Porto Rico
Pour les articles homonymes, voir Porto Rico (homonymie) et Puerto Rico (homonymie).
État libre associé de Porto Rico Estado Libre Asociado de Puerto Rico (es) Commonwealth of Puerto Rico (en).mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |
Armoiries de Porto Rico | Drapeau de Porto Rico |
Administration | |
---|---|
Pays | États-Unis |
Statut politique | Territoire non incorporé |
Capitale | San Juan (18° 29′ N, 66° 08′ O) |
Gouvernement - Président - Gouverneur | Donald Trump Ricardo Rosselló |
Démographie | |
Gentilé | Portoricain |
Population | 3 337 177 hab.[2](2017) |
Densité | 376 hab./km2 |
Langue(s) | Espagnol (première) anglais (seconde)[1] |
PIB (2008) · PIB/hab. | 74,15 milliards USD 18 700 $ |
Géographie | |
Coordonnées | 18° 15′ nord, 66° 30′ ouest |
Superficie | 8 870 km2 |
Divers | |
Monnaie | Dollar américain |
Fuseau horaire | UTC -4 |
Domaine internet | .pr |
Indicatif téléphonique | 1-787 et +1-939 |
Hymne | La Borinqueña |
Devise | Juan es su nombre, en espagnol Joannes Est Nomen Eius, en latin John Is His Name, en anglais Jean est son nom, en français |
Code ISO 3166-1 | PRI, PR |
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Porto Rico (en espagnol et en anglais : Puerto Rico) est un territoire non incorporé des États-Unis avec un statut de commonwealth. Située dans les Grandes Antilles, l'île est baignée au nord par l'océan Atlantique et au sud par la mer des Caraïbes. Le territoire est constitué de l'île de Porto Rico proprement dite, ainsi que de plusieurs îles plus petites, dont Vieques, Culebra et Isla Mona.
Sommaire
1 Étymologie
2 Histoire
2.1 Ère précolombienne
2.2 Colonie espagnole
2.3 Territoire des États-Unis
3 Politique
3.1 Partis politiques
4 Villes
5 Géographie
6 Environnement
7 Économie
8 Démographie
8.1 Langues
8.2 Religions
9 Culture
9.1 Littérature
9.2 Cinéma
9.3 Télévision
9.4 Musique
10 Patrimoine
10.1 Musées
11 Tourisme
12 Transports
13 Codes
14 Notes et références
15 Voir aussi
15.1 Articles connexes
15.2 Liens externes
Étymologie |
Christophe Colomb nomma l'île « San Juan Bautista », en l'honneur de saint Jean Baptiste alors que le port fut nommé « Ciudad de Puerto Rico » (« cité du port riche »). Finalement, les marchands et marins en sont venus à se référer à l'ensemble de l'île sous le nom de Puerto Rico tandis que San Juan est devenu le nom utilisé pour le port de commerce qui deviendra la capitale de l'île[3].
« Puerto Rico » est le nom en langue espagnole mais également en anglais américain (« Porto Rico » étant l'ancienne dénomination dans le monde anglophone). Dans les années 2000, le nom espagnol « Puerto Rico » est devenu le seul nom officiel en usage sur l'île pour désigner le territoire. Le nom anglais de « Porto Rico » est en phase d'obsolescence rapide (il est maintenant désuet aux États-Unis). En revanche, Porto Rico reste la dénomination officielle par la France[4].
Les Portoricains appellent souvent leur île « Boriquén », dérivé de « Borikén », son nom indigène taïno qui signifie « Terre du vaillant seigneur »[5],[6],[7]. Les noms « boricua » et « borincano » dérivés respectivement de « Borikén » et « Boriquén » sont communément utilisés pour identifier quelqu'un originaire de Porto Rico. L'île est aussi connue en espagnol sous le nom de « la isla del encanto » (« L'île de l'enchantement »).
Histoire |
Ère précolombienne |
L'histoire de l'archipel de Porto Rico avant l'arrivée de Christophe Colomb est mal connue. Les connaissances actuelles viennent des recherches archéologiques et des premiers témoignages espagnols. Le premier livre approfondi sur l'histoire du Porto Rico a été écrit par Fray Íñigo Abbad y Lasierra (en) en 1786, 293 ans après que les premiers Espagnols sont arrivés sur l'île.
Les premiers habitants dont on ait une trace étaient des Ortoiroides[8], pêcheurs et chasseurs, ils avaient développé une poterie primitive mais pas l'agriculture, on les classe dans la période archaïque. Les Archaïques venaient de Floride. En 1990, une fouille archéologique dans l'île de Vieques fit la découverte de ce qu'on pense être un homme archaïque (appelé homme Puerto Ferro), daté environ à 2000 av. J.-C.
Entre 120 et 400, les Igneris (en) (saladoïdes), une tribu de la région sud-américaine d'Orinoco, arrivèrent. Tribu d'Arawaks, les Igneris étaient une civilisation plus avancée que celle des Archaïques. Entre le IVe siècle et Xe siècle, les Archaïques et les Igneris coexistèrent (et peut-être s'opposèrent)[9].
Entre le VIe siècle et le XIe siècle, une autre tribu d'Arawak arriva. La culture des Taïnos se développa sur l'île, et vers l'an 1000, ils étaient devenus dominants. Les Taïnos avaient développé l'agriculture cependant ils ne connaissaient pas la poterie.
Colonie espagnole |
Porto Rico fut découverte par Christophe Colomb[10], lors de son second voyage, et la baptisa « San Juan Bautista », en l'honneur de Jean, Prince des Asturies, (1478-1497), fils de Ferdinand II d'Aragon et d'Isabelle Ire de Castille. Il en prit possession au nom de la Couronne de Castille, le 19 novembre 1493 en débarquant sur la plage de l'actuelle ville d'Aguadilla[11].
La colonisation de l'île par les Espagnols ne commença néanmoins qu'en 1508. Elle inaugura une ère qui devait se prolonger jusqu'à la fin du XVIIIe siècle et pendant laquelle l'île fut soumise aux règles des politiques mercantilistes des autorités espagnoles qui ne laissèrent aux habitants de l'île que peu d'occasions d'accumuler le capital qui aurait permis de la développer.
L'île était habitée par des Amérindiens Taïnos qui furent bientôt réduits en esclavage et décimés par les dures conditions de travail imposées par l'occupant, ainsi que par les maladies européennes contractées au contact des Espagnols. Des esclaves africains remplacèrent les Taïnos. Porto Rico devint un bastion et un port important pour l'empire espagnol.
Au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle l'emphase coloniale était sur les territoires plus prospères du continent américain.
Après la rapide indépendance des États d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale dans la première partie du XIXe siècle, Porto Rico et Cuba devinrent les seuls restes du grand empire espagnol d'Amérique.
À la suite de réformes, la population augmenta et l'économie s'améliora. Mais en 1868, la pauvreté et l'aliénation politique avec l'Espagne menèrent à un petit mais significatif soulèvement connu sous le nom de Grito de Lares.
Territoire des États-Unis |
Le 25 juillet 1898, pendant la guerre hispano-américaine, Porto Rico fut envahie par les États-Unis après un débarquement à Guánica.
Le 10 décembre 1898, le traité de Paris, signé entre les États-Unis d'Amérique et l'Espagne, est ratifié par le Sénat américain après un débat houleux. En échange de 20 millions de dollars, l'Espagne cède ses dernières possessions d'Amérique latine — Cuba et Porto Rico — ainsi que les Philippines.
En 1945, Luis Muñoz Marin gagne les premières élections démocratiques de l'histoire de Porto Rico, et en 1952, il aide Porto Rico à obtenir une autonomie partielle vis-à-vis des États-Unis.
En 1963, le radiotélescope d'Arecibo est inauguré. Avec son miroir sphérique de plus de 300 mètres de diamètre encastré dans le paysage karstique de la région d'Arecibo, il fut le plus grand radiotélescope du monde jusque dans les années 2010 et la construction du Radiotélescope sphérique de cinq cents mètres d'ouverture (FAST) en Chine. À son inauguration, un message fut envoyé vers l'espace à destination d'éventuelles civilisations extraterrestres.
En juillet 2000 et juin 2007, le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU a demandé aux États-Unis de permettre « d’engager un processus permettant au peuple portoricain d’exercer pleinement son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance » ainsi que la restitution des terres occupées par les bases militaires de Vieques et de Ceiba[12].
En 2005, à la suite de l'assassinat du leader indépendantiste Filiberto Ojeda Rios, la situation se crispe de nouveau, malgré les annonces de George W. Bush.
Le 1er mai 2006, les États-Unis interrompent le système de prêts à Porto Rico rendant impossible le paiement des salaires des fonctionnaires. À la suite de ces événements, l'ONU, via le Comité spécial de la décolonisation, décide de délibérer sur la situation portoricaine le 12 juin suivant.
Le 29 avril 2010, la Chambre des représentants des États-Unis permet, par un vote de 223 voix contre 169, un processus formel d'autodétermination pour l'île. Le 6 novembre 2012, le gouverneur de Porto Rico organise un référendum en deux questions demandant aux Portoricains de proroger jusqu'en 2020 le statut actuel d'« État libre associé » ou commonwealth[13] et de choisir la forme future de l'administration de l'île au-delà de cette date. La volonté de changer de statut avant 2020 est approuvée à 53 % des suffrages et la volonté de devenir un État des États-Unis reçoit le soutien de 65 % des votes[14].
En août 2015, Porto Rico en difficulté économique récurrente depuis la crise économique de 2008, fait un défaut de paiement sur sa dette, après un non-paiement d'une tranche de 58 millions de dollars de sa dette qui s'élève au total à 73 milliards de dollars[15]. Le mois suivant, l'administration de l'île met en avant un plan de réduction des dépenses publiques de 72 milliards de dollars sur 5 ans, avec une diminution des subventions aux subdivisions locales, une hausse de la TVA et une réduction de la masse salariale publique[16].
En 2017, un référendum non contraignant sur le statut de Porto Rico a lieu, alors que le territoire, toujours lourdement endetté, subit une politique d'austérité[17]. Le rattachement aux États-Unis est choisi par 97 % des votants portoricains, mais le référendum est largement boycotté : le taux de participation est de 22,7 %[18].
Politique |
La situation juridique et diplomatique de Porto Rico est complexe :
- non représentée aux Nations unies, l'île a un comité national olympique sous le nom de Comité olympique de Porto Rico.
- État libre, mais associé aux États-Unis, Porto Rico n'a aucune obligation vis-à-vis du fisc fédéral américain (ses habitants ne payent que des impôts locaux).
- les habitants de Porto Rico ont la nationalité américaine depuis la signature du Jones-Shafroth Act par Woodrow Wilson (2 mars 1917) mais n'ont pas le droit de vote à l'élection présidentielle américaine. Paradoxalement, ils peuvent voter pour la désignation des candidats démocrates et républicains à cette élection lors des primaires. Ainsi, Hillary Clinton y remporta un de ses derniers succès électoraux lors des primaires de 2008. Ils élisent un seul membre du Congrès (qui n'a pas le droit de vote) à la Chambre des représentants des États-Unis, (mais aucun au Sénat où seuls les États américains sont représentés).
- les compagnies aériennes américaines la considèrent comme une « destination internationale », alors que les avions des compagnies portoricaines doivent porter un numéro de registre américain.
Partis politiques |
Partido Independentista Puertorriqueño (PIP) - Parti indépendantiste portoricain ;
Partido Popular Democratico (PPD) - Parti populaire démocratique ;
Partido Nuevo Progresista (PNP) - Nouveau Parti progressiste.
Villes |
L'île est divisée administrativement en 78 communes, il n'y a pas d'autres divisions administratives, mais il existe une division politique-législative de 8 districts sénatoriaux (San Juan, Bayamón, Arecibo, Mayagüez-Aguadilla, Ponce, Guayama, Humacao et Carolina) et 40 districts représentatifs.
Les plus grandes villes sont :
San Juan 395 326 habitants (2010) et 2,0 millions pour l'agglomération (San Juan est une des grandes métropoles des Caraïbes)
Bayamón 208 116 habitants (2010)
Ponce 182 387 habitants (2010)
Carolina 176 762 habitants (2010)
Caguas 142 893 habitants (2010)
Guaynabo 97 924 habitants (2010)
Arecibo 96 440 habitants (2010)
Toa Baja 89 609 habitants (2010)
Mayagüez 89 080 habitants (2010)
Trujillo Alto 74 842 habitants (2010)
Fajardo 40 712 habitants (2000)
Yabucoa 43 140 habitants (2006)
Géographie |
Porto Rico est un archipel situé dans les Caraïbes, entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique. L'île principale, qui a donné son nom à l'archipel, se localise à 60 km à l’ouest de l'île Saint Thomas, aux îles Vierges, et à 114 km à l’est de la République dominicaine. L’île de Porto Rico est la plus petite et la plus orientale des îles des grandes Antilles (après Cuba, Saint-Domingue et la Jamaïque). Outre Porto Rico, les autres îles de l'archipel sont Vieques, Culebra, à l'est de l'île principale, Isla Mona, à l'ouest, et quelques îles secondaires. Seules Porto Rico, Vieques et Culebra sont habitées de manière permanente. Le nord de l'archipel forme aussi l'angle méridional du triangle des Bermudes.
Environnement |
- voir aussi Liste des oiseaux des Antilles
Plusieurs sites de l'île font l'objet d'une protection de la faune et de la flore :
- le parc national des Cavernes du Río Camuy (es) ;
- la forêt nationale d'El Yunque.
Depuis les années 1980, 98 % des insectes ont disparu à Porto Rico[19].
Économie |
Les conditions économiques à Porto Rico se sont temporairement améliorées depuis la Grande Dépression en raison de l'investissement externe dans des activités onéreuses telles que les produits pharmaceutiques et la technologie de produits pétrochimiques. Après avoir été les bénéficiaires du régime fiscal spécial du gouvernement des États-Unis, des industries locales doivent concurrencer ceux des régions économiquement plus pauvres du monde où les salaires ne sont pas soumis à la législation de salaire minimum des États-Unis. Ces dernières années, des usines contrôlées par des capitaux internationaux ont été délocalisées vers des pays à plus faibles coûts salariaux, en Amérique latine et en Asie. Porto Rico est soumise aux lois du commerce et à des restrictions des États-Unis. Aujourd'hui le PIB par habitant y est de 18 700 USD (2008).[réf. nécessaire]
Considérée comme la « Grèce des Caraïbes », Porto Rico a une dette d'environ 73 milliards de dollars équivalant à 100 % du PIB[20]. L'allemand Wolfgang Schäuble a répondu au secrétaire américain au Trésor : « échange Grèce contre Porto Rico » lorsque Jacob Lew a fait des remarques sur la gestion de la crise grecque[21]. Le journal La Tribune conclut qu' « une banqueroute de Porto Rico coûtera fort cher aux épargnants américains[22]. »
En juin 2016, alors que la crise économique (dix années de récession) a été aggravée par un exode massif (-9 % de résidents, -20 % de la population active) de jeunes éduqués, en particulier vers la Floride, et que le Parti républicain critique les élites politiques de l'île qui ont pratiqué un endettement massif pour financer des services publics pléthoriques sans pour autant rendre Porto Rico attractif en termes d'infrastructures et de système éducatif, le Congrès américain adopte une loi lui permettant de renégocier sa dette et d'échapper aux saisies[23]. Le 3 mai 2017 le gouverneur de l'île Ricardo Rosselló annonce avoir demandé à entrer dans une procédure judiciaire de restructuration de dette similaire à une faillite de façon à pouvoir préserver les intérêts du peuple portoricain. La dette de Puerto Rico s'élève à 70 milliards de dollars[24].
Démographie |
Évolution de la population | ||
---|---|---|
Année | Pop. | ±% |
1765 | 44 883 | — |
1775 | 70 250 | +56.5% |
1800 | 155 426 | +121.2% |
1815 | 220 892 | +42.1% |
1832 | 350 051 | +58.5% |
1846 | 447 914 | +28.0% |
1860 | 583 308 | +30.2% |
1877 | 731 648 | +25.4% |
1887 | 798 565 | +9.1% |
1899 | 953 243 | +19.4% |
1910 | 1 118 012 | +17.3% |
1920 | 1 299 809 | +16.3% |
1930 | 1 543 913 | +18.8% |
1940 | 1 869 255 | +21.1% |
1950 | 2 210 703 | +18.3% |
1960 | 2 349 544 | +6.3% |
1970 | 2 712 033 | +15.4% |
1980 | 3 196 520 | +17.9% |
1990 | 3 522 037 | +10.2% |
2000 | 3 808 610 | +8.1% |
2010 | 3 725 789 | −2.2% |
2017 | 3 337 177 | −10.4% |
1765–2010[25] 2017 Estimation[26] |
- Espérance de vie : 78,58 ans (2008)
Langues |
L'espagnol est la première langue officielle de Porto Rico, alors que l'anglais en est la seconde[1].
Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 94,50 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'espagnol à la maison, 5,34 % déclare parler l'anglais et 0,16 % une autre langue[27].
Religions |
Selon le Pew Research Center, en 2014, 89 % des habitants de Porto Rico sont chrétiens, principalement catholiques (56 %) et dans une moindre mesure protestants (33 %). De plus, 8 % de la population ne pratiquent aucune religion et 2 % en pratiquent une autre[28].
Culture |
La culture de Porto Rico est le résultat de plusieurs influences indigènes et internationales, principalement taïno, espagnole, africaine et nord-américaine.[réf. nécessaire]
Littérature |
Liste d'écrivains porto-ricains (en)
Littérature porto-ricaine (en)
Cinéma |
Cinéma de Porto Rico (en)
Liste de films porto-ricains (en)
Télévision |
Musique |
- Voir la catégorie : Musique portoricaine.
- Musique portoricaine
Patrimoine |
Musées |
Liste de musées à Porto Rico (en)
Tourisme |
L'île de Porto Rico est une importante destination touristique des Caraïbes, entre autres du fait de son rattachement administratif aux États-Unis ; les formalités d'accès sont les mêmes que pour ceux-ci. De plus, le climat est constant toute l'année avec des températures de l'ordre de 15 à 35 °C.
La capitale San Juan, fondée en 1521, possède une riche histoire. Elle est le lieu d'attraction principal de l'île, notamment la vieille ville construite par les Espagnols. Elle possède de nombreux bâtiments historiques (forts, églises, etc.) et quelques musées. L'autre grande ville de l'île, Ponce, possède une atmosphère totalement différente, beaucoup moins touristique, mais plus coloniale et plus bourgeoise, industrieuse, notamment en raison de la production historique de canne à sucre dans la région pour la fabrication de rhum (c'est historiquement le siège de Destilería Serrallés (en), la grande distillerie portoricaine).
Porto Rico est aussi le lieu d'accueil du radiotélescope d'Arecibo.
Porto Rico possède à l'est une forêt tropicale humide montagneuse préservée par un parc national nommée El Yunque. De nombreux chemins de randonnée sont accessibles à tous, pourvu que l'équipement soit adapté (il tombe en moyenne 6 m d'eau par an sur la forêt). Ce parc est le lieu de prédilection d'un des symboles de l'île, une petite grenouille très bruyante appelée coquí.
Il existe également des lagunes naturellement bioluminescentes en trois endroits de l'île (Fajardo, Vieques et vers Ponce).
Les plages de l'île (surtout dans la partie nord-est et dans les îles de Culebra et Vieques) sont très attractives pour différentes activités : plongée, surf...
L'île est un des berceaux de la civilisation précolombienne taïno. Elle en possède de nombreux vestiges dont les plus remarquables se situent à Tibes (en), près de Ponce, où a été ouvert le Centre cérémonial indigène (en).
Dans le film West Side Story (1961), des Portoricaines de New York chantaient « Puerto Rico, you ugly island... I'd like to be in America » (« Porto Rico, île hideuse … Je voudrais vivre en Amérique »). Les responsables du tourisme de l'île mettent tout en œuvre pour changer cette représentation.
Transports |
Porto Rico, et principalement la ville de San Juan, est desservie par le principal aéroport des Grandes Antilles : l'aéroport international Luis-Muñoz-Marín, qui se trouve sur le territoire de la ville de Carolina.
San Juan est, avec Saint-Domingue, l'une des seules villes des Caraïbes a posséder un réseau de métro : le Tren Urbano.
Codes |
Porto Rico a pour codes :
- PR, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes pays) ;
.pr, selon la liste des Internet TLD (Domaine de premier niveau) ;- PRI, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- PRI, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- PUR, selon la liste des codes pays du CIO ;
- RQ, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2.
Notes et références |
(en) « P. Rico Senate declares Spanish over English as first official language », sur www.efe.com, 4 septembre 2015(consulté le 30 septembre 2018)
(en) « QuickFacts Puerto Rico ».
(es) « Historia de Puerto Rico », sur www.proyectosalonhogar.com (consulté le 29 février 2016).
Conseil national de l'information géographique, « Pays et villes du monde » [PDF], sur cnig.gouv.fr, 2018.
(en) Paul Allatson, Key terms in Latino/a cultural and literary studies, Malden, Blackwell Publishin (ISBN 1405102500, 9781405102506 et 1405102519, OCLC 71044272)
Dictionary: Taino Indigenous Peoples of the Caribbean (Basé sur l'encyclopédie Clásicos de Puerto Rico, 2d édition. Ed. Cayetano Coll y Toste. Ediciones Latinoamericanas, S.A., 1972.).
(en) Howard Benjamin Grose, H. B. Grose, Advance in the Antilles: the new era in Cuba and Porto Rico, Presbyterian Home Missions, 1910, 8 août 2006(lire en ligne).
(en) « The International Association for Caribbean Archaeology - Membership », sur sta.uwi.edu.
(en) « Photos d'objets igneris et taïnos », sur boricuazone.com.
Thèse remise en cause par Gavin Menzies, dans son essai 1421, the year China discovered the world p. 403 sq., qui fait remonter la découverte en 1421, par les escadres de Zheng He, puis en 1431 par les Portugais qui s'y établirent.
(es) « Historia de Puerto Rico, Miller, Paul G. (Paul Gerard), 1875-1952, Chicago, Nueva York, Rand, McNally y compañía, 1922 », sur https://archive.org/ (consulté le 10 juillet 2011)
« Le comité de la décolonisation demande au gouvernement des États-Unis d'engager un processus permettant l'autodétermination à Porto Rico », sur un.org, 14 juin 2007.
« Porto Rico bientôt un État américain ? », sur Le Figaro, 7 novembre 2012.
(en) « Puerto Rico vote first step in making island 51st US State », sur National Post, 7 novembre 2012.
« Porto Rico, en défaut de paiement, s’expose à des poursuites », sur Le Monde, 3 août 2015.
« Porto Rico lance un plan d’austérité et veut renégocier une partie de sa dette », sur Le Monde, 10 septembre 2015.
Nelson Del Castillo et Élodie Cuzin, « Les Portoricains se prononcent sur leurs relations complexes avec Washington », sur tv5monde.com, 11 juin 2017.
« Porto Rico choisit le rattachement aux États-Unis dans un référendum largement boycotté », Le Monde.fr, 12 juin 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 12 juin 2017).
« Les insectes pourraient disparaître de la planète d’ici 100 ans », {{Article}} : paramètre «périodique
» manquant, 11 février 2019(lire en ligne, consulté le 12 février 2019)
« Porto Rico ne peut plus payer sa dette... ça vous rappelle quelque chose? », sur Libération.fr, 2 juillet 2015(consulté le 26 février 2016).
« Échange Grèce contre Porto Rico : Wolfgang Schaüble tacle Washington », sur euronewsfr, 9 juillet 2015(consulté le 26 février 2016).
« Porto Rico : une Grèce des Caraïbes ? », sur La Tribune, 5 août 2015(consulté le 26 février 2016).
Pierre-Yves Dugua, « Porto Rico va pouvoir renégocier sa dette », Le Figaro, samedi 2 / dimanche 3 juillet 2016, page 24 (lire en ligne).
(en) Dawn Giel, « Puerto Rico starts $70 billion bankruptcy proceeding, biggest ever for municipal bond market », sur CNBC, 3 mai 2017(consulté le 5 avril 2018).
(en) « Population History, 1765–2010 », welcome.topuertorico.org (consulté le 7 septembre 2014).
(en) « Puerto Rico », Bureau du recensement des États-Unis (consulté le 19 juillet 2018).
(en) « American FactFinder - Results », sur factfinder.census.gov (consulté le 30 mars 2017).
(en) Religion in Latin America: Widespread Change in a Historically Catholic Region, Pew Research Center, 13 novembre 2014, 14, 162, 164 p., PDF (lire en ligne).
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Congrès latino-américain et caribéen pour l’indépendance de Porto Rico
- Boricua
- Parti indépendantiste portoricain
- Immigration française à Porto Rico
- Territoires des États-Unis
- Triangle des Bermudes
Liens externes |
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