Yémen









République du Yémen


ﻟﺠﻤﻬﻮﺭﯾّﺔ اليمنية (ar)


Al-Jumhuriyah al-Yamaniyah (ar)











Drapeau
Drapeau du Yémen.


Blason
Blason du Yémen.




Description de l'image Yemen (orthographic projection).svg.














Devise nationale
Allah, al Watan, al Thaoura
(Dieu, la patrie, la révolution)

Hymne national
République unie

























Administration
Forme de l'État
République
Chef de l'État
Abdrabbo Mansour Hadi (gouvernement d'Aden)
Mehdi Hussein al-Machat (gouvernement houthi, intérim)
Premier ministre
Maïn Abdelmalek Saïd (gouvernement d'Aden)
Abdel Aziz ben Habtour (gouvernement houthi)
Langues officielles
Arabe
Capitale
De jure : Sanaa
De facto :
- Sanaa (gouvernement houthi)
- Aden (gouvernement internationalement reconnu)[N 1]

15°21'18"N 44°12'25.2"E























Géographie
Plus grande ville
Sanaa
Superficie totale
527 968 km2
(classé 49'"`UNIQ--nowiki-0000000F-QINU`"'1'"`UNIQ--nowiki-00000010-QINU`"'e)
Superficie en eau
Négligeable
Fuseau horaire
UTC +3













Histoire
Indépendance
Unification
Date
22 mai 1990

















Démographie
Gentilé
Yéménite

Population totale (2017[1])

28 036 829 hab.
(classé 50'"`UNIQ--nowiki-00000030-QINU`"'1'"`UNIQ--nowiki-00000031-QINU`"'e)
Densité
53 hab./km2













Économie

IDH (2017)

en diminution 0,452[2] (faible  ; 178e)
Monnaie
Riyal yéménite (YER​)

















Divers
Code ISO 3166-1
YEM, YE​
Domaine Internet
.ye
Indicatif téléphonique
+967



Le Yémen, en forme longue la république du Yémen (arabe al-Yaman, اليَمَن et Al-Jumhuriyah al-Yamaniyah, ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﯾّﺔ اليمنية), est un pays arabe situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie. Il possède une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite au nord et avec Oman au nord-est, et une frontière maritime avec Djibouti et l'Érythrée à l'Ouest et la Somalie au Sud. Il présente une importante façade maritime sur le golfe d'Aden, une moindre sur la mer Rouge, et contrôle avec Djibouti le détroit de Bab-el-Mandeb qui mène vers le canal de Suez. Sa capitale, Sanaa, se situe dans l'ouest du pays, et son principal port est Aden.


Dans l'antiquité, le Yémen était un territoire du Royaume de Saba. L’actuelle nation yéménite est née en 1990 de la réunion de la République démocratique et populaire du Yémen (Yémen du Sud) et de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord). L'histoire du pays est marquée par une forte instabilité politique, qui continue de nos jours.


Le Yémen se classe 154e sur 187 pays à l'indice de développement humain de l'ONU en 2014.




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Histoire


  • 3 Politique


  • 4 Géographie


    • 4.1 Divisions administratives


    • 4.2 Villes principales




  • 5 Économie


  • 6 Éducation


  • 7 Situation des droits de l'homme


  • 8 Démographie


    • 8.1 Langues




  • 9 Culture


  • 10 Religion


  • 11 Codes


  • 12 Notes et références


    • 12.1 Notes


    • 12.2 Références




  • 13 Annexes


    • 13.1 Bibliographie


    • 13.2 Filmographie


    • 13.3 Articles connexes


    • 13.4 Liens externes







Étymologie |


Yemen signifie en arabe « la droite ». En effet, les anciens sémites avaient pris l'habitude de s'orienter en regardant le soleil levant, c'est-à-dire vers l'est. Le sud était alors situé à leur droite, tandis que le nord était désigné sous le terme de ash-shamal, qui dérive du mot al-ashmal signifiant « la gauche ».
Le terme arabe « al-yiumna » qui signifie « prospérité », expliquerait aussi l'interprétation selon laquelle le sud en général et le Yémen en particulier seraient associés à la richesse, d'où le surnom d'« Arabie Heureuse » qui lui a été attribué jadis. Il se trouve, en effet, que le Yémen est l'une des zones les plus irriguées de la péninsule arabique[3].



Histoire |


Article détaillé : Histoire du Yémen.

Dans l'antiquité, le Yémen est un territoire du Royaume de Saba.



La partie nord du Yémen fut soumise à l'Empire ottoman jusqu'en 1918.


Article détaillé : Guerre civile du Yémen du Nord.

La monarchie (imamat), qui portait le nom de Royaume mutawakkilite du Yémen, est abolie en 1962 et la partie nord du pays prend le nom de République arabe du Yémen (Yémen du Nord), où une guerre civile dure jusqu'en 1970.


La partie sud du Yémen correspond à l'ancienne colonie britannique, formée progressivement à partir de 1839 autour du port d'Aden. Après le départ des troupes britanniques, la Fédération d'Arabie du Sud et le Protectorat d'Arabie du Sud se regroupent en 1967 pour former un nouvel État indépendant, la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud), d'orientation pro-soviétique.


Article détaillé : Unification du Yémen.

Le 22 mai 1990, le Yémen du Nord et le Yémen du Sud se réunissent pour former la République du Yémen actuelle.


La même année, le Yémen soutient l'Irak durant la première Guerre du Golfe (sans pour autant valider son annexion du Koweït) ce qui lui vaut des représailles de la part des États-Unis : la monnaie est attaquée et fortement dévaluée, l'Arabie saoudite suit l'allié américain et expulse de son territoire le million de travailleurs yéménites privant des millions de familles de ressources.


Article détaillé : Guerre civile yéménite de 1994.

En 1994, le sud du Yémen tente en vain de faire de nouveau sécession. Le conflit fait 7 000 à 10 000 morts.


Au début des années 2000, le gouvernement doit faire face à des mouvements rebelles islamistes, en particulier l'insurrection des Houthis. En 2004, les affrontements près de la frontière avec l'Arabie saoudite ont fait environ 400 morts. Depuis 2004, le Yémen est aussi confronté à une rébellion armée de la minorité chiite zaïdite dans le gouvernorat de Sa'dah (nord-ouest), qui ne reconnait pas le régime du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1990. Au début du mois d'avril 2005, les forces du gouvernement ont attaqué la position des rebelles dans les montagnes du nord-ouest du pays ; trois semaines de combats dans la province de Sa'dah ont provoqué la mort d'environ 200 personnes. En 2009, la guerre civile continue toujours et l'ONU compte 150 000 déplacés[4]. Depuis le 4 novembre 2009, l'Arabie saoudite intervient militairement contre la rébellion[5]. Malgré un ancrage officiel dans le camp occidental et une coopération pour le contrôle de ses côtes, le pays reste un foyer d'instabilité.


Article détaillé : Révolution yéménite.



Révolution yéménite, 2011


Début 2011 survient la « révolte yéménite de 2011 » désignant un mouvement de contestation de grande ampleur se déroulant au début de l'année 2011 à Sana'a et dans plusieurs autres villes du Yémen[6]. S'inspirant des précédents tunisien et égyptien, les manifestants réclament la démocratie, la fin de la corruption et de la mainmise du congrès général du peuple (CGP, au pouvoir), de meilleures conditions de vie et le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 22 ans. Les protestations ont par la suite dégénéré en révolte à la suite de l'insurrection de combattants tribaux.




Carte de la guerre civile du Yémen, situation en 2018.


  •      Territoire contrôlé par les loyalistes.

  •      Territoire contrôlé par les Houthis.

  •      Territoire contrôlé par les djihadistes d'AQPA et de l'EI au Yémen.

  •      Territoire contrôlé par le Conseil de transition du Sud.



Article détaillé : Insurrection houthiste au Yémen.

Le nouveau président élu en 2012, Abdrabbo Mansour Hadi, ne parvient pas à mettre en place les recommandations du dialogue national établi après la révolution populaire de 2011 et la chute d'Ali Abdallah Saleh. Débordé en septembre 2014 par le mouvement chiite houthiste, venu de l'extrême nord du pays, et par certains éléments de l'armée, il est contraint à la démission en janvier 2015, lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. Il se réfugie en février à Aden, port stratégique du sud du pays, qui plonge dans les violences inter-confessionnelles et les attaques terroristes[7]. Fin mars, alors que les rebelles houthis s'emparent peu à peu d'Aden, le président Hadi fuit le pays et se réfugie en Arabie saoudite[8].


Articles détaillés : Opération Tempête décisive, Opération Restaurer l'espoir et Famine au Yémen.

À partir de mars 2015, une coalition de plusieurs pays arabes sunnites dirigée par l'Arabie saoudite lance de nombreuses frappes aériennes contre les positions rebelles houthis[9].


L’ancien président Ali Abdallah Saleh est tué le 4 décembre 2017 lors de la bataille de Sanaa contre les Houthis.


En décembre 2017, l'ONU indique que plus de huit millions de personnes sont « à deux doigts de la famine » en raison du blocus des ports[10]. Plus d'un million de personnes sont par ailleurs atteintes du choléra d'après le Comité international de la Croix-Rouge[11].



Politique |


Article détaillé : Politique au Yémen.



Manifestation contre la guerre à New York, 2017





Janbiya dans son étui


Le Yémen est une république. Le droit de vote est accordé à tous les citoyens de plus de 18 ans. La Constitution, du 16 mai 1991, a été amendée le 29 septembre 1994.


Le président est élu pour un mandat de sept ans. Le vice-président et le Premier ministre sont nommés par le président.[réf. nécessaire]


Le président est le chef de l'État, tandis que le Premier ministre est le chef du gouvernement.


Le pouvoir législatif est exercé par une seule chambre de 301 sièges, renouvelée tous les quatre ans.


Le droit du Yémen est basé sur le droit islamique, le droit britannique et les coutumes locales.[réf. nécessaire]


La Cour suprême est la plus haute instance du pouvoir judiciaire, mais en pratique, en dehors des grandes villes, la stricte application de la charia est en place. L'apostasie de l'islam est interdite et passible de la peine de mort[12].


En 1997, Oras Sultan Naji et Oulouf Bakhoubaïra sont les deux premières femmes élues comme députées au Yémen[13]. Naji est réélue en 2003[14]. En 2010, celle-ci est la seule femme à siéger à la chambre basse[15].



Géographie |




Carte du Yémen


Article détaillé : Géographie du Yémen.

Pays du Proche-Orient, au sud de l'Arabie saoudite et entouré par le golfe d'Aden, la mer Rouge, Oman, le Yémen couvre une surface de 527 970 km2.


Plusieurs îles font partie du territoire yéménite : l'île de Kamaran en mer Rouge, l'îlot de Périm qui commande l'accès à la mer Rouge par le détroit de Bab-el-Mandeb, et l'île de Socotra (la plus grande des îles) dans l'océan Indien.


Le Yémen possède 1 906 km de côtes. Le relief est caractérisé à l'ouest par de hautes montagnes. Celles-ci sont constituées par la partie méridionale des monts Sarawat, dont le Jabal an Nabi Shu'ayb, haut de 3 666 m est le point culminant. Il est aussi la plus haute montagne de la péninsule arabique. Six autres sommets dépassent les 3 000 m, parmi lesquels le Jabal al Qullah, deuxième cime du pays.


Le climat est presque partout désertique. Très chaud et humide le long de la côte ouest, tempéré dans les montagnes occidentales aussi affectées par les moussons. Le désert situé dans l'est du pays, l'Hadramaout, est très chaud et sec.


Le pays souffre de désertification et de manque d'eau. Le Yémen est souvent touché par les tempêtes de sable.



Divisions administratives |


Article détaillé : Liste des gouvernorats du Yémen.




Chibam, Hadhramaout




Gouvernorat de Sanaa




Gouvernorat d'Amran




Gouvernorat d'Ibb


Depuis février 2004, le Yémen est divisé en 21 gouvernorats (dits muhafazat en arabe, pluriel de muhafazah au singulier), auxquels s'ajoute une municipalité nommée « Amanat Al-Asemah » qui contient la ville capitale : Sanaa[16].



Carte des gouvernorats du Yémen

Les gouvernorats du Yémen.








































































































































































Liste des subdivisions
Gouvernorat
Capitale
Population
2004 (recensement)[17]
Population
2006 (estimation)[18]
Référence
sur la carte

Aden
Aden 589 419 634 710 1

'Amran
'Amran
877 786 909 992 2

Abyan
Zinjibar 433 819 454 535 3

Ad Dali'
Ad Dali' 470 564 504 533 4

Al Bayda'
Al Bayda' 577 369 605 303 5

al-Hodeïda
Al-Hodeïda 2 157 552 2 300 179 6

Al Jawf
Al Hazm 443 797 465 737 7

Al-Mahrah
Al Ghaydah 88 594 96 768 8

Al-Mahwit
Al Mahwit 494 557 523 236 9

Amanat Al-Asemah
Sanaa 1 747 834 1 947 139 10

Dhamar
Dhamar 1 330 108 1 412 142 11

Hadhramaout
Al Moukalla 1 028 556 1 092 967 12

Hajjah
Hajjah 1 479 568 1 570 872 13

Ibb
Ibb 2 131 861 2 238 537 14

Lahij
Lahij 722 694 761 160 15

Ma'rib
Marib 238 522 251 668 16

Raymah
Al Jabin 394 448 418 659 17

Sa'dah
Sa'dah 695 033 746 957 18

Sanaa
Sanaa 919 215 957 798 19

Shabwah
Ataq 470 440 494 638 20

Ta'izz
Ta'izz 1 121 000 2 513 003 21

Socotra
Hadiboh 42 842 22


Les gouvernorats se subdivisent en 333 districts (muderiah), représentant 2 210 sous-districts, et 38 284 municipalités ou villages (en 2001).



Villes principales |


Article détaillé : Villes du Yémen.



Le port d'Aden, l'une des plus grandes villes du Yémen




La porte Bab Al Yemen, Sanaa




Le Wadi Dahr, vallée qui abrite le Dhar Al Hajjar, dans les environs de Sanaa.





































































































Population des villes du Yémen[19]
Ville
Population 1994
Population 2004

Sanaa
954 448
2 431 649

Ta'izz
317 571
596 672

Al-Hodeïda
298 452
548 433

Aden
398 294
507 355

Ibb
103 312
225 611

Dhamar
82 920
160 114

Al Moukalla
122 359
144 137

Zinjibar
50 346
70 801

Say'un
58 383
69 993

Ash Shihr
48 577
68 313

Sa'dah
27 621
60 487

Zabid
44 239
50 781

Hajjah
24 645
46 568

Bajil
48 561
46 005

Dhi as Sufal
31 963
44 949

Rida`
39 227
44 755

Bait al Faqih
28 773
41 652

Al Marawi`ah
30 504
39 911


Économie |


Article détaillé : Économie du Yémen.



Cultures en terrasse


Le Yémen figure parmi les pays les plus pauvres du monde. Lourdement endetté et sous-développé, son économie dépend fortement de l'aide internationale et d'activités traditionnelles couplées à une faible industrie pétrolière. Le pays fait partie de l'Organisation mondiale du commerce depuis le 26 juin 2014, mais souffre de problèmes structurels persistants.



Éducation |


Le Yémen se classe 154e sur 187 à l'indice de développement humain de l'ONU en 2014. Les dépenses de l'État pour l'éducation s'élèvent à 5,2 % du PIB en 2008[1]. L'éducation des garçons dure plus longtemps que celle des filles et l'analphabétisme des femmes est très élevé.





ISU alphabétisation des adultes en Yémen 1995-2015



Situation des droits de l'homme |




Petites filles du Yémen, en 1986.


Des écarts importants existent entre les obligations auxquelles le Yémen a souscrit en tant que membre des
Nations unies, et l'application de la charia et de lois tribales.


La situation des droits de l'homme au Yémen a été examinée par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour la première fois entre mai et septembre 2009 lors de l'examen périodique universel (EPU). Le Yémen a accepté d'appliquer plus de cent recommandations des membres du Conseil. Tout en promettant de réaliser des progrès en mettant sur pied une commission nationale des droits de l'homme et en légiférant sur l'âge minimum du mariage, il a fermement rejeté l'abolition de la peine de mort. En 2009, des condamnations à des peines de flagellation ont été appliquées.


Le gouvernement et les forces de l'ordre, en proie à la corruption, ont été responsables de cas de torture, d'exécutions sans procès et de traitements inhumains. Des arrestations arbitraires ont eu lieu, particulièrement au sud du pays, ainsi que des fouilles abusives de maisons. La détention préventive prolongée représente un sérieux problème, et le processus judiciaire est miné par la corruption, l'ingérence du pouvoir exécutif et l'inefficacité. La liberté de la presse et de religion et la libre expression sont restreintes.


Human Rights Watch a rapporté de la discrimination et de la violence envers les femmes et a dénoncé l'abolition de l'âge minimum du mariage pour les femmes, fixé à 15 ans. L'arrivée de la puberté est souvent établie comme le moment du mariage. La médiatisation du cas de Nojoud Ali, fillette de dix ans divorcée, a introduit la question du mariage des enfants non seulement au Yémen, mais à travers le monde[20]. Des formes de préjugés hostiles envers les personnes handicapées et les minorités religieuses ont également été signalées.


La censure est activement pratiquée. En 2005, une loi obligeait les journalistes à révéler leurs sources dans certaines circonstances. Le gouvernement a aussi augmenté significativement les frais de création d'un journal et d'un site Internet. Violant la constitution, les forces de l'ordre interceptent régulièrement les communications téléphoniques et Internet. Les journalistes critiques du gouvernement sont souvent harcelés et menacés par la police[21]. Le pays compte plusieurs prisonniers d'opinion, selon Amnesty International[22].
Le 6 août 2015, la Française Isabelle Prime, enlevée à Sanaa le 24 février 2015 est libérée après 6 mois de captivité.



Démographie |


Article détaillé : Démographie du Yémen.



Sanaa



Tribesmen, Yemen (16240674572).jpg


La population du Yémen est de 27 584 213 en 2015[23]. Le taux de fécondité est de 4,16 enfants par femme en 2014. L'espérance de vie à la naissance est de 65,87 ans pour les femmes, et de 61,7 ans pour les hommes[1]. L'incidence du VIH est faible, et la mortalité infantile est à 33.80 pour 1000 naissances.Evolution de la population au Yémen.png


Évolution de la démographie entre 1973 et 2015 (chiffre de [6].



Langues |


Article détaillé : Langues au Yémen.


Culture |




Le Musée National à Sanaa


Articles détaillés : Musique yéménite, Cinéma yéménite et Culture du Yémen.


Religion |




Sanaa




Mosquée de Jibla


Articles détaillés : Islam au Yémen et Juifs yéménites.

Les Yéménites de souche sont majoritairement musulmans : ils se répartissent entre 60 % à 75 % de sunnites de rite chaféite et 25 % à 40 % de chiites zaïdites. Globalement, les musulmans yéménites sont donc sunnites à 55 % et chiites à 45 %. Les chiites sont principalement zaydites et peu ismaélites[24].


Il existe toutefois une minorité juive (environ une cinquantaine d'individus) alors que longtemps a existé une forte communauté juive au Yémen, mais elle a émigré en masse peu après la création d'Israël, en 1948, durant l'opération Tapis volant. En 2015, il restait moins de 100 Juifs au Yémen (entre 50 et 84 individus), et qui vivent tous à Sanaa : ils se considèrent comme Yéménites, fiers de leur histoire, et refusent de s'installer en Israël, où toutefois ils ont des liens avec des Juifs Yéménites expatriés entre 1947 et 1988 .


Les Hindous et les Chrétiens vivent surtout aux alentours d'Aden, au sud du Yémen, avec des effectifs en fortes diminutions depuis 1994.



Codes |


Le Yémen a pour codes :



  • 4W, un ancien préfixe d'immatriculation des aéronefs, maintenant inusité,

  • 7O, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,

  • 7O, selon la liste des préfixes radioamateur,

  • OY, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,

  • YAR, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,

  • YE, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,

  • YE, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,


  • YEM, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),


  • YEM, selon la liste des codes pays du CIO,


  • YEM, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,


  • .ye, selon la liste des Internet TLD (domaine de premier niveau),



Notes et références |



Notes |





  1. Siège du gouvernement internationalement reconnu, et donc capitale de facto du pays, depuis la fuite d'Hadi de Sanaa le 21 février 2015. Le 7 mars ([1], [2]), Hadi déclare qu'Aden est la capitale du pays depuis l'occupation de Sanaa par les Houthis. Cependant, cette déclaration n'a qu'une portée symbolique car un changement de jure de la capitale nécessite une révision de la Constitution, laquelle indique toujours que Sanaa est la capitale du Yémen. Le 23 mars ([3]), Hadi affirme Aden « capitale provisoire » du pays.




Références |





  1. a b c d et e(en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le 30 avril 2018).


  2. (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le 6 octobre 2018).


  3. Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)


  4. (fr) Reuters, « Enquête du HCR sur l'impact des raids saoudiens au Yémen », sur http://www.euroinvestor.fr, 6 novembre 2009(consulté le 7 novembre 2009)


  5. (fr) Paul Handley, « Ryad veut “neutraliser” les rebelles chiites yéménites à sa frontière », AFP, 6 novembre 2009(consulté le 7 novembre 2009)


  6. « Yémen : Des milliers de manifestants dans la rue », Radio-Canada.ca avecAgence France Presse, Reuters et Associated Press, 27 janvier 2011(consulté le 27 janvier 2011)


  7. « Attentats de Sanaa : quelles sont les forces qui s'affrontent au Yémen ? », sur Le Monde, 20 mars 2015


  8. « Yémen : le président Abd Rabbo Mansour Hadi s'est réfugié en Arabie saoudite - JeuneAfrique.com » (consulté le 25 juillet 2015)


  9. « Yémen : les destructions calculées de l'Arabie saoudite » (consulté le 25 juillet 2015)


  10. « Yémen: 8 millions de personnes au bord de la famine (ONU) », sur FIGARO, 11 décembre 2017


  11. « Yemen: 1 million de cas de choléra (CICR) », sur FIGARO, 21 décembre 2017(consulté le 22 décembre 2017)


  12. (en) Abdullah Saeed et Hassan Saeed, Freedom of religion, apostasy and Islam, Ashgate Publishing, 2004, 227 p. (ISBN 0-7546-3083-8, lire en ligne), p. 19


  13. « Feminism in Islam », sur Google Books (consulté le 14 janvier 2018)


  14. « Sabanews » (consulté le 14 janvier 2018)


  15. « Delegation for Relations with the Gulf Countries and Yemen » (consulté le 15 janvier 2018)


  16. Governorates of Yemen.


  17. Central Statistical Organisation of Yemen. General Population Housing and Establishment Census 2004 Final Results [4], Statistic Yearbook 2005 of Yemen [5]


  18. « Statistic Yearbook 2006 of Yemen » (consulté le 17 octobre 2010)


  19. « Censusearch »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 25 mars 2013)


  20. (en) « Yemeni bride, 10, says I won't », Los Angeles Times,‎ 11 juin 2008(lire en ligne)


  21. (en) Country Profile: Yemen, Bibliothèque du Congrès, août 2008


  22. Rapport 2009 - Yémen, Amnesty International


  23. « Yémen - Population totale | Statistiques », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le 14 février 2018)


  24. LE MONDE ARABE | PAYS PAR PAYS | Yémen




Annexes |


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Bibliographie |



  • Laurent Bonnefoy, Franck Mermier et Marine Poirier (dir.), Yémen, le tournant révolutionnaire, CEFAS, Karthala, Sanaa, Paris, 2012, 367 p. (ISBN 9782811106935)


  • (en) Gregory D. Johnsen, The last refuge : Yemen, al-Qaeda, and America's war in Arabia, W.W. Norton & Co., New York, London, 2013, 352 p. (ISBN 9780393082425)


  • (en) Helen Lackner (dir.), Why Yemen matters : a society in transition, Saqi, London, 2014, 334 p. (ISBN 9780863567773)

  • Rémy Leveau, Franck Mermier et Udo Steinbach (dir.), Le Yémen contemporain, Karthala, Paris, 1999, 459 p. (ISBN 2-86537-893-4)

  • Pascal et Maria Maréchaux, Yémen, Phébus, 2005, 238 p. (ISBN 978-2752901286)

  • Pascal Maréchaux et Serge Sautreau, Cités du Yémen, Imprimerie nationale, Paris, 2006, 256 p. (ISBN 978-2742763542)

  • M.O. El Habashi, Aden. L'évolution politique, économique et sociale de l'Arabie du sud, SNED, Alger, 1966


  • (en) Uzi Rabi, Yemen : revolution, civil war and unification, Tauris, London, New York, 2015, 275 p. (ISBN 978-1-7807-6946-2)



Filmographie |




  • Yemen, le temps du sacré, film de Layth Abdulamir, Zarafa films, Pantin, 2000, 52 min (DVD)


  • L'avenir voilé du Yemen, film de Holger Riedel, Arte France, 2009, 52 min (DVD)


  • Yemen, le cri des femmes, film de Manon Loizeau, Doc &Film, Paris, 2013, 52 min (DVD)


  • Yemen, les enfants dans le couloir de la mort, film de Thomas Dandois, Alexandra Kogan et François-Xavier Tregan, Arte, Paris, 2014, 21 min (DVD)



Articles connexes |



  • Liste du patrimoine mondial en Asie

  • Centre français d'archéologie et de sciences sociales

  • Villes du Yémen

  • Forces armées yéménites

  • Khemed

  • Tadelakt

  • Guerre du Saada

  • Biodiversité de la Corne africaine



Liens externes |



  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque nationale tchèque • WorldCat



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