Reillanne




















































































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Reillanne
La colline et le village de Reillanne.

Blason de Reillanne
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Provence-Alpes-Côte d’Azur

Département

Alpes-de-Haute-Provence

Arrondissement

Forcalquier

Canton

Reillanne
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon

Maire
Mandat
Claire Dufour
2015-2020

Code postal
04110

Code commune
04160
Démographie

Gentilé
Reillannais

Population
municipale
1 653 hab. (2016 en augmentation de 7,2 % par rapport à 2011)
Densité 43 hab./km2
Géographie

Coordonnées

43° 53′ nord, 5° 40′ est

Altitude
Min. 387 m
Max. 805 m

Superficie
38,55 km2
Localisation


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Reillanne







Reillanne est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Environnement


    • 1.5 Climat


    • 1.6 Voies de communication et transports


      • 1.6.1 Voies routières


      • 1.6.2 Services autocars


        • 1.6.2.1 Lignes régionales


        • 1.6.2.2 Lignes départementales






    • 1.7 Risques naturels et technologiques




  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Occupation des sols


    • 2.2 Logement




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire


    • 4.2 Antiquité


    • 4.3 Moyen Âge et période moderne


    • 4.4 Révolution française


    • 4.5 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Liste des maires


    • 5.3 Intercommunalité


    • 5.4 Finances locales


    • 5.5 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Sports


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Culture


    • 6.6 Cultes


    • 6.7 Services publics




  • 7 Économie


    • 7.1 Aperçu général


    • 7.2 Agriculture


    • 7.3 Artisanat et industrie


    • 7.4 Activités de service




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Architecture militaire


      • 8.1.2 Architecture civile


      • 8.1.3 Art religieux




    • 8.2 Personnalités liées à la commune


    • 8.3 Héraldique




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes

Reillanne et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).




Clocher de l’église Saint-Pierre de Reillanne.



Localisation |


Les communes limitrophes de Reillanne sont Aubenas-les-Alpes, Saint-Michel-l'Observatoire, Villemus, Montjustin, Céreste, Sainte-Croix-à-Lauze et Vachères.



Géologie et relief |


La superficie de la commune est de 3 855 hectares ; son altitude varie de 387 à 805 mètres[1].


La commune de Reillanne est établie sur le col des Granons, au contact entre les vallées du Calavon et du Largue[2].



Hydrographie |


Reillanne est traversée par plusieurs cours d'eau, dont le plus important est le Largue[3], qui longe la commune par l'est. Dans le village, le ruisseau du Tréchiou serpente à l'ouest de la colline de Saint-Denis avant de descendre vers la plaine et de se jeter dans l'Encrême. Plusieurs retenues d'eau artificielles existent à proximité de l'Encrême[4], dans le quartier de la Garde de Dieu.



Environnement |


La commune compte 1 964 ha de bois et forêts[5].



Climat |


Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare.


Les stations météos proches de Reillanne sont situées à Céreste (station manuelle), Manosque, et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire[6].



Voies de communication et transports |



Voies routières |


Le territoire de la commune est traversée d'est en ouest par la route nationale 100 ; deux routes départementales relient le village à la nationale, la RD 14 et la RD 214.



Services autocars |



Lignes régionales |

Reillanne est desservie par 1 ligne express régionale LER Provence-Alpes-Côte d'Azur (bus)[7] qui sont les suivantes :















Ligne
Tracé
22
Avignon ↔ Reillanne ↔ Forcalquier / Manosque ↔ Digne-les-Bains[8]


Lignes départementales |

Le village est desservi par 1 ligne départementale[9]::















Ligne
Tracé
M1 Reillanne ↔ Villemus ↔ Montfuron ↔ Manosque


Risques naturels et technologiques |


Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Reillanne est également exposée à trois autres risques naturels[11] :



  • feu de forêt ;

  • inondation ;

  • mouvement de terrain : environ la moitié du territoire de la commune est concerné par un aléa moyen à fort[12].


La commune de Reillanne est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[13]. La départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[14].


Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[13] et le Dicrim n’existe pas non plus[15].


La commune a été l’objet de trois arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011, pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 1997[11]. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti à Reillanne est celui du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique de VII sur l’échelle MSK (niveau correspondant à des dommages causés aux immeubles)[16]. L’épicentre était situé à Bussana Vecchia, en Italie[17].



Urbanisme |



Occupation des sols |




Le château du Pinet.


La répartition des sols de la commune est la suivante[18] (donnée pour un total de) :




























Type d'occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Zones urbaines
4,33 %
168,58
Zones agricoles
33,74 %
1 312,78
Zones naturelles
61,96 %
2 410,78
Total
100 %
3 891


Logement |


Reillanne comptait 1 014 logements en 2007 (contre 870 en 1999). Les constructions neuves sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 13,9 % des résidences principales dataient d'après 1990 contre 10,4 % en France. En revanche, la commune connaît un important déficit de constructions des années 1950 aux années 1970 qui s'explique par l'exode rural.


Les résidences principales représentent 663 logements soit 65,4 % du parc, réparties à 87,8 % en maisons individuelles (91,3 % en 1999) et à 10,5 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine). 65,7 % des habitations principales comportent 4 pièces et plus[19]. Les propriétaires de leurs logements constituent 71,7 % des habitants contre 25,3 % qui ne sont que locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine).



Toponymie |


La commune se nomme Ralhana en provençal et vivaro-alpin de norme classique et Reihano en provençal de norme mistralienne. Le linguiste Charles Rostaing relève 26 formes pour le nom de Reillanne[20], la plus ancienne, Reglana, remontant à 909. On trouve des formes similaires, comme Reilana (XIe siècle), Rillana (1125), Reillana (1274) ou encore Reilhane (1401).


Trois interprétations du nom ont cours[21] :



  • le nom Reillanne viendrait du provençal reiho (« soc de charrue », un objet agraire que l'on trouve aujourd'hui dans les armes de Reillanne.) Il s'agit d'une étymologie populaire, liée à la proximité entre les noms Reillanne et reiho ;


  • Frédéric Mistral, le félibre provençal, et l'historien André Bouyala d'Arnaud, trouvent dans le mot « Reillanne » une évocation de la voie Aurélienne. Charles Rostaing s'oppose à cette interprétation ;

  • selon les toponymistes Skok et Groehler[22], Reillanne doit son nom à la gens Regilius, une famille (ou peut-être un clan, une tribu) propriétaire du terroir de Reillanne au Haut Moyen Âge. Le toponymiste Lorgnon envisage davantage Regulius que Regilius[23], le couple Fénié retient l’explication par le nom romain mais ne tranche pas entre les deux gentilices proposés[24].



Histoire |



Préhistoire |


Dans les années 1950, de nombreuses empreintes fossiles sont identifiées au quartier des Pas d'Ânes. Considérées par la tradition comme appartenant à des ânes, elles se révèlent être celles d'anchitherium[25], un genre d'équidé vivant il y a approximativement 20 MA[26].


Les plus anciennes traces humaines datent du mésolithique et du Bronze final: la grotte de Saint-Mitre est fréquentée et a livré plusieurs tombes[27].



Antiquité |


Dans l’Antiquité, le territoire de Reillanne fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[28].


La voie domitienne traversait la commune, allant d'Italie en Espagne. À proximité des Roussetys, elle franchissait le torrent du Vallon par un gué aménagé similaire à celui du Reculon, à Saint-Michel-l'Observatoire[29].


À la fin de l'Empire romain, la grotte de Saint-Mitre est réoccupée (IIIe et IVe siècles)[30].


Reillanne bénéficie des privilèges de municipe et pouvait à ce titre s'auto-administrer[réf. nécessaire].



Moyen Âge et période moderne |


Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[31].


Reillanne apparaît dans les chartes en 909 sous le nom de Reglana, quand il est fait mention de la villa Pineta (actuel château Pinet) et de l’église Saint-Suffrein (sancti Sisfredi)[32]. Elle appartenait à l’abbaye de Montmajour, qui en percevait les revenus, moins le quart des dîmes et le tiers des offrandes aux morts, que l’archevêque d’Aix se réservait[32].


La bourgade a une certaine importance au Moyen Âge. La légende affirme que les Templiers ont construit un monastère, cependant aucun document ne vient corroborer cette affirmation. Ce monastère est en fait franciscain. La paroisse relevait elle du prieuré de Carluc, et donc indirectement de l’abbaye de Montmajour. Les revenus de cette église allait donc à cet ordre, moins le quart des dîmes et le tiers des offrandes aux morts, que l’archevêque d’Aix se réservait, comme pour Saint-Suffrein[32]. Le prieuré Saint-Mitre relevait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille ; à partir de 1237, les franciscains installent dans ce prieuré un hospice pour les pèlerins allant à Rome[32]. Enfin, au XIVe siècle, les observantins créent un couvent à Reillane[32].


À la fin du XIIe siècle, les Hospitaliers de Saint-Jean ont sous leur garde l’église Saint-Égide (appartenant auparavant au chapitre d’Aix), placée sur l’ancienne via domitia, et un hospice destiné aux voyageurs[32].


Le fief de Reillanne relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Reillanne, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[33].


Dès le XIIIe siècle, la ville bénéficie d’un consulat[34]. La communauté relève de la viguerie de Forcalquier[32]. Reillanne est le siège d’une vicomté créée en 1346 et dont Foulque d'Agoult fut le premier titulaire[34]. La famille de Pierrevert fut signalée à Reillanne depuis la fin du XIIIe siècle ; mais elle ne semblait pas avoir de résidence fixe à Reillanne[35]. En 1304, Raymond de Pierrevert — qui était déjà coseigneur de Châteauneuf-lès-Mane (en 1303[36]) — était coseigneur de Reillanne. En 1346, la famille de Pierrevert n'était plus coseigneur de Reillanne[37]. Avant 1320, Engles de Reillanne (?-1340) était coseigneur de Reillanne[38]. Un de ses fils, Bertrand, noble, fut coseigneur de Reillanne. En 1349, Boniface de Reillanne, aîné et jeune, furent coseigneur de Reillanne[39].


Vers 1357-1358, Arnaud de Cervole, dit l’Archiprêtre, célèbre chef de mercenaires du début de la guerre de Cent Ans, s’empare de Reillanne[40].


La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Reillanne, Boniface, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[41].


Avant 1334, Guillaume de Villemus possédait des droits seigneuriaux qu'il céda à Bertrand de Vandroma et à Bertrand Grassi. Sparron de Petraviridi fut aussi l'un des coseigneurs de Reillanne[42][réf. non conforme]. En 1390, Paul Triboleti, juge des secondes appellations de Marseille (1381) était propriétaire de la bastide De Apulia, à Reillanne[43].


Une foire se tenait à Reillanne, de la fin du Moyen Âge jusqu’à la Révolution, bénéficiant de la situation de la ville à la jonction de deux itinéraires allant de la vallée de la Durance à celle du Coulon et Avignon, par Apt[44],[45]. Le couvent des observantins est vendu en 1766[32].



Révolution française |


La Révolution est accueillie avec joie à Reillanne. Quelques excès contre le clergé surviennent toutefois de la part des Jacobins, même s'ils sont limités car les Girondins, qui réprouvent ces excès, sont majoritaires dans le village[46]. Durant cette période, Reillanne compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[47]. Lors de la déchristianisation de l'an II, les autorités reillannaises envoient aux administrateurs du district de Forcalquier de nombreux ustensiles prélevés dans l'église de Reillanne. Pourtant, le peuple reste attaché à la foi catholique. Les actes paroissiaux ne diminuent pas, ou peu, entre 1790-1792 et 1793[48].


Le vaste château, dont l’enceinte extérieure comptait 18 tours, est entièrement détruit à la suite de la Révolution[49].



Époque contemporaine |




Monument aux morts.


La commune du Bourget est rattachée à Reillanne en 1846[50].


Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 10 habitants de Reillanne sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[51]. En 1865, des moniales s’installent dans l’ancien couvent des observantins, qu’elles abandonnent dans les années 1930[32].


Comme de nombreuses communes du département, Reillanne se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[52]. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[53]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[54].


Au début de la Seconde Guerre mondiale, un centre d’internement du service social des étrangers est implanté à Reillanne : des familles espagnoles y sont emprisonnées. Puis elles sont rejointes par des familles juives, l’UGIF intervenant alors au camp[55],[56]. Le 12 mai 1944, une rafle menée par la police allemande conduit à l'arrestation de 56 juifs dans un centre d'hébergement de Reillanne installé dans l'ancien couvent Notre-Dame des Prés. Ceux-ci sont ensuite envoyés par train à Auschwitz, Mauthausen ou Dachau[57]. Le camp ne ferme qu’à la Libération[56].


Le couvent Notre-Dame-des-Prés est transformé en colonie de vacances en 1963[32].


La chartreuse Notre-Dame est créée en 1978[32].



Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Alpes-de-Haute-Provence.



Liste des maires |




Mairie de Reillanne.




























































































Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1945
1953
Daniel Reynaud[61]
 
 
1953
1959
Raoul Angles
 
 
1959
1961
Maurice Brun
 
 
1962
1965
Raoul Angles
 
 
1965
1971
Paul Blanc
 
 
1971
1977
Jean-Pierre Brunet
 
 
mars 1977
novembre 1996
Georges Alliaud

PCF
Instituteur, conseiller général du canton de Reillanne (1992-1996)
décembre 1996
janvier 2009[62]
Raymond Bressand

PCF[63]
Conseiller général du canton de Reillanne (1997-2011)
mars 2009
avril 2014
Alain Calvet

UMP[64],[65],[66]
 
avril 2014
septembre 2015
Christine Baptiste[67]

UDI
 
septembre 2015
En cours
(au 13 septembre 2015)
Claire Dufour[68]

FG[69]
 


En 2014, les trois listes en lice obtiennent des scores proches. Des tensions apparaissent rapidement, et plusieurs conseillers municipaux, de l'opposition comme de la majorité (dont trois adjoints) démissionnent. En mars 2015, dix conseillers au total avaient démissionné, sur les 19 élus en mars 2014[70],[71].



Intercommunalité |


Reillanne fait partie :



  • de 1992 à 2017, de la Communauté de communes de Haute-Provence ;

  • depuis le 1er janvier 2017, de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.



Finances locales |









































L'imposition des ménages et des entreprises à Reillanne en 2009[72]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale

Taxe d'habitation (TH)
7,90 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %

Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
22,74 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %

Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
82,69 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %

Taxe professionnelle (TP)
17,48 %* 0,00 % 10,80 % 3,84 %

La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.


La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[73]).



Jumelages |




Localisation des villes jumelées avec Reillanne.

Localisation de la ville

Reillanne



Localisation de la ville

Roccasparvera





  • Drapeau de l'Italie Roccasparvera  (Italie) depuis le 13 octobre 1996[74].

Roccasparvera est une commune de 733 habitants de la province de Coni (Piémont). Le jumelage est signé à Reillanne le 13 octobre 1996 entre Gian Piero Robbione, maire de Roccasparvera, et Georges Alliaud, maire de Reillanne et conseiller régional des Alpes-de-Haute-Provence[75]. Ce jumelage s'explique du fait que, du XIVe au XVIIe siècles, la famille Bolleris, châtelain de Roccasparvera, règne alors aussi sur la vicomté de Reillanne (qui englobe également d'autres communes actuelles, comme Mane, Saint-Étienne-les-Orgues et Saint-Michel-l'Observatoire)[76].




Population et société |



Démographie |


Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

Les habitants de la commune sont appelés les Reillannais[5].


En 2016 en augmentation de 7,2 % par rapport à 2011, Reillanne comptait 1653 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Reillanne). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.































Évolution démographique
1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
316 feux
91 feux 1 217 1 239 1 175 1 470 1 292 1 421 1 270 1 379





























1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
1 390 1 451 1 514 1 480 1 435 1 516 1 505 1 356 1 360 1 311





























1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 328 1 306 1 217 1 081 987 939 880 808 750 585





























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 - -
622 602 665 892 1 197 1 322 1 476 1 542 - -


Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[34], EHESS[50], Insee à partir de 1968[77],[78],[79])


L’histoire démographique de Reillanne, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période occupe la majeure partie du siècle, et ne s’interrompt qu’après 1876. L’exode rural commence donc tardivement à Reillanne, mais provoque néanmoins un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1946, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1872, ce qui moins rapide que pour les communes de montagne[80]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1950, et s’inverse fermement dans les années 1970. Depuis, la population a retrouvé et même dépassé ses plus hauts niveaux.



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


La commune est dotée d'une crèche et d’une école primaire[81]. Les élèves vont ensuite au collège Henri-Laugier à Forcalquier puis au lycée Félix-Esclangon[82] ou au Lycée polyvalent Les Iscles[83] tous les deux situés à Manosque.



Sports |


La commune propose différentes activités sportives[84] comme le football avec le Football Club reillannais[85], l'équitation au club de Céline Beauvois[86], le tennis de table, le tennis avec le Tennis Club Reillannais[87], le stretching avec l' Elastic Girls ou le ski avec le Ski club de Reillanne[88].



Santé |




Culture |


Les lieux de culture de Reillanne sont : une bibliothèque, un atelier de cirque et une école de musique. Une association itinérante de cinéma, La Strada, projette régulièrement des films.


En juin 2014, le conseil municipal avait inscrit à l'ordre du jour la fermeture de l'école de musique pour des raisons budgétaires. Une pétition a entrainé l'ajournement de cette fermeture. L'école de musique continue à être un lieu de culture de Reillanne.



Cultes |


La paroisse est rattachée à un secteur pastoral de 14 paroisses, le secteur pastoral du Largue. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[89].



Services publics |


Plusieurs services publics ont une présence permanente, comme La Poste et la DDE. La mairie organise également un service d'aide à domicile[90].


La CPAM assure une permanence d'une demi-journée par mois, en mairie. L'office de tourisme vous aide à préparer votre séjour et établi un lien entre les différents acteurs du développement touristique[91].



Économie |



Aperçu général |


En 2009, la population active dépassait les 600 personnes, avec un taux de chômage dépassant les 14 %. Le nombre d’emplois sur la commune n’était que de 260 (soit un indicateur de concentration d'emploi de 48 %)[92], environ 350 personnes soit 65 % des actifs ayant un emploi vont travailler hors de la commune[93]. L’emploi salarié domine de peu, avec 60 % des emplois de la commune[92].



Agriculture |


Le secteur agricole comptait trente-trois exploitations en 2010[94], soit un fort recul depuis 2000 (perte de huit exploitations) et 1988 (perte de vingt-deux exploitations)[95]. L’essentiel des exploitations se consacrent aux grandes cultures (22, soit deux sur trois) ; on recense également cinq élevages ovins et quatre exploitations pratiquant la polyculture[94]. La surface agricole utilisée est elle aussi en fort recul, de 35 % à 1 307 ha entre 2000 et 2010, seules les grandes cultures augmentant les superficies cultivées[94]. La SAU de 2010 est inférieure à son niveau de 1988 (1170 ha)[96].


La commune est située dans deux aires de labellisation de produits agricoles : vin de pays des Alpes-de-Haute-Provence[97] et huile d'olive de Provence AOC[98]. Cependant, la vigne, qui occupait au XIXe siècle plusieurs dizaines d’hectares produisant un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux, n’est actuellement exploitée que sur quelques hectares[99]. L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du XIXe siècle. Actuellement, il occupe quelques surfaces restreintes[100].


Un silo à grains est construit en 1966 au lieu-dit « Les Granons », au carrefour de l'ancienne route nationale 100 (Apt-Forcalquier) et de la RD 907 (Reillanne-Manosque). Les travaux sont réalisés par la Coopérative départementale des Silos de Manosque. Le silo permet de recueillir le blé récolté sur place, alors qu'il devait être entreposé à Manosque avant cette date[101].


2 entreprises de travaux forestiers sont également présentes sur la commune, ainsi que 3 éleveurs (ovins, bovins, faisans-perdreaux). On compte aussi un apiculteur.[réf. nécessaire]



Artisanat et industrie |


Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 46 établissements, employant 53 salariés[102].


La commune compte une douzaine d'artisans, essentiellement dans la poterie et le cuir. La filière bois trouve un débouché par la présence d'un fabricant de meubles et d'un tapissier d'ameublement[103].



Activités de service |


Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 98 établissements (avec 29 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 17 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 35 personnes[102].


Un marché se tient à Reillanne le jeudi et le dimanche matin. Le marché du dimanche est le plus grand des deux.


Quelques commerces de proximité sont présents : 2 boucheries, boulangerie, épicerie, librairie[104].


D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importante moyenne pour la commune[105], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[106]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :



  • un seul hôtel[107] non classé[108] ;

  • un camping classé une étoile[109] avec une capacité de 110 emplacements[96] ;

  • plusieurs meublés labellisés[110] ;

  • des chambres d’hôtes[111].


Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[112] : au nombre de 242, elles représentent 23 % des logements[96],[113].



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




Porte Saint-Pierre, XIIe siècle.


Au sommet du site du village perché, se trouve une table d'orientation de Saint-Denis ; de là, une vue panoramique s'étend sur la vallée de l'Encrème, le Luberon et le vieux village de Reillanne au sud, les Alpes à l'est, et la montagne de Lure au nord.



Architecture militaire |


Reillanne est dominée encore par une des tours de l'ancien château (sur laquelle on a élevé en 1889 un clocher). De l’enceinte médiévale, il subsiste deux portes : la porte Saint-Pierre, monument historique inscrit[114] (XIIIe siècle), où le passage de la herse est encore visible, et la porte des Forges (XIIe siècle)[115].


Au Bourget, une tour de 8 m de diamètre est encore visible[116].



Architecture civile |




Fontaine de Reillanne, manifeste conservateur.


Le château de Valligrane, construit entre 1650 et 1680, dans un petit parc[117].


Une maison date de 1523[118]. Dans la maison Charpin, une fresque classée[119] à peine visible, avec une inscription en gothique, daterait de 1500[120]. La Garde de Dieu, actuellement transformée en ferme, est un ancien relais de poste[121]. La fontaine monumentale de la place principale est élevée entre 1874 et 1880.


Le moulin Delestic ou moulin Agnelier, construit en 1859, a fermé ses portes en 1955. Toute la machinerie est encore présente, y compris une ancienne machinerie de bois. L’ensemble est inscrit comme monument historique[122].


La fontaine monumentale de la place principale est un témoin des luttes idéologiques des années 1870 entre républicains et monarchistes-conservateurs, alors que la forme républicaine du régime (qui est devenu la Troisième République avec le vote des lois constitutionnelles de 1875) n’était pas encore assurée. Élevée en 1874-1880, elle ne porte aucun symbole républicain ; au-dessus de l’inscription inaugurale, se trouve un texte faisant allusion à l’action divine. Au dos de la fontaine, le dicton en provençal, Que voudra beure bouen, vengue a la boueno fouent (que celui qui veut bien boire, qu’il aille à la bonne source), a une double lecture selon Maurice Agulhon, puisqu’il est possible de s’abreuver d’une idéologie. L’ensemble constitue un manifeste anti-républicain et « blanc »[123].



  • Portail de type florentin du XVIIIe siècle,

  • Cadran solaire,

  • Lavoir,



Art religieux |




Église Notre-Dame-de-l'Assomption.


L’église Notre-Dame-de-l'Assomption, également placée sous le vocable de saint Pierre, est construite entre 1100 et 1150, puis reconstruite après 1558. La nef, longue de trois travées, et voûtée d’ogives, date de la reconstruction. Assez exceptionnellement pour le département, elle est flanquée de deux bas-côtés, construits au XVIIe siècle. La travée de chœur est voûtée en berceau, et occupe toute la largeur du bâtiment (roman). Le chevet, intermédiaire entre le roman et le gothique (au XVIe siècle), est surmonté d’une voûte en cul-de-four divisée en six branches rayonnantes ; il possède une abside et une absidiole au sud, celle du nord a été détruite[124]. Son portail occidental est surmonté d’un fronton arrondi, orné de feuillages, et encadré de pot-à-feux, qui est le seul élément Renaissance de l’église[125]. Les vitraux du chœur datent du début du XXe siècle[126].


À l'intérieur, au dessus de la chapelle de la Vierge se trouve un tableau représentant L'Assomption de la Vierge, huile sur toile, classée en 1988, copie d'une peinture originale conservée à Paris au musée du Louvre, ainsi qu'une œuvre de Jean-Pierre Raspail peinte en 1840[127]


Son presbytère, construit à la fin du XVIIe siècle, possède trois cheminées dont le manteau est orné de gypseries[128]. Sa façade est ornée d’un cartouche, qui indique qu’il servit de maison commune[129]. Il abrite plusieurs tableaux de thèmes religieux, inscrits au titre objet.




Devant d’autel médiéval, église Notre-Dame-de-l’Assomption.




Saint-Denis des Pénitents blancs vu de la rue Saint-Joseph.


Il ne reste de l’ancienne église romane Saint-Pierre, remplacée par Notre-Dame-de-l’Assomption, que le clocher-mur[130].


La chapelle Saint-Roch, installée dans l’ancienne synagogue, possède un escalier orné de tableaux de gypserie : une Vierge à l’Enfant et un Bon-Pasteur, attribuée au XVIIe siècle[131].


La chapelle Saint-Denis des Pénitents blancs est reconstruite en 1858 pour remercier la Vierge, que les Pénitents blancs avaient implorée d'apporter la pluie. Elle possède une nef de trois travées, deux voûtées d’arêtes et la troisième, la travée centrale, placée sous coupole. Son clocher est roman[132]. Elle conservait un devant d’autel du XIIe siècle sculpté en bas-relief, avec saint Jacques et saint Martin encadrant la main bénissante de Dieu[133], classé monument historique au titre objet[134], et aujourd’hui transféré dans l’église N.-D.-de-l’Assomption.


La chapelle Notre-Dame-des-Prés, qui desservait un monastère, date en partie (chevet) du XVe siècle[135].


  • Musée ethnologique


Personnalités liées à la commune |




  • Raimbaud de Reillanne, archevêque d'Arles au (XIe siècle).

  • Pierre de Gueidan (né à Reillanne en 1645, mort à Aix-en-Provence en 1734), grand-père de Gaspard de Gueidan, président de la Cour des comptes d'Aix[136].


  • Marius Isoard (1839-1894), né à Reillanne, député en 1889, maire de Marseille de 1873 à 1874.


  • Louis Alfred Doumet (1894-1954), acteur et comique marseillais connu sous le nom de scène de Doumel, né à Marseille en 1889, mort à Reillanne.



Héraldique |


Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.





Armes de Reillanne

Blasonnement :
D'azur à un soc de charrue d'argent posé en pal et accosté en chef de deux fleurs de lis du même[137].




Voir aussi |



Bibliographie |



  • Émile Lauga, Reillanne, monographie, impr. Reboulin, Apt, 1972.

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.

  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, 1969(notice BnF no FRBNF35450017)

  • Mas-des-Près durant la Seconde Guerre mondiale, Couvent Notre-Dame-des-Près



Articles connexes |



  • Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence

  • Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence

  • Pain du Luberon

  • Chartreuse de Reillanne



Liens externes |


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  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

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    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation



  • Site de l'office du tourisme

  • Reillanne sur le site de l'Institut géographique national



Notes et références |



Notes |





Références |





  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].


  2. Géoportail, « IGN, Carte topographique de Reillanne » (consulté le 1er janvier 2014)..


  3. SANDRE, « Fiche rivière le largue (X15-0400) »


  4. SANDRE, « Fiche cours d'eau L'Encrême (X3420520) »


  5. a et bRoger Brunet, « Canton de Reillanne », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013


  6. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est « Copie archivée » (version du 1 novembre 2014 sur l'Internet Archive) », Climathèque, consultée le 11 mars 2013


  7. Info LER PACA


  8. Horaires et tarifs LER Ligne 22


  9. Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P


  10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39


  11. a b et cMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 11 août 2012


  12. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37


  13. a et bPréfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97


  14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80


  15. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur l'Internet Archive), base Dicrim, consultée le 11 août 2012


  16. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Reillane », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 11 août 2012


  17. BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consultée le 11 août 2012


  18. (fr) « Reillanne », Parc du Luberon


  19. « Recsencement 2007 à Reillanne », INSEE


  20. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence, éd. d'Artrey, Paris, 1950.


  21. Émile Lauga, Reillanne, monographie, impr. Reboulin, Apt, 1972, p. 16-19.


  22. H. Groehler, Über Ursprung und Bedeutung der französischen Ortsnamen, t. I, Heidelberg, 1913.


  23. A. Lorgnon, Noms de lieux de la France, Paris, 1920.


  24. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 2002, 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 51.


  25. Émile Lauga, Reillanne, op. cit., p. 149.


  26. (en) Référence Paleobiology Database : Anchitherium


  27. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p. 8 et 9.


  28. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.


  29. Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » (ISSN 0182-4643) no 103, (ISBN 2-906162-159), p. 46.


  30. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 135.


  31. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, no 647, p. 531.


  32. a b c d e f g h i j et kDaniel Thiery, « Reillanne », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 11 août 2012


  33. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.


  34. a b et cSous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, 1969(notice BnF no FRBNF35450017), p. 191.


  35. Poppe, Reillanne, p. 60


  36. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 101


  37. Ibid, p. 246


  38. Poppe, Reillanne, p. 252-253


  39. Poppe, Reillanne, p. 61


  40. Noël Coulet, « La désolation des églises de Provence », Provence historique, volume 23, no 23, 1956, p. 45.


  41. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).


  42. Poppe, Reillanne, p. 234


  43. Poppe, Reillanne, p. 247


  44. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.


  45. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.


  46. Émile Lauga, Reillanne et la Révolution de 1789, éd. Les Amis des arts, Reillanne, 1988, p. 6.


  47. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.


  48. Émile Lauga, Reillanne et la Révolution de 1789, op. cit., p. 58.


  49. Raymond Collier, op. cit., p. 244.


  50. a et bEHESS, notice communale de Reillanne, Cassini, consultée le 28 juillet 2009.


  51. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.


  52. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.


  53. Labadie, op. cit., p. 16.


  54. Labadie, op. cit., p. 11.


  55. Association Basses-Alpes 39-45, « L’internement », Basses-Alpes 39-45, consulté le 19 juillet 2012


  56. a et bThérèse Dumont, « Compte-rendu de la soirée "1939-1945, L’internement en France des « indésirables » : le camp de Forquelquier », EOEP, publié le 18 janvier 2013


  57. « L'ancien couvent Notre-Dame des Prés accueillera des Justes », La Provence, 3 juin 2010, consulté le 22 juillet 2010.


  58. a et b« Les maires de Reillanne (Alpes-de-Haute-Provence) », GénéProvence, publié le 5 août 2013, consulté le 23 novembre 2013.


  59. Raymond Collier, op. cit., p. 428.


  60. Jean Garcin, De l'Armistice à la Libération dans les Alpes de Haute-Provence 17 juin 1940 - 20 août 1944. Chronique : essai sur l'histoire de la Résistance avec un prologue 1935-1940 et un épilogue 1944-1945, Digne : Imprimerie B. Vial, 1990. p. 88.


  61. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.


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  69. https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/alpes-de-haute-provence/la-maire-dvd-de-reillanne-battue-par-le-front-de-gauche-806515.html


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  74. Annuaire des villes jumelées


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  80. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du XIX' siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 289.


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  93. Insee, Dossier local, op. cit., p. 7


  94. a b et cMinistère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)


  95. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 »


  96. a b et cInsee, Dossier local, op. cit., p. 17


  97. Louis Menjucq (directeur de publication), Vins de pays de France, Éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, p. 82.


  98. Huile d'olive de Provence AOC sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine


  99. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59.


  100. Réparaz, op. cit., p. 58.


  101. Émile Lauga, Reillanne, op. cit., p. 105.


  102. a et bInsee, Dossier local, op. cit., p. 16


  103. AC'services, Artisans à Reillanne


  104. commerces à Reillanne, Reillanne.com.


  105. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6


  106. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7


  107. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11


  108. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 13


  109. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 24


  110. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32


  111. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38


  112. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44


  113. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)


  114. Arrêté du 28 décembre 1984, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008.


  115. Raymond Collier, op. cit., p. 307.


  116. Raymond Collier, op. cit., p. 312.


  117. Raymond Collier, op. cit., p. 260.


  118. Raymond Collier, op. cit., p. 359.


  119. Arrêté du 19 décembre 1950, notice de la Base Palissy, consultée le 2 décembre 2008.


  120. Raymond Collier, op. cit., p. 485.


  121. Raymond Collier, op. cit., p. 424.


  122. Arrêté du 28 mai 1993, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008.


  123. Maurice Agulhon, « Les monuments civiques de village dans la tradition provençale. L'exemple des Bouches-du-Rhône », Provence historique, 1973, volume 23, no 93-94, p. 384-385.


  124. Raymond Collier, op. cit., p. 97, 167-168.


  125. Raymond Collier, op. cit., p. 182-183.


  126. Raymond Collier, op. cit., p. 528.


  127. Bulletin de souscription de la Fondation du patrimoine pour la restauration de l'église de Reillanne.


  128. Comtesse du Chaffaut, Gypseries en Haute-Provence : cheminées et escaliers (XVIe – XVIIe siècles), Turriers, Naturalia publications, 1995(ISBN 2-909717-22-4), p. 101-102.


  129. Raymond Collier, op. cit., p. 437-438.


  130. Raymond Collier, op. cit., p. 143.


  131. Comtesse du Chaffaut, op. cit., p. 102.


  132. Raymond Collier, op. cit., p. 382.


  133. Raymond Collier, op. cit., p. 461.


  134. Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 2 décembre 2008.


  135. Raymond Collier, op. cit., p. 174.


  136. Les Bouches-du-Rhône, vol. 14, « encyclopédie départementale : Monographies communales, Marseille- Aix- Arles », Paris, Marseille, H. Champion, Archives départementales, 1935, p. 256.


  137. Banque du Blason.





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