Île-de-France





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Île-de-France
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Préfecture

Paris

Départements et collectivités territoriales

Paris (75)
Seine-et-Marne (77)
Yvelines (78)
Essonne (91)
Hauts-de-Seine (92)
Seine-Saint-Denis (93)
Val-de-Marne (94)
Val-d'Oise (95)

Arrondissements
25

Cantons
155

Communes
1 276

Conseil régional

Conseil régional d'Île-de-France

Présidente

Valérie Pécresse (LR)
2015-2021

Préfet

Michel Cadot

ISO 3166-2
FR-IDF
Démographie

Gentilé
Franciliens

Population
12 082 144 hab. (2015)
Densité 1 006 hab./km2

Rang (population)

1er sur 18

Langues
régionales

Champenois (Est de la Seine-et-Marne)
Géographie

Superficie
12 011 km2

Rang

13e sur 18
Localisation

Localisation de Île-de-France
Liens

Site web

iledefrance.fr




Château de Versailles dans les Yvelines, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.




Au 1er plan, la tour Eiffel et le Champ-de-Mars à Paris et en arrière-plan, les gratte-ciel de La Défense à Puteaux, Courbevoie et Nanterre dans les Hauts-de-Seine.


L'Île-de-France (prononcé [il də fʁɑ̃s]), que l'on désigne aussi dans le langage courant sous le nom de « région parisienne », est une région historique et administrative française. Il s'agit d'une région très fortement peuplée, qui représente à elle seule 18,8 % de la population de la France métropolitaine sur seulement 2,2 % de sa superficie, ce qui en fait la région la plus peuplée (12,08 millions d'habitants en 2015) et la plus densément peuplée (1 006 hab/km2) de France. Ses habitants sont appelés les Franciliens. Elle est fortement centralisée sur l'agglomération parisienne, qui s'étend sur 23,7 % de la surface régionale, mais où habitent 88,6 % de sa population. L'aire urbaine de Paris (qui correspond à la notion de bassin d'emploi) recouvre, quant à elle, la quasi-totalité de la superficie francilienne et des portions de régions limitrophes.


Avec un PIB estimé à 642 milliards d'euros et un PIB par habitant de 52 788 euros en 2013[1], c'est la région qui produit le plus de richesses en France. L'Île-de-France est également un pôle européen de premier ordre puisque c'est la deuxième région européenne en termes de produit intérieur brut (PIB) comparés selon la méthode dite « à parité de pouvoir d'achat » (PPA)[2], juste derrière la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la sixième région d'Europe en termes de PIB par habitant PPA[3], derrière la région métropolitaine de Prague en République tchèque, mais devant les Southern and Eastern (Dublin) en Irlande.


La région est limitrophe de cinq autres régions françaises : les Hauts-de-France, au nord, le Grand Est, à l'est, la Bourgogne-Franche-Comté, au sud-est, le Centre-Val de Loire, au sud-ouest, et la Normandie, à l'ouest.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Découpage des départements




  • 2 Emblèmes


    • 2.1 Héraldique


    • 2.2 Identité visuelle




  • 3 Géographie


    • 3.1 Situation


    • 3.2 Environnement


    • 3.3 Géologie


    • 3.4 Relief


    • 3.5 Hydrographie


    • 3.6 Climat


    • 3.7 Occupation des sols




  • 4 Transports


    • 4.1 Infrastructures


      • 4.1.1 Réseau routier


      • 4.1.2 Réseau ferroviaire


      • 4.1.3 Réseau fluvial


      • 4.1.4 Aéroports


      • 4.1.5 Héliport




    • 4.2 Mobilité


      • 4.2.1 Vélo


      • 4.2.2 Transports en commun


      • 4.2.3 « Vélib' » et « Autolib' »


      • 4.2.4 Trafic ferroviaire grandes lignes


      • 4.2.5 Transport fluvial




    • 4.3 Transport de marchandises


      • 4.3.1 Transport routier


      • 4.3.2 Transport ferroviaire


      • 4.3.3 Transport fluvial


      • 4.3.4 Transport aérien






  • 5 Enseignement supérieur


  • 6 Administration


    • 6.1 Politique en Île-de-France


    • 6.2 Finances publiques




  • 7 Économie


    • 7.1 Comparaison internationale


    • 7.2 Grands secteurs d'activité


      • 7.2.1 Répartition de l'emploi


      • 7.2.2 Industrie


        • 7.2.2.1 Aéronautique, espace et industries de défense


        • 7.2.2.2 Automobile


        • 7.2.2.3 Énergie




      • 7.2.3 Services


        • 7.2.3.1 Services collectifs


        • 7.2.3.2 Services aux entreprises




      • 7.2.4 Agriculture


      • 7.2.5 Entreprises implantées




    • 7.3 Géographie de l'emploi francilien




  • 8 Démographie


    • 8.1 Évolution et structures démographiques


    • 8.2 Urbanisme et logement


    • 8.3 Communes les plus peuplées




  • 9 Sport et loisirs


  • 10 Culture


    • 10.1 Patrimoine


      • 10.1.1 Architecture , routes historiques et touristiques




    • 10.2 Culture rurale


    • 10.3 Culture urbaine


    • 10.4 Musique


    • 10.5 Équipements culturels


      • 10.5.1 Musées principaux


      • 10.5.2 Salles de spectacles principales




    • 10.6 Événements culturels majeurs


      • 10.6.1 Principaux festivals[90]


      • 10.6.2 Fêtes traditionnelles




    • 10.7 Spécialités régionales




  • 11 Galerie photo


  • 12 Notes et références


    • 12.1 Notes


    • 12.2 Références




  • 13 Voir aussi


    • 13.1 Bibliographie


    • 13.2 Articles connexes


    • 13.3 Liens externes







Histoire |




La tour de Montlhéry au sud de l'Ile-de-France, clef, entre Orléanais et France, du domaine royal et enjeu d'un célèbre épisode au début du XIIe siècle de la lutte entre capétiens et thibaldiens.


Article détaillé : Histoire de l'Île-de-France.

La région Île-de-France est née du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens. Étant située en pleine terre, le nom d'« île » de France peut paraître étrange, mais il semble que ce nom désigne la langue de terre délimitée par l’Oise, la Marne et la Seine[4]. Une explication plus historique voit en « Île-de-France » une altération de Liddle Franke, c'est-à-dire « Petite France » en langue franque[5]. Cette région est en effet une des terres d'enracinement du peuple des Francs, depuis leur pénétration en Gaule, lors des grandes invasions. Selon Marc Bloch, le nom apparaît pour la première fois en 1387, dans les Chroniques de Froissart, en lieu et place de « Pays de France »[6].


Elle était, sous la monarchie, une province française, administrativement un gouvernement, relevant directement de l'autorité du roi de France. La généralité de Paris, autre entité administrative d’Ancien Régime ayant à sa tête un intendant, avait des limites qui ne coïncidaient pas avec celles du gouvernement.


Comme toutes les autres provinces françaises, sa reconnaissance officielle fut supprimée en 1789 lors de l'instauration des départements. L'Île-de-France retrouva de nouveau un statut officiel avec la loi de décentralisation de 1982 impulsée par Gaston Defferre. Aujourd'hui, elle regroupe huit départements : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, Paris, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise et les Yvelines.


Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, cette province s'étendait vers le nord et le nord-est, englobant les pays du Soissonnais et du Laonnois, actuellement situés dans l'Aisne, ainsi que le Beauvaisis et le Valois, actuellement situés dans l'Oise (Picardie), mais était moins étendue vers l'est, excluant la Brie champenoise, autour de Meaux, rattachée à la Champagne. Vers le sud ses limites étaient sensiblement les mêmes qu'aujourd'hui englobant le Gâtinais, tandis que vers l'ouest, la limite avec la Normandie est restée inchangée le long de la ligne de l'Epte. Elle correspondait à une zone de gouvernement militaire qui ne coïncidait pas complètement avec la zone d'intérêts économiques des corporations marchandes de Paris. Par parenthèse, cette remarque historique vient renforcer l'hypothèse d'une étymologie franque (liddle franke) du nom Île-de-France, et en affaiblir l'hypothèse géo-fluviale[réf. nécessaire].


Au XVIIe siècle, un nombre important d'habitants vinrent coloniser la Nouvelle-France (Canada), en particulier les fameuses « filles du Roy ».

















À gauche, la province (gouvernement) de l’Île-de-France sous l’Ancien Régime et ses pays ; à droite, la province et les communes et départements actuels.




À la suite de la Révolution, elle fut découpée en cinq départements : Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise et Aisne.


La région fut reconstituée après 1945 à partir des trois premiers et la décentralisation administrative à partir de 1964, puis politique en 1982 a consolidé les anciennes provinces.



Découpage des départements |


Les limites des départements de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Seine-et-Marne avaient été fixées pendant la Révolution française, le 16 février 1790, à la suite du décret divisant la France en départements. Pour éviter la domination de la capitale sur une trop vaste région tout en assurant néanmoins à la ville une zone de ravitaillement, le département de la Seine fut inscrit en principe à l'intérieur d'un rayon de trois lieues (12 km) autour de la cathédrale Notre-Dame et fut entouré de tous côtés par la Seine-et-Oise, dont le chef-lieu fut fixé à Versailles[7].


Les limites actuelles de la région datent de l'arrêté ministériel du 28 novembre 1956[8], définissant les régions de programme à la suite du décret du 30 juin 1955[9] sur les plans d'action régionale. Appelée région parisienne, elle recouvre les départements de la Seine, de la Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise, soit ceux qui étaient sous l'autorité du préfet de région de l'État français sous le régime de Vichy à partir de 1941, puis qui ont composé une des neuf igamies françaises instaurées en 1948. En 1960, lors de la transformation des régions de programme en circonscriptions d'action régionale, la composition de la région parisienne fut inchangée.


Cependant, l'État chercha à exercer un contrôle étroit sur l'aménagement et l'urbanisme de la région, au détriment des conseils généraux des départements et des conseils municipaux. Aussi, le gouvernement de Michel Debré publia l'ordonnance du 4 février 1959 créant le District de la région de Paris, confirmé par la loi du 2 août 1961, à la tête duquel fut nommé un délégué général, Paul Delouvrier. Il mit aussi à l'étude un nouveau découpage de la région en départements, une commission présidée par le conseiller d'État Roland Maspétiol y travaillant de 1961 à 1963. Mais les propositions de celle-ci furent peu suivies. Sous l'impulsion de Paul Delouvrier, qui bénéficiait du soutien du président de la République, Charles de Gaulle, le gouvernement de Georges Pompidou fit voter la loi du 10 juillet 1964 et publia le décret d'application du 25 février 1965 portant de trois à huit le nombre des départements[10]. Le nouveau découpage entre en vigueur le 1er janvier 1968.


Le très important département de la Seine (5 646 446 habitants au recensement de 1962), portant le no 75 dans l'ordre logique alphabétique des départements, est alors démembré, la commune de Paris étant isolée, alors que trois départements de banlieue limitrophes de Paris sont créés, incluant les 80 autres communes de l'ex-Seine et 43 communes de l'ex-Seine-et-Oise et constituant la petite couronne, particulièrement urbanisée et densément peuplée :



  • la ville de Paris (75) forme à elle seule un département, au centre ;

  • les Hauts-de-Seine (92) à l'ouest ;

  • la Seine-Saint-Denis (93) au nord-est ;

  • le Val-de-Marne (94) au sud-est.


La majeure partie de l'ex-Seine-et-Oise, qui portait le no 78, moins dense et plus rurale, est elle-même découpée en trois départements constituant, avec la Seine-et-Marne, la grande couronne :



  • le Val-d'Oise (95), plus au nord-ouest ;

  • les Yvelines (78), plus à l'ouest ;

  • l'Essonne (91), plus au sud.


La Seine-et-Marne (77), à l'est, reste, quant à elle, inchangée, devenant ainsi le plus vaste département d’Île-de-France (près de la moitié de la superficie régionale)[11].


L'objectif de cette réforme était de rapprocher l'État de ses administrés dans le cadre de départements de taille plus réduite et de faire coïncider les nouvelles préfectures avec des pôles restructurant la banlieue dense dans le cadre de vastes opérations d'urbanisme en petite couronne (Nanterre, Bobigny, Créteil) et avec des villes nouvelles en grande couronne (Évry, Pontoise, Melun et Saint-Quentin-en-Yvelines près de Versailles). Nommé préfet de la région en 1966, tout en demeurant délégué général au District de Paris, Paul Delouvrier eut ainsi toute latitude pour mettre en œuvre l'aménagement de la région parisienne.


D'un point de vue politique, il s'agissait aussi de démanteler le département de la Seine, dont le préfet avait plus de pouvoir que le délégué général du district de Paris. Cette concurrence à la tête de la région capitale était jugée néfaste par Charles de Gaulle et par les premiers ministres de l'époque, Michel Debré puis Georges Pompidou, pour entreprendre l'aménagement de la région parisienne (« remettre de l'ordre »). Ainsi, la réorganisation de la région parisienne en 1964 aboutit à démembrer le Grand Paris pour trois raisons principales[12] :



  • imposer le district de la région de Paris en démembrant le département de la Seine pour éviter l'émergence d'un contre-pouvoir trop important dans la Ve République naissante ;

  • rétablir une solidarité à l'échelle régionale et en particulier une solidarité à l'égard du territoire qui a été le plus délaissé dans l'histoire urbaine, sociale et politique du XIXe siècle et du XXe siècle, le département de Seine-et-Oise ;

  • cantonner l'influence du Parti communiste français à un seul territoire, la Seine-Saint-Denis, et éviter que le PCF, à la faveur d'une alliance avec le parti socialiste de l'époque (la SFIO), ne reprenne les rênes du Grand Paris, donc du département de la Seine[12].


En 1965, l'équipe de Paul Delouvrier réalise le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région de Paris (SDAURP), un document de planification spatiale ambitieux, qui remodèle profondément le visage et le fonctionnement de la région capitale : constitution d'un Réseau Express Régional (RER) et création des villes nouvelles (Évry, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines et Sénart).


Le district de la région parisienne est devenu la région Île-de-France en 1976 (loi no 76-394 du 6 mai 1976 portant création et organisation de la région d’Île-de-France).


Le schéma directeur de la région (Sdrif) appuie depuis 2008, sa politique sur un nouvel outil : les fronts urbains. Cette ligne de contact entre la ville et l'espace ouvert des champs et des bois représente près de 13 000 km en Île-de-France. Pour le Sdrif, il s'agit d'en faire des lignes de démarcation au-delà desquelles il ne sera plus possible d'empiéter[13].



Emblèmes |



Héraldique |


Le blason d'Île-de-France, en écu ou en bannière d'armes (drapeau armorié), est un emblème ne jouissant pas d'une reconnaissance officielle, même si en 2010 la Monnaie de Paris a édité une pièce de 10  à trois fleurs de lys pour représenter la région, et que ce blason constitue l'insigne officiel de la légion de gendarmerie d'Île-de-France. En revanche, l'actuel conseil régional d'Île-de-France utilise un logo, une étoile rouge et irrégulière à huit branches. Ce blason est en fait celui de l'ancien domaine des rois de France, dont la région Île-de-France tire son existence. Il est parfois remplacé par le blason dit « de France ancien » (d’azur semé de fleurs de lys) comme le montre un timbre-poste de vingt francs émis le 1er mai 1943 et conçu par Robert Louis[14], ou encore les écussons régionaux de plusieurs mouvements scouts. Les fleurs de lys des blasons dits « de France » et de « France ancien » figurent dans nombre de blasons des villes d'Île-de-France : Paris, Saint-Denis, Montreuil, Puteaux, Cachan, Villepinte, Juziers, etc.











Blason historique d'Île-de-France


Armoiries semées de fleurs de lys de l'Île-de-France. Utilisées comme base pour les blasons de certains départements de la région, comme la Seine-et-Marne











Blason historique d'Île-de-France


Les armes « historiques » d'Île-de-France se blasonnent ainsi :
d'azur à trois fleurs de lys d'or[15].







Identité visuelle |


Depuis sa création en 1976, l'Île-de-France a eu plusieurs logos. Le premier d'entre eux était formé d'une rose stylisée vue de dessus, bleue, blanche et rouge, représentant la région, les quatre pétales extérieurs bleus représentant les départements de la grande couronne (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Yvelines), les trois pétales intérieurs blancs les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et le bouton rouge le département de Paris. Cette rose est traversée par une ligne bleue et au-dessus des mots « RÉGION » en lettres bleues et « ÎLE-DE-FRANCE » en lettres blanches sur fond bleu.


Ce logo a ensuite été légèrement modifié, faisant apparaître un cadre bleu à la place de la simple ligne, et transformant le texte en « MA RÉGION C'EST » (sur deux lignes, toujours en bleus sur fond blanc) et « l'ÎLE-DE-FRANCE » (en blanc sur fond bleu), avec sous le cadre la mention « Conseil régional » en lettres bleues.


Le logo a été changé en novembre 2000, fruit du travail de l'agence Ailleurs exactement (filiale du groupe Havas Advertising)[16]. Le nouveau logo affiche une étoile à huit branches orange dans un tourbillon bleu, surmontant la mention « Région Île-de-France » en lettres bleues. L'étoile représente la région et chaque pointe l'un de ses départements. Le tourbillon bleu symbolise le dynamisme de la région.


Ce logo a été une nouvelle fois changé en 2005. Le 10 octobre 2005, le conseil régional d’Île-de-France a déposé la marque d'un logotype à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) sous le no 05 3 385 919, dont l'enregistrement a été publié au BOPI[N 1] 2005-46 le 18 novembre 2005 et modifié au BOPI 2006-12 du 24 mars 2006[17]. Ce logotype est composé d'une étoile à huit branches de couleur rouge-orangé[N 2] accolée au nom de la région en minuscules. « Les huit branches de l'étoile symbolisent les huit départements franciliens »[18],[19]. Le logo actuel est le quatrième logo officiel de la région[20], la couleur est rouge-orangé alors que les précédents étaient de couleur bleue, ce qui a porté à controverse[21].





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La Rectifications orthographiques du français en 1990 autorise l'écriture ile pour île.



Géographie |




Aire urbaine et zones de l'Île-de-France.


Article détaillé : Géographie de l'Île-de-France.


Situation |






Voir la carte administrative



25 km



1:1 018 000


City locator 1.svg Capitale nationale
City locator 3.svg Préfecture de département


Buttes de Rosne 216 m

Buttes de Rosne
216 m
Buttes de Rosne
216 m

Eure

Eure-et-Loir

Loiret

Yonne

Aube

Marne

Aisne

Oise

Seine-et-Marne

Yvelines

Essonne

Hauts-de-Seine

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Val-d'Oise


Localisation de la ville

PARIS



Localisation de la ville

Melun



Localisation de la ville

Versailles



Localisation de la ville

Évry



Localisation de la ville

Nanterre



Localisation de la ville

Bobigny



Localisation de la ville

Créteil



Localisation de la ville

Pontoise




Voir la carte physique



25 km



1:1 018 000


City locator 1.svg Capitale nationale
City locator 3.svg Préfecture de département


Buttes de Rosne 216 m

Buttes de Rosne
216 m
Buttes de Rosne
216 m

Eure

Eure-et-Loir

Loiret

Yonne

Aube

Marne

Aisne

Oise

Seine-et-Marne

Yvelines

Essonne

Hauts-de-Seine

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Val-d'Oise


Localisation de la ville

PARIS



Localisation de la ville

Melun



Localisation de la ville

Versailles



Localisation de la ville

Évry



Localisation de la ville

Nanterre



Localisation de la ville

Bobigny



Localisation de la ville

Créteil



Localisation de la ville

Pontoise






La géographie de l'Île-de-France est marquée, sur le plan physique, par sa situation au centre d'un bassin sédimentaire, le bassin parisien, au relief relativement plat, irrigué par un fleuve navigable, la Seine dont les principaux affluents convergent précisément dans cette région, par un climat tempéré et des sols agricoles très fertiles, et sur le plan économique, par la présence en son centre de Paris, capitale et principale agglomération urbaine de la France.


Avec une superficie de 12 012 km2, l'Île-de-France est l'une des plus petites régions françaises (la plus petite de la France métropolitaine après la Corse), mais de loin la plus importante par sa population (12 millions d'habitants, soit un peu moins de 18 % de la population française, départements d'outre-mer inclus)[Quand ?] et par son produit intérieur brut (28,8 % du PIB total de la France métropolitaine[Quand ?] ; source : Insee)[réf. insuffisante].


Concentrant les pouvoirs économiques, administratifs et politiques d'un pays très centralisé, elle est au centre d'un réseau de communication qui se ramifie en étoile autour de Paris.



Environnement |


Le territoire de la région est très urbanisé malgré la fragmentation éco-paysagère d'une grande partie du territoire (par les routes) et des grandes vallées de la Seine, de la Marne, et de l'Oise (par l'urbanisation). Elle possède de grands massifs forestiers (285 000 ha dont 87 000 ha de forêt publique) et de nombreux grands parcs urbains qui ceinturent presque la région au sud et au nord (massif des trois forêts). Les trois quarts du territoire régional sont toujours recouverts de forêts ou de terres agricoles. La région a cependant moins perdu de biodiversité que certaines zones d'agriculture intensive de surface équivalente plus au nord. Cette ceinture forme un réservoir de biodiversité, principalement constitué du Vexin, des forêts de Rambouillet et d'Yvelines, connectés par des vallées de l'Essonne et certaines boucles de la Seine, repérés comme éléments du Réseau écologique national.


Selon son Profil environnemental régional, l'Île-de-France est du point de vue de la biodiversité dans une situation moyenne à l'échelle du continent européen, plus riche que les régions du Nord, mais moins que celles du sud. Un réseau relictuel et fragile, à conforter de corridors biologiques a permis un minimum de dispersions animales et végétales entre les grands noyaux de nature (massifs forestiers, zones humides) par la Carte des corridors biologiques d'intérêt régional[22]. La région est à 80 % constituée d'espaces naturels et ruraux, 20 % du territoire étant construit. On y trouve 228 espèces d'oiseaux sur les 375 observables en France, 18 000 espèces d'insectes sur 35 200 les plus facilement observables et 60 espèces de mammifères sur 121, ou encore 1 620 espèces et sous-espèces de plantes sur 6 000.












Comparaison des pollutions PM10





Source ORS-IDF[23].


Géologie |


En dehors des zones construites le long des rivières, les carrières et zones rocheuses exploitables sont encore nombreuses dans la région.


On trouve du gypse au Nord (Cormeilles-en-Parisis, butte de Montmorency, monts de la Goële, etc.), beaucoup de sablons notamment dans le Gâtinais et les boucles de la Marne, de l'argile autour de la ville de Provins (Seine-et-Marne) et dans le Mantois ainsi que du calcaire aux limites champardennoises et le long du Loing[24].



Relief |


Le point culminant de la région d'Île-de-France, au sens administratif, est situé à Neuilly-en-Vexin (Val-d'Oise) sur les Buttes de Rosne et culmine à 216 mètres. Le point le plus bas est à 11 mètres à Port-Villez (Yvelines). L'altitude moyenne est de 108 mètres.


Le point le plus haut de la région historique, qui comprend des terres hors de la région administrative actuelle (notamment dans l'actuel département de l'Oise), est le mont Pagnotte, en forêt d'Halatte au nord de Senlis qui culmine à 221 mètres.


La colline d'Élancourt (anciennement colline de la Revanche) est plus haute avec ses 231 mètres, mais il s'agit d'une colline en partie artificielle, élevée avec les remblais de construction de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines : son sommet n'est pas d'origine naturelle.


Le point culminant de Paris et de sa proche banlieue (départements 75, 92, 93 et 94) se trouve dans la forêt de Meudon qui culmine à 180 mètres.



Hydrographie |


La région Île-de-France est entièrement comprise dans le bassin versant de la Seine. Tous les cours d'eau de la région sont des affluents ou des sous-affluents de la Seine. Nombre des rivières sont drainées par les grands affluents de la rive droite (Marne, Oise, Epte) ou de la rive gauche (Eure). Cette dernière bien qu'elle ne coule pas en Île-de-France, reçoit de nombreuses rivières issues du sud et de l'ouest des Yvelines (Drouette, Vesgre…)[25].


Les cours d'eau principaux (Seine, Marne et Oise) sont navigables et se caractérisent par leurs nombreux méandres, boucles typiques de l'Île-de-France qui ont modelé le paysage. La formation de ces méandres s'explique par la très faible pente de ces cours d'eau.


L'altitude du terrain totalement aléatoire (oscillant toujours entre 10 et 200 m) a laissé, souvent aux abords des boucles, des lacs et des étangs aujourd'hui aménagés en bases de loisirs (Moisson-Mousseaux, Cergy-Neuville, Villeneuve-Saint-Georges, etc.).



Climat |


La région Île-de-France bénéficie d'un climat tempéré, modéré par des influences océaniques. La température moyenne s'élève à 11 °C et les précipitations moyennes à 600 mm.



Occupation des sols |


Malgré sa forte urbanisation, l'Île-de-France est majoritairement rurale : sur ses 12 070 km2, 45 % sont consacrés à l'agriculture (une des plus productives de France) et 23 % à la forêt. Parmi les plus importantes forêts de la région, on peut citer celles de Fontainebleau, Rambouillet, Montmorency, Saint-Germain-en-Laye et Sénart. Cependant, la progression de l'urbanisation continue, année après année, de grignoter la surface agricole qui a perdu mille kilomètres carrés au cours des cinquante dernières années face à l'étalement urbain et aux développements des infrastructures.



Transports |


Article détaillé : Transports en Île-de-France.



Durée de voyage en train depuis Paris par le train (2007).




Plan schématique du boulevard périphérique de Paris (en rouge) et des autres autoroutes de la Petite Couronne.




TGV Thalys en gare de Paris-Nord.


Tous les modes de transport urbains ou presque, sont représentés en Île-de-France.


Malgré sa position un peu en marge de la banane bleue européenne, l'Île-de-France et en particulier l'agglomération parisienne dispose d'atouts qui contribuent à en faire un pôle essentiel des transports européens : poids économique de la région, position sur des axes de circulation importants entre nord et sud de l'Union, qualité du réseau existant (en particulier du réseau TGV qui désormais la connecte à cinq pays européens), poids de Paris en tant que centre touristique, première ville mondiale pour les congrès…


Jusque dans les années 1960, le métro était presque cantonné à Paris intra-muros, ayant en plusieurs décennies étendu encore relativement peu les terminus de ses stations à la proche banlieue (ce qu'il fit ensuite progressivement), le bus et le train de banlieue restant les transports principaux pour la banlieue et grande couronne.


En 1969, le premier tronçon du métro régional, futur RER, fut inauguré : ce nouveau parcours reliant la Nation à Boissy-Saint-Léger, complètement électrifié, fut réalisé en grande partie sur l’ex « ligne de Vincennes » auparavant desservie par des trains à vapeur et diminua considérablement les temps de parcours. L’année suivante, une liaison ferroviaire directe Étoile – la Défense à grand gabarit fut mise en service, dix ans après les débuts de la construction du nouveau quartier d’affaires. Elle fut prolongée vers la nouvelle gare Auber dans le quartier de l’Opéra en 1972, puis à l’ouest vers Saint-Germain-en-Laye en intégrant une partie de la ligne historique en 1973.


En 1977, la traversée de Paris par le nouveau RER A fut achevée par la liaison entre les stations Auber et Châtelet - Les Halles, tandis qu’une nouvelle branche en direction de Marne-la-Vallée fut construite. En même temps, la ligne de Sceaux desservant la vallée de Chevreuse et le sud-est des Hauts-de-Seine fut prolongée vers le nouveau cœur du réseau aux Halles et devint le RER B. Au cours des années suivantes, ces deux lignes furent prolongées en empruntant des voies de chemin de fer déjà existantes ou prolongées mais exploitées avec d’autres trains de la SNCF ayant pour terminus les gares de surface, vers le nord-est et l’aéroport de Roissy pour le RER B, vers la ville nouvelle de Cergy-Pontoise pour le RER A.


Ce réseau fut ensuite complété par la création de nouvelles liaisons ferroviaires traversant Paris, dont seuls les tunnels passant sous le centre-ville étaient nouveau : RER C connectant les réseaux de banlieue des gare des Invalides et d’Austerlitz à partir de 1979 puis la vallée de Montmorency en 1988 ; RER D reliant le réseau de la Gare de Lyon aux Halles et à la plaine de France au nord en 1987 ; puis RER E destiné à délester le RER A d’une partie de son trafic, mais non achevé avant les années 2020 au moins.


En 1990, les tramways qui avaient été complètement abandonnés et dont la dernière rame avait circulé dans Paris en 1937, reprirent naissance sous forme plus moderne, avec des véhicules plus confortables et entièrement électrifiés, cette fois pour desservir les banlieues dans le cadre d’un projet de rocade à quelques kilomètres des limites de Paris, réalisé en partie seulement. Le T1, au nord-est de la capitale, en fut le premier tronçon, nouvellement construit sur les chaussées jusque-là réservées aux voitures. Le T2 à l’est, reprenant en grande partie la « ligne des Moulineaux » peu rentable à partir de 1997, fut un succès et une reconversion similaire fut effectuée au nord-est (Ligne 4 du tramway d'Île-de-France) pour la « ligne des Coquetiers ».


Sur les boulevards des Maréchaux, qui formaient une limite entre la partie urbanisée de la ville de Paris et l'ancienne zone non aedificandi correspondant à celle des fortifications de Thiers – sur laquelle des ensembles de logements à bon marché (HBM), différents équipements et le boulevard périphérique ont été bâtis –, circulaient les autobus de la ligne de petite ceinture (le PC). Le tramway T3 remplace progressivement le bus PC, avec les actuelles lignes T3a et T3b.


De plus en plus de lignes de tramways inter-banlieue, dont le manque se faisait sentir pour les salariés devant se rendre de leur domicile à leur travail, soit en passant par Paris, soit par de multiples changements de bus, sont construites. L’agglomération parisienne s'étendant et devenant de plus en plus peuplée au fil des années (extension de l'urbanisation), des projets de construction de tramways de grande banlieue sont en cours, dont l'un correspondant à une « grande ceinture », analogue mais en transport en commun à la Francilienne utilisée par les voitures automobiles.


Une ligne de télécabines, à l'instar de celle enjambant la Tamise à Londres, ou de celle de Cologne, devrait être construite également vers 2016 au-dessus de Créteil, pour désengorger en « hauteur », la circulation toujours très intense du Carrefour Pompadour (le métro et train y existant déjà eux-aussi).


Le transport fluvial de voyageurs est relativement peu répandu en raison de sa commodité moins grande et de son accès restreint, dû à la nécessité de relier un point à l'autre devant être situés sur la Seine, voire l'Oise ou la Marne (ou encore les canaux Saint-Martin ou de Saint-Denis, mais avec des écluses) ou depuis quelques ports fluviaux. L'usage du « batobus » est néanmoins de plus en plus prisé.



Infrastructures |



Réseau routier |


Le réseau routier comporte environ 800 km d'autoroutes en Île-de-France. On distingue une dizaine de radiales : les principales étant l'Autoroute du Soleil (Dijon, Lyon, Marseille), du Nord (Lille), de Normandie (Rouen, Caen, Le Havre), de l'Est (Reims, Metz, Nancy, Strasbourg), et l'Aquitaine et l'Océane (Nantes, Bordeaux, Rennes) ainsi que des autoroutes concentriques : le périphérique entoure le Paris historique, l'A 86, la proche banlieue et la Francilienne en cours de bouclage est située à une dizaine de kilomètres plus à l'extérieur.


En Île-de-France, les principaux axes de circulation incluant des autoroutes urbaines côtoient des zones densément peuplées très avoisinantes ces axes routiers, ce qui conduit 58 % des Franciliens à ressentir les effets de la pollution atmosphérique sur leur santé ou celle de leur entourage proche[23].



Réseau ferroviaire |


Article détaillé : Transport en commun en Île-de-France.

Paris dispose de six grandes gares de chemin de fer terminus assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert à la fois une portion de la banlieue et est point de départ de grandes lignes vers les autres régions de France et l'étranger. Le réseau ferré de l'agglomération parisienne comporte environ cinq cents gares et mille cinq cents kilomètres de lignes pratiquement entièrement électrifiées en 25 kV alternatif ou en 1 500 V continu.



Réseau fluvial |


L'Île-de-France dispose d'un réseau de 700 km de voies navigables[26].



Aéroports |




Vue aérienne du complexe aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle.


Paris possède trois aéroports, qui ont accueilli 95,4 millions de passagers et 2 millions de tonnes de fret en 2015 :



  • l'aéroport de Paris-Le Bourget : historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville, est aujourd'hui réservé à l'aviation d'affaires ;

  • l'aéroport de Paris-Orly : créé après la Seconde Guerre mondiale, est dédié au trafic intérieur non desservi par le TGV et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (29,7 millions de passagers)[27] ;

  • l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle : le plus récent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international (65,7 millions passagers)[28] et du fret.


Deux autres sont beaucoup plus éloignés du centre-ville de Paris :



  • l'aéroport de Beauvais-Tillé : situé à environ 70 km de la capitale, il est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris (4,3 millions de passagers en 2015)[29] ;

  • l'aéroport de Paris - Vatry : situé près de Châlons-en-Champagne, donc éloigné de la capitale, spécialisé dans le fret aérien, il reste, malgré une forte croissance de son trafic jusqu'en 2013, un aéroport relativement secondaire (83 700 passagers en 2015).



Héliport |


Paris possède aussi un héliport, situé dans le 15e arrondissement mais au sud du boulevard périphérique, en limite de la commune d'Issy-les-Moulineaux, ce qui explique son nom (héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux).



Mobilité |


Un jour ouvré, on compte environ vingt-trois millions de déplacements mécanisés en Île-de-France (soit deux tiers des déplacements). Plus de la moitié de ceux-ci sont effectués par des véhicules privés (le parc est supérieur à quatre millions de voitures) ou par des véhicules utilitaires. Le solde est assuré par les transports en commun.


Le trafic routier a connu une forte croissance durant les années 1980, mais cette progression n'a pas été linéaire et tend à ralentir depuis 1992, en particulier dans la zone agglomérée. Les déplacements routiers demeurent prépondérants, mais les flux tendent à se modifier au fil du temps. Si les axes radiaux et le boulevard périphérique voient leur fréquentation stagner voire diminuer, les axes de rocade voient leur trafic augmenter, provoquant des phénomènes de saturation chroniques, à l'exemple du tronc commun des autoroutes A4 et A86 dans le Val-de-Marne. Cette évolution est en relation avec le développement des emplois, commerces et services en banlieue, alors que l'emploi régresse dans Paris intra-muros, les transports en commun demeurant peu compétitifs pour des déplacements en rocade[30].



Vélo |


Sur les vingt-trois millions de déplacements mécanisés quotidiens en 2001, la part du vélo reste faible représentant 1,31 % du total avec 302 000 déplacements[31]. Si cette part était en nette augmentation à Paris, elle reste stable voire diminue dans les autres départements de la région[32].



Transports en commun |


Article détaillé : Transport en commun en Île-de-France.



Le tramway francilien.


Les transports en commun de l'agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le métro, un système ferroviaire où les stations sont très proches. Au-delà des limites de la ville, l'Île-de-France est couverte par les trains des réseaux RER et Transilien, créant un réseau ferroviaire étendu. L'offre est complétée localement par un réseau extensif de lignes d'autobus et quelques lignes de tramways.


L'organisation des transports en commun de la région relève de Île-de-France Mobilités, anciennement le Syndicat des Transports d'Île-de-France (STIF), établissement public composé de la région Île-de-France, de la ville de Paris et des sept autres collectivités départementales de la région. ÎdF Mobilités organise, coordonne et finance les transports publics de voyageurs assurés par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), la SNCF et l'Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France (OPTILE) qui regroupe 80 entreprises privées exploitant des lignes régulières d'autobus dans la région.


Les principaux transports en commun d'Île-de-France sont :




  • Métro de Paris : 16 lignes exploitées par la RATP, desservant Paris intra-muros et la proche banlieue. Il a été ouvert en 1900, et totalise aujourd'hui 302 stations et 219 km de voies. Il est emprunté par environ 1 milliard de personnes à l'année.


  • RER : trains desservant à la fois Paris et la banlieue proche, moyenne ou grande. Il comporte 5 lignes : les lignes A et B sont exploitées en commun par la RATP et la SNCF et les lignes C, D et E sont exploitées par la SNCF.


  • Tramway d'Île-de-France : 10 lignes (dont 8 exploitées par la RATP, la ligne T4 étant exploitée par la SNCF et la ligne T11 par Keolis). La première ligne est entrée en service en 1992.


  • Transilien : réseau de transport express régional (TER) de SNCF Mobilités qui comporte, outre les lignes de RER et la ligne T4 du tramway précédemment citées, 9 autres lignes de trains de banlieue.


  • Bus : environ 1 500 lignes de bus parcourent la région, dont plus de 350 exploitées par la seule RATP et environ 1 180 par OPTILE.



« Vélib' » et « Autolib' » |


Articles détaillés : Vélib' et Autolib'.

En 2007, la mairie de Paris, décide, face au nombre important de cyclistes et de pistes cyclables, de mettre à disposition, pour des périodes allant d'une demi-heure à un an moyennant caution et abonnement dans ce cas, des vélos répartis et stationnés à différents endroits stratégiques de la capitale. L'utilisateur prend l'un des vélos de son choix disponible à l'une des stations du service Vélib', et peut le ramener à une autre station avec emplacements disponibles Vélib'.


Au départ uniquement situés dans Paris, les points des Vélib' sont étendus progressivement, tout comme, par la suite, les Autolib', dans la banlieue parisienne. Les pistes cyclables sont de mieux en mieux aménagées, permettant éventuellement aux rollers ou skateboards, sous toute réserve, d'y circuler aussi.


En 2011, un service d'autopartage de petites voitures électriques est lancé sous le nom d'Autolib'. Il est nécessaire de s'inscrire au préalable dans une des stations plus spécifique en présentant sur machine, le permis de conduire.



Trafic ferroviaire grandes lignes |


Environ mille trains de grandes lignes quittent chaque jour ouvré les six grandes gares tête de ligne parisiennes. Ces trains desservent l'essentiel des villes de France, ainsi que de nombreuses villes d'Europe occidentale. Le trafic est en augmentation avec l'ouverture de lignes à grande vitesse en direction de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de l'Allemagne en particulier. La gare de Lyon se place en tête, suivie des gares du Nord et Montparnasse.


Le développement du TGV a permis la création de liaisons directes entre métropoles de Province, mais passant par le réseau francilien. La réalisation de la LGV Interconnexion Est en 1994 a ainsi permis le net développement des relations entre le Nord et le Sud-Est ou le grand Ouest, mais ces liaisons profitent également à la région par la présence de gares, permettant d'assurer un meilleur remplissage des trains et un allègement de la charge des grandes gares parisiennes, pour l'essentiel au bord de la saturation.


Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en 2004 toutes gares confondues) s'est considérablement développé avec les TGV qui partent de la gare de Lyon, de la gare Montparnasse, de la gare du Nord et depuis 2007 de la gare de Paris-Est. La gare Saint-Lazare est la première gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la gare du Nord est la première pour le trafic.



Transport fluvial |


Le transport fluvial de voyageurs demeure globalement marginal dans la région, mais tend à progresser. Si le tourisme fluvial à Paris est particulièrement développé, des croisières fluviales se créent progressivement sur les autres cours d'eau d'Île-de-France, par exemple sur l'Oise, ou sur les canaux[26]. Un nouveau service régulier sur la Seine et la Marne, Voguéo, accessible aux personnes titulaires d'un abonnement de transport, a été inauguré en 2008.



Transport de marchandises |


En 2006, 296 millions de tonnes de marchandises ont transité en Île-de-France, soit environ 12 % du tonnage total transporté en France, volume en hausse de 2 % par rapport à l'an 2000. Quatre catégories de marchandises représentent à elles seules 90 % du total : les matériaux de construction représentent 101 millions de tonnes soit 40 % du total, suivis par les produits manufacturés et messageries avec 78 millions de tonnes soit 31 %, les produits alimentaires avec vingt-deux millions de tonnes soit 9 % et les produits agricoles avec vingt-et-un millions de tonnes soit 8 % du total.


Près de la moitié des marchandises transportées ne quittent pas la région, les courtes distances étant quasi exclusivement assurées par la voie routière. Le rail est privilégié en revanche pour les plus longues distances, la voie navigable étant très concentrée sur les échanges avec la Normandie, qui représentent près de la moitié du tonnage transporté, en particulier les ports de Rouen et du Havre, assurant essentiellement le transport de matériaux de construction, et, dans une bien moindre mesure, de combustible. La part du transport aérien se monte à 2,2 millions de tonnes, assuré à 88 % par les deux principaux aéroports parisiens. Les marchandises sont majoritairement échangées avec les États-Unis et le Sud-Est asiatique[33].



Transport routier |


Le transport routier de marchandises domine largement dans la région, avec plus de deux cent millions de tonnes transportées par la route en 2008. Les transports ferroviaires ou fluviaux n'en ont assuré que de dix à quinze millions de tonnes chacun la même année[34]. La part modale de la route atteignait alors 89,9 %, contre 5,4 % pour la voie navigable et 4,8 % pour le rail[35].



Transport ferroviaire |




Une BB 27000 tracte un train de céréales à Bobigny, point le plus fréquenté de la ligne de Grande Ceinture.


Durant les années 1990, on compte chaque jour plus de cinq-cents convois de fret sur les lignes ferroviaires régionales, transportant près de 240 000 tonnes de marchandises. Si la dimension de l'agglomération peut expliquer les volumes constatés, c'est avant tout la situation de carrefour de la région qui explique l'importance des flux, majoritairement de transit. Ainsi, le trafic généré par la région elle-même peut être évalué à 50 000 tonnes en moyenne quotidienne, pour 90 000 tonnes de flux inter-régionaux.


Les principaux flux observables relient le Nord au Sud-Est, ou les produits lourds de l'industrie métallurgique dominent, et l'Est à Ouest liant la Lorraine et l'Alsace à la basse-Seine et à la Bretagne. D'autres flux de moindre importance existent, parfois orthogonaux, dont la présence en Île-de-France s'explique pour partie par la médiocrité des liaisons ferroviaires transversales, souvent mal équipées.


Si les axes radiaux Paris - Lille, Paris - Bruxelles, Paris - Bordeaux et Paris - Le Havre sont les plus fréquentés, c'est la ligne de Grande Ceinture, particulièrement à l'Est de Paris, qui détient le record national pour le trafic fret[36].


Le transport ferroviaire de marchandises demeure relativement stable. La part des marchandises importées dans la région représente environ le double en volume des marchandises exportées, ce qui s'explique par les besoins d'une importante population et la quasi-absence d'exportation de matières premières ou de produits énergétiques ; la part du trafic interne reste très faible[37].


Le transport combiné, après une hausse jusqu'en 2001, est désormais en recul. Il dépassait trois millions de tonnes en 2008[38].



Transport fluvial |


Article détaillé : Port autonome de Paris.



Deux péniches se croisent sur la Seine au niveau du bois de Boulogne.


Paris est le premier port fluvial de France avec un trafic de 21 millions de tonnes en 2005[39]. Les installations du port sont échelonnées le long de la Seine et des canaux de la Ville de Paris : le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq.


Les terminaux les plus importants sont le Port de Gennevilliers et le Port de Bonneuil-sur-Marne[40]. L'activité est gérée par le Port autonome de Paris. Le trafic est constitué majoritairement par les matériaux de construction (sable, gravier, déblais) (15,8 Mt), suivi par les produits agricoles (1,7 Mt), les combustibles (0,9 Mt) et les conteneurs (0,8 Mt).


Le trafic de marchandises par voie fluviale au port de Gennevilliers demeure relativement stable, la part des marchandises importées dans la région étant en moyenne le triple de celle des marchandises exportées. Le transport de conteneurs est, lui, en augmentation rapide et constante : il a été multiplié par quatre entre 2000 et 2007[41].



Transport aérien |


Le transport aérien de marchandises est quant à lui en augmentation constante : il a doublé entre 1998 et 2008[42].



Enseignement supérieur |


L'Île-de-France regroupe encore la plupart des grandes écoles les plus prestigieuses malgré un mouvement de décentralisation qui a conduit notamment au transfert de l'École nationale d'administration à Strasbourg et de l'École normale supérieure lettres et sciences humaines (Fontenay-Saint-Cloud) à Lyon.


Article détaillé : Enseignement supérieur en Île-de-France.


Administration |


Article détaillé : Administration de l'Île-de-France.

Le conseil régional administre la région Île-de-France. Il siège à Paris, au 33 rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement, et est présidé depuis 2015 par Valérie Pécresse (Les Républicains).


Ses 209 sièges sont répartis comme suit entre les groupes[43] :




  • Les Républicains (LR) : 79 élus, groupe présidé par Thierry Solère.


  • Socialiste et républicain et apparentés (PSR et app.) : 26 élus, groupe présidé par Carlos Da Silva.


  • Union des démocrates et indépendants (UDI) : 29 élus, groupe présidé par Frank Cecconi.


  • Front national - IDF Bleu Marine (FN) : 21 élus, groupe présidé par Wallerand de Saint-Just.


  • Europe Écologie Les Verts et apparentés (EELV) : 23 élus, groupe présidé par Mounir Satouri.


  • Centre et des démocrates (CD) : 13 élus, groupe présidé par Yann Wehrling.


  • Front de gauche, Parti communiste français, Parti de gauche, Ensemble ! et République et socialisme (FdG) : 11 élus, groupe présidé par Céline Malaisé (PCF).


  • Radical, citoyen écologiste et apparentés (RCDE) : 6 élus, groupe préside par Eddie Ait (PRG).

  • 1 non inscrit.


Le préfet de région de la région Île-de-France est le préfet de Paris.



Politique en Île-de-France |


Emmanuel Macron est arrivé en tête de la Région lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017[44].










































Élection / collectivités Droite
Gauche
Élection présidentielle de 2012 (2e tour) 46,68 % (Nicolas Sarkozy)
53,32 % (François Hollande)
Conseil régional (2015)
121 (LR-UDI-MoDem -DVD)
66 (PS-PRG-EELV-PCF-MRC-DVG)
Conseils départementaux (2015) 5 3
Députés (2012) 44
53
Sénateurs (2011) 23
30
Villes chefs-lieux de département (2014) 4
4

Source : Ministère de l'Intérieur[45]



Finances publiques |


Pour 2011 les dépenses (hors gestion de la dette) atteignaient 5,37 milliards d'euros et l'endettement 3,52 milliards d'euros[46]



Économie |


L'Île-de-France est un des principaux moteurs de l'économie mondiale. En 2008, le PIB de l'Île-de-France calculé par Insee était de 552,7 milliards d'euros[47]. Ainsi, la région parisienne est la plus importante région européenne par son PIB[48]. Bien que sa population n'en fasse que la 20e métropole mondiale, le PIB de l'Île-de-France est le cinquième des grandes villes du monde après l'aire métropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka.


Avec plus de 5,9 millions d'emplois, dont 85,5 % dans le secteur tertiaire[49], l'Île-de-France se caractérise par sa place prépondérante dans l'économie nationale et par l'importance du secteur tertiaire. De nombreux groupes nationaux ou internationaux ont leur siège en Île-de-France et la région représente 29 % de la valeur ajoutée brute du pays (en 2002). Bien que réalisant 83 % de sa valeur ajoutée dans les services, l'économie francilienne reste extrêmement diversifiée par rapport aux autres villes de sa taille. Bien que la région ait subi une forte désindustrialisation, elle reste la première région industrielle française. L'agriculture, qui occupe 45 % du territoire régional (48 % hors Paris), dont les deux tiers sont consacrés aux céréales, est l'une des plus productives de France. L'Île-de-France est aussi une destination touristique de premier plan.



Comparaison internationale |


L'Île-de-France représente environ 29 % du PIB de France métropolitaine (28,3 % du PIB français si l'on inclut les DOM-ROM), alors que sa population ne représente qu'à peine 18,8 % de la population française métropolitaine (recensement 2009). En 2002, Eurostat évaluait le PIB francilien à 4,5 % du PIB total de l'Union européenne (à 25 membres)[50], alors que la région comporte moins de 2,45 % du total de la population de l'UE à 25. En Europe de l'Ouest, la seule métropole qui puisse se comparer à Paris est Londres. À titre de comparaison[Quoi ?], Eurostat évaluait le PIB total du Grand Londres en 2002 à 264 milliards d'euros. La région métropolitaine londonienne est toutefois un peu plus large que le grand Londres ce qui fausse un peu la comparaison (et les chiffres que l'on peut composer à l'occasion donnent les deux métropoles au coude à coude). Cependant, le PIB de ces deux régions métropolitaines dépassent largement ceux de toutes les autres métropoles européennes, que ce soit la Randstad Holland, les conurbations Rhin-Ruhr ou Rhin-Main, la région bruxelloise, le triangle d'or italien ou celle de Berlin-Brandebourg.



Grands secteurs d'activité |


L'économie francilienne est particulièrement diversifiée, à la différence de Londres (marchés financiers) ou de Los Angeles (industrie du cinéma et divertissement). L'industrie du tourisme, par exemple, (Paris est la première destination mondiale) emploie 395 000 personnes en 2011 (dont 261 500 emplois directs), soit 30 % des emplois touristiques nationaux, mais à peine 6,9 % des Franciliens en 2011[51] : dans de nombreux domaines, Paris est le premier ou l'un des tout premiers centres mondiaux sans être totalement dépendant d'aucun. D'ailleurs, si l'économie francilienne est essentiellement une économie de services, sa base industrielle demeure très importante. L'Île-de-France est toujours l'un des principaux centres de production européens, qui a su préserver sa compétitivité en augmentant toujours plus la part de la recherche dans son activité industrielle. Il n'en demeure pas moins que l'Île-de-France est aujourd'hui surtout une région de services de très haut de gamme, en particulier à destination des entreprises.


L’Île-de-France est une place-forte du cinéma avec 50 % des tournages de France (1 500 autorisations par an, dont un tiers sont des productions étrangères) et 90 à 95 % du travail de postproduction générant 135 000 emplois, 20 000 permanents, 115 000 intermittents), l’Île-de-France est la première région d’Europe à peu près à égalité avec le grand Londres en termes de volume d’activité. Première région en Europe pour les tournages, la région offre 80 plateaux, dont des studios récents comme la Cité du cinéma à Saint-Denis. et se situe en pointe dans le secteur des effets visuels et de la 3D avec des entreprises comme Mac Guff (les Minions)[52].



Répartition de l'emploi |
























































Emplois au 1er janvier 2012[53]
Secteur
Emploi
%

Agriculture, sylviculture, pêche

12 438

0,2

Industrie et construction

759 430

13,4
- Industrie
463 201
8,2
- Construction
296 229
5,2

Commerce, transports et services

4 906 092

86,4
- Commerce, hébergement et restauration
941 591
16,6
- Transports et services divers
2 836 020
42,9
- Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
1 528 481
26,9

Total

5 677 962

100,0



























































































Valeur ajoutée par secteur d'activité en millions d'euros en 2009[54]
SECTEUR Millions d'euros
%
Agriculture, sylviculture, pêche 609
0,1
Industrie, énergie et construction 63 278
12,7
- Construction 19 775 4,0
- Biens de consommation 12 756 2,6
- Biens d’équipement 9 079 1,8
- Énergie 8 876 1,8
- Biens intermédiaires 6 981 1,4
- Automobile 3 101 0,6
- Agro-alimentaire 2 710 0,5
Transports, commerce, services 434 231
87,2
- Services aux entreprises 121 744 24,4
- Finance et immobilier 117 183 23,5
- Éducation, santé, action sociale, administration 81 817 16,4
- Commerce 45 975 9,2
- Services aux particuliers 41 867 8,4
- Transports 25 645 5,1


Industrie |


L'industrie emploie 463 000 personnes en Île-de-France, ce qui en fait la première région industrielle française devant Rhône-Alpes. Mais c'est en même temps, avec seulement 8,2 % des emplois dans l'industrie, l'une des régions les moins industrialisées de France (après Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Corse) et une région qui s'est fortement désindustrialisée depuis une vingtaine d'années.



Aéronautique, espace et industries de défense |

Le secteur de l'aérospatiale et des industries de défense emploie 72 000 salariés en Île-de-France (dont 36 000 emplois directs). Plusieurs sociétés d'importance européenne y sont présentes, notamment Airbus Group, Thales, Dassault Aviation, Snecma, ESA, Alcatel-Lucent, Arianespace, etc. avec des sites de production, des centres de recherche, des sièges sociaux…



Automobile |

Le secteur de l'automobile en Île-de-France emploie 145 000 salariés (dont 60 000 emplois directs et le solde en sous-traitance). Les deux constructeurs nationaux sont présents et exploitent deux usines de production parmi les plus importantes (Renault à Flins-sur-Seine, PSA à Poissy et plusieurs centres de recherche, dont le technocentre Renault de Guyancourt et le centre PSA de Vélizy). La plupart des équipementiers y sont également implantés, notamment (Delphi, Valeo, Faurecia, Johnson Controls Automotive Electronics, Bosch Braking System, Lear Corporation, etc.) Le secteur de la recherche en automobile emploie 17 500 personnes, dont 6 600 chercheurs, en Île-de-France, soit 75 % du potentiel du secteur en France.



Énergie |

Depuis la découverte de la radioactivité à Paris, le nucléaire est un des secteurs où la recherche et l'industrie francilienne sont en pointe. Le groupe Areva y a son siège social.
Total, un autre leader mondial de l'exploitation d'énergie (non renouvelables), a également son siège mondial en Île-de-France ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. EDF est également très fortement implanté en Île-de-France. De même, Engie (ex GDF Suez) a son siège en Île-de-France (à La Défense).



Services |


Les services constituent la majeure partie de l'emploi francilien. Au 1er janvier 2012, l'Insee recense 426 000 personnes travaillant dans les services (74,4 % de l'emploi régional) auxquelles il faut ajouter 680 000 personnes travaillant dans les commerces (12 % de l'emploi régional).



Services collectifs |

Au quotidien, ce sont plus de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration, la santé humaine, l'action sociale ou l'éducation.


De grands groupes de services collectifs (électricité, téléphonie, eau, etc.) à capitaux publics ou privés ont leur siège à Paris (EDF, Veolia, France Telecom).



Services aux entreprises |

Les activités de conseil sont en très fort développement et la région parisienne compte environ 500 000 emplois dans ce domaine. Les principales entreprises mondiales sont présentes à Paris, y ayant implanté leur siège européen ou un bureau. Les activités financières (337 000 emplois), connaissent actuellement une réorganisation très rapide. L'Île-de-France accueille le siège de grandes Banques mondiales (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole) et le siège d'Euronext. La Bourse de Paris, par sa proximité avec plus de 400 banques et institutions est considérée comme étant la 4e Bourse mondiale derrière Tokyo, New York et Londres. De plus, Paris accueille les bureaux de grandes banques comme Lazard ou Goldman Sachs.



Agriculture |


L’évolution des modes de transports et l’invention de la réfrigération ont progressivement recomposé sur l'organisation spatiale des régions urbaines et fait perdre sa couronne maraîchère à Paris. Transportées d’abord par le train puis par la route, les denrées périssables ont pu être produites plus loin et la ceinture horticole a petit à petit cédé la place à l’étalement urbain[55]. L’Île-de-France n’est ainsi autonome qu’à hauteur de 10 % pour les légumes frais, de 1,5 % pour les fruits, de 12 % pour les œufs ou encore de 1 % pour le lait, l’autonomie alimentaire n’étant atteinte que pour le blé (159 %) et le sucre (117 %)[56].


L'agriculture couvre plus de 50 % du territoire régional, mais elle n'emploie que 12 400 personnes (0,2 % des emplois). La Seine-et-Marne est de loin le département le plus agricole : il consacre à l'agriculture 58 % de son territoire d'où provient 57 % de la production de blé régionale. La proximité d'un marché de onze millions de consommateurs, la fertilité des sols, la technicité agricole, la mécanisation des exploitations, le développement de la qualité, font que l'Île-de-France demeure une grande région agricole, notamment dans le domaine céréalier.


Sur les 365 000 ha de superficies céréalières de 2013, le blé tendre couvre à lui seul 239 000 ha (dont 3 882 ha en culture biologique) pour une production de 2 millions de tonnes. L’orge et le maïs ont une production respective de 571 000 tonnes et 471 000 tonnes. 3 000 des 5 000 exploitations franciliennes sont tout ou en partie céréalières et les rendements sont assez élevés pour le blé tendre (86,2 quintaux/ha) et l’orge (76,1 q/ha). Avec 22 meuneries, la région produit 15 % de la production nationale de farine, ce qui en fait la première région française[57],[58].


La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. Outre les grandes cultures, une caractéristique régionale est la permanence des productions spécialisées péri-urbaines (plantes en pot, plantes à massifs, roses coupées, plantes de pépinières, légumes et frais), bien que celles-ci aient tendance à régresser sous la pression de l'urbanisation, mais l'Île-de-France reste une des premières régions horticoles de France. Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. La production animale ne représente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne.


L'industrie agro-alimentaire place l'Île-de-France au premier rang des régions françaises pour son chiffre d'affaires (127 000 MF)[Quoi ?] et sa valeur ajoutée (23 %).[Quand ?] Elle compte 545 entreprises productrices (Coca-Cola, Lu, Panzani, etc.).



Entreprises implantées |




Géographie de l'emploi francilien |


La géographie de l'emploi francilien inclut les pôles économiques qui, eux-mêmes, incluent pôle central (Paris), pôles scientifiques et techniques régionaux d'échelle mondiale (La Défense - Plateau de Saclay - Roissy - La Plaine Saint-Denis) et autres pôles scientifiques et techniques régionaux majeurs (Marché de Rungis - Évry - Marne-la-Vallée).


Pour l'organisation régionale, voir les pôles de compétitivité, les articles sur l'agglomération parisienne et le Bassin parisien ainsi que le cadre régional du SDRIF.


Chiffres du recensement au 1er janvier 2013[59].















































































































Département
Superficie
en km2
Population
Nombre d'emplois
Emplois
par hectare
Actifs résidents
Emplois
par actif résident

Paris
105
2 229 621
1 804 961
171,25
1 239 950
1,46

Seine-et-Marne (2)
5 915
1 365 200
447 529
0,76
694 845
0,64

Yvelines (2)
2 285
1 418 484
536 987
2,35
705 840
0,76

Essonne (2)
1 804
1 253 931
437 607
2,43
625 358
0,70

Hauts-de-Seine (1)
176
1 591 703
955 444
54,29
838 133
1,14

Seine-Saint-Denis (1)
236
1 552 482
557 108
23,61
762 984
0,73

Val-de-Marne (1)
245
1 353 005
516 738
21,09
691 070
0,75

Val-d'Oise (2)
1 246
1 194 681
425 927
3,42
595 068
0,72
(1) Petite couronne
657
4 497 890
2 029 290
30,89
2 292 187
0,89
(2) Grande couronne
11 250
5 232 296
1 848 050
1,64
2 621 111
0,71

Île-de-France
12 012
11 959 807
5 682 302
4,73
6 153 247
0,92




































































Principales communes en termes d'emploi
Commune
Nombre d'emplois

Paris
1 791 123

Courbevoie
95 921

Boulogne-Billancourt
83 738

Saint-Denis
82 541

Nanterre
82 319

Puteaux
78 676

Roissy-en-France
78 595

Levallois-Perret
55 156

Issy-les-Moulineaux
53 844

Montreuil
53 279

Créteil
52 462

Versailles
46 768

Neuilly-sur-Seine
45 721

Rueil-Malmaison
44 711
Emploi au lieu de travail au 1er janvier 2014[60].



Démographie |


Article détaillé : Démographie de l'Île-de-France.


Évolution et structures démographiques |


Avec 180 271 naissances et un excédent naturel de plus de 108 000 personnes en 2013, l'Île-de-France est une des régions d'Europe démographiquement les plus dynamiques. À titre de comparaison, le nombre des naissances est à peu près égal à celui des Pays-Bas dont la population dépasse les seize millions, et correspond à la moitié du chiffre enregistré dans une Pologne de plus de trente-huit millions d'habitants. L'Île-de-France a une densité de 1 006 hab./km2 en 2015.


Près de 90 % des habitants d'Île-de-France vivent à domicile, et plus de 70 % des ménages âgés sont propriétaires de leur habitation. On voit ainsi un développement assez important des structures d'accueil pour personnes âgées, tel que les résidences services, résidences autonomies, et autres maisons de retraite[61].































Évolution de la population en Île-de-France.
1801 1851 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 353 000 2 239 925 2 819 275 3 141 960 3 316 387 3 726 318 3 934 522 4 126 870 4 365 879 4 735 799





























1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
4 960 529 5 335 595 5 682 768 6 146 374 6 705 746 6 785 913 6 597 930 7 317 228 8 470 015 9 248 931





























1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011 2013 2014 2015
9 878 565 10 073 059 10 660 554 10 952 011 11 532 398 11 659 260 11 852 851 11 959 807 12 027 565 12 082 144

(Sources : IAURIF[62] et Insee[63].)



Courbe d'évolution de la population en Île-de-France



Note : les points de population sont représentés plus fins à partir de 2004 pour éviter qu'ils ne se touchent.



Tout au long du XIXe siècle la région d'Île-de-France connut une croissance spectaculaire de sa population, liée surtout à l'attraction qu'exerçait la ville de Paris sur les provinces. En 1911, Paris dont la population constituait déjà l'essentiel de celle de l'Île-de-France (2 833 351 sur 5 182 151), était la troisième ville la plus peuplée du monde (après Londres 7 160 441 et New York 4 766 883, et avant Vienne 2 083 630 et Berlin 2 071 257). Entre la Première Guerre mondiale et 1945, la croissance de la population d'Île-de-France ralentit quelque peu, à la suite des guerres, mais se maintint malgré la dénatalité qui sévissait dans le pays.


De 1946 à 1975, la population de la région fit un bond de près de 50 %, cette période correspondant à celle du baby boom et au maximum des migrations des provinces vers l'Île-de-France. Les vingt-cinq années suivantes se caractérisent par une croissance nettement moindre, liée avant tout à une émigration importante vers d'autres régions de France (régions atlantiques et méridionales), cela malgré un dynamisme des naissances et une fécondité devenue supérieure à la moyenne du pays, et malgré l'apport d'un courant migratoire positif en provenance de l'étranger. Depuis la fin des années 1990 cependant, il semble que l'on assiste à une nouvelle période de croissance soutenue due au fort excédent des naissances sur les décès et à la réduction du déficit migratoire à l'égard des autres régions.


























































































































































































































































































































































































Année
Population au 1er janvier

Paris

Seine-et-Marne

Yvelines

Essonne

Hauts-de-Seine

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Val-d'Oise

Île-de-France
1968
2 590 771
604 340
854 382
673 325
1 461 619
1 249 606
1 121 319
693 269
9 248 931
1975
2 299 830
755 762
1 082 296
923 061
1 438 930
1 322 127
1 215 674
840 885
9 878 565
1982
2 176 243
887 112
1 196 111
987 988
1 387 039
1 324 301
1 193 655
920 598
10 073 059
1990
2 150 147
1 077 206
1 305 076
1 083 245
1 389 416
1 378 576
1 213 446
1 047 553
10 644 665
1991
2 145 912
1 095 235
1 314 925
1 093 658
1 392 369
1 380 953
1 215 154
1 057 350
10 695 556
1992
2 139 928
1 115 222
1 326 185
1 105 974
1 394 910
1 384 908
1 218 450
1 067 699
10 753 276
1993
2 132 475
1 131 179
1 333 814
1 115 400
1 395 461
1 387 427
1 221 158
1 076 500
10 793 414
1994
2 129 856
1 146 990
1 340 268
1 122 103
1 399 157
1 389 787
1 222 214
1 082 848
10 833 223
1995
2 120 545
1 159 421
1 345 471
1 127 647
1 403 081
1 389 976
1 221 918
1 090 916
10 858 975
1996
2 116 512
1 169 827
1 350 539
1 131 399
1 406 949
1 389 668
1 221 145
1 097 809
10 883 848
1997
2 110 869
1 176 289
1 353 180
1 131 514
1 412 292
1 388 804
1 222 429
1 100 050
10 895 427
1998
2 111 315
1 182 543
1 353 723
1 133 653
1 419 110
1 386 023
1 225 473
1 100 782
10 912 622
1999
2 123 686
1 191 775
1 353 945
1 133 836
1 427 888
1 383 319
1 227 030
1 104 533
10 946 012
2000
2 130 437
1 202 569
1 360 971
1 142 510
1 441 711
1 394 625
1 235 568
1 111 855
11 020 246
2001
2 137 419
1 214 608
1 368 823
1 151 770
1 457 006
1 406 808
1 244 604
1 119 485
11 100 523
2002
2 142 059
1 226 491
1 375 717
1 160 796
1 472 021
1 419 219
1 252 769
1 126 936
11 176 008
2003
2 146 938
1 238 621
1 382 095
1 169 826
1 486 724
1 431 491
1 261 180
1 133 742
11 250 617
2004
2 149 006
1 250 483
1 388 235
1 178 354
1 501 171
1 443 186
1 268 947
1 140 590
11 319 972
2005
2 153 602
1 260 467
1 394 843
1 187 807
1 516 650
1 459 074
1 278 892
1 147 984
11 399 319
2006
2 181 371
1 273 488
1 395 804
1 198 273
1 536 100
1 491 970
1 298 340
1 157 052
11 532 398
2007
2 193 030
1 289 524
1 403 957
1 201 994
1 544 411
1 502 340
1 302 889
1 160 721
11 598 866
2008
2 211 297
1 303 702
1 406 053
1 205 850
1 549 619
1 506 466
1 310 876
1 165 397
11 659 260
2009
2 234 105
1 313 414
1 407 560
1 208 004
1 561 745
1 515 983
1 318 537
1 168 392
11 728 240
2010
2 243 833
1 324 865
1 408 765
1 215 340
1 572 490
1 522 048
1 327 732
1 171 161
11 786 234
2011
2 249 975
1 338 427
1 413 635
1 225 191
1 581 628
1 529 928
1 333 702
1 180 365
11 852 851
2012
2 240 621
1 353 946
1 412 356
1 237 507
1 586 434
1 538 726
1 341 831
1 187 081
11 898 502
2013
2 229 621
1 365 200
1 418 484
1 253 931
1 591 503
1 552 482
1 354 005
1 194 681
11 959 807
2014
2 220 445
1 377 846
1 421 670
1 268 228
1 597 770
1 571 028
1 365 039
1 205 539
12 027 565
2015
2 206 488
1 390 121
1 427 291
1 276 233
1 601 569
1 592 663
1 372 389
1 215 390
12 082 144
Année

Paris

Seine-et-Marne

Yvelines

Essonne

Hauts-de-Seine

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Val-d'Oise
Île-de-France

Sources : Insee[64],[65],[66],[67],[68],[69],[70],[71],[72],[73],[74],[75].

























































































































































Recensement 2011 Île-de-France[76],[77]
Pays/territoire de naissance
Population

Drapeau de la France France métropolitaine
9 112 301

Drapeau de l'Algérie Algérie
285 703

Drapeau du Portugal Portugal
240 445

Drapeau du Maroc Maroc
224 787

Drapeau de la Tunisie Tunisie
107 549

Unofficial flag of Guadeloupe (local).svg Guadeloupe
80 265

Drapeau aux serpents de la Martinique.svg Martinique
74 565

Drapeau de la Turquie Turquie
68 703

Drapeau de la République populaire de Chine Chine
59 734

Drapeau de l'Italie Italie
55 443

Drapeau du Mali Mali
54 525

Drapeau de l'Espagne Espagne
46 486

Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
45 870

Drapeau du Sénégal Sénégal
44 356

Drapeau de la République démocratique du Congo RD Congo
41 497

Drapeau de la Pologne Pologne
39 307

Drapeau du Cameroun Cameroun
36 538

Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam
36 008

Drapeau de la Roumanie Roumanie
35 495

Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka
34 702

Drapeau de la République du Congo République du Congo
32 718

Drapeau du Cambodge Cambodge
32 270

Drapeau d'Haïti Haïti
32 017

Blason Réunion DOM.svg La Réunion
30 824

Drapeau de la Serbie Serbie
27 373

Drapeau de l'Allemagne Allemagne
23 334

Drapeau de l'Inde Inde
23 232

Drapeau du Liban Liban
19 769

Drapeau de Maurice Île Maurice
19 646

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
19 583

Drapeau de Madagascar Madagascar
17 723

Drapeau des États-Unis États-Unis
17 596

Drapeau de la Russie Russie
15 483

Drapeau du Pakistan Pakistan
15 312

Drapeau de la Belgique Belgique
15 146

Drapeau des Nations unies Autres pays et territoires
785 821

Alors qu'entre 1990 et 1999 la population de la région n'avait augmenté que de 291 000 habitants - soit 32 000 par an -, le rythme d'accroissement s'est considérablement accéléré depuis lors[78]. De 1999 à 2009, le taux d'accroissement annuel moyen a été de 0,69 %, soit plus de 77 600 habitants supplémentaires chaque année, principalement dû à l'excédent naturel. Au 1er janvier 2010, la population de l'Île-de-France est passée à 11 786 234 habitants[79].


Au recensement de 2006, 40 % des immigrés vivant en France résident en Île-de-France. Plus d'un Francilien sur trois (35 % soit plus de 4 millions de personnes) est immigré ou a au moins un parent immigré, soit environ 17 % d'immigrés et près de 18 % d'enfants d'immigrés (nés en France). La part des immigrés est passée de 14 % en 1990 à 16,9 % en 2006, et celle des enfants de moins de 18 ans nés en France de parents immigrés de 24,6 % à 32,5 %[80].


43 % des franciliens âgés de 18 à 50 ans en 2008 ont un lien direct avec la migration vers la métropole, sur deux générations, au sens d’être immigrés, descendants d’immigrés, natifs d’un département d’Outre-Mer (DOM) ou descendants de natifs de DOM[81].


Par ailleurs, 51,6 % des enfants nés en Île-de-France en 2014, soit 94 610 sur 182 671, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité) ou dans un DOM-TOM, soit la plus forte proportion devant la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (35,3 %) et l'Alsace (33,7 %)[82],[83],[84].


Sur les 1 281 communes franciliennes des Yvelines, de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et du Val-de-Marne, la moitié compte moins de 1 200 habitants[85].


Il y aurait 1,5 million de musulmans en Île-de-France dont près de 500 000 à Paris[86].


Avec plus de 2 millions de personnes âgées de 60 ans et plus, l’Île-de-France est la région qui compte le plus d’aînés[87]. Toutefois, l’Île-de-France reste une région jeune, puisque la population francilienne compte 18,5 % de personnes âgées de 60 ans ou plus contre 23,4 % au niveau national.



Urbanisme et logement |



Avec 1 263 700 logements locatifs sociaux, l’Île-de-France totalise 26 % du parc social de la France métropolitaine[88].



Communes les plus peuplées |

































































































































Code Insee
Commune
Département
Population (2014)
Rang National
75056 Paris Paris +2 220 445, 1
92012 Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine +0116 927, 32
93066 Saint-Denis Seine-Saint-Denis +0110 733, 36
95018 Argenteuil Val-d'Oise +0108 865, 38
93048 Montreuil Seine-Saint-Denis +0104 748, 40
92051 Nanterre Hauts-de-Seine +0093 509, 45
94081 Vitry-sur-Seine Val-de-Marne +0091 188, 47
94028 Créteil Val-de-Marne +0091 042, 48
92004 Asnières-sur-Seine Hauts-de-Seine +0086 799, 51
78646 Versailles Yvelines +0085 461, 52
92026 Courbevoie Hauts-de-Seine +0084 658, 53
92025 Colombes Hauts-de-Seine +0084 392, 54
93005 Aulnay-sous-Bois Seine-Saint-Denis +0082 314, 56
93001 Aubervilliers Seine-Saint-Denis +0080 273, 59
92063 Rueil-Malmaison Hauts-de-Seine +0079 204, 60
94017 Champigny-sur-Marne Val-de-Marne +0076 250, 63
94068 Saint-Maur-des-Fossés Val-de-Marne +0075 287, 67

Source : Insee[89].



Sport et loisirs |


La région dispose de nombreux hippodromes, notamment les hippodromes parisiens (Auteuil, Longchamp, Vincennes, etc.). Mais il existe également deux hippodromes situés en Île-de-France et qui dépendent de la Fédération des courses d'Île-de-France et de Normandie : l'hippodrome de Rambouillet et l'hippodrome de Fontainebleau.


Elle possède en outre des équipements sportifs reconnus internationalement pour l'organisation de grandes compétitions : cinq grands stades de football et de rugby (pouvant servir aussi pour des compétitions d'athlétisme ou d'autres manifestations, notamment culturelles) :



  • le Parc des Princes, le stade Jean Bouin et le stade Charléty à Paris,

  • le Stade de France en Seine-Saint-Denis

  • le Paris la Défense Arena (anciennement U Arena Stadium) inauguré le 16 octobre 2017

  • un stade de tennis : le stade Roland-Garros où sont organisés chaque printemps les Internationaux de France de tennis

  • le palais omnisports de Paris-Bercy où sont organisées régulièrement d'importantes manifestations sportives comme le trophée de France de patinage artistique ou les Masters de Paris-Bercy.

  • D'autres équipements sportifs sont moins courus, mais néanmoins nécessaires : le stade Pierre-de-Coubertin et la halle Georges-Carpentier (tous deux à Paris) pour d'autres sports collectifs en salle (handball, volley), le palais des sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) pour le basket ou la boxe, le stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes au nord-ouest de Paris.


Par ailleurs, la région accueillera les jeux olympiques de 2024.


Elle possède douze bases- "îles" régionales "de loisirs": Corniche des Forts en Seine-Saint-Denis; Boucles de la Seine, Saint-Quentin-en-Yvelines et Val-de-Seine dans les Yvelines; Cergy-Pontoise dans le Val d'Oise; Port-aux-Cerises et Etampes dans l'Essonne; Créteil dans le Val-de-Marne; Bois-le-Roi, Buthiers, Jablines-Annet et Vaires-Torcy en Seine-et-Marne. Il n'en existe pas dans les départements de Paris et des Hauts-de-Seine. Cependant, des manifestations comme Paris Plages, ou Clamart Plage (Hauts-de-Seine) sont organisés chaque année.



Culture |


Article détaillé : Culture de l'Île-de-France.



Patrimoine |



Architecture , routes historiques et touristiques |




La façade principale du château d'Écouen donnant sur la Plaine de France.






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L'Île-de-France est le berceau de l'architecture gothique dont les joyaux sont la cathédrale Notre-Dame de Paris, la basilique de Saint-Denis, l'abbaye de Royaumont, le château de Vincennes, l'église Saint-Eustache, la Conciergerie et la Sainte-Chapelle.


Des témoignages de l'architecture Renaissance, tel que le monumental Château d'Écouen (Val d'Oise) bâti par Anne de Montmorency au XVIe siècle, peuvent être visités. La commune d'Écouen présente par ailleurs un grand nombre de monuments architecturaux de cette époque.


L'arc de triomphe de l'Étoile et l'hôtel national des Invalides à Paris, et les château de Versailles, de Vincennes, de Vaux-le-Vicomte, de Fontainebleau, de Rambouillet sont également des architectures exposées en Île-de-France.


La Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris est de style romano-byzantin.


La Grande Mosquée de Paris est de style hispano-mauresque.


La Grande Synanogue de la Victoire à Paris est de style roman fleuri.


L'architecture moderne et contemporaine est bien représentée en Île-de-France, par le Centre Georges-Pompidou, la tour Montparnasse, la Grande Arche et les tours de la Défense, la Bibliothèque Nationale de France, le Stade de France, et dans les villes nouvelles de Marne-la-Vallée (Noisy-le-Grand), de Cergy-Pontoise, d’Évry (cathédrale de la Résurrection), de Melun-Sénart et de Saint-Quentin-en-Yvelines.


La région possède à ce jour huit villes d'Art et d'Histoire: Paris, Boulogne-Billancourt, Etampes, Rambouillet, Saint-Quentin-en-Yvelines, Pontoise, Meaux et Noisiel.


Elle a quatre routes historiques et touristiques: la route historique des maisons d'écrivain, la route Normandie-Vexin, la route François 1er et le parcours des Impressionnistes.


Elle possède 4 plus beaux jardins de France: Château de Breteuil, Château de Saint-Jean-de-Beauregard, Château de Vaux-le-Vicomte, Domaine de Courson.


Quatre sites franciliens sont classés UNESCO : Paris Rives de Seine, Palais et parc de Fontainebleau, Palais et parc de Versailles et Provins ville de foire médiévale.



Culture rurale |





Vue de l'Île-de-France, de Théodore Rousseau, en 1830. En fait, vue depuis Montmorency sur le lac d'Enghien.



L'Île-de-France, dans sa partie la plus périphérique, a été jusqu’à l'époque de la création des villes nouvelles un ensemble très rural constitué de terres très fertiles. Aujourd'hui, près de 80 % de la surface régionale est toujours constituée de cultures et de forêts.


Chacune des petites régions qui entourent la capitale conserve, malgré l'expansion de l'agglomération parisienne, une vocation rurale marquée et très souvent, un important patrimoine tant monumental (châteaux, églises classées…) que vernaculaire (lavoirs, croix de chemin, fermes fortifiées, quelques moulins…). Depuis les années 1980, le classement de certains sites (Vexin français) puis la création de quatre parcs naturels régionaux contribuent à préserver ce patrimoine.


Parmi les régions historiques qui entourent Paris on compte :



  1. le Vexin français au nord-ouest, borné à l'est par Pontoise et la vallée de l'Oise, à l'ouest par l'Epte, au nord par le Thelle et au sud par la vallée de la Seine. Cette région est pour sa partie francilienne devenue le parc naturel régional du Vexin français ;

  2. le Pays de France, au nord de Paris, dont la partie nord, très rurale, est maintenant préservée grâce au parc naturel régional Oise-Pays de France ;

  3. le Multien et la Goële au nord-est de Paris ;

  4. la Brie à l'est ;

  5. le Gâtinais français au sud-est, en partie préservé grâce au parc naturel régional du Gâtinais français ;

  6. le Hurepoix au sud, pour partie intégré dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse ;

  7. le Mantois à l'ouest.



Culture urbaine |


L'Île-de-France concentre, notamment grâce à Paris, un ensemble d'activités culturelles urbaines de grande densité : la capitale mais aussi d'autres villes franciliennes abritent un nombre très important de musées, théâtres, salles de concert et de spectacles. Cette présence de la culture en ville contribue à la capacité d'attraction touristique de la région. L'activité culturelle liée au patrimoine urbain contribue au rayonnement de la région.


Par ailleurs, bien que le tag (graffiti) soit interdit en de nombreux endroits et coûte en dépense de nettoyage à la collectivité, certains avancent qu'il est devenu un art des cultures urbaines[réf. nécessaire]. Dans les différents quartiers de Paris et de la banlieue, se développe dans les centres culturels, les maisons de jeunes et les écoles de cirque, la pratique des arts urbains émergents croisés avec les arts du cirque. Naissent avec ce nouveau courant artistique des festivals comme celui de Bagneux (92) appelé HipCirqHop, mêlant les arts du cirque, le hip hop, le graff, le free-style…



Musique |




Équipements culturels |



Musées principaux |


Les musées incluent notamment le Palais du Louvre, le Musée National d'Art Moderne-Centre Pompidou, le Museum National d'Histoire Naturelle, le musée d'Orsay , le Musée du Quai Branly-Jacques-Chirac, le Musée Rodin, le Musée National des Arts Asiatiques Guimet, la Cité des Sciences et de l'Industrie , le Musée national de la Renaissance d'Écouen (Val d'Oise) , le Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget(Seine-Saint-Denis) et le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux (Seine-et-Marne).



Salles de spectacles principales |


L' AccorHotels Bercy Arena, l'Olympia, le Palais des congrès de Paris, le Casino de Paris, le Grand Rex, le Chapiteau Alexis-Gruss, le Palais des Sports de Paris, la Philharmonie de Paris, la Cité de la Musique de Paris, l'Opéra National Garnier et l'Opéra Bastille de Paris, le Cirque d'Hiver-Bouglione à Paris. En banlieue, La Seine musicale de Boulogne-Billancourt, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, le Théâtre de Gennevilliers, le Théâtre de Nanterre-Amandiers, la MC93 de Bobigny, l'Académie Fratellini de la Plaine-Saint-Denis, ainsi que le Stade de France de Saint-Denis et le Paris la Défense Arena (anciennement U Arena) de Nanterre, couramment utilisés en tant que lieux de représentation et lieux de concert.



Événements culturels majeurs |






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Principaux festivals[90] |


Voir la catégorie : Festival en Île-de-France.



  • Banlieues bleues

  • Solidays

  • Rock en Seine

  • Festival Chorus des Hauts-de-Seine

  • Festival de l'imaginaire

  • Festival d'Automne de Paris

  • Festival Chopin Paris

  • Festival de musique de l'Institut du Monde Arabe de Paris

  • Festival de Saint-Denis[91]

  • Festival de l'Orangerie de Sceaux

  • Automne musical du château de Versailles

  • Festival de musique de Royaumont

  • Journées Ravel de Montfort-l'Amaury

  • Festival Frisson baroque et Festival Printemps de Paroles de Marne et Gondoire

  • Festival des musiques sacrées de Paris

  • Fête de l'Humanité

  • Suresnes Cités Danse

  • Les étés de la danse de Paris

  • Artdanthé de Vanves

  • Printemps des Poètes

  • Pestacles , Paris Jazz Festival et Festival Classique au Vert du Parc floral de Paris

  • We Love Green de Paris

  • Villette Sonique

  • Jazz à Saint-Germain-des-Prés Paris

  • Jazz à la Villette

  • Festival international de musique d'Auvers-sur-Oise

  • Le Potager du Rock

  • Festival Paris Hip Hop

  • Festival Paris l'été

  • Festival de cinéma en plein air de La Villette

  • Festival Silhouette

  • Festival Africolor

  • Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

  • Festival Paris-cinéma

  • Champs-Elysées Film Festival


  • Terra di cinema de Tremblay-en-France

  • Festival du court-métrage de Pantin

  • Festival Val d'Oise du Court

  • Polar dans la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines

  • Festival international du cirque de Massy

  • Festival mondial du cirque de demain de Paris

  • Festival international du film de femmes de Créteil

  • Festival America de Vincennes

  • La Défense Jazz Festival

  • Enghien jazz festival

  • Festival jazz Musette des Puces de Saint-Ouen


  • Festival Django Reinhardt de Samois-sur-Seine

  • Festival Jazz aux Capucins de Coulommiers

  • Festival Blues sur Seine

  • Salon du Livre de Paris

  • Festival Paris en toutes lettres

  • Salon du Livre et de la Presse jeunesse de Montreuil

  • Festival théâtral du Val d'Oise




Fêtes traditionnelles |




  • Fête des Loges (Saint-Germain-en-Laye)


  • Foire du Trône (Bois de Vincennes à Paris)


  • Foire nationale à la brocante et aux jambons (Chatou)


  • Fête à Neu-Neu (Neuilly-sur-Seine)



Spécialités régionales |






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  • Du côté des fromages, beurres et crèmes peuvent être recensés : brie de Melun (AOC), coulommiers, brie de Nangis, brie de Montereau, brie de Provins, brie de Meaux, brie noir, brie fermier, brie de Melun bleu, fontainebleau, chevru, fougerus, brie en pot (lait de chèvre), butte de doue, gratte-paille, lucullus, grand vatel, explorateur, vignelait.

  • Du côté des viandes : agneau d'Île-de-France, poule gâtinaise, poule de Houdan, escargots et dérivés.

  • Du côté de la charcuterie : pâté de Houdan, saucisson de Paris, jambon de Paris, boudin noir de Paris.

  • Du côté des produits d'assaisonnement : moutarde de Meaux, vinaigre de Lagny, confit de pétales de rose, safran du Gâtinais, plantes utilitaires et aromatiques de Milly-la-Forêt.

  • Du côté fruits et légumes peuvent être notamment inclus : asperges d'Argenteuil, figue blanche d'Argenteuil, carottes, champignons de Paris, pissenlit de Montmagny, pomme de terre belle de Fontenay, pomme de terre du Gâtinais, petit pois de Clamart, haricot vert de Massy, haricot d'Arpajon, oignon de Mantes-la-Jolie, poireau de Mézières, potiron de Monthléry, cresson de Méréville, tomate de Croissy, cerise de Montmorency, fraise de Marcoussis, poire de Groslay, chasselas de Thomery, pêche de Montreuil, reine-claude de Chambourcy, pomme belle de Pontoise.

  • En boulangerie, pâtisserie , confiseries et douceurs : paris-brest, brioche de Nanterre, saint-honoré, opéra, croissant parisien, baguette parisienne, financier, macaron de Paris, macaron fondant de Réau, sablé briard de Mormant, mauresses de Moret, bonbon à la menthe de Milly-la-Forêt, sucre d'orge de Moret, cailloux monterelais, coquelicot et gelée de Nemours, pavés de Meaux et de Lagny, melunettes, niflettes de Provins, chocolats, miels de Brie et du Gâtinais.

  • En boissons : clos-Montmartre, clos de Bercy, clos de Bellevue, clos des Morillons, clos de Clamart, picolo vin d'Argenteuil, vin de Suresnes, clos de Rueil Buzenval, clos Saint-Vincent de Noisy-le-Grand, vin de Bagneux, vin de Gagny, vin de Neuilly-Plaisance, bières artisanales de Brie, du Vexin et du Gâtinais, cidre fermier de la Brie, jus de pomme et sirops fermiers de la Brie, du Vexin et du Gâtinais, et noyau de Poissy[92].



Galerie photo |




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Notes et références |



Notes |





  1. Le BOPI est le Bulletin officiel de la propriété industrielle, publié par l'INPI.


  2. Le déposant de la marque précise que « Le logotype ci-dessus est toujours en couleur pantone 485 C, à l'exception de la version noire sur fond blanc, et blanche sur fond rouge. Pas de possibilité d'autres couleurs en dehors des déclinaisons citées ci-dessus. ».




Références |




  1. Insee - Produit intérieur brut en 2013 : comparaisons régionales, consulté le 29 janvier 2016.


  2. Données Eurostat - PIB régionaux en 2007 - 513 705 millions SPA pour la Rhénanie-du-Nord-Westphalie contre 488 598 millions SPA pour l'Île-de-France en 2007


  3. Données Eurostat - PIB régionaux par habitant en 2007


  4. Michel Giraud, Histoire de l'Ile-De-France, Ed. France-Empire, 1996, p. 14


  5. Catherine Bérange, « la question : l'Île de France Karembolage (Arte.tv) », 8 juin 8(consulté le 30 juillet 14)


  6. Jacques Levron, Les Grandes heures de l'Ile-de-France, Perrin, 1969, p. 12


  7. Jean Bastié, Géographie du Grand Paris, Paris, Masson, 1984, p. 54.


  8. Cet arrêté, publié au Journal officiel du 6 décembre 1956, p. 11649, peut être [PDF] consulté en ligne.


  9. [PDF] Décret no 55-873 du 30 juin 1955 relatif à l'établissement de programmes d'action régionale


  10. [PDF] Claude Cottour, Du District à la Région Île-de-France, DREIF, septembre 2008.


  11. Image de la région, sur le site wordpress.com.


  12. a et bExposés par le chercheur CNRS Emmanuel Bellanger dans le Film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.


  13. GEO no 404 d'octobre 2012 p. 130


  14. Timbre : ÎLE DE FRANCE, sur le site wikitimbres.fr, consulté le 4 janvier 2015.


  15. Armes de l'Île-de-France, Nouveau Larousse Universel, tome 1, Librairie Larousse, 1948, p. 969.


  16. « Le nouveau visage de l'Île-de-France », Stratégies, no 1167,‎ 10 novembre 2000(lire en ligne).


  17. BOPI 06/12 - VOL. II Enregistrements effectués avec modification par rapport à la demande publiée, p. 109, [lire en ligne].



  18. « Le logo de l'Île-de-France », sur le site du conseil régional de l'Île-de-France (consulté le 22 novembre 2014).




  19. « Ile de France, demandez le dernier logo ! », sur le site Admirable Design, 19 décembre 2005(consulté le 22 novembre 2014).




  20. « Drapeaux du conseil régional d'Île-de-France », sur le site « Les emblèmes de France », 27 septembre 2009(consulté le 22 novembre 2014).




  21. « Accueil>Drapeaux>Régions administratives>Ile de France (région) », sur le site « Les emblèmes de France », 27 septembre 2009(consulté le 22 novembre 2014).



  22. [PDF] carte des corridors biologiques d'intérêt, sur ile-de-france.ecologie.gouv.fr


  23. a et bhttp://www.ors-idf.org/dmdocuments/erpurs_synth_poll_prox.pdf


  24. Services Collectifs des Espaces Naturels et ruraux d'IDF


  25. « Carte du réseau hydrogrpahique de l'Île-de-France », Agence de l'eau Seine-Normandie (consulté le 22 juin 2011).


  26. a et bIAU IdF - Le tourisme fluvial en Île-de-France : une image à valoriser.


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  28. Trafic de l'aéroport de Paris Charles de Gaulle, consulté sur le site de l'Union des aéroports français le 6 février 2016


  29. Trafic de l'aéroport de Beauvais - Tillé, consulté sur le site internet de l'Union des aéroports français le 6 février 2016


  30. IAU IdF - La circulation routière en Île-de-France. Évolution des flux et conditions de circulation dans la zone centrale


  31. [PDF] IAURIF - Quel avenir pour le vélo en Île-de-France ?, octobre 2005


  32. [PDF] STIF - Mobilité et transports en Île-de-France


  33. [PDF] Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Le fret en Île-de-France : statistiques 2006


  34. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport par modes


  35. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Répartition du trafic national par mode


  36. Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, tome II, p. 61


  37. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport ferroviaire


  38. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport combiné


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  40. IAU IdF, La place de l'Île-de-France dans l'hinterland du Havre : le maillon fluvial.


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  47. Source Insee.


  48. « L'Île-de-France première région d'Europe par le PIB »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Les Échos (consulté le 20 mai 2018).


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  60. Insee - Recensement de la population de 2014, tableaux EMP2, Exploitation complémentaire, consulté le 4 juillet 2017


  61. Alexandre Dupuis, Les séniors en Ile de France, Ile-de-France (lire en ligne)


  62. IAURIF - La population des régions de 1851 à 1999, Note rapide Population et modes de vie, n° 32 [PDF]


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  68. Insee Estimation de la population au 1er janvier par région , département (1975-2012), sexe et âge


  69. Population légale au 1er janvier 2006


  70. Insee - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge


  71. Décret authentifiant la population légale 2009 au 1er janvier 2012


  72. Insee Île-de-France : 11,6 millions de Franciliens au premier janvier 2007,INSEE - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge


  73. Insee Île-de-France : 11,6 millions de Franciliens au premier janvier 2007,Insee - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge


  74. Insee - Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer


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Voir aussi |


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Bibliographie |



  • André Lesort, Pierre Bernus, Maurice-Pierre Boyé, Monique Richard, Visages de l'Île-de-France, Paris, Horizons de France, 1946, 216 p.

  • Pierre Bernus, Histoire de l'Île-de-France, Toulouse, Ancienne Librairie Furne, Boivin et Cie, 1971, 599 p.

  • Michel Mollat (sous la direction de), Histoire de l'Île-de-France et de Paris, Paris, Privat, coll. « Univers de la France », 1934, 283 p.

  • Collectif, Île-de-France - Produits du terroir et recettes traditionnelles, Paris, Albin Michel / Conseil national des arts culinaires, coll. « L'inventaire du patrimoine culinaire de la France », 1993, 335 p. (ISBN 2-226-06348-X)

  • Colette Vallat (dirigé par), Île-de-France - Éclats des terroirs, des savoirs, des pouvoirs, Paris, Autrement, coll. « France », 2000, 205 p. (ISBN 2-86260-967-6)

  • Collectif, Atlas des franciliens, Paris, IAU Île-de-France, 2013



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