Hadîth
Un hadith ou hadîth[1] (en arabe : حديث / ḥadīṯ, prononcé : ħadí:θ .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter, pluriel ʾaḥādīṯ أحاديث) est une communication orale du prophète de l'islam Mahomet et, par extension, un recueil qui comprend l'ensemble des traditions relatives aux actes et aux paroles de Mahomet et de ses compagnons, précédées chacune d'une chaîne de transmetteurs remontant jusqu'à Mahomet. Considérés comme des principes de gouvernance personnelle et collective pour certains courants musulmans, ils sont aussi désignés sous le nom de « la tradition du Prophète »[2]. Les hadiths auraient été rapportés par près de 50 000 compagnons[3].
Le muhaddith[4] est un savant de l'islam spécialiste de la science du hadith.
Le râwî[5] est le transmetteur de hadith, c'est l'un des chaînons de l'isnâd. En étudiant l'isnad et la fiabilité des rouwwât (pluriel de râwî) le composant, un muhaddith peut évaluer l'authenticité d'un hadith.
Sommaire
1 Attribution
2 Les hadiths comme sources historiques
3 Classification
3.1 Classification selon la référence
3.2 Classification selon la fiabilité
3.2.1 Recevables
3.2.2 Irrecevables
3.3 Classification selon « l’étendue »
4 Sources
4.1 Recueils de hadiths de compagnons de Mahomet
4.2 Sunnites
4.3 Zaydites
4.4 Imamites
4.5 Ibadites
5 Hadiths notables
6 Notes et références
7 Annexes
7.1 Bibliographie
7.2 Articles connexes
7.3 Liens externes
Attribution |
En dehors de quelques hadiths « sacrés », considérés comme les paroles de Dieu adressées directement à Mahomet et rapportées par celui-ci, les hadiths sont les paroles et actions attribuées au prophète et non une parole divine.
Avec les préceptes du Coran, les hadiths forment la sunna d'où le nom d'islam sunnite pour le courant orthodoxe. Les hadiths ont été rapportés dans divers recueils par des musulmans fidèles. Certains auteurs en ont recensé plus de 700 000. Beaucoup de ces citations étant suspectes, leur crédit est fonction de l'étude du contenu et de la chaîne de transmission. Cette chaîne des témoins est appelée isnad. Ces différents recueils alimentent en partie l'opposition entre chiites et sunnites en particulier. Il existe à ce jour environ 100 000 hadiths sahîhs, c'est-à-dire reconnus comme « authentiques » (voir plus bas).
Les hadiths comme sources historiques |
Les Hadiths ont été mis à l'écrit à partir de la fin du Ier siècle après Mahomet. À la fin du IIe siècle, une chaîne de transmission devient un élément essentiel du hadith. Au IVe siècle, un corpus officiel prend forme[6]. La plupart des sources traditionnelles[7] et les biographies n'apparaissent qu'à partir du IXe siècle. Cette différence temporelle rend difficile une critique historique.
Plusieurs chercheurs ont démontré que certains hadiths sont composés d'éléments plus récents que Mahomet et qui lui ont été attribués postérieurement[8]. Schacht considère que, de manière générale, plus une chaîne de transmission paraît « parfaite », plus le hadith est tardif. En particulier, les transmissions familiales sont des « indications positives que la tradition en question n'est pas authentique »[8]. Pour Chabbi, « les chaines de transmissions de ces propos [...]sont surtout un alibi pour croire »[9]. Certains hadiths anachroniques –par exemple, un hadith attribué à Mahomet évoque un groupe n’existant pas de son vivant-, ont pour autant été inséré dans des ouvrages de hadiths soi-disant « authentiques »[7].
Pour Amir Moezzi, « afin de justifier ces exactions, le pouvoir califal mit au point un système complexe de propagande, de censure et de falsification historique. Il altéra tout d'abord le texte coranique et forgea tout un corpus de tradition attribuée faussement au prophète »[10]. En cela, les traditions doivent être étudiées, comme sources anciennes, « mais elle[s] ne di[sen]t pas nécessairement le réel des faits qu’elle[s] invoque[nt] »[9]. C’est ainsi, au cours du IIIe siècle qu’apparaissent les mythes de l’islam naissant et les traditions permettant de créer des figures de « Pères fondateurs ». « La majeure partie de la tradition dite musulmane est née de cette période de représentation de d’interprétation d’un passé dont on est dorénavant séparé »[9].
Pour l’islam, « la fidélité présumée, tant revendiquée aujourd’hui par beaucoup, à une période de pureté initiale, à Mahomet et au Coran, s’adosse à un déni radical de l’histoire » [9]. Chabbi considère qu’il peut « tree rassurant de se situer dans l’illusion d’une littéralité qui affirmait que le savoir musulman se référait toujours une base textuelle et reconnue, qui remontait à la période fondatrice de l’islam »[9].
Classification |
Les spécialistes musulmans de la science du hadith ont mis en place plusieurs types de classifications. Parmi les plus connues la classification selon la fiabilité, la classification selon la référence d'une autorité particulière, la classification selon « l’étendue ». Celles-ci ne sont pas applicables dans le cadre d'une critique historique. Pour Gilliot, la distinction entre hadiths dits « authentique » et hadiths dits « faibles » est plus généralement doctrinale ou juridique qu’objectif ou scientifique[7].
Classification selon la référence |
- Sacrés (Qudsî[11]). Ces hadiths sont considérés comme rapportant la parole divine par le biais du prophète de l'islam, Mahomet.
- Élevés (Marfou'[12]). Ces hadiths sont les récits du prophète de l'islam, commençant par exemple par « J'ai entendu le prophète dire … ».
- Arrêtés (Mawquouf[13]). Ces hadiths sont les récits de compagnons qui commencent par exemple par « On nous a ordonné de … ».
- Coupés (Maqtou'[14]). Ces hadiths émanent des successeurs directs des compagnons.
Classification selon la fiabilité |
- Il s'agit d'une classification par le degré de recevabilité[15]. Certains auteurs, comme al-Bukhârî, ont classé les hadiths comme « authentiques » ou « acceptables », d'autres étant simplement rejetés. Les hadiths authentiques sont rapportés avec les chaînes des témoins[16].
Recevables |
(Maqbûl[17])
- Authentiques (Sahîh[18])
- Bons (Hasan[19])
Irrecevables |
(Mardûd[20])
- Faibles (Dha'îf[21]). Ces hadiths ont une chaîne de transmission fragile et sont souvent apocryphes.
- Inventés, forgés ou fabriqués (Mawdû'[22]). Ces hadiths sont faux, leurs textes allant à l'encontre des normes établies pour les paroles du prophète de l'islam, ou la chaîne de transmission comprend au moins un menteur.
Classification selon « l’étendue » |
Il s'agit d'une troisième classification promulguée dans l'école Hanafite. Elle est encore plus sévère que celle des autres écoles de la « sunna »[réf. nécessaire]. Cette classification tient compte de « l’étendue » des Hadiths dans le monde : Mach'hur qui veut dire « connu de tous ».
- Ce critère juge la recevabilité des hadiths selon le nombre de transmetteurs « fiables » existant dans un espace géographique distinct.
Sources |
Certains recueils furent compilés précocement et d'autres plus tardivement ainsi Al Sahifah al Sahihah de Hammam bin Munabbih[23] compte parmi les ouvrages rédigés par les compagnons de Mahomet, ici rédigé, avant 678 (an 58 du calendrier hégirien), sous la dictée d'Abu Huraira par un disciple du compagnon. Le al-Muwatta d'imam Malik (715-795) et le al-Musnad d'Ahmed ben Hanbal (780-855) comptent parmi les ouvrages intégraux les plus anciens.
Recueils de hadiths de compagnons de Mahomet |
Abou Bakr As-Siddiq, premier calife, aurait compilé 500 hadiths qu’il aurait détruits par crainte d’insérer des fautes[24].
Amr ibn Hazm, gouverneur du Yémen du temps de Mahomet, a compilé tout un opuscule qui est parvenu intégralement[25].
Jābir ibn `Abdallâh a rédigé plusieurs ouvrages[26].
Samra ibn Jundab (en) composa également un grand volume de hadiths[27].
Sa'd ibn Ubadah (en) rédigea également un ouvrage de hadiths que sa descendance conserva[28].
`Abdallāh ibn `Abbās, fils de l’oncle de Mahomet, a laissé de nombreux livres de hadiths à sa mort, il laissa toute une charge de chameau de ses compilations[29].
Abu Hurayra rédigea la Sahifah as-Sahihah avec son disciple Hammam ibn Munabbih (en)[30].
Salmân al-Fârisî a rédigé des hadiths qu'il communiqua à Abu ad-Darda[31].
Abu Ayyub al-Ansari (en) rédigea un manuscrit contenant 122 hadiths qu'il transmit à ses enfants[32].
À titre d'exemple sur la fiabilité des hadiths, on consultera utilement le chapitre des Muqaddima d'Ibn Khaldoun consacré aux fragiles traditions sur le Mahdi[33]. Dans ce chapitre, justement célèbre (comme le souligne son traducteur Vincent Monteil), Ibn Khaldoun donne la mesure de la méthode rigoureuse qui est la sienne pour la critique des sources : « Nous nous proposons donc de citer ici les différentes traditions sur le Mahdi. Nous ferons également état des critiques de leurs détracteurs et des arguments de ceux-ci. Ensuite nous examinerons le point de vue des mystiques (Soufi). De la sorte, nous y verrons clair[34] […] ». Sans conclure de façon formelle, Ibn Khaldoun conduit ses lecteurs à se faire une opinion personnelle sur le manque de crédibilité des traditions citées à propos du Mahdi.
Cependant, l'existence du Mahdi est largement admise chez les musulmans tant sunnites que chiites. Le titre de Mahdi ne figure pas chez Bukhari et Muslim, mais Muslim évoque un calife généreux à la fin des temps lors du retour de Jésus[35] identifié au Mahdi. Bukhari rapporte quant à lui qu'il existera douze Guides bien guidés, tous de Qurayche, le dernier est également considéré comme le Mahdi[36]. Ibn Khaldun présente donc dans al-Muqaddima son approche personnelle qui n'est pas représentative de l'avis des experts du hadith[37].
Sunnites |
Il y a six principaux recueils de hadiths considérés comme références chez les sunnites ; on les appelle les « six livres » (kutûb al-sitta)[38] ou les « six (les plus) authentiques » (sihha al sitta). Deux d'entre eux sont considérés comme intégralement authentiques (les sahihayn) et les hadiths répertoriés et acceptés par ces deux imams reçoivent parfois la qualification « d'opinion jointe » (Muttafaqun 'alaih).
- Le sahîh de al-Bukhârî (810-870).
- Le sahîh de Muslim ibn al-Hajjaj (819-875).
Les quatre autres livres sont:
- Le recueil d'An-Nassa'i (830-916).
- Le recueil de Abû Dâwud (817-889) Kitâb as-Sunnan[39],[40].
- Le recueil d'At-Tirmidhi (824-893) Sunan At-Tirmidhi.
- Le recueil de Ibn Majah[41] (824-887). Sunan Ibn Majah
Parmi les autres traditions considérées comme références :
- Le recueil de Mâlik Ibn Anas (712-795) Kitâb al-Muwatta'.
- Le recueil de Ahmad Ibn Hanbal (780-855) Musnad.
- Le recueil de Hammam bin Munabbih, disciple d'abu Huraira, al Sahifa as-Sahihah, rédigé avant l'an 58 de l'hégire et qui est parvenu intégralement.
- Le sahîh de Ibn Khuzaymah
- Le sahîh de Ibn Hibbân
- Les sunan de al-Dârimî
- Les sunan de al-Bayhaqî
- Le musannaf de Abdul Razzaq al-San'ânî
- Le musannaf de Ibn Abî Chaybah
- Le musannaf de Baqiy ibn makhlad (perdu)
- Le musnad de Is'hâq Ibn Râhûyah
- Le musnad de Ibn Abi Shaybah
- Le musnad de Abu Dâwûd At-Tayâlisî
- Le musnad de Abu Ya’lâ
- Le musnad de Bazzâr
Pour vérifier le degré d'authenticité par hadith des ouvrages autre que les Sahihs de Bukhari et Muslim, intégralement authentiques, il faut consulter les sharh (en)[42] (commentaires, exégèses) des ouvrages. Il est possible de trouver le degré d'authenticité de chaque hadith pour les ouvrages de hadith les plus considérés à commencer par les compilations des Kutub al-Sitta, parfois appelés sihah al-Sitta (les six fiables)[43] dans les sharhs tels que les suivants :
(ar) Al-Menhelu'l-azbu'l-mevrud sherhu Sunen-i Ebi Dawud de Mahmud Muhammed Khattab es-Subkî (m. 1933) (Kitâb as-Sunnan commenté)
(ar) Tedhkiretu'l Hufiadh ibn Majah de Muhammed Fuad Abdûlbakî (m. 1954) (Sunan Ibn Majah commenté)
(ar) Aridhat al-Ahwathi bi Sharh Sunan al-Tirmidhi de Ibn al-Arabi (1165-1240) (Sunan At-Tirmidhi commenté)
(ar) Hashiyat al-Sindi 'ala al-Nisa'i de l'Imam al-Suyuti (1445-1505)[44] (Nasa'i commenté)
(ar) Al-Jaza al-Masalik de Muhammad Zakariya al-Kandahlawi (en) (1898–1982) (al-Muwatta commenté)
(ar) Serh-I Musned Imam Ahmed Eb'ul-Esbal de Ahmed Muhammed Sakir (Caire 1949) (al-Musnad-i Ahmad commenté)
(ar) Mirqat Al Mafâtih Sharh Mishkat al-masabih de Mulla Ali al-Qari (m.1605) (al-Mishkat commenté)- etc.
Dans les sharhs les experts du hadith trient le hadith sahih (sain) du Dha'îf (faible) et commentent la compilation, hadith par hadith. Ainsi at-Tirmidhî rapporte dans Sunan At-Tirmidhi, 367 hadiths faibles, que trie soigneusement Ibn al-Arabi (m.543H) dans Aridhat al-Ahwathi bi Sharh Sunan al-Tirmidhi. De même dans Tedhkiretu'l Hufiadh ibn Majah, Muhammed Fuad Abdûlbakîn identifie 613 hadith Dha'îf (faibles) et 99 Mawdhûh (inventés, sans fondement) dans le Sunan Ibn Majah commenté etc. Le Sunnan d'ibn Majah est considéré le moins fiable parmi la collection des Kutub-i Sittah.
Zaydites |
Les zaydites reconnaissent bon nombre de hadiths sunnites mais disposent également de leurs propres ouvrages de hadîths relatés prioritairement par les Ahl al-Kisa que sont Fâtimah, 'Alî, Hasan et Husayn. Voici quelques-uns des ouvrages considérés comme rapportant exclusivement des hadîths authentiques :
Al Musnad de Zayd ibn Ali.
Al Amâlî de Ahmad Ibn 'Îsâ Ibn Zayd.
As Sahîfah de 'Alî Ar Ridâ.
Al Ahkâm Fi-l-Halâl wa-l-Harâm de Yahyâ Al Hâdî.
Al Amâlî de Abû Tâlib Yahyâ.
Musnad Shams Al Akhbâr de 'Alî Ibn Hamîd Al Qurashî.
Al Mukhtâr Min Sahih Al Ahadith Wa-l-Athar du Sayyid Muhammad Ibn Yahyâ.
Autres recueils :
Al Musnad de 'Alî Ar Ridâ.
Al Amâlî Ul Khamîsiyyah de Yahyâ Ibn Al Husayn Ash Shajarî.
Jâmi' Ul Kâfî de Sharîf Al 'Abbâs.
Imamites |
Il faut noter qu'al-Bukhari était perse, et donc que ses hadiths sont largement admis par la communauté chiite, majoritairement perse en islam. Les chiites ont également des recueils de hadiths plus tardifs, recueillant principalement les paroles des imams de la lignée de Mahomet par Ali et Fatima :
- Le recueil de Ya`qub al-Kolayni (mort en 939).
- Le recueil de Saduq Ibn Babuyeh (mort en 991).
- Le recueil de Cheikh Al-Toussi (mort en 1068).
Dans l'idéologie chiite, la place des hadiths est largement secondaire par rapport au Coran, seule révélation considérée d'origine divine dans l'islam et donc auto-suffisante.[réf. souhaitée]27/10/2018
Ibadites |
Les ibadites (dissidence des kharidjites) reconnaissent bon nombre de hadiths sunnites. Cependant, le principal recueil accepté par ces derniers est le suivant :
- Le recueil d'al-Jami'i al-Sahih, contenant 1 005 hadiths.
Hadiths notables |
Notes et références |
Définitions lexicographiques et étymologiques de « hadîth » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
Ali Amir Moezzi, Dictionnaire du Coran, éditions Robert Laffont, 2007 (ISBN 978-2-221-09956-8), 981 pages, p. 379-381, 850.
Ismaïl Ibn Kathir, AS-Sîra, éd. Universel, 2007, p. 927.
Arabe : muḥaddiṯ, محدّث.
Arabe : راوي : transmetteur, narrateur.
Robson, J., « Ḥadīt̲h̲ », in : Encyclopédie de l’Islam.
Gilliot Cl, "La transmission du Hadith, genèse et développement du droit musulman" dans Les débuts du monde musulman, 2012, p. 385 et suiv.
J. Schacht, A revaluation of Islamic Traditions, dans JRAS, 1949, 143 sqq.
Chabbi J., Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, la rumeur de Dieu, Paris, Fayard, « Bibliothèque de culture religieuse », 2008, p.10-34.
M.A Amir Moezzi : Le Coran silencieux et le Coran parlant, p. 211.
Arabe : qudsīy, قدسيّ : sacré; qudsî
Arabe : مرفوع : élevé
Arabe : موقوف : arrêté
Arabe : مقطوع : coupé; divisé
Arabe : daraja al-qabûl, درجة القبول : degré de recevabilité
Selon Ibn Khaldoun, on aurait dénombré jusqu'à 750 000 hadith. Mohammed al-Bukhârî, pour sa part, n'en retient que 7 200 (Ibn Khaldoun, al-Moqaddima, trad. Vincent Monteil, Commission libanaise pour la traduction des chefs-d'œuvre, Beyrouth, 1968, t. II, p. 915.
Arabe : maqbūl,
مقبول : acceptable; admis; plausible
Arabe : ṣaḥīḥ, صحيح : authentique
Arabe : ḥasan, حسن : beau; bon
Arabe : mardūd, مردود : repoussé ; écarté
Arabe : ḍaʿīf, ضعيف : faible ; défaillant ; fragile
Arabe : mawdhû, موضوع : inventé
(en) Hammām ibn Munabbih, Muhammad Hamidullah, Muhammad Rahimuddin, Sahifah Hammam ibn Munabbih: the earliest extant work on the Hadith : comprising as-Sahifah as-Sahihah of Abu-Hurairah (d. 58H./677) prepared for his pupil Hammam Ibn Munabbih (d. 101H./719), together with an introduction to the history of the early compilation of the Hadith, Apex, 1979, 158 p. (présentation en ligne)
Dhababi, ‘’Tadhkirat al-Huffaz’’, I : 5
Imprimé dans ‘’i’lâm as-Salihin‘’ d’ibn Tulun, en tant qu’appendice.
‘’Tarikh al Kabir’’ de Bukhari, ‘’Tahdhib at-Tahdhib’’, IV, 215, no 369, ibn Hajar
‘’Tahdhib at-Tahdhib, IV, 198, 236 ; ibn Hajar.
Tirmidhi, cité d’après Manazir Ahsan Gilâmi.
ibn Sa’d, V, 216.
1er éd. dans RAAD en 1953. Abu Hurayrah avait également écrit de nombreux livres de hadiths selon les sources diverses.Ibn ‘Abd al Barr, ‘’Jâm bayan al’ilm’’, I : 4 ; Fath’al Bari, I : 174.
Hadyu's-Sârî, Muqaddimatu Fathi'l-Bârî, 2 tomes, Caire 1383 /1964. Tome II, page 185.
Ahmad ibn Hanbal, al-Müsned, 6 tomes, Caire 1313/1912, Tome V, page 413, 423
Ibn Khaldoun, Discours sur l'histoire universelle '(al-Muqaddima), trad. Vincent Monteil, Commission libanaise pour la traduction des chefs-d'œuvre, Beyrouth, 1968, tome II, pp. 632-678. Le Mahdi est appelé le Fâtimide dans Ibn Khaldûn (trad. Abdesselam Cheddadi), op.cit., vol. I, « À propos du Fâtimide », p. 652-681
Ibid., p. 633.
Sahih-i Muslim, Kitabul iman, hadith numéro 247
Sahih-i Bukhari, Kitab-al Ahqam, hadith numéro 2
(en):Is Mahdi mentioned in the narrations ?
(en) C. E. Bosworth, M.S. Asimov, History of Civilizations of Central Asia, vol. 4, Delhi, Motilal Banarsidass Publ., 2002, 745 p. (ISBN 978-81-208-1596-4, lire en ligne), p. 102
Nous possédons deux sources différentes du Sunnan-i abu Dawud ; 1) le manuscrit nommé Concordance, en arabe al-Mu'jamu'1-mufehres li alfâzdhi'l-hadsi'n-Nabawî contenant 40 chapitres et 1889 titres, 4800 hadiths. 2) la version de Muhammed Muhyiddin Abdulhamid comptant : 35 chapitres, 1871 titres et 5274 hadiths. ((ar)/(tr)Sünen-i Ebu Davud Terceme ve Şerhi, Traduction de l'arabe au turc : Necati Yeniel & Hüseyin Kayapınar, 8930 pages (Şamil Yayınevi) : 1/XXXV.)
Abdu Dawud signale qu'il a précisé dans son Sunnan la plupart des hadiths faibles qu'il y a recueillis. ((ar)/(tr)Sünen-i Ebu Davud Terceme ve Şerhi, Traduction de l'arabe au turc : Necati Yeniel & Hüseyin Kayapınar, 8930 pages (Şamil Yayınevi): 1/XXXV.)
Ibn Majah n'est pas cité dans Ibn Khaldûn (trad. Abdesselam Cheddadi), op. cit., vol. I, « Sciences relatives à la Tradition », p. 863.
Arabe : šarḥ, الشرح, plur. : šurūḥ,
الشروح, commentaire ; explication ; exégèse ; interprétation
Hadis Terimleri Sözlügü, Talat Koçyigit Rehber yayincilik n°25, (1992) pp. 241-242
Sharh al-Suyuti 'ala Sunan al-Nisa'i de l'Imam al-Suyuti (911H) by Maktabah al-Matbou'at in Aleppo in 1986.
Annexes |
Bibliographie |
- Tayeb Chouiref, Les Enseignements spirituels du Prophète, 2 vol., éd. Tasnîm, 2008
- Ibn Khaldûn (trad. Abdesselam Cheddadi), Le livre des exemples, vol. I, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2002, 1560 p. (ISBN 978-2-07-011425-2, LCCN 2003442060, présentation en ligne)
- (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 1, Sh. Muhammad Ashraf, 1971, 1613 p. (présentation en ligne)
- (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 2, Sh. Muhammad Ashraf, 1971, 1613 p. (présentation en ligne)
- (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 3, Sh. Muhammad Ashraf, 1971, 1613 p. (présentation en ligne)
- (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 4, Sh. Muhammad Ashraf, 1971, 1613 p. (présentation en ligne)
- Georges Vajda, « Juifs et musulmans selon le hadith », Journal asiatique, CCXXIX, janvier-mars 1937, p. 57-127
- (ar) Al-Nawawi (trad. Abdallah Penot), Les Jardins de la Piété, Alif, 2006, 1334 p. (ISBN 978-2908087246)
Articles connexes |
- Lexicographie arabe
- Vocabulaire de l'islam
- Khabar
- Sciences islamiques
- Grands Recueils de Hadith
Liens externes |
- Définitions de plusieurs termes utilisés dans la science du Hadith, par l'Imam 'Ali Al Jurjani
- « Hadith en ligne », sur HADITHS.net
(en) « Sunnah and Hadith », sur University of Southern California
(fr) « Sahih Muslim », sur Al Islam Le Royaume d’Arabie Saoudite Ministère des Affaires Islamiques, des Waqfs, de l’Appel et de l’Orientation
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