Général de Gaulle) devient l'axe principal, délaissant la rue Vieille de Chars[réf. nécessaire].
Anne Yvonette Esther de Rivié, petite-nièce de Thomas, épouse en 1749 le comte Louis de Gouy d'Arsy issu d'une très ancienne famille de la noblesse de Picardie et d'Artois. Il devient alors seigneur de Marines. Il meurt en 1788 sans avoir pu achever le déplacement du marché, place Dauphine (actuelle place du docteur Cesbron) et la création des nombreuses voies rectilignes bordées d'arbres[réf. nécessaire].
Le XIXe siècle |
Le XIXe siècle voit le rôle du bourg, devenu chef-lieu de canton s'affirmer. La justice de paix, l'enregistrement, la gendarmerie et la garde nationale, l'école des filles installée en 1824 dans le couvent des bénédictines de Saint-Maur sur la route de Pontoise, la création d'une pompe à incendie et d'une poste à lettres en 1834[réf. nécessaire] sont la concrétisation de ce rôle local voulu par les Constituants en 1790[réf. nécessaire].
La création de la place de la mairie à l'endroit de l'aître (l'ancien cimetière) et la construction du nouveau bâtiment en 1842 en sont l'expression architecturale de cette époque[réf. nécessaire].
L’école publique de Marines, jusqu’en 1845, était une petite maison de l’impasse de l’église, ne se distinguant en rien des habitations voisines. Mal éclairée, sans carte, presque sans mobilier scolaire, elle était peu fréquentée et les bons élèves seulement savaient un peu lire, écrire et compter en la quittant. Elle fut transférée en 1846, dans une des salles de l’hôtel de ville ; un mobilier neuf comprenant des tables à 6 places fut acheté, quelques cartes et tableaux noirs, un poêle et un bureau complétèrent le mobilier scolaire. En 1856, l’école actuelle des garçons fut construite dans le pré Sainte-Barbe, sur la place de l’Étoile[réf. nécessaire], dans un terrain donné par M. Alfred de Gouy d’Arsy, maire et conseiller général.[réf. nécessaire]
L'économie reste surtout liée au passage et à la fonction commerciale : bien que les relais se trouvent à Cormeilles et à Chars, l'hôtellerie atteint son apogée sous le second Empire (l’Écu de France, le Dauphin, la Croix-Rouge…)[réf. nécessaire].
Grâce à l'intervention d'Edouard Réné (huissier et conseiller municipal), Jean-Baptiste Cartry, riche propriétaire terrien et cultivateur de Commeny, n’ayant ni femme ni enfant au soir de sa vie, décide par testament de fonder un hospice pour accueillir les vieillards à Marines[réf. nécessaire]. On saluerait sans réserve une telle générosité si elle n’était assortie de conditions extravagantes : le défunt veut en effet, outre une statue à son effigie, que l’on construise également, au même endroit, une église pour accueillir son tombeau ! Édifice dont le village de Marines n’a que faire… Ne voulant pas pour autant renoncer à une manne de deux millions de francs, la commune transige avec les sœurs du défunt, qui moyennant une part de l’héritage, acceptent d’assouplir les dernières volontés du donateur[réf. nécessaire]. L’hospice, dont les plans sont dus à l’architecte Gilbert du Vésinet, peut ainsi voir le jour en 1888, avec à l’entrée la statue de Jean-Baptiste Cartry, œuvre du sculpteur Granet, et au fond la chapelle où il repose. Son inauguration a lieu le 22 avril 1888 et il ouvre ses portes dès le 1er avril pour les premières admissions[réf. nécessaire].
Le XXe siècle |
- Première Guerre mondiale
Le 3 septembre 1914, le Génie français fait sauter le pont ferroviaire de Mours, puis le viaduc de Moulin-Neuf à Presles, puis successivement les ponts routiers de L'Isle-Adam, de Stors et d'Auvers, alors que des patrouilles d'éclaireurs de Uhlans allemands sont aperçues à Auvers, à Chaponval, à L'Isle-Adam, à Beaumont-sur-Oise, à Marines, à Vallangoujard, à Bornel... Ces incursions cessent définitivement après les batailles de l'Ourcq et de la Marne[6]
Politique et administration |
Rattachements administratifs et électoraux |
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[7], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au 1er janvier 1968.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1968 de la première circonscription du Val-d'Oise.
Elle était le chef-lieu du canton de Marines depuis 1793[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Pontoise.
La commune fait partie[Quand ?] de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[9],[10].
Intercommunalité |
La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le 1er janvier 2013, de la Communauté de communes Vexin Centre.
En effet, cette dernière a été constituée le 1er janvier 2013 par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la Communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011[11].
Tendances politiques |
- Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours :
Élection présidentielle de 2002[12] : 81,32 % pour Jacques Chirac (UMP), 18,68 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,30 % de participation (1 707 inscrits).
Élection présidentielle de 2007[13] : 61,31 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 38,69 % pour Ségolène Royal (PS), 88,60 % de participation (2 018 inscrits).
Élection présidentielle de 2012[14] : 57,40 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 42,60 % pour François Hollande (PS), 84,36 % de participation (2 148 inscrits).
Élection présidentielle de 2017 : 61,68 % pour Emmanuel Macron (En Marche), 38,32 % pour Marine Le Pen (FN), 78,36 % de participation (2 301 inscrits).
- Élections cantonales et départementales
- Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours :
Élections législatives de 2002[15] : 62,02 % pour Philippe Houillon (UMP), 37,98 % pour Valérie Battaglia (Les Verts), 63,21 % de participation (1 707 inscrits).
Élections législatives de 2007[16] : 62,42 % pour Philippe Houillon (UMP), 37,58 % pour Corine Drolon (PS), 61,27 % de participation (2 027 inscrits).
Élections législatives de 2012[17] : 54,13 % pour Philippe Houillon (UMP), 45,87 % pour Tatiana Gründler (PS), 60,74 % de participation (2 150 inscrits).
- Élections municipales
Au premier tour des élections municipales de 2014, la liste « divers gauche » conduite par Jacqueline Maigret a obtenu 64,22 % des suffrages exprimés et la liste « divers droite » conduite par Bruno Lafont-Rapnouil[18] a obtenu 35,77 %, le taux d'abstentions était de 29,23 %. Le conseil municipal est donc constitué de 19 membres issus de la liste divers gauche et de 4 membres issus de la liste divers droite[19].
- Référendums
Référendum de 1992 relatif au traité de Maastricht[20] : 51,04 % pour le oui, 48,96 % pour le non, 75,84 % de participation (1 610 inscrits).
Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel[21] : 72,02 % pour le oui, 27,98 % pour le non, 34,61 % de participation (1 667 inscrits).
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe[22]: 48,29 % pour le oui, 51,71 % pour le non, 76,20 % de participation (1 798 inscrits).
Administration municipale |
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[23].
Liste des maires |
Jumelages |
Au 26 avril 2014, Marines est jumelée avec[31] :
Kington (Angleterre) depuis 1979.
Population et société |
Démographie |
Ses habitants sont appelés les Marinois[32].
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2016, la commune comptait 3 504 habitants[Note 1], en augmentation de 5,77 % par rapport à 2011 (Val-d'Oise : +3,52 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (15,6 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 48,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 15,9 %) ;
- 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 20,2 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,5 | |
5,3 | 8,4 | |
10,1 | 10,3 | |
20,6 | 18,5 | |
21,6 | 22,5 | |
18,5 | 20,4 | |
23,2 | 18,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 0,7 | |
3,8 | 6,1 | |
10,0 | 10,2 | |
20,3 | 20,5 | |
21,3 | 21,5 | |
21,7 | 20,7 | |
22,7 | 20,4 |
Enseignement |
La commune administre l'école maternelle des Murgers et l'école élémentaire Paul Cézanne[38].
Le département gère le collège des Hautiers[39].
La commune de Marines dispose également de l'Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) l'Oratoire.
Santé |
Marines accueille l'établissement gérontologique Jean-Baptiste Cartry. L’établissement est né à la fin du XIXe siècle, grâce à Jean Baptiste Cartry. Il est inauguré le 22 avril 1888, mais il ouvre ses portes dès le 1er avril pour les premières admissions. La principale occupation de la commission administrative de la fondation Cartry est de gérer :
- un économe et sa femme faisant office de lingère ; un infirmier et une infirmière ; une cuisinière et quatre femmes de service ;
- l’achat des fournitures nécessaires à l’accueil des premiers pensionnaires. L’hospice compte alors seize lits (huit lits d’hommes et huit lits de femmes).
La fondation Cartry répond alors à des besoins importants. En effet, elle apparaît comme le dernier recours pour la population communale en détresse sociale. En offrant de nombreux services (distribution de bons de pain et de viande, paiement de médicaments pour les familles nécessiteuses...) ; elle devient un acteur essentiel pour la commune.
Dans les années 1960, l’hôpital est à la fois un hospice pour les indigents, une maison de retraite, un service de médecine, de psychiatrie, de radiographie et une maternité avec près de 200 lits.
La fin du XXe siècle marque un tournant décisif. Un premier programme d’humanisation est entrepris de 1958 à 1961 portant sur deux ailes nouvelles. D’autres travaux ont lieu de 1971 à 1973 : une salle de spectacles avec télévision, bibliothèque, salon de coiffure, bureau de réception, cafétéria. En 1999, conformément à sa vocation, l’institut change de nom et devient « établissement public de gérontologie Jean-Baptiste Cartry ».
Le 1er janvier 2011, l’hôpital gérontologique de Marines fusionne avec le centre hospitalier du Vexin pour créer le groupement hospitalier intercommunal du Vexin[40] (GHIV), au sein duquel Marines demeure le site référent en gérontologie.
Sports |
Économie |
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
La commune compte deux édifices inscrits ou classés aux monuments historiques[41], un parc répertorié au pré-inventaire des jardins remarquables[42], et deux éléments de mobilier classés monument historique au titre objet.
Monuments historiques |
Église Saint-Remi et ancienne chapelle funéraire |
L'église Saint-Rémi est inscrite aux monuments historiques depuis le 16 juin 1926, et la chapelle funéraire attenante à l'église est classée depuis le 19 juin 1981[43]. L'église succède à une chapelle, que le roi Louis le Gros donne aux chanoines réguliers de saint Augustin de l'abbaye Saint-Vincent de Senlis entre 1125 et 1130. Les chanoines assurent le service paroissial, et font édifier l'église actuelle à partir du milieu du XIIe siècle. La première travée du chœur, le transept et les grandes arcades au nord de la nef sont les seuls éléments qui en subsistent à ce jour. Ils appartiennent au style gothique primitif. La dédicace de l'église au titre de Saint-Rémi est célébrée le 12 juillet 1256 par Eudes Rigaud, archevêque de Rouen. L'église souffre sous la Guerre de Cent Ans, et est reconstruite par étapes successives à partir du XVIe siècle. Les grandes arcades au sud de la nef notamment affichent le style gothique flamboyant. Elles sont reprises en sous-œuvre dès le milieu du siècle, et munies de chapiteaux Renaissance. En 1562, l'archidiacre Guillaumes Germain fait appel au maître-maçon Nicolas Le Mercier pour édifier un porche devant le collatéral sud, qui représente l'un des deux éléments remarquables de l'église. Le pourtour des collatéraux est également refait dans le style de la Renaissance, mais les travaux ne sont pas achevés, ce qui est particulièrement évident dans le collatéral nord. En 1618, les pères Oratoriens se substituent aux chanoines. Peu de temps après, le seigneur Nicolas Brulart de Sillery commande une chapelle funéraire à l'architecte François Mansart. Elle est aujourd'hui dédiée au Sacré-Cœur de Jésus, et représente l'autre élément remarquable de l'église. Les parties orientales ont pratiquement perdu tout leur caractère et leur intérêt au cours des remaniements et restaurations maladroites qu'elles ont subis depuis la Renaissance[44],[45]. À ce jour, l'intérieur de l'église attend toujours une restauration. L'église Saint-Rémi est aujourd'hui au centre d'un grand regroupement paroissial, qui s'étend sur trente-quatre communes. Les messes dominicales y sont célébrées chaque dimanche à 11 heures.
Château de Marines |
Les plafonds peints des trois pièces du premier étage du château de Marines, place Amiral Ernest-Peyron, sont inscrits depuis le 9 novembre 1984[46]. Le parc du château est répertorié comme site classé[47].
Le château fut édifié pendant le deuxième quart du XVIe siècle pour la famille de Brosses. Il se compose d'un corps de logis central flanqué de deux pavillons massifs, coiffés de hautes toitures couvertes d'ardoise. Le château a malheureusement été brutalement rénové au cours du XXe siècle. Dans ce cadre, un bâtiment ancien possédant une tour ronde au toit en poivrière et donnant directement sur la place a été démoli[45].
Autres éléments du patrimoine |
La fontaine, place du général Leclerc, date de 1728 et se situait jusqu'en 1832 place du château[45]. Une fontaine presque identique se trouve aujourd'hui sur la place du château (place Ernest-Peyron).
Le monument dédié à Alexandre Peyron (1823-1892), place du général Leclerc, a été inauguré par Armand Fallières, président du Sénat et futur président de la République. Le monument maintient le souvenir de l'amiral natif de Marines, également préfet maritime, ministre de la Marine et sénateur au cours de sa carrière[45].
L'ancien couvent des oratoriens fut construit vers 1618 par Clément Métezeau, architecte des bâtiments du roi, à l'emplacement d'un ancien prieuré.
La statue de Jean-Baptiste Cartry, dans la cour de l'hospice, rue de la croix des Vignes, a été érigée au XIXe siècle en l'honneur de l'agriculture dont le legs a permis de construire un nouveau bâtiment destiné à accueillir les vieux agriculteurs habitant des fermes isolées[45].
Le porche d'entrée du cimetière permet aux visiteurs de se protéger contre les intempéries[45].
L'ancienne gare de Marines, rue André-Baleydier, fut ouverte le 7 novembre 1891 avec l'inauguration de la dernière section du chemin de fer d'intérêt local Valmondois - Marines, à voie métrique. Depuis la fermeture de la ligne, le bâtiment-voyageurs avec sa halle à marchandises accolée et la remise à machines sont occupés par la direction départementale de l'Équipement. La ligne de Chars à Marines, à voie normale, possédait une autre gare faisant face à la première.
L'ancienne halte de Marines, près de l'ancienne RN 15 : le bourg était plus directement desservi par la gare de Marines-Halte, sur la ligne de Chars. Son bâtiment-voyageurs a été reconverti et abrite maintenant le Centre Loisirs et Culture.
La statue de la Vierge au hameau des Hautiers (rue Radégonde / rue du maréchal Foch), a été érigée en 1954 à l’occasion du dixième anniversaire de la Libération de la ville. La communauté paroissiale réalisait alors le vœu des fidèles et de l’abbé Joseph Constantin, curé-doyen de 1937 à 1949, désireux de montrer leur reconnaissance à la Vierge pour la protection assurée en 1943 et 1944, lorsque la ville de Marines avait été épargnée par les nombreux bombardements et les destructions massives de la Seconde Guerre mondiale. L’emplacement choisi correspond à un point de vue remarquable sur la commune.
Le lavoir des Hautiers (rue Radégonde) remonte à 1840[45], il est tombé en ruines puis a été entièrement reconstitué avec des matériaux neufs, sauf les pavés autour du bassin. Il est alimenté par la source Saint-Rémy.
Fontaine, place du général Leclerc.
Fontaine, place Ernest Peyron.
Ancien couvent des pères Oratoriens.
Ancienne gare de Marines (Halte).
Statue de la Vierge au hameau des Hautiers.
Lavoir des Hautiers.
Marines au cinéma et à la télévision |
1976 : Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff de Michel Lemoine
1978 : La Carapate de Gérard Oury
1981 : Les Espadrilles prennent l'eau de José Pinheiro
1983 : Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré
1984 : Liste Noire de Alain Bonnot
1985 : Sac de nœuds de Josiane Balasko
1991 : L'Opération Corned-Beef de Jean-Marie Poiré
1992 : Olivier, Olivier de Agnieszka Holland
1993 : Jacques le Fataliste et son maître d'Antoine Douchet
1994 : Rêveuse Jeunesse de Nadine Trintignant
1995 : Les Misérables de Claude Lelouch
1997 : Le Diable en sabots de Nicole Berckmans
1998 : Les Rives du paradis de Robin Davis
2000 : L'Extraterrestre de Didier Bourdon
2000 : Louis Page : Le Choix de Thomas de Jean-Louis Lorenzi
2003 : Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau
2005 : Les Inséparables : Tout nouveau tout beau série TV de Élisabeth Rappeneau
2007 : Paris XVI
2009 : Joséphine, ange gardien : Ennemis jurés de Christophe Barbier
2014 : La Famille Bélier d'Éric Lartigau au collège
Personnalités liées à la commune |
Louis Bruslard de Sillery, militaire.
Nicolas Brulart de Sillery (1544-1624), garde des Sceaux.
Paul Cézanne y trouva l'inspiration pour ses tableaux, en particulier aux Hautiers, et peignit une toile du château de Marines vers 1889.
Maréchal de Créquy, marquis de Marines.
David Daoud (1970-), artiste peintre résidant à Marines.
André Deslignères (1880-1968), artiste peintre et graveur, est mort à Marines.
Alfred de Gouy, comte d'Arsy(1816-1859), membre du Conseil général de Seine-et-Oise, député au Corps législatif en 1852.
Athanase de Gouy, comte d'Arsy (1785-1849), maire de Marines et membre du Conseil général de Seine-et-Oise.
Louis de Gouy d'Arsy (1717-1790), filleul de Louis XV, maréchal des camps et armées du roi, lieutenant général du Vexin français.
Louis Marthe de Gouy d'Arsy (1753-1794), fils de Louis de Gouy d'Arsy, colonel des dragons de la reine, député de Saint-Domingue aux États généraux. En 1790, il propose la création des assignats et fait choisir Marines comme chef-lieu de canton. Il est guillotiné à la suite de la Conspiration des prisons.
Nicolas Malebranche (1638-1715), prêtre oratorien et théologien a fait de fréquents séjours au couvent de Marines.
Eudes Rigaud, archevêque de Rouen vient dédicacer l'église le 16 juillet 1256 (sixième dimanche après la Pentecôte)
Charles-François Mandar (1757-1844), architecte.
Jean-François Mandar (1732-1803), oratorien, ami de Jean-Jacques Rousseau.
Théophile Mandar (1759-1823) homme politique et écrivain.
Alexandre Louis François Peyron (1823-1892), officier de marine et homme politique français né à Marines le 21 juin 1823.
Madeleine Robinson, actrice, y passe son enfance.
Jean-Jacques Rousseau vint herboriser à Marines au XVIIIe siècle.
Héraldique |
Les armes de Marines se blasonnent ainsi : D'azur, au navire équipé et habillé d'argent, voguant sur des ondes du même, mouvant de la pointe. Vers la fin du XIVe siècle, les bateliers mariniers naviguant sur la Seine et l'Oise avaient pour habitude de faire escale à Andrésy au confluent des deux fleuves. En raison des liens entre les deux seigneuries de Marines et d'Andrésy, ils venaient séjourner dans le secteur, en renforçant ainsi dans l'inconscient populaire le nom de Marines. |
Voir aussi |
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- Église Saint-Rémi de Marines
- Liste des communes du Val-d'Oise
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Insee |
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
LOG T2 - Catégories et types de logements.
LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
Autres sources |
« Communes limitrophes de Marines (Val-d'Oise) » sur Géoportail.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Arnoye (H2282000) » (consulté le 28 avril 2014)
Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la France par Albert Dauzat et Charles Rostaing
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Pontoise en 1914-1918
Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Site du conseil général - Administration du Val-d'Oise
Ministère de la justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val-d'Oise.
« Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise » [PDF], Préfecture du Val-d'Oise, 11 novembre 2011(consulté le 31 octobre 2014), p. 14-15
Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 26 avril 2014).
Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 26 avril 2014).
Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 11 mai 2017).
Résultats de l'élection législatives 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 avril 2014).
Résultats de l'élection législatives 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 avril 2014).
Résultats de l'élection législatives 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 avril 2014).
Marie Persidat, « Municipales : Bruno Lafont, maire adjoint au Chesnay, veut conquérir Marines », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 4 janvier 2014(lire en ligne).
« Résultats de l'élection municipales 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 25 avril 2014).
Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l'Intérieur. (consulté le 26 avril 2014).
Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com (consulté le 26 avril 2014).
Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 27 avril 2014).
art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
Jean-François Dupaquier, « Marines, une mini-ville, mais elle a fait le maximum de dettes. Un rapport du ministère de l'Intérieur dénonce la gestion mégalomaniaque et dispendieuse de l'ex-maire Fabrice Saussez », Libération, 25 mai 1995(lire en ligne).
Jean-François Dupaquier, « L'ex-maire de Marines mis en faillite personnelle. L'ancien élu RPR Fabrice Saussez sera privé de ses droits civiques pendant cinq ans. », Libération, 31 mai 1995(lire en ligne, consulté le 17 janvier 2018).
Eric Bureau, « L'ancien maire condamné après onze ans de procédure », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 14 mai 2003(lire en ligne).
Marie Persidat, « Jacqueline Maigret, maire de Marines : « j’ai l’intention de transmettre mon écharpe » : Le conseil municipal devrait désigner son successeur en juin prochain. Maire depuis 24 ans, elle restera conseillère municipale jusqu’en 2020 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 12 janvier 2018(lire en ligne, consulté le 17 janvier 2018) « Rapidement, le maire a égrené quelques unes des multiples actions qui ont marqué ses quatre mandats : la création de logements sociaux communaux dans la vieille poste, celle du conseil municipal des jeunes, la construction d'une maison des associations ».
Marie Persidat, « Marines : après 24 ans à la mairie, Jacqueline Maigret rend son écharpe ce lundi : C’est une page de l’histoire de la ville qui se tourne, pour cette maire élue en 1994 et qui a redressé les comptes de la ville, alors dans le rouge », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 1er juillet 2018(lire en ligne, consulté le 2 juillet 2018) « Nous sommes alors au début des années 1990 et le maire de l’époque, Fabrice Saussez (exclu du RPR), a ruiné la commune. Ses méthodes de gestion ont profondément divisé les habitants. C’est uniquement pour cette raison que Jacqueline Maigret se lance dans la politique à 47 ans, alors que rien ne la prédestinait à une telle carrière. « J’avais juste été trésorière d’une association sportive et déléguée du personnel », se souvient-elle. Siégeant d’abord dans l’opposition, elle est élue maire en 1994 avec les 19 membres de son équipe ».
Réélue pour le mandat 2014-2020 : lsabelle Godart, « Jacqueline Maigret passe à l'offensive : La maire, en poste depuis 1994, a encore plein de projets en tête. Elle brigue un quatrième mandat. », La gazette du Val-d'Oise, 4 février 2014(lire en ligne).
Marie Persidat, « Marines : Nadine Ninot succède à Jacqueline Maigret : Après 24 années de mandat, la maire a laissé sa place à son ancienne adjointe chargée de la jeunesse », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, 2 juillet 2018(lire en ligne, consulté le 3 juillet 2018).
« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 26 avril 2014).
Le site habitants.fr de David Malescourt.
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
« Évolution et structure de la population à Marines en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 6 juillet 2012).
« Résultats du recensement de la population du Val-d'Oise en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 6 juillet 2012).
« Val d'Oise (95), Marines, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 26 avril 2014).
« Val d'Oise (95), Marines, collège », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 26 avril 2014).
Site du groupement hospitalier intercommunal du Vexin.
« Liste des monuments historiques de la commune de Marines », base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Liste des lieux et monuments de la commune de Marines à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Église et chapelle funéraire », notice no PA00080119, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Marines, Paris, Éditions du Valhermeil, 1988, 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 222-224.
Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Marines », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, octobre 1999, p. 662-668 (ISBN 2-84234-056-6).
« Château de Marines », notice no PA00080118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Parc du château », notice no IA95000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Liens externes |
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