Église de Saint-Restitut



























































Église de Saint-Restitut

Image illustrative de l’article Église de Saint-Restitut
Présentation
Culte

Catholique romain
Type

Église
Rattachement

Diocèse de Valence
Début de la construction

XIIe siècle
Style dominant

Art roman provençal
Protection

Logo monument historique Classé MH (1840)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région

Auvergne-Rhône-Alpes
Département

Drôme
Ville

Saint-Restitut
Coordonnées
44° 19′ 53″ nord, 4° 47′ 20″ est


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Église de Saint-Restitut

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Église de Saint-Restitut

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Église de Saint-Restitut

Église de Saint-Restitut




L'église de Saint-Restitut est une église romane située à Saint-Restitut, dans le département français de la Drôme en région Rhône-Alpes.


Cette église du XIIe siècle constitue un des plus beaux exemples d'art roman provençal inspiré de l'antique, au même titre que la chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine, la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux, la Cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon, la chapelle Notre-Dame d'Aubune et l'église Notre-Dame-du-Lac du Thor.




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Architecture


    • 2.1 La tour funéraire


    • 2.2 L'abside occidentale


    • 2.3 Le porche méridional


    • 2.4 Le chevet


    • 2.5 L'intérieur




  • 3 Références


    • 3.1 Bibliographie







Historique |


La partie la plus ancienne de l'édifice est constituée d'une tour funéraire du XIe siècle sous laquelle aurait été enseveli Saint-Restitut, premier évêque du Tricastin. Au milieu du XIIe siècle, une église est venue s'accoler à cette tour[1].


L'église de Saint-Restitut fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840[2] : elle fit partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments.





La façade méridionale



Architecture |



La tour funéraire |


La partie occidentale de l'édifice est une tour funéraire du XIe siècle antérieure à l'église proprement dite, qui date du XIIe siècle.


Cette tour funéraire est décrite dans un article détaillé :


Article détaillé : Tour funéraire de Saint-Restitut.


L'abside occidentale |


À l'instar de l'église Saint-Michel de La Garde-Adhémar, l'église de Saint-Restitut aurait possédé une abside occidentale (aujourd'hui disparue) qui était accolée contre la façade ouest de la tour[1].



Le porche méridional |


Le porche méridional représente l'archétype du porche roman provençal inspiré de l'antiquité gréco-romaine :



  • colonnes engagées cannelées ;


  • chapiteaux à feuilles d'acanthe ;


  • entablement à l'antique avec frise de palmettes et corniche ornée d'une frise de grecques (très abîmée) ;


  • fronton triangulaire.


Le porche, logé entre deux contreforts, est surplombé par un imposant arc en plein cintre situé plusieurs mètres plus haut.


Les vantaux du portail sont ornés de superbes pentures et d'un heurtoir ou marteau de porte en forme de tête de lion[3]. Ces pièces ont été réalisées par le ferronnier Pierre François Marie Boulanger auteur des remarquables pentures du portail central de la cathédrale Notre-Dame de Paris.


Des feuilles d'acanthe du chapiteau droit surgissent un visage et deux mains.











Le porche méridional et la tour funéraire






Visage surgissant des feuilles d'acanthe du chapiteau droit






Le porche méridional




Le chevet |


Le chevet, construit durant les dernières décennies du XIIe siècle[4] en pierres de taille reposant sur quatre assises de moellons, est de forme pentagonale, les cinq pans étant séparés les uns des autres par des pilastres carrés.


Tout comme le porche, il arbore une remarquable décoration inspirée de l'antique :



  • chapiteaux à feuilles d'acanthe


  • entablement à l'antique

  • frise


  • modillons ornés de palmettes


La façade sur laquelle s’appuie le chevet est surmontée d'un fronton brisé.









Chapiteau à feuilles d'acanthe







Frise et modillons





L'intérieur |


La nef unique, voûtée en berceau brisé, présente, elle aussi, une abondante décoration antiquisante :



  • corniche ornée de feuilles d’acanthe

  • colonnettes aux fûts ornés

  • puissants chapiteaux à feuilles d'acanthe


La jonction avec la tour funéraire est assurée par un impressionnant arc brisé à triple rouleau[4].


L'abside, voûtée en coquille, est décorée d’arcs dont les archivoltes sont supportées par des colonnes romanes à chapiteaux d’une rare élégance.




Références |





  1. a et bGuy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p.76


  2. Notice no PA00117059, base Mérimée, ministère français de la Culture


  3. « Portail », notice no APLP003206, base Mémoire, ministère français de la Culture


  4. a et bGuy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p.77




Bibliographie |


  • Jean-Maurice Rouquette, Provence romane. La Provence rhodanienne. Tome 1, p. 123-136, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 40), La Pierre-qui-Vire, 1980 (ISBN 978-2736901387)

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