Équipe du Portugal de football
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Équipe du Portugal
Confédération | UEFA |
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Emblème | L'Ordre du Christ |
Couleurs | Rouge et vert |
Surnom | A Seleção Seleção das Quinas |
Stade principal | Estádio da Luz Estádio José Alvalade XXI Estádio do Dragão |
Classement FIFA | 7e (25 octobre 2018)[1] |
Sélectionneur | Fernando Santos |
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Capitaine | Cristiano Ronaldo |
Plus sélectionné | Cristiano Ronaldo (154 sélections) |
Meilleur buteur | Cristiano Ronaldo (85 buts) |
Premier match | 18 déc. 1921 ( Espagne, 1-3) |
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Plus large victoire | 8-0 ( Liechtenstein, 18 nov. 1994) ( Koweït, 19 novembre 2003) ( Liechtenstein, 9 juin 1999) |
Plus large défaite | 0-10 ( Angleterre, 25 mai 1947) |
Coupe du monde | Phases finales : 7 Troisième en 1966 |
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Championnat d'Europe | Phases finales : 7 Vainqueur en 2016 |
Coupe des confédérations | Phases finales : 1 Troisième en 2017 |
Jeux olympiques | 4e en 1996 |
Maillots
Domicile | Extérieur |
Actualités
Pour la compétition en cours, voir :
Ligue des nations de l'UEFA 2018-2019
L'équipe du Portugal de football (en portugais : Seleção portuguesa de futebol) est la sélection de joueurs portugais représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération portugaise de football.
Créée en 1921, la sélection portugaise connaît son premier fait de gloire lors de la Coupe du monde 1966, au cours de laquelle elle élimine notamment le Brésil, double tenant du titre, et n'est éliminée qu'en demi-finale par le pays-hôte et futur vainqueur, l'Angleterre. Elle compte alors dans ses rangs Eusébio, vainqueur du Ballon d'or 1965 et meilleur buteur du tournoi, considéré comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire.
Après une longue période de résultats décevants, le Portugal dispose depuis le début des années 2000 d'une des meilleures sélections en Europe, autour de Luís Figo puis de Cristiano Ronaldo, tous les deux lauréats du Ballon d'or. Lors de l'Euro 2004 qu'il organise, le Portugal est proche de remporter son premier titre international mais s'incline en finale contre la Grèce. Douze ans plus tard, il s'octroie son premier sacre continental cette fois-ci dans la peau de l'outsider puisqu'il bat la France, pays organisateur de l'Euro 2016, 1-0 en finale de l'épreuve. Par ailleurs, il a atteint à cinq autres reprises les demi-finales d'un tournoi international, lors des championnats d'Europe de 1984, 2000, 2012, de la Coupe du monde 2006 et de la Coupe des Confédérations 2017.
La sélection portugaise est surnommée « Seleção das Quinas » en référence aux (as) Quinas, les petits blasons bleus de l'emblème national[2].
Sommaire
1 Histoire
1.1 Premières années sans brio
1.2 La surprise portugaise de 1966
1.3 Long passage à vide (1966-1984)
1.4 La courte embellie (1984-1986)
1.4.1 Mondial 1986 : « Caso Saltillo »
1.5 Une longue reconstruction (1988-2000)
1.6 Le football portugais tout proche de la consécration (2000-2008)
1.7 Des hauts et des bas (2008-2014)
1.7.1 Coupe du monde 2010
1.7.2 Le summum de l'Euro 2012
1.7.3 Le Mondial brésilien
1.8 L'ère Santos
1.8.1 Une équipe rajeunie
1.8.2 Victoire à l'Euro 2016
1.8.3 Coupe des confédérations 2017
1.8.4 Mondial russe 2018
1.8.5 Ligue des nations
2 Résultats
2.1 Palmarès
2.2 Parcours en compétitions internationales
2.2.1 Parcours en championnat d'Europe
2.2.2 Parcours en Ligue des Nations
2.3 Classement FIFA
2.4 Matchs historiques
3 Personnalités
3.1 Joueurs emblématiques
3.2 Sélectionneurs
3.3 Capitaines de la seleção
3.4 Records individuels
3.5 Effectif actuel
4 Couleurs
5 Infrastructures
6 Rivalités
6.1 Une longue malédiction avec l'équipe de France
6.2 Le piège à répétition de la Grèce
6.3 L'Allemagne, bête noire du Portugal depuis 2006
6.4 Le Portugal, bête noire de la Turquie à l'Euro
6.5 Le Portugal, bête noire de la Bosnie-Herzégovine en barrage
6.6 Le Portugal, bête noire de l'Angleterre et des Pays-Bas
7 Notes et références
8 Liens externes
Histoire |
Premières années sans brio |
La Fédération du Portugal de football est fondée en 1914 sous le nom d'Union portugaise de football (en portugais : União Portuguesa de Futebol), à l'initiative des trois associations régionales de football. Elle a pour but d'organiser des compétitions nationales (il n'y a jusqu'alors au Portugal que des tournois régionaux) et de mettre en place une sélection nationale représentant le Portugal dans les compétitions internationales. Avec l'entrée du Portugal dans la Première Guerre mondiale en 1916, ce 2e objectif ne se concrétise que plusieurs années plus tard. Le premier match officiel de la sélection est finalement organisé le 18 décembre 1921 contre l’Espagne à Madrid. Il se conclut par une défaite des Portugais sur le score de 3-1[3]. Quelques mois plus tard, la Fédération organise la première édition du Campeonato de Portugal, championnat national à élimination directe.
L'affiliation de l'Union Portugaise de football à la Fédération internationale de football association (FIFA) est officialisée en 1923[3]. Après plusieurs années de matchs amicaux, la sélection portugaise est invitée au tournoi de football des Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam. Ce tournoi, disputé par les meilleures équipes nationales du monde, est alors considéré comme le meilleur tournoi de football international, avant l’avènement de la Coupe du monde de football deux ans plus tard. Au tour préliminaire, le Portugal rencontre le Chili, qu'il bat 4-2 pour accéder au premier tour de la compétition. Il affronte alors la Yougoslavie, battue grâce à un second but à la 90e minute (2-1). L'aventure portugaise s’arrête en quart de finale avec une défaite contre l'Égypte (1-2)[4].
Comme la majorité des sélections européennes, le Portugal ne participe pas à la Coupe du monde de 1930 organisée en Uruguay. Il s'inscrit aux qualifications de la Coupe du monde suivante, organisée par l'Italie en 1934, mais en est éliminé après deux défaites contre l'Espagne (9-0 à Madrid et 2-1 à Lisbonne — Vítor Silva est le seul buteur portugais). Quatre ans plus tard, il est de nouveau éliminé lors des tours préliminaires, cette fois par la Suisse sur terrain neutre à Milan (1-2)[5].
Après l'interruption du football international due à la Seconde Guerre mondiale, le Portugal retente sa chance en 1950 mais est de nouveau éliminé par l'Espagne. Repêchée de dernière minute après les forfaits de l'Écosse et la Turquie, la Fédération décline l'invitation pour le Brésil pour des raisons logistiques. Les tours préliminaires à la Coupe du monde de 1954, 1958 et 1962 ne rencontrent pas plus de succès, avec des éliminations au bénéfice de l'Autriche, de l'Irlande du Nord puis de l'Angleterre[5].
La Fédération du Portugal est membre de l'Union des associations européennes de football (UEFA) depuis sa création en 1954. Lors de la première édition du championnat d'Europe des nations, en 1960, le Portugal bat en éliminatoires la RDA mais s'incline en quart de finale face à la Yougoslavie, malgré une victoire à Lisbonne[6]. En 1964, le Portugal est éliminé dès le premier tour, par la Bulgarie en match d'appui[7].
La surprise portugaise de 1966 |
Pour les qualifications pour la Coupe du monde de football de 1966, le Portugal affronte la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Turquie. Dirigés par le Brésilien Otto Glória, les Lusitaniens remportent les quatre premiers de leurs six matchs de qualification, et se qualifient ainsi pour la première fois à une phase finale de Coupe du monde[5].
En Angleterre, le Portugal tombe dans le Groupe C composé de la Hongrie, de la Bulgarie et du double tenant du titre, le Brésil. À la surprise générale, il termine premier de son groupe avec trois nettes victoires, face à la Hongrie (3-1, avec un doublé de José Augusto Torres et un but de José Augusto), la Bulgarie (3-0, buts de José Augusto Torres, d’Eusébio et d’Ivan Vutsov contre son camp) et enfin contre le Brésil (3-1, avec un doublé d’Eusébio et un but d’António Simões)[8].
En quart de finale, le Portugal affronte l'autre équipe surprise du tournoi : la Corée du Nord. Après 24 minutes de jeu, les Nord-coréens mènent trois buts à zéro. La réaction des Portugais est exceptionnelle : ils l'emportent finalement sur le score de 5 buts à 3, grâce à un quadruplé d’Eusébio[9]. En demi-finale, la Seleção affronte l’Angleterre. Le match est planifié à Liverpool, mais l'Angleterre étant l’hôte de la compétition, la FIFA décide de son transfert à Londres. Les locaux gagnent deux buts à un malgré une nouvelle réalisation d’Eusébio, et remportent finalement le tournoi[10]. Pour la troisième place, le Portugal défie l’URSS et son gardien de but Lev Yachine. Eusébio ouvre la marque mais Eduard Malofeev égalise avant la mi-temps. Deux minutes avant la fin, José Augusto Torres offre le podium aux Portugais (2-1)[11].
Avec neuf buts, Eusébio termine meilleur buteur de la compétition[9]. Cette troisième place constitue la meilleure performance de l’équipe du Portugal en Coupe du monde.
Long passage à vide (1966-1984) |
Malgré l'exploit de 1966, le Portugal manque la qualification pour l’Euro 1968 : en phase de groupe, la sélection est surprise à domicile par la Suède puis perd le match décisif pour sa qualification à Sofia face à la Bulgarie, qui se qualifie pour la suite[7]. Les Portugais terminent ensuite à une piètre 4e et dernière place lors des qualifications pour la Coupe du monde de 1970 au Mexique, derrière la Grèce, la Roumanie et la Suisse[5]. La campagne de qualification pour l’Euro 1972 s'achève sur un nouvel échec, le Portugal étant devancé en phase de groupe par la Belgique malgré trois victoires sur le Danemark et l'Écosse[7].
Toujours en 1972, la Selecção das Quinas participe à la prestigieuse Coupe de l'Indépendance du Brésil, un tournoi qui célèbre le 150e anniversaire de l'indépendance du Brésil vis-à-vis du Portugal. Les Lusitaniens gagnent leurs deux phases de groupes, grâce à des victoires contre l'Équateur (3-0), l'Iran (3-0), le Chili (4-1) et la République d'Irlande (2-1), puis un succès contre l'Argentine (3-1), un match nul contre l'Uruguay (1-1) et une victoire contre l'Union soviétique (2-1). En finale, ils s'inclinent face au Brésil, champion du monde en titre, au Stade Maracanã, sur un but de Jairzinho en toute fin de match[12].
Ce parcours prometteur ne se traduit par lors des campagnes de qualification suivantes. Pour la Coupe du monde 1974, le Portugal est devancé par la Bulgarie, vainqueur à Sofia (2-1) et solide à Lisbonne au retour (2-2). Lors des éliminatoires de l'Euro 1976, le Portugal termine la phase de groupe derrière la Tchécoslovaquie et l'Angleterre, qu'il n'a pas réussi à battre. Pour la qualification à la Coupe du monde de 1978, le Portugal s'incline face à la rude concurrence de la Pologne, 3e du dernier mondial, revenu vainqueur du premier match du groupe à Porto. Pour l'Euro 1980, les Portugais intègrent un groupe homogène, dans lequel ils se mêlent à la course pour la qualification jusqu'à deux défaites à l'automne 1979 en Belgique puis à domicile contre l'Autriche. La campagne de qualification pour la Coupe du monde 1982 s'achève sur une nouvelle déception, l'équipe portugaise étant devancée par l'Écosse, l'Irlande du Nord et la Suède, dans un groupe dont les deux premières places sont qualificatives. Les victoires des Portugais sur les deux qualifiés à Lisbonne témoignent pourtant que la sélection avait ses chances cette fois-ci[5],[7].
La courte embellie (1984-1986) |
Après un long passage à vide, la sélection portugaise arrive à se qualifier à l'Euro 1984, dix-huit ans après sa précédente phase finale. Les Lusitaniens dominent la Finlande et la Pologne et restent au contact de l'Union soviétique, grande favorite, jusqu'à un dernier match décisif à Lisbonne. Les Portugais l'emportent 1-0 grâce à Rui Jordão et devancent ainsi les Soviétiques d'un point. À l’Euro 1984 en France, le Portugal débute par un match nul et vierge face à l'Allemagne (RFA), finaliste de la dernière Coupe du monde, puis obtient un 2e point face à l'Espagne (1-1, but d’António Sousa). Lors du 3e match décisif pour la qualification en demi-finale, il bat la Roumanie (1-0, but de Tamagnini Nené)[13]. En demi-finale, le Portugal pose beaucoup de difficultés au pays organisateur, la France, mais malgré le doublé de Rui Jordão, il s’incline (2-3) après prolongation[14]. João Pinto et Fernando Chalana font partie de l'équipe-type du tournoi[15]
Mondial 1986 : « Caso Saltillo » |
Les Portugais se qualifient pour une 2e phase finale d'affilée pour la Coupe du monde 1986 au Mexique, grâce à une victoire inattendue en RFA couplée à une défaite de la Suède lors du dernier match l’évènement est connu comme le « miracle de Stuttgart » (en portugais : o milagre de Estugarda)[11]. Un nouveau mondial 20 ans après celui de 1966. Ironie de l'histoire, le premier est face à l’Angleterre, la nation qui a justement éliminée la "Seleção" lors de leur dernière Coupe du Monde. L'équipe sort d'un Euro 84 prometteur, des jeunes talentueux comme Paulo Futre : l'attente est importante au pays.
Cependant le « miracle de Stuttgart » va rapidement tourner au scandale. La sélection portugaise va vivre une des pages les plus sombre de son histoire. Connu au Portugal comme l'« affaire de Saltillo[16] » (en portugais : Caso Saltillo), du nom de la ville mexicaine, centre d'entraînement de la sélection pour le mondial 1986.
Un échec sportif suite à des conflits internes avec la fédération concernant des primes. Bien avant l'arrivée au Mexique, des tensions apparaissent. Peu de temps avant le départ, António Veloso accuse un contrôle positif, il est débarqué à la dernière minute, provoquant la colère des joueurs convaincus de son innocence. Bandeirinha le remplace sur le tas, plus tard Veloso sera innocenté. Pour ne rien arranger, des choix douteux de la fédération portugaise ont compliqué encore un peu plus les choses. En effet, pour se rendre au Mexique, les joueurs vont passer par Francfort, puis Dallas pour enfin se rendre à Mexico, qui est encore à 900 km du centre d'entraînement de la sélection : à Saltillo dans la banlieue de Monterrey.
Les joueurs ont des difficultés d'acclimatation à l'altitude, ils se plaignent des installations : le terrain d'entrainement est incliné, il monte d'un côté et descend de l'autre. Le match de préparation contre le Chili est annulé. L'essentiel de la préparation se fait contre des équipes d'amateurs de la région, et même contre des employés de l’hôtel. Le 25 mai 1986, la nouvelle tombe, les joueurs font gréve et refusent de s’entraîner. Ils réclament une augmentation de leur rémunération, et leur part des primes des sponsors.
Malgré cette annonce des joueurs, ils assurent continuer une "préparation normale". Dès lors, les joueurs porteront les maillots d'entrainement à l'envers, refusant de porter les marques des sponsors dont ils ne touchent rien, certains jouent même en sous-vêtements. Les activités extra sportives sont courantes, ils sortent la nuit dans les fêtes locales avec des femmes mexicaines[17]. Paulo Futre raconte alors avoir eu une idylle avec une policière locale, et d'autres joueurs avec des riches mexicaines, leur offrant des cadeaux en or[18]. L'écho des débordements finissent par remonter jusqu'au Portugal, notamment auprès des familles et épouses des joueurs.
Malgré toutes ces distractions, la sélection commence bien grâce à une victoire contre l’Angleterre (1-0, but de Carlos Manuel), mais s’incline contre la Pologne (0-1) et contre le Maroc (1-3, but de Diamantino Miranda)[19]. L’équipe du Portugal termine à la dernière place du groupe, une déception après les promesses de 1984.
Le sélectionneur, José Torres, démissionne, l'équipe rentre au pays sous les huées et les insultes de la vindicte populaire. La fédération va alors suspendre une grande partie des grévistes, ils seront connus sous les nom des « indisponibles » (en portugais : indisponíveis). Toute la campagne de qualification pour l'Euro 88 se fera avec une équipe de remplaçants. Le début d'une reconstruction.
Une longue reconstruction (1988-2000) |
En 1990, 1994 et 1998, le Portugal manque la qualification pour la Coupe du monde, au bénéfice respectivement de la Belgique et de la Tchécoslovaquie, de l'Italie et de la Suisse, de l'Allemagne et de l'Ukraine[5]. Devancé par l'Italie puis par les Pays-Bas, il rate également les phases finales du championnat d'Europe de 1988 et 1992[7].
Seule exception, le Portugal parvient à se qualifier pour l’Euro 1996 (élargi de huit à seize équipes) en devançant nettement l'Irlande. Au cours des éliminatoires, il remporte au passage la plus large victoire de son histoire (8-0) contre le Liechtenstein à Lisbonne, le 18 novembre 1994[20]. Lors de la phase finale en Angleterre, le Portugal débute par un match nul (1-1, but de Ricardo Sá Pinto) face au Danemark, champion en titre, et parvient à terminer en tête de son groupe grâce à deux victoires contre la Turquie (1-0, but de Fernando Couto) et la Croatie (3-0, buts de Luís Figo, João Vieira Pinto et Domingos Paciência)[21]. En quart de finale, les Portugais sont battus par la République tchèque sur un exploit individuel de Karel Poborský (1-0)[22]. La même année, la sélection olympique du Portugal, limitée aux joueurs de moins de 23 ans, atteint la 4e place des Jeux olympiques[23].
Le football portugais tout proche de la consécration (2000-2008) |
Qualifié pour l'Euro en 2000, le Portugal de Humberto Coelho y affronte au 1er tour deux favoris, l’Allemagne et l’Angleterre. Menés deux buts à zéro par les Anglais après dix-huit minutes de jeu, le Portugal parvient à renverser le match de façon spectaculaire et l'emporter (3-2) grâce à Figo, João Pinto et Nuno Gomes[24]. À la dernière minute du 2e match, face à la Roumanie, Costinha marque le seul but de la rencontre, qui offre la qualification aux siens. Pour finir le Portugal surclasse l’Allemagne (3-0, triplé de Sergio Conceição)[11] et se présente en prétendant pour la victoire finale. La Turquie, rapidement réduite à dix, est écartée logiquement en quart de finale sur un doublé de Nuno Gomes (2-0)[25]. En demi-finale face à la France, championne du monde en titre, Nuno Gomes ouvre le score mais les Bleus s’imposent après prolongation (2-1) grâce à un but en or inscrit par Zidane sur pénalty, après une main du défenseur Abel Xavier dans la surface[26],[27].
Fort de ce parcours, le Portugal fait partie de sérieux outsider pour la Coupe du monde 2002, organisée en Corée du Sud et au Japon. Mais la préparation est marquée par un revers inquiétant à domicile (1-4) le 27 mars 2002 face à la Finlande. Et le tournoi est un échec : surpris pour leur entrée en lice par les États-Unis (2-3)[28], les Portugais se rattrapent en écrasant la Pologne (4-0, avec un triplé de Pauleta) et n'ont besoin que d'un nul face à la Corée du Sud, pays hôte, pour poursuivre la compétition. Rapidement réduits à dix puis à neuf, ils concèdent le but éliminatoire (0-1) et terminent à la troisième place du groupe D[29].
Après l'échec de 2002, la sélection portugaise est entraînée par le champion du monde brésilien Luiz Felipe Scolari. Le Portugal est le pays organisateur de l’Euro 2004, qu'il ambitionne de remporter. Il devient le premier sélectionneur étranger du Portugal depuis 1983 et son compatriote Otto Glória. Cela lui confère l'avantage de ne pas être suspecté de favoriser l'un des trois gros clubs du pays. Premier choix important, il écarte sans justification Vítor Baía et João Pinto, deux cadres de la sélection. Son plan, calqué sur celui qui a permis au Brésil d'être champion du monde 2002, tient en quatre mots : rigueur, talent, discipline et solidarité. Coupable de rébellion après une défaite contre l'Espagne (3-0), Fernando Meira, Maniche et Sergio Conceição sont rayés des cadres. En manque de créateurs, il sélectionne Deco, Brésilien, qui débute en mars 2003 par faire gagner l'équipe contre son pays natal mettant fin à toute polémique contre Scolari. Le sélectionneur décide d'évoluer en 4-2-3-1 avec Costinha et Petit en récupérateurs pour donner de la liberté au secteur offensif d'une rare richesse avec Luís Figo, Rui Costa, Deco, Simão et Cristiano Ronaldo derrière le buteur Pauleta[30].
Sa sélection fait bonne figure à domicile en parvenant en finale du tournoi, malgré un départ raté. Après une défaite en match d'ouverture (1-2) contre les Grecs, elle bat ensuite la Russie (2-0), élimine l'Espagne (1-0)[31], puis l'Angleterre aux tirs au but (2-2)[32] et les Pays-Bas (2-1) en demi-finale[33]. Ils retrouvent en finale leur premier adversaire, la Grèce, équipe surprise du tournoi qui confirme son succès initial (1-0)[34]. Cristiano Ronaldo, Maniche et Ricardo Carvalho font partie de l'équipe-type du tournoi.
Le Portugal attaque la Coupe du monde 2006 en Allemagne avec ambition. Le Portugal écarte au premier tour l’Angola (1-0), l’Iran (2-0) et le Mexique (2-1), puis en huitième de finale les Pays-Bas (1-0), au terme d'un match particulièrement violent sanctionné par le record de cartons distribués au cours d'un match (16 cartons jaunes et 4 cartons rouges)[35]. En quart de finale le Portugal élimine l’Angleterre aux tirs au but (0-0 après prolongation, trois tirs aux but à un)[36]. Dominateur dans le jeu, le Portugal s'incline (1-0) en demi-finale contre la France sur un penalty marqué par Zinédine Zidane[37]. Les Portugais ne parviennent pas à égaler la performance de 1966, puisqu'ils s'inclinent lors de la petite finale contre l'Allemagne (3-1) et terminent à la quatrième place.
Lors de l'Euro 2008 disputé en Suisse et en Autriche, le Portugal confirme d'emblée son statut de favori face à la Turquie, grâce à des buts de Raul Meireles et Pepe (2-0), puis face à la République tchèque, battue trois buts à un. La qualification pour les quarts de finale est dès lors assurée[38]. Lors du troisième match de poule sans enjeu, Luiz Felipe Scolari aligne une équipe bis, battue deux buts à zéro par la Suisse. Les quarts de finale de l'Euro voit le Portugal affronter l'Allemagne. Les Portugais sont favoris mais après vingt-six minutes de jeu, l'Allemagne mène déjà deux buts à zéro. La réduction du score peu avant la mi-temps par Nuno Gomes laisse entrevoir quelques espoirs, mais les Allemands marquent de nouveau. Le Portugal réduit l'écart en toute fin de match mais ne parvient pas à égaliser[39].
Des hauts et des bas (2008-2014) |
Coupe du monde 2010 |
Carlos Queiroz est nommé en juillet 2008 en remplacement de Scolari. Après plusieurs contre-performances lors des éliminatoires de la Coupe du monde, sa sélection n'obtient que de justesse une place en barrages, aux dépens de la Suède. Vainqueur deux fois par un but à zéro de la Bosnie-Herzégovine, les Portugais se qualifient finalement pour le mondial. Le tirage au sort leur vaut une place dans un groupe relevé, en compagnie du Brésil et de la Côte d'Ivoire. La préparation est plutôt rassurante et le Portugal attaque la compétition au 3e rang du classement FIFA. Lors du premier match de la phase de poules, le Portugal est tenu en échec par la Côte d'Ivoire (0-0) puis inflige une sévère défaite (7-0) à la Corée du Nord, faisant un grand pas vers la qualification. Le match nul contre le Brésil (0-0) à Durban assure la qualification des deux sélections. En 8e de finale, le Portugal retrouve l'Espagne, championne d'Europe en titre, qui l'emporte sur un but de David Villa (1-0)[40], quelques jours avant de remporter le tournoi.
Le summum de l'Euro 2012 |
Au retour de la Coupe du monde, Paulo Bento est nommé sélectionneur. Après des débuts difficiles, les résultats des Portugais lors des éliminatoires de l'Euro 2012 s'améliorent. Le 17 novembre 2010, ils remportent en match amical une victoire écrasante sur l'Espagne (4-0), championne du monde et d'Europe en titre[11]. En battant la Norvège, il lui prennent à la première place du groupe mais la laissent finalement au Danemark, sur le terrain duquel ils s'inclinent lors de la dernière journée. Le Portugal retrouve en barrages la Bosnie-Herzégovine, qu'ils domine de nouveau[41].
À l'Euro 2012 en Pologne, le Portugal doit affronter un groupe particulièrement relevé. Il entame le tournoi face à l'Allemagne, vice championne d'Europe en titre, qui au bout d'un match équilibré l'emporte 1-0. Les Portugais parviennent à s'imposer lors de leur second match, face au Danemark (3-2, buts de Pepe, Hélder Postiga et Varela). Le dernier match face aux Pays-Bas est décisif. Menée dès la 11e minute de jeu, la Seleção parvient à retourner la situation et s'impose deux buts à un, grâce à un doublé de Cristiano Ronaldo[42].
En quart de finale, les Portugais affrontent la République tchèque à Varsovie, qu'ils écartent sur un nouveau but de Cristiano Ronaldo[43]. Le Portugal atteint le stade des demi-finales pour la troisième fois lors des quatre derniers championnats d'Europe, où il pousse l'Espagne, championne d'Europe et du monde en titre, aux tirs au but après un match sans but. La Seleção s'incline 4-2, alors que l'Espagne remporte encore la compétition[44]. Cristiano Ronaldo, Pepe et Fábio Coentrão sont retenus par l'UEFA dans l'équipe type du tournoi.
A Seleção en phase de poule face à l'Allemagne le 9 juin 2012.
Coentrão, révélation portugaise du Mondial 2010.
Cristiano Ronaldo capitaine clé de la Seleção.
Le Mondial brésilien |
Les Portugais attaquent les qualifications pour le Mondial 2014 au Brésil. Battus à Moscou par les Russes puis tout proches de s'incliner en Israël, les Portugais sont devancés par la Russie au classement final et doivent encore passer par les barrages, cette fois contre la Suède. Auteur des quatre buts des siens (contre deux pour son alter ego suédois Zlatan Ibrahimović), Cristiano Ronaldo offre au Portugal la qualification pour la Coupe du monde, et égalise au passage le record de buts marqués pour la Seleção détenu par Pauleta[45]. Le tirage au sort place le Portugal dans l'un des trois groupes les plus relevés du mondial 2014 avec l'Allemagne, le Ghana et les États-Unis.
La préparation des Portugais laisse entrevoir des espoirs avec notamment deux victoires 5-1 face au Cameroun le 5 mars et face à l’Eire le 10 juin avant de démarrer le mondial.
Mais d’entrée de compétition, les Portugais sont surclassés par l’Allemagne (0-4), qui est leur bête noire depuis le mondial 2006. Ouvrant rapidement le score contre les États-Unis, ils se retrouvent menés en seconde mi-temps. Mais une tête de Varela, permet, à l’ultime minute des arrêts de jeu, d’entretenir un mince espoir de qualification (2-2)[46]. La victoire contre le Ghana (2-1), lors de son dernier match, est insuffisante car les Portugais ont une différence de buts moins bonne que celle des États-Unis.
L'ère Santos |
Une équipe rajeunie |
À la suite du fiasco portugais au Brésil, le sélectionneur Paulo Bento sera poussé vers la sortie afin de laisser sa place à Fernando Santos en septembre 2014.
Il fera revenir d'anciennes figures de l'équipe nationale comme Tiago, Ricardo Carvalho et même Ricardo Quaresma aux dépens de Raul Meireles, Hélder Postiga ou encore Hugo Almeida. Parallèlement, Santos a donné un coup de fraîcheur à l'équipe avec l'arrivée de nouveaux jeunes joueurs comme William Carvalho, João Mário, Adrien Silva, Cédric Soares, Bernardo Silva, André Gomes, Renato Sanches, Anthony Lopes, Raphaël Guerreiro ou Danilo (entre autres, des joueurs très polyvalents pour la plupart). Cette vague de nouveaux arrivants a permis au Portugal de se qualifier pour la phase finale de l'Euro 2016 après avoir gagné 7 de ses 8 matchs de qualification, permettant à ces jeunes figures de s'imposer à leurs postes. Le Portugal est versé dans le Groupe F du tournoi, en compagnie de l'Islande, l'Autriche et la Hongrie.
Victoire à l'Euro 2016 |
Les supporters portugais présents en masse en France pour l'Euro 2016, attendaient beaucoup de cette nouvelle sélection rajeunie. Ce sera une douche froide qui attendra le Portugal à Saint-Étienne, contrainte au match nul (1-1) contre l'Islande, petit poucet de la compétition. Un nouveau match nul contre l'Autriche (0-0) à Paris laissera un goût amer aux Portugais. Pendant la rencontre au stade du Paris Saint-Germain, Cristiano Ronaldo est devenu le joueur le plus capé en sélection (128) devant Luís Figo (127).
La Seleção sera surprise par la Hongrie mais ils arriveront tout de même à faire un match nul (3-3) après un match totalement fou offensivement, synonyme de qualification. Ils arriveront, avec 3 nuls, à se qualifier pour la suite de la compétition en étant dans les quatre meilleurs troisièmes des poules ce qui provoque beaucoup de critiques notamment dans la presse française.
La Seleção devra affronter alors, pour les huitièmes, la Croatie à Lens, l'une des favoris de la compétition. Même en n'étant pas favoris de cette rencontre, ils arriveront à s'imposer grâce à un but dans les prolongations de Ricardo Quaresma.
En quart de finale, le Portugal affronte la Pologne à Marseille, qu'ils éliminent, après être menés rapidement au score, ils arriveront à égaliser avec le premier but du jeune Renato Sanches en sélection. Ils se qualifieront pour les demi-finales après une séance de tirs au but parfaite des portugais (5-3).
Pour les demi-finales, les Portugais jouent contre l'équipe surprise de cet Euro, le Pays de Galles de Gareth Bale à Lyon. Mais finalement la Seleção arrivera à se qualifier pour la finale au Stade de France avec une victoire (2-0) avec des buts de Cristiano Ronaldo, qui égalise le record de buts de l'Euro de Michel Platini avec 9 buts, et de Nani. Ronaldo est l'homme du match grâce notamment à son but et à sa passe décisive, tir devié volontairement par Nani. C'est la première victoire dans le temps réglementaire du Portugal dans cet Euro.
Le Portugal affronte finalement l'équipe de France, pays hôte et bête-noire des Lusitaniens, en finale au Stade de France à Saint-Denis. Malgré une entame de match défavorable qui voit la sortie du capitaine Cristiano Ronaldo sur blessure, à la suite d'un contact appuyé de Dimitri Payet, les Portugais résistent bien aux assauts français et tiennent le nul 0-0 à la fin du temps réglementaire. Ils font ensuite la différence en prolongations grâce à un but d'Éder à la 109e minute de jeu. Cette victoire permet au Portugal à la fois de remporter son premier titre international et de mettre fin à une disette de 41 ans sans victoire face aux Bleus[47].
Coupe des confédérations 2017 |
Après le titre de champion d'Europe 2016 des nations, l'équipe du Portugal joue la Coupe des confédérations 2017 en Russie pour la première fois.
En phase de groupe, les Portugais affrontent la Russie (pays organisateur), le Mexique et la Nouvelle-Zélande. Face au Mexique, ils prennent un but à la 90e minute et concèdent le match nul (2-2). Lors du 2e match contre la Russie, les champions d'Europe l'emportent (1-0) et prennent la 1re place du groupe. Lors du dernier match de poule face à la Nouvelle-Zélande, ils gagnent 4-0 et sont qualifiés pour les demi-finales en terminant 1er du groupe B. Contre le Chili en demi-finale, le Portugal fait match nul (0-0 a.p) mais perd aux tirs aux buts (0-3) après avoir vu ses 3 premiers tirs stoppés par Claudio Bravo. Ils se rattrapent à l'occasion de la "petite finale" en remontant un score adverse face au Mexique (0-1 puis 2-1 a.p.) et s'emparent de la 3e place du tournoi.
Mondial russe 2018 |
Champion d'Europe en titre deux ans plus tôt, les portugais étaient attendus pour le mondial 2018. Après des débuts prometteurs face à l'Espagne (3-3) avec notamment un triplé de Cristiano Ronaldo, le Portugal s'impose difficilement contre le Maroc (1-0) lors du deuxième match. Pour l'ultime rencontre de la phase de groupe, les portugais sont passés tout proche de l'élimination. En effet, après une belle action collective menant au but de Ricardo Quaresma en première période, l'Iran parvient à égaliser sur un pénalty accordé généreusement en fin de rencontre (1-1)[48]. Qualifié pour les huitièmes de finale, le Portugal hérite de l'Uruguay qui ouvre le score dès la 7e minute. Le Portugal parvient après la pause à égaliser grâce à Pepe sur corner, mais s'incline finalement (2-1). Le parcours des portugais s'arrêtera donc aux portes des quarts de finale.
Ligue des nations |
Le Portugal, en tant que vainqueur du groupe 3 de la Ligue A, se qualifie et s'assure l'organisation de la première édition de la phase finale de la Ligue des nations. Le 5 juin 2019 à l'Estádio do Dragão aura lieu la première demi finale qui opposera le Portugal face à la Suisse.
Résultats |
Palmarès |
Le tableau suivant liste le palmarès de l’équipe du Portugal de football actualisé au 2 juillet 2018 dans les différentes compétitions internationales officielles.
Compétitions internationales | Compétitions continentales | Trophées & prix divers |
---|---|---|
|
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|
Meilleurs joueurs | Meilleurs buteurs |
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Joueur clé du Championnat d'Europe (1) :
Meilleur jeune joueur du Championnat d'Europe (1) :
| Meilleur buteur de la Coupe du monde (1) :
Meilleur buteur du Championnat d'Europe (1) :
Soulier d'argent du Championnat d'Europe (1) :
|
Équipe type | |
Équipe type de la Coupe du monde (1 tournoi) :
Équipe type du Championnat d'Europe (7 tournois) :
|
Parcours en compétitions internationales |
Année | Résultat | Class. | J | G | N | P | bp | bc |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1930 | Non inscrit | |||||||
1934 | Non qualifié | |||||||
1938 | ||||||||
1950 | ||||||||
1954 | ||||||||
1958 | ||||||||
1962 | ||||||||
1966 | Demi-finale | 3e | 6 | 5 | 0 | 1 | 17 | 8 |
1970 | Non qualifié | |||||||
1974 | ||||||||
1978 | ||||||||
1982 | ||||||||
1986 | Groupe 1er tour (12e de finale) | 17e | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 4 |
1990 | Non qualifié | |||||||
1994 | ||||||||
1998 | ||||||||
2002 | Groupe 1er tour (16e de finale) | 21e | 3 | 1 | 0 | 2 | 6 | 4 |
2006 | Demi-finale | 4e | 7 | 4 | 1 | 2 | 7 | 5 |
2010 | 8e de finale | 11e | 4 | 1 | 2 | 1 | 7 | 1 |
2014 | Groupe 1er tour (16e de finale) | 18e | 3 | 1 | 1 | 1 | 4 | 7 |
2018 | 8e de finale | 13e | 4 | 1 | 2 | 1 | 6 | 6 |
2022 | ||||||||
2026 | ||||||||
Total | 7/21 | 17e | 30 | 14 | 6 | 10 | 49 | 35 |
Années | Position | J | G | N | P | BP | BC |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1930 | Non inscrit | ||||||
1934 | 2 | 2 | 0 | 0 | 2 | 11 | 1 |
1938 | 2 | 1 | 0 | 0 | 1 | 2 | 1 |
1950 | 2 | 2 | 0 | 1 | 1 | 7 | 3 |
1954 | 2 | 2 | 0 | 1 | 1 | 9 | 1 |
1958 | 3 | 4 | 1 | 1 | 2 | 4 | 7 |
1962 | 2 | 4 | 1 | 1 | 2 | 9 | 7 |
1966 Q | 1 | 6 | 4 | 1 | 1 | 9 | 4 |
1970 | 4 | 6 | 1 | 2 | 3 | 8 | 10 |
1974 | 2 | 6 | 2 | 3 | 1 | 10 | 6 |
1978 | 2 | 6 | 4 | 1 | 1 | 12 | 6 |
1982 | 4 | 8 | 3 | 1 | 4 | 8 | 11 |
1986 Q | 2 | 8 | 5 | 0 | 3 | 12 | 10 |
1990 | 3 | 8 | 4 | 2 | 2 | 11 | 8 |
1994 | 3 | 10 | 6 | 2 | 2 | 18 | 5 |
1998 | 3 | 10 | 5 | 4 | 1 | 12 | 4 |
2002 Q | 1 | 10 | 7 | 3 | 0 | 33 | 7 |
2006 Q | 1 | 12 | 9 | 3 | 0 | 35 | 5 |
2010 Q | 2 | 10 | 5 | 4 | 1 | 17 | 5 |
2014 Q | 2 | 10 | 6 | 3 | 1 | 20 | 9 |
2018 Q | 1 | 10 | 9 | 0 | 1 | 32 | 4 |
Total | Qualifiés 7/21 | 135 | 72 | 33 | 30 | 279 | 114 |
Année | Résultat | Class. | J | G | N | P | bp | bc |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1992 à 2013 | Non qualifié | |||||||
2017 | Demi-finale | 3e | 5 | 3 | 2 | 0 | 9 | 3 |
Total | 1/10 | - | 5 | 3 | 2 | 0 | 9 | 3 |
Parcours en championnat d'Europe |
L’équipe portugaise s'est qualifiée à sept reprises sur quinze possibles pour la phase finale du championnat d'Europe. Elle l'a remportée une fois en 2016 et échoue une fois en finale à domicile en 2004 face à la Grèce sur le seul but du match inscrit par Ángelos Charistéas en seconde période. La sélection portugaise s'arrête en demi-finale lors des éditions 1984, 2000 et 2012. Elle ne parvient pas à atteindre la phase finale à huit reprises mais est dorénavant toujours présente depuis 1996. L’équipe portugaise a participé à toutes les qualifications mis à part en 2004 car le Portugal est le pays organisateur.
Phase finale | Phase qualificative[49] | ||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Lieu et année | Stade | Position | J | G | N | P | BP | BC | Pos | J | G | N | P | BP | BC | ||
1960 | Quart de finale (non qualifié pour le tournoi) | 4 | 3 | 0 | 1 | 8 | 8 | ||||||||||
1964 | Non qualifié | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 5 | ||||||||||
1968 | 6 | 2 | 2 | 2 | 6 | 6 | |||||||||||
1972 | 6 | 3 | 1 | 2 | 10 | 6 | |||||||||||
1976 | 6 | 2 | 3 | 1 | 5 | 7 | |||||||||||
1980 | Non qualifié | 3/5 | 8 | 4 | 1 | 3 | 10 | 11 | |||||||||
1984 | Demi-finale | 4e | 4 | 1 | 2 | 1 | 4 | 4 | 1/4 | 6 | 5 | 0 | 1 | 11 | 6 | ||
1988 | Non qualifiée | 3/5 | 8 | 2 | 4 | 2 | 6 | 8 | |||||||||
1992 | 2/5 | 8 | 5 | 1 | 2 | 11 | 4 | ||||||||||
1996 | Quart de finale | 5e | 4 | 2 | 1 | 1 | 5 | 2 | 1/6 | 10 | 7 | 2 | 1 | 29 | 7 | ||
2000 | Demi-finale | 4e | 5 | 4 | 0 | 1 | 10 | 4 | 2/6 | 10 | 7 | 2 | 1 | 32 | 4 | ||
2004 | Finale | 2e | 6 | 3 | 1 | 2 | 8 | 6 | Qualifiée d'office | ||||||||
2008 | Quart de finale | 7e | 4 | 2 | 0 | 2 | 7 | 6 | 2/8 | 14 | 7 | 6 | 1 | 24 | 10 | ||
2012 | Demi-finale | 4e | 5 | 3 | 1 | 1 | 6 | 4 | Barrages | 10 | 6 | 2 | 2 | 27 | 14 | ||
2016 | Vainqueur | 1re | 7 | 3 | 4 | 0 | 9 | 5 | 1/5 | 8 | 7 | 0 | 1 | 11 | 5 | ||
2020 | À déterminer | ||||||||||||||||
2024 | À déterminer | ||||||||||||||||
Total | 7/15 | 5e | 35 | 18 | 9 | 8 | 49 | 31 | 10e | 107 | 61 | 24 | 22 | 194 | 101 |
Parcours en Ligue des Nations |
Édition | Ligue | Phase de Groupe | Phase finale | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Class. | M | V | N | D | bp | bc | Pays hôte | Résultat | M | V | N | D | bp | bc | ||
2018-2019 | A | 1/3 | 4 | 2 | 2 | 0 | 5 | 3 | Portugal Phase finale 2018-19 | Qualifiée | ||||||
2020-2021 | A | /3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | A Venir | |||||||
Total | — | 4 | 2 | 2 | 0 | 5 | 3 | — | 0/0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Classement FIFA |
Depuis l'introduction du classement mondial de la FIFA en 1993, le Portugal a navigué entre la 43e place, son pire classement atteint en août 1998, et la 3e place, atteinte en 2010, 2012, 2014 ,2017 et 2018 à la suite des bons résultats de la sélection lors des tournois internationaux[50].
Année[note 1] | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classement mondial[note 2] | 20 | 20 | 16 | 13 | 30 | 36 | 15 | 6 | 4 | 11 | 17 | 9 | 10 | 8 | 8 |
Classement en Europe | 15 | 15 | 12 | 10 | 16 | 18 | 12 | 4 | 2 | 7 | 12 | 6 | 6 | 6 | 6 |
Année[note 3] | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classement mondial | 11 | 5 | 8 | 7 | 7 | 5 | 7 | 7 | 8 | 3 | 7 |
Classement en Europe | 9 | 4 | 5 | 5 | 5 | 3 | 4 | 4 | 4 | 2 | 5 |
Légende du classement mondial : |
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Matchs historiques |
Le premier match officiel de la sélection portugaise a lieu le 18 novembre 1921 contre l'Espagne et se termine par une défaite (3-1).
La plus large victoire de la sélection fut une victoire contre le Koweït sur le score de 8-0. La rencontre se déroule le 19 novembre 2003 à domicile sur le terrain de l'União Desportiva de Leiria, l'Estádio Dr. Magalhães Pessoa. La deuxième plus large victoire se déroule le 21 juin 2010 lors du premier tour de la Coupe du monde 2010 contre la Corée du Nord sur le score de 7-0 (c'est le cinquième plus gros score en Coupe du monde, après l'Allemagne lors du premier tour de la Coupe du monde 2002 avec un score de 8-0 contre l'Arabie saoudite)[51].
À Lisbonne, le 25 mai 1947, l’Angleterre inflige sa plus large défaite au Portugal sur le score de 10 buts à 0.
Parmi d'autres matchs significatifs, on peut citer:
- La demi-finale de la Coupe du monde 1966, le 26 juillet 1966, opposant le Portugal à l'Angleterre, pays organisateur, match joué au Stade de Wembley (Londres) qui se solde par la défaite des premiers par deux buts à un. La "petite finale", deux jours plus tard, sourit néanmoins aux Portugais qui s'imposent sur les Soviétiques (2-1).
- La finale de l'Euro 2004, le 4 juillet 2004, au Stade de Luz de Lisbonne, qui oppose le Portugal (pays organisateur) à la Grèce, avec un résultat cruel à la clé puisque les Grecs créent la surprise en s'imposant 0-1.
- La demi-finale de la Coupe du monde 2006, le 5 juillet 2006, entre le Portugal et la France qui voit les seconds s'imposer 1-0 dans l'enceinte de l'Allianz Arena de Munich. Contrairement à l'édition 1966, le match pour la 3e place, trois jours plus tard, n'est pas favorable aux Portugais qui sont battus par l'Allemagne 3-1.
- La finale de l'Euro 2016, le 10 juillet 2016, qui voit la France, pays organisateur, succomber au Stade de France face au Portugal 0-1 a.p. qui obtient enfin son premier sacre international.
- La demi-finale de la Coupe des confédérations 2017, le 28 juin 2017, opposant le Portugal au Chili, match joué au Kazan-Arena (Russie) qui se solde par un 0-0 a.p. voit la défaite des premiers aux tirs au but. La "petite finale", quatre jours plus tard, sourit néanmoins aux Portugais qui s'imposent sur le Mexique (2-1 ap).
Personnalités |
Joueurs emblématiques |
Le footballeur emblématique du Portugal au XXe siècle est sans conteste l'attaquant Eusébio. Dans la liste The Best of The Best publiée par la Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation, basée sur douze des principaux classements des meilleurs joueurs du XXe siècle publiés dans les médias de référence, il est le seul Portugais à apparaitre[52]. Vedette du Benfica Lisbonne, il est en 1965 le premier Portugais à remporter le Ballon d'or, récompense annuelle attribuée à l'époque au meilleur joueur européen de football[53],[54]. Il termine 2e du même classement en 1962 et en 1966, après l'épopée portugaise en Coupe du monde dont il est le meilleur buteur.
Dans sa liste FIFA 100 publiée en 2004, la FIFA honore, outre Eusébio, les Portugais Rui Costa et Luís Figo. Les deux mènent avec brio le jeu de la sélection à la fin des années 1990, lui permettant de prendre place parmi les meilleurs sélections du monde. Figo est en 2000 le second Portugais à remporter le Ballon d'or, alors qu'il était ouvert à tous les joueurs évoluant en Europe sans distinction de nationalité.
À la fin des années 2000, le nouvel homme fort du football portugais est l'ailier Cristiano Ronaldo, premier Portugais quintuple vainqueur du Ballon d'or, en 2008, en 2013[55] en 2014, en 2016 et en 2017. Signe de la régularité de ses performances, il est 2e du classement en 2007, 2009, 2011, 2012 et 2015.
En 2014, la FIFA identifie certains joueurs comme des « stars du passé » de la sélection. Outre Eusébio, Rui Costa et Luís Figo, la liste inclut plusieurs joueurs ayant participé à l'épopée de 1966 : les milieux de terrain Mário Coluna, José Augusto et Jaime Graça, et leurs coéquipiers d'attaque José Augusto Torres et António Simões. Le buteur Pedro Miguel Pauleta -devenu en 2006 le recordman du nombre de buts avec la sélection devant Eusébio- complète la liste[56].
En 2012, TF1 publie son classement « top 10 » des footballeurs portugais. Outre Eusébio, Luís Figo, Rui Costa, Cristiano Ronaldo et Pauleta, y figurent Fernando Chalana, homme fort de la sélection lors de l'Euro 1984, Paulo Futre, joueur mythique de l'Atlético Madrid qui manque de très peu le Ballon d'or en 1987, le gardien de but Vítor Baía, l'attaquant João V. Pinto -dont l'homologue arrière João D. Pinto remporte notamment la Coupe d'Europe des clubs champions en 1987 en tant que capitaine-, et le meneur de jeu Deco[57].
Gardiens :
| Défenseurs :
| Milieux :
| Attaquants :
|
Sélectionneurs |
Le premier sélectionneur ayant connu le succès avec le Portugal est un Brésilien, Otto Glória. Après s'être fait connaître sur le banc du Benfica Lisbonne notamment, il prend en 1964 les rênes de la sélection. En deux ans il remporte quinze des vingt matchs auquel il participe. Emmenée par un Eusébio à son apogée, la Selecção das Quinas se qualifie pour la première fois à la Coupe du monde et termine à la 3e place du tournoi. Alors qu'il quitte son poste après la compétition, la sélection retrouve l'anonymat.
Plus récemment, un autre Brésilien brille à la tête de la sélection : Luiz Felipe Scolari est nommé en 2003, tout enorgueilli du titre de champion du monde qu'il a remporté avec la sélection brésilienne l'année précédente, avec l'objectif de mener la sélection portugaise le plus possible lors de l'Euro 2004, disputé à domicile. Brillants, les Portugais accèdent pour la première fois en finale mais s'y inclinent face à la Grèce, équipe surprise du tournoi. Deux ans plus tard, le Portugal se présente en outsider attendu. Il atteint les demi-finales de la Coupe du monde en Allemagne, perdue de justesse face à la France. C'est le sommet du mandat Scolari, qui quitte la sélection après l'élimination face à une Allemagne plus fraîche et fringante en quart de finale de l'Euro 2008[58].
Sélectionneur [59],[60] | Période | Matchs [61] | Gagnés | Nuls | Perdus | Gagnés % |
---|---|---|---|---|---|---|
Comité de sélection | 1921-1923 | 3 | 0 | 0 | 3 | 0.0 |
António Ribeiro dos Reis | 1925-1926 | 4 | 1 | 1 | 2 | 25.0 |
Cândido de Oliveira | 1926-1929 | 13 | 5 | 4 | 4 | 38.5 |
Maia Loureiro | 1929 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0.0 |
Laurindo Grijó | 1930 | 4 | 2 | 0 | 2 | 50.0 |
Tavares da Silva | 1931 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50.0 |
Salvador do Carmo | 1932-1933 | 3 | 2 | 0 | 1 | 66.7 |
António Ribeiro dos Reis | 1934 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0.0 |
Cândido de Oliveira | 1935-1945 | 15 | 4 | 4 | 7 | 26.7 |
Tavares da Silva | 1945-1947 | 9 | 4 | 1 | 4 | 44.4 |
Virgílio Paula | 1947-1948 | 3 | 1 | 0 | 2 | 33.3 |
Armando Sampaio | 1949 | 4 | 1 | 1 | 2 | 25.0 |
Salvador do Carmo | 1950 | 4 | 0 | 2 | 2 | 0.0 |
Tavares da Silva | 1951 | 4 | 0 | 1 | 3 | 0.0 |
Cândido de Oliveira | 1952 | 3 | 0 | 1 | 2 | 0.0 |
Salvador do Carmo | 1953-1954 | 5 | 1 | 2 | 2 | 20.0 |
Fernando Vaz | 1954 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0.0 |
Tavares da Silva | 1955-1957 | 15 | 5 | 2 | 8 | 33.3 |
José Maria Antunes | 1957-1960 | 12 | 4 | 0 | 8 | 33.3 |
Armando Ferreira | 1961 | 3 | 1 | 1 | 1 | 33.3 |
Fernando Peyroteo | 1962 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0.0 |
Armando Ferreira | 1962 | 3 | 0 | 0 | 3 | 0.0 |
José Maria Antunes | 1962-1964 | 10 | 4 | 1 | 5 | 40.0 |
Otto Glória | 1964-1966 | 20 | 15 | 2 | 3 | 75.0 |
José Gomes da Silva | 1967 | 6 | 2 | 3 | 1 | 33.3 |
José Maria Antunes | 1968-1969 | 9 | 1 | 3 | 5 | 11.1 |
José Gomes da Silva | 1970-1971 | 7 | 3 | 1 | 3 | 42.9 |
José Augusto | 1972-1973 | 15 | 9 | 4 | 2 | 60.0 |
José Maria Pedroto | 1974-1976 | 16 | 6 | 4 | 6 | 37.5 |
Juca | 1977-1978 | 5 | 3 | 1 | 1 | 60.0 |
Mário Wilson | 1978-1980 | 10 | 5 | 2 | 3 | 50.0 |
Juca | 1980-1982 | 18 | 6 | 3 | 9 | 33.3 |
Otto Glória | 1982-1983 | 7 | 3 | 1 | 3 | 42.9 |
Fernando Cabrita | 1983-1984 | 9 | 5 | 2 | 2 | 55.6 |
José Torres | 1984-1986 | 17 | 8 | 1 | 8 | 47.1 |
Ruy Seabra | 1986-1987 | 6 | 1 | 4 | 1 | 16.7 |
Juca | 1987-1989 | 17 | 8 | 5 | 4 | 47.1 |
Artur Jorge | 1990-1991 | 8 | 4 | 3 | 1 | 50.0 |
Carlos Queiroz | 1991-1993 | 23 | 10 | 8 | 5 | 43.5 |
Nelo Vingada | 1994 | 2 | 0 | 2 | 0 | 0.0 |
António Oliveira | 1994-1996 | 22 | 13 | 5 | 4 | 59.1 |
Artur Jorge | 1996-1997 | 12 | 5 | 5 | 2 | 41.7 |
Humberto Coelho | 1998-2000 | 24 | 16 | 4 | 4 | 66.7 |
António Oliveira | 2000-2002 | 22 | 13 | 5 | 4 | 59.1 |
Agostinho Oliveira | 2002 | 4 | 2 | 2 | 0 | 50.0 |
Luiz Felipe Scolari | 2003-2008 | 73 | 42 | 17 | 14 | 57.5 |
Carlos Queiroz | 2008-2010 | 26 | 15 | 8 | 3 | 57.7 |
Agostinho Oliveira | 2010 | 2 | 0 | 1 | 1 | 0.0 |
Paulo Bento | 2010-2014 | 47 | 26 | 12 | 9 | 55,3 |
Fernando Santos | 2014- | 59 | 37 | 12 | 10 | 62.7 |
Mise à jour le 14 octobre 2018. Les sélectionneurs en italique ont assuré l'intérim.
Capitaines de la seleção |
71 capitaines se sont succédé en équipe du Portugal depuis sa création. Parmi eux, le premier au classement du nombre de matchs joués en tant que capitaine est le ballon d'or Cristiano Ronaldo, capitaine actuel, avec 98 capitanats. Viennent ensuite l'arrière droit João D. Pinto, capitaine 44 fois entre 1987 et 1996 à égalité avec Fernando Couto entre 1990 et 2004. Ils sont suivis de Humberto Coelho, défenseur central entre 1968 et 1983 et Vítor Baía lors des années 1990, 40 capitanats.
Les tableaux ci-dessous présentent la liste des principaux capitaines de l'équipe du Portugal depuis 1921.
|
Records individuels |
Rang | Joueur | Sélections | Buts | Premier match | Dernier match |
---|---|---|---|---|---|
1 | Cristiano Ronaldo | 154 | 85 | 20 août 2003 | 30 juin 2018 |
2 | Luís Figo | 127 | 32 | 12 octobre 1991 | 8 juillet 2006 |
3 | João Moutinho | 113 | 7 | 17 août 2005 | 25 juin 2018 |
4 | Nani | 112 | 24 | 11 septembre 2006 | 2 juillet 2017 |
5 | Fernando Couto | 110 | 8 | 19 décembre 1990 | 30 juin 2004 |
6 | Pepe | 102 | 7 | 21 novembre 2007 | 11 octobre 2018 |
7 | Bruno Alves | 96 | 11 | 5 juin 2007 | 7 juin 2018 |
8 | Rui Costa | 94 | 26 | 31 mars 1993 | 4 juillet 2004 |
9 | Ricardo Carvalho | 89 | 5 | 11 octobre 2003 | 22 juin 2016 |
10 | Pauleta | 88 | 47 | 20 août 1997 | 8 juillet 2006 |
Rang | Joueur | Buts | Sélections | Moy | Premier match | Dernier match |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Cristiano Ronaldo | 85 | 154 | 0.55 | 20 août 2003 | 30 juin 2018 |
2 | Pauleta | 47 | 88 | 0.53 | 20 août 1997 | 8 juillet 2006 |
3 | Eusébio | 41 | 64 | 0.64 | 8 octobre 1961 | 13 octobre 1973 |
4 | Luís Figo | 32 | 127 | 0.25 | 12 octobre 1991 | 8 juillet 2006 |
5 | Nuno Gomes | 29 | 79 | 0.37 | 24 janvier 1996 | 11 octobre 2011 |
6 | Hélder Postiga | 27 | 71 | 0.38 | 12 février 2003 | 14 novembre 2014 |
7 | Rui Costa | 26 | 94 | 0.28 | 31 mars 1993 | 4 juillet 2004 |
8 | Nani | 24 | 112 | 0.21 | 11 septembre 2006 | 2 juillet 2017 |
9 | João Pinto | 23 | 81 | 0.30 | 12 octobre 1991 | 14 juin 2002 |
10 | Nené | 22 | 66 | 0.33 | 21 avril 1971 | 23 juin 1984 |
Mis à jour le 14 octobre 2018. Les joueurs en gras sont encore en activité.
Effectif actuel |
Les joueurs suivants ont été convoqués pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018 et les matches de préparation précédents.
Sélections et buts actualisés le 12 août 2018.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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|
Fernando Santos
Ilídio Vale
|
Couleurs |
La selecção portugaise a toujours utilisé des couleurs du drapeau national pour jouer à domicile. Pour jouer à l'extérieur, le Portugal utilise les mêmes couleurs que pour jouer à domicile ou alors les couleurs du Royaume de Portugal, c'est-à-dire le blanc et le bleu.
1921 | 1925 | 1928 | 1929 / 1964 | 1964 / 1976 | 1976 / 1980 | 1980 / 1984 | 1984 / 1986 | 1986 / 1988 | 1996 / 1998 | 1998 / 2000 |
2000 / 2002 | 2002 / 2004 | 2004 / 2006 | 2006 / 2008 | 2008 / 2010 | 2010 /2012 | 2012 /2014 | 2014 /2015 | 2016 /2017 |
1966 | 1984 / 1986 | 1996 / 1998 | 1998 / 2000 | 2000 / 2002 | 2002 / 2004 | 2004 / 2006 | 2006 / 2008 | 2008 / 2010 | 2010 / 2012 |
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
Infrastructures |
L'équipe nationale ne dispose pas de stade national attitré, si ce n'est l’Estádio Nacional do Jamor, un stade vétuste, construit en 1944, qui appartient à la fédération. Entre le début des années 1990 et 2014, il ne reçoit que trois matchs internationaux, en 1999, 2003 et 2014.
Depuis l'Euro 2004, le pays ne manque pas de stades spacieux et modernes, de sorte que l'équipe nationale tourne à travers le pays pour recevoir ses adversaires. Elle utilise prioritairement les trois plus grandes enceintes du pays : l’Estádio da Luz et l’Estádio José Alvalade XXI situés à Lisbonne, et l’Estádio do Dragão à Porto. Ils disposent chacun de plus de 50 000 places.
Rivalités |
Une longue malédiction avec l'équipe de France |
Demi-finaliste de l'Euro 1984, le Portugal est éliminé par la France pendant les prolongations (3-2). À l'Euro 2000, les Portugais sont à nouveaux éliminés par la France en prolongation par un but en or sur penalty. À noter que lors de ces deux demi-finales, c'est le numéro 10 des Bleus qui marque le but qui élimine le Portugal (Michel Platini en 1984 et Zinédine Zidane en 2000). En demi-finale de la Coupe du monde 2006, c'est à nouveau Zinedine Zidane qui prive les Portugais de finale en marquant, comme à l'Euro 2000, l'unique but du match sur penalty (score final 1-0). Les deux fois où le Portugal a été éliminé par la France en demi-finale de l'Euro, l'équipe n'a pas franchi le premier tour de la Coupe du monde suivante. Néanmoins cette malédiction est brisée le 10 juillet 2016, jour de la finale de l'Euro 2016, où les Portugais créent la sensation en battant leurs homologues français, organisateurs du tournoi (1-0 après prolongation).
Le piège à répétition de la Grèce |
Organisateur de l'Euro 2004, le Portugal est battu à la surprise générale par la Grèce lors du match d'ouverture (1-2). Cette défaite n'a cependant pas de conséquence dans l'immédiat puisque le Portugal termine à la première place de sa poule (secondée par la Grèce). Les deux équipes se retrouvent à nouveau mais cette fois-ci en finale au grand dam des Lusitaniens qui se cassent les dents une deuxième fois face à la défense sans faille des Grecs qui enfoncent le clou par le biais d'Ángelos Charistéas à la 57e minute de jeu (défaite 0-1).
L'Allemagne, bête noire du Portugal depuis 2006 |
Depuis la Coupe du monde 2006, le Portugal a croisé quatre fois l'Allemagne en cinq compétitions. La première rencontre est la petite finale du Mondial 2006 que le Portugal a perdu (1-3). Deux ans plus tard, le Portugal retrouve l'Allemagne pour les quarts de finale de l'Euro 2008. Le Portugal part avec la faveur des pronostics avec notamment dans ses rangs un Cristiano Ronaldo sortant d'une saison exceptionnelle avec Manchester United. Malgré cela, le Portugal est éliminé après un match enlevé (2-3). Les deux nations ne se rencontrent pas en 2010, mais tombent dans le même groupe en 2012 pour l'Euro. L'Allemagne bat encore une fois un Portugal qui n'aura pas démérité dans la logique des pronostics (0-1). Cela n'empêchera pas le Portugal d'aller jusqu'en demi-finale de la compétition. Le Portugal rencontre de nouveau l'Allemagne pour la phase de poule de la Coupe du monde 2014. Ce coup-ci, l'Allemagne est en démonstration tandis que le Portugal est en position d'agonie et s'incline lourdement, perdant notamment Pepe sur expulsion (0-4).
Le Portugal, bête noire de la Turquie à l'Euro |
Le Portugal a rencontré trois fois la Turquie en phase finale du championnat d'Europe des nations pour autant de victoires. La première fois c'était à l'Euro 1996 pour un succès (1-0) au premier tour, la seconde en quart de finale de l'Euro 2000 (2-0) puis au premier tour de l'Euro 2008 (2-0), ce qui n'a malgré tout pas empêché les Turcs d'atteindre les demi-finales lors de cette dernière compétition.
Le Portugal, bête noire de la Bosnie-Herzégovine en barrage |
Le Portugal a rencontré quatre fois la Bosnie-Herzégovine depuis l'indépendance de celle-ci. Les deux premiers matchs sont une double confrontation en barrage pour une qualification à la Coupe du monde 2010. Pour le premier match à domicile, le Portugal l'emporte courtement (1-0). Dans les Balkans, les Lusitaniens réalisent la même performance ce qui les qualifie aux dépens de la Bosnie (1-0). Pour se qualifier à l'Euro 2012, le Portugal retrouve la Bosnie en barrage ce qui permet aux Bosniaques de prendre leur revanche. Ils n'y parviendront cependant pas. Le premier match est en Bosnie et le Portugal, dominateur, concède le nul (0-0). Au match retour, les Portugais déroulent et battent la Bosnie avec facilité (6-2). Les Lusitaniens décrochent une fois de plus leur qualification en barrage aux dépens de la Bosnie-Herzégovine qui attendra le Mondial 2014 pour obtenir sa première qualification.
Le Portugal, bête noire de l'Angleterre et des Pays-Bas |
Le Portugal a éliminé deux fois ces deux grandes nations du football lors du Championnat d'Europe de football 2004 et de la Coupe du monde 2006.
En effet les Portugais ont battu l'Angleterre en match de poule lors de la coupe du monde 1986 (malgré le fait qu'ils n'ont pas passé le premier tour), éliminé cette même nation en quarts de finale de l'Euro 2004 aux tirs au but (2-2) (a.p) (6-5). Deux ans plus tard, lors de la Coupe du monde 2006, les Portugais éliminent une nouvelle fois les Anglais en quarts de finale aux tirs au but (0-0, tab 3-1).
En demi-finale de l'Euro 2004, les Lusitaniens accèdent à la finale en éliminant les Pays-Bas (2-1). Lors de la Coupe de Monde 2006, deux ans plus tard les Portugais éliminent à nouveau les Pays-Bas en huitième de finale sur le score de (1-0). Ce match fut le plus mouvementé de la compétition, l'arbitre y distribuant 16 cartons jaunes, 4 cartons rouges soit un total de 20 cartons sur les 90 minutes de jeu.
Le 17 juin 2012, en phase de poule de l'Euro 2012 le Portugal et les Pays-Bas s'affrontent une nouvelle fois dans un match décisif pour les qualifications en quarts de finale de ce championnat d'Europe. Au terme de cette rencontre le Portugal élimine pour la troisième fois consécutive les Pays-Bas sur le score de (2-1) avec un doublé de Cristiano Ronaldo bien qu'ayant été mené dès la 11e minute de jeu sur un but de Rafael van der Vaart.
Notes et références |
« Classement mondial », sur fr.fifa.com, 20 septembre 2018(consulté le 20 septembre 2018).
Elle ne doit donc pas être confondue avec l'équipe du Brésil, surnommée Seleção.
« Portugal, le football du monde », sur uefa.org (consulté le 2 juin 2014).
« Tournoi olympique de football masculin 1928 », FIFA.com (consulté le 11 mars 2014).
(en) « World Cup 1930-2010 », RSSSF (consulté le 2 juin 2014).
La phase finale des premiers championnats d'Europe ne comprend que les demi-finales et les finales, les quarts de finale faisant partie de la phase d'éliminatoires.
(en) « European Championship », RSSSF (consulté le 2 juin 2014).
Jacques Ferran, « EUSEBIO 1 - PELÉ 0 », L'Equipe, 19 juillet 1966(consulté le 21 mai 2014).
« Eusébio qualifie le Portugal en demi-finale face à la Corée du Nord », L'Equipe, 23 juillet 1966(consulté le 21 mai 2014).
« Demi-Finales (1966) : ANGLETERRE 2-1 PORTUGAL », L'Equipe, 26 juillet 1966(consulté le 21 mai 2014).
« Top 10 : victoires les plus marquantes du Portugal », So Foot.com (consulté le 4 juin 2014).
(en) Eliézer Sebastián Pérez Pérez, « Brazil Independence Cup 1972 », RSSSF (consulté le 3 juin 2014).
« Euro 1984 - Platini et la France sur un nuage », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
« Euro 1984 – Platini rend hommage au Portugal », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
« Euro 1984 – Équipe du tournoi », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
(pt) Ainda se lembra de Saltillo? Há 30 anos a seleção nacional entrava em greve, tsf.pt, mai 2016.
(es) Portugal y la revelación de “Saltillo”, losandes.com.ar, juin 2016.
(pt) Futre o ouro e a namorada polícia de Saltillo, rtp.pt, juin 2016.
Claude Chevally, « La tête dans les étoiles », L'Équipe, 11 juin 1986(consulté le 21 mai 2014).
La performance d'une victoire 8-0 sera réitérée quelques années plus tard contre le même adversaire. À Leiria le 19 novembre 2003, en match amical, le Portugal s’impose sur le même score de 8–0 face au Koweït.
« Euro 1996 - Le football revient à la maison », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
« Euro 1996 - L'exploit de Poborský », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
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Marc Ambrosiano & Olivier Prévosto, « Portugal, la grand illusion », Onze Mondial, no 182, mars 2004, p. 22 à 26 (ISSN 0995-6921).
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« Euro 2008 - Le Portugal régale ! », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
« Euro 2008 - Les Allemands dans le dernier carré », UEFA (consulté le 4 juin 2014).
« L'Espagne a patienté », sport24, 29 juin 2010(consulté le 4 juin 2014).
« Barrages de l'Euro 2012 : le Portugal, l'Irlande, la Croatie et la République tchèque qualifiées », Le Monde.fr, 15 novembre 2011(consulté le 4 juin 2014).
« L'Allemagne et le Portugal survivent au "groupe de la mort" », France Télévisions, 19 juin 2012(consulté le 4 juin 2014).
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« C. Ronaldo élimine Ibrahimovic », L'Équipe, 19 novembre 2013(consulté le 4 juin 2014).
http://www.liberation.fr/sports/2014/06/23/mondial-le-portugal-arrache-un-nul-2-2-contre-les-etats-unis_1048074.
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Robert Langer, « Coupe du Monde 2018 – Groupe B : Malmené par l’Iran, le Portugal s’est fait très, très peur », sur www.football365.fr, 25 juin 2018
Du tour préliminaire jusqu'aux quarts de finale de 1960 à 1976
Classement FIFA du Portugal, FIFA.com.
« CM2010 : Score historique du Portugal », 21 juin 2010(consulté le 25 juin 2010).
(en) « "The Best of The Best" », RSSSF (consulté le 14 mars 2014).
Créé en 1956, ce titre est à l'origine attribué au meilleur joueur disposant d'une nationalité européenne évoluant dans un championnat européen. De 1995 à 2006, le Ballon d'or a été attribué au meilleur joueur évoluant dans un championnat européen sans distinction de nationalité. Depuis 2007, il récompense le meilleur joueur au monde, sans distinction de championnat ni de nationalité.
« Le palmarès depuis 1956 - Ballon d'Or », sur L'Equipe.fr (consulté le 18 janvier 2014).
« Cristiano Ronaldo a battu Ribéry et Messi », sur L'Equipe.fr (consulté le 13 janvier 2014).
« Portrait du Portugal pour la Coupe du monde 2014 », FIFA.com (consulté le 5 juin 2014).
« Top 10 : Les meilleurs joueurs portugais de l'histoire », TF1, 2 novembre 2012.
« Felipe Scolari, une passion portugaise », So Foot, 10 septembre 2013(consulté le 5 juin 2014).
(pt) « Todos os seleccionadores », Fpf.pt.
(en) « Portugal - International Results », Rsssf.com.
Certains matchs ne sont pas reconnus par la FIFA. Ils ne sont donc pas inclus dans ces statistiques.
Le classement pris en compte est celui du mois de décembre.
Données du site internet de la FIFA.
Le classement pris en compte est celui du mois de décembre.
Liens externes |
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(pt) Site officiel
(en) Liste des matchs de l'équipe du Portugal de 1921 à 2005, RSSSF.com
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