Ordre royal du Cambodge
L'Ordre royal du Cambodge fut fondé le 8 février 1864 par le roi du Cambodge Norodom Ier. Cet ordre avait pour but de récompenser les services civils et militaires.
Cet ordre comporte cinq classes : Grand-croix, Grand-Officier, Commandeur, Officier et Chevalier. La décoration est constituée d'un du médaillon comportant les armes royales, médaillon surmonté d'une couronne (les tout premiers modèles ne comportaient toutefois pas de couronne).
Il devint ordre colonial français de 1896 à 1948. Il fut alors décerné tant par le roi du Cambodge que par le président de la République française et fut notamment attribué aux fonctionnaires français, officiers (et aux sous-officiers pour le grade de chevalier) ayant servi avec distinction pendant une période de dix années en Indochine.
En 1899, le ruban, originellement rouge à liserés verts devint blanc à liserés orange pour que la boutonnière ne soit plus confondue avec la Légion d'honneur (décret du 5 décembre 1899). Ce ruban blanc à liserés orange étant d'ailleurs l'ancien ruban de l'Ordre du Dragon d'Annam lorsqu'il était décerné à titre militaire par l'Empereur d'Annam de 1886 à 1896, date à laquelle il devint lui-même un Ordre Colonial.
Par décret du 25 août 1948, redevenu ordre national cambodgien, cet ordre retrouva son ruban d'origine rouge à liserés verts.
Abandonné par les Khmers rouges en 1975, l'ordre fut rétabli par décret royal du 5 octobre 1995.
Classes |
L'ordre était décomposé en cinq classes
Grand-croix
Grand Officier
Commandeur
Officier
Chevalier
Liste partielle de récipiendaires |
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- Grand-Cordon: Léopold III, Roi des Belges.
Michel de la Chenelière, philanthrope
Jean Gilles (général), commandeur
Josip Broz Tito, dirigeant de l'État socialiste yougoslave
Hor Namhong, vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères du Cambodge
Henri Mordacq, général de corps d'armée français et chef du cabinet militaire de Clemenceau de 1917 à 1920, campagne de pacification du Haut-Tonkin de 1893 à 1896.
Jean de Lattre de Tassigny, général d'armée et maréchal de France
Jean-Baptiste Billot, général et homme politique français
Léon Breton, Président de l'Union cycliste internationale de 1922 à 1936
Marcel Ribière, maire d'Auxerre, député puis sénateur de l'Yonne
Auguste Lumière, industriel et biologiste français
Maryse Bastié, aviatrice française,
Albert Besson, médecin et homme politique français,
Jean-David Levitte, diplomate français, pour « sa participation active en faveur de l’adoption des Accords de paix de Paris du 23 octobre 1991 »
Raoul Salan, général français.
Joseph Joffre, maréchal français, généralissime lors de la Première Guerre mondiale, Grand croix.
Henri Rieunier, ministre de la marine, député, grand-officier de l'ordre décerné par le roi Somdach Préa Norodom le 1er août 1885.
Octave Denis Victor Guillonnet, artiste peintre français
Paul Emile Mallart-Cressin, capitaine au 3e régiment d'infanterie de marine, pour sa campagne dans les colonies de 1871 à 1881.- Frédéric Joseph Paulin Landouzy, capitaine au 8e régiment d'infanterie de marine en mai 1896 guerre du Tonkin de 1892 à 1899.
Raymond Mamier, général français.
Ernest Deuve (1843-1900), capitaine de frégate ayant participé à la campagne du Tonkin où il se distingue au sein de l'escadre de l'amiral Courbet.
François Deuve (1892-1959), capitaine de vaisseau, fils du précédent. Alors lieutenant de vaisseau commandant la canonnière L'Inconstant, il remonte le Mékong jusqu'à Phnom Penh, L'Inconstant devenant ainsi le premier navire d'importance à réussir cet exploit. Décoré par le Roi Sisowath.
Émile Duboc (1852-1935).
Charles Baret (1861-1934), directeur de théâtre.
Hypollite Herménégilde Tell (1865-1931), directeur de l'administration pénitentiaire à Cayenne, Guyane. Beau-Père de Félix Éboué.
François Marjoulet, général
Abel Sarthe, Commandant (1901-1948)
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