Kitesurf
Kitesurf Glisse nautique aérotractée | |
Autres appellations | Flysurf, kiteboard, planche aérotractée |
---|---|
Fédération internationale | Fédération Française de Voile |
Licenciés | 13.559 en France (2011)[1] |
Pratiquants | entre 25.000 et 30.000 en France (2011)[2] |
Le kitesurf pratiqué au large de Long Beach (Californie), États-Unis. | |
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Le kitesurf ou planche aérotractée[3]ou kiteboarding est un sport de glisse consistant à évoluer avec une planche à la surface d'une étendue d'eau en étant tracté par un cerf-volant (kite en anglais) spécialement adapté, nommé aile ou voile. Ce sport a pris son essor au début des années 2000.
Le kitesurfeur, muni d'un harnais, est relié à l'aile via des lignes de traction. Il pilote à l'aide d'une barre sur laquelle sont reliées les lignes. Les modes et règles de navigation sont celles de la navigation à voile.
Si en 2018 le matériel le plus couramment utilisé reste la planche symétrique ou twin-tip et l’aile rigidifiée par des boudins gonflables, il existe de plus en plus d’alternatives selon le type de navigation voulue. Planches directionnelles (type surf) pour les vagues, planches à foil… ailes à caissons auto gonflables, fermés ou ouverts…
Sommaire
1 Histoire
2 Sport
3 Équipements
3.1 Aile
3.2 Lignes et barre
3.3 Planche
3.4 Harnais
4 Sécurité
4.1 Types
5 Disciplines
5.1 Freestyle
5.2 Vagues
5.3 Freeride
5.4 Wakestyle
5.5 Vitesse
5.6 Longue distance
5.7 Kitefoil
5.8 Autres disciplines
6 Records de vitesse
7 Autres records
8 Pratiquants notoires
9 Notes et références
10 Voir aussi
10.1 Articles connexes
10.2 Liens externes
10.3 Publications
Histoire |
À la fin des années 1970, plusieurs inventeurs déposent des demandes de brevets pour des voiles de traction aériennes : Arnaud de Rosnay et son parafoil en 1979, lors de la préparation de sa traversée entre les îles Marquises et les îles Tuamotu[réf. nécessaire], John Bridge pour un spinnaker aérien le 7 mai 1979[4], Dieter Strasilla pour une voile de traction commandée le 16 août 1979[5] ou British Petroleum pour une voile suspentée marine le 21 mai 1981[6]. À la suite d'un travail d'expérimentation pour améliorer la voile, les frères Quimperois Dominique et Bruno Legaignoux déposent le brevet de l'aile courbe à structure gonflable le 16 novembre 1984[7].
En 1992, Laurent Ness (champion de France 1997 de char à cerf-volant) se fait tracter par un cerf-volant delta sur une planche de funboard à La Grande-Motte. Bill et Cory Roeseler inventent le Kiteski, ski nautique tracté par cerf-volant, qu'ils commercialisent en 1994[8].
Les Legaignoux créent la société Wipika en 1993 pour commercialiser un petit bateau gonflable accompagné d'une aile de traction. Ils l'arrêtent en 1995 mais Emmanuel Bertin teste leurs voiles à Maui avec Laird Hamilton. En février 1997, il fait la une de Wind Magazine, magazine de planche à voile tiré à 70 000 exemplaires, sur les vagues de Hawaï. Raphaël Salles utilise des petites planche de funboard en 1998-1999 avec la mise au point de Laurent Ness, puis Franz Olry a fait progresser les twin-tip qui ont démocratisé l'usage du sport[9].
Les Legaignoux lancent Wipika en juin 1997 pour commercialiser des barres de traction et ailes produites par NeilPryde parapente en France, fabrication transférée en 1998 chez Lam Sails, fabricant de parapente en Chine. Une licence est accordée à Naish en 1999, NeilPryde en 2000 puis Slingshot, Ricci et Bic avec Takoon en 2003. Les ventes d'ailes sont passées de 100 exemplaires en 1997 à 500 en 1998, 2 000 en 1999, 6 000 en 2000, 15 000 en 2001, environ 100 000 en 2010. Il y a 30 pratiquants en 1996 mais le nombre d'élèves passe de 500 en 1998 à 4 000 en 2001. Le premier championnat international a lieu en 2000 et le premier français, de freestyle, a lieu en 2001. Il y avait 12 000 pratiquants en France en 2010[9], 13 000 licenciés en 2011 et entre 25 000 et 30 000 kitesurfers en France[2].
En 1995, la Fédération française de vol libre accepte de prendre la délégation du ministère des sports pour le cerf volant dont le kitesurf encore peu développé fait partie et en 1998 elle crée la formation de moniteur : il y en a 258 en 2010 dont depuis 2003 155 ayant un BPJEPS, Brevet d’État. En 2002, la Fédération française de voile envisage de prendre la délégation pour le kitesurf mais le ministère de la Jeunesse et des Sports renouvelle la délégation de la gestion à la FFVL le 3 janvier 2003. En novembre 2001, L’International Kiteboarding Organisation est issu du Wipika School Network établi en 1999. Lors du développement de 2000 à 2003, quelques accidents mortels incitent la FFVL à établir une norme pour les sécurités publiée par l'Afnor en 2005 : un largueur de barre qui neutralise l'aile puis un second largueur de voile en cas extrême. Les ailes continuent à s'améliorer de 2003 à 2009 : en 2005, l’aile de type bow permet une traction plus équilibrée[9].
En 2008, Bruno Sroka a été le premier et le seul homme à avoir traversé le Cap Horn sur une distance de 100 miles nautiques (186 km). Il a navigué dans des conditions extrêmes de navigation pendant 9 h sans arrêter.
Des sports comparables utilisent des cerf-volants de traction avec d'autres véhicules : sur l'eau avec des embarcations plus importantes comme des canoës kayak ou des catamarans, sur neige avec le snowkite, sur terre avec un mountainboard, avec un petit char à cerf-volant où l'on est assis ou encore avec des patins à roulettes équipés de pneumatiques. Après avoir été annoncé en régate homme et femme en remplacement du windsurf pour les Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro par la fédération internationale de voile le 5 mai 2012[10], le kitesurf a été abandonnée au profit de la planche à voile RS:X.
Sport |
Le kitesurf exige d'être pratiqué sur des sites adaptés, notamment en termes d'espace, permettant sa pratique sans risque. Des accidents, parfois mortels, et la difficile coexistence avec les activités de baignades ont conduit à son interdiction sur de nombreuses plages en périodes de forte fréquentation.
Équipements |
Aile |
L'aile, équivalente à une voile, fournit la traction nécessaire au déplacement. Les ailes habituelles ont une surface à plat située entre 3 m2 pour les conditions de vent fort ou les personnes légères (à partir de 30Kg généralement) et jusqu'à 20 m2 pour les vents légers. Deux grands types d'ailes sont utilisés :
- les ailes à boudins gonflables utilisent une structure tubulaire sous pression, gonflée à l'aide d'une pompe, qui maintient le profil de l'aile et lui permet de redécoller de l'eau ; il en existe deux principaux types avec des hybrides entre elles :
- le C-shape, en forme d'arche, se caractérise par un bord d'attaque en forme de demi-cercle tenu à ses deux extrémités par les lignes avant. Elles sont surtout utilisées pour le wakestyle par des pratiquants expérimentés, elles conservent de la puissance même barre choquée.
- les ailes plates, dites bow-shape en anglais, ont un bord d'attaque plus profilé maintenu par un bridage (SLE, supported leading edge). Arrivées plus tard dans l'histoire du kitesurf et plus sécurisantes, elles offrent un bordé-choqué plus performant et permettent un redécollage facilité.
- les ailes à caissons, aux profils souples issus du parapente : les caissons de l'aile sont gonflés par le vent relatif. Sans gonflage préalable, elles sont plus rapides à gréer. Moins cintrées que les ailes à boudins elles ont une surface projetée plus importante, elles sont donc plus petites à traction équivalente. Davantage utilisées pour la traction terrestre, il existe des ailes à caissons marines permettant le redécollage sur l'eau avec des clapets (caissons fermés) ou sont des twin skin qui se gonflent grâce à une fermeture qui laisse entrer l'air.
Lignes et barre |
Les lignes sont généralement en dyneema / spectra, offrant une résistance très forte pour un faible poids et épaisseur (résistance d'environ 300 kg par ligne), ainsi que très peu d'élasticité. Les lignes avant transmettent la traction au harnais du kitesurfeur à travers une barre sur laquelle sont fixés les lignes arrière permettant de diriger l'aile et d'en moduler la puissance en jouant sur l'incidence.
En cours de navigation, la longueur des avants est fixe, alors que celle des arrières est modulé en tirant ou poussant la barre : augmenter ou diminuer la puissance de traction de l'aile est l'équivalent du border-choquer - il suffit de lâcher la barre pour réduire instantanément la traction. L'incidence de l'aile est déterminée par la différence de longueur des lignes avant et arrière : la puissance de l'aile est augmentée lorsqu'on raccourcit les arrière ou qu'on allonge les avants, ou est diminuée à l'inverse lorsqu'on raccourcit les avants ou qu'on allonge les arrières. Raccourcir ou allonger les avants autant que les arrières ne modifie pas la puissance. Les avants sont raccordés à un trim afin de régler la puissance à un niveau confortable.
Les arrières sont fixés avec un écartement d'environ 50 cm sur la barre, moins si l'aile est petite et demande des débattements moins importants. Certaines ailes ont une 5e ligne au milieu du bord d'attaque facilitant un redécollage sans ça plus délicat qu'avec d'autres ailes. Le système de sécurité permet, en cas d'urgence, d'annuler la puissance de l'aile en libérant le harnais, puis en dernier ressort de se désolidariser de l'aile : l'aile sans contrôle présente un danger pour les personnes sous son vent.
Planche |
Deux familles de planches sont distinguées : directionnelles c'est-à-dire possédant un sens de navigation avec proue et poupe, et bidirectionnelles ou symétriques pouvant naviguer aussi bien dans un sens que dans l'autre et simplifiant la manœuvre de changement d’amure.
Les planches directionnelles ont un sens de navigation. Elles possèdent un avant et un arrière. Lors de la navigation sur bâbord, le pied gauche du kitesurfeur est à l'avant de la planche, sur tribord, c'est le pied droit. Ce changement d'appuis et de position des pieds représente une difficulté lors des manœuvres du virement de bord et d'empannage. Il existe 3 types de planches directionnelles :
- les surfs souvent utilisés dans les vagues ;
- les planches de longue distance, qui ressemblent fortement à des surfs mais avec un très gros volume et une grande flottabilité ;
- les planches de vitesse, fines et effilées, qui permettent d'atteindre des vitesses très élevées.
Les planches bidirectionnelles, couramment appelées twin-tips (ou TT) sont symétriques. Elles peuvent naviguer dans les deux sens. Arrivé en fin de bord, le pratiquant repart sur l'autre bord en inversant le sens de marche de la planche et en conservant la position des pieds sur la planche, le pied avant devenant pied arrière. Outre une simplification de la manœuvre de virement de bord, ces planches permettent l'usage de fixations chaussantes.
Le choix de la planche dépend de la pratique visée.
Un troisième type de planche un peu particulier est utilisé depuis 2014 : le foil. Il s'agit d'une planche sur laquelle est fixé un mat au bout duquel est fixé une « aile ». Lorsque le kitesurfeur prend de la vitesse, l'aile crée une portance et maintient la planche hors de l'eau. Ce système permet un frottement minimum entre la planche et l'eau et il est possible de naviguer avec très peu de vent.
Harnais |
Le harnais transmet la traction de l'aile au corps du pratiquant et donc à la planche. Il y en a deux types :
- le harnais ceinture (ou dorsal) : il est placé dans le creux du dos, entre le bassin et les côtes, permettant une liberté de mouvement importante il est souvent utiliser dans les vagues ou en free-style.
- le harnais culotte : semblable à un baudrier d'escalade, celui-ci maintient le fessier, reposant pour le pratiquant qui est dans une position assise, il est plutôt utiliser pour la simple navigation.
Sécurité |
Pour des raisons de sécurité le kite-surf s'apprend le plus souvent en écoles. En effet, une utilisation inadéquate du matériel de kitesurf peut rendre ce sport extrêmement dangereux, autant pour l'utilisateur que pour son environnement.
À la suite de plusieurs accidents mortels, la France a décidé sur l'initiative de la DGCCRF (répression des fraudes) en 2003 de créer une norme pour le matériel. Une commission a été constituée par l'Afnor en juillet 2003, regroupant les fédérations sportives concernées (la Fédération française de vol libre, la Fédération française de parachutisme, l'École nationale de ski et d'alpinisme), des responsables de la DGCCRF et du ministère de la Jeunesse et des sports, la Fédération des industries nautiques et des fabricants de matériels et d’accessoires de sécurité.
Parmi les solutions retenues, citons :
- la planche ne doit pas être reliée au surfeur par un leash pour éviter un retour de planche. En effet en cas de saut raté, la planche peut venir heurter le visage du surfeur si elle est reliée par un leash[réf. nécessaire].
- la possibilité d'annuler d'urgence la traction (en cas de rafale de vent ou d'approche d'une zone dangereuse), tout en restant relié à l'aile (pour éviter que l'aile ne cause un dommage en s'envolant) ;
- la possibilité de détacher l'aile en dernière extrémité.
- modifications du cadre de pratique des planches aérotractées (kitesurf)[11]
Le kitesurf fait partie des sports extrêmes et reste donc une pratique à risques, avec 7 décès en France en 2011 : 6 en dehors de la fédération et 1 parmi les 25764 licenciés[12].
Types |
5e ligne : dans le cas des ailes en C-Shape et hybrides : en plus des quatre lignes de contrôle de l'aile, une cinquième ligne (corde) est reliée au bord d'attaque de l'aile. Ainsi, si le kitesurfer se sent en danger, il lui suffit de larguer son système de sécurité. L'aile n'est alors plus tenue que par le bord d'attaque via la cinquième ligne : elle se met alors en « drapeau » et exerce ainsi beaucoup moins de traction (voire plus du tout) et tombe rapidement vers l'eau ou le sol.
Cette 5e ligne sert aussi à décoller ou poser une aile seul, et facilement, en tirant sur la 5e ligne, l'aile se retourne et décolle ou inversement
Sans 5e ligne, ces opérations se montrent délicates sur ce type d'aile.
Disciplines |
Freestyle |
Le freestyle consiste, en sautant, à effectuer des figures avec l'aile en position haute, c'est-à-dire au-dessus de soi (on dit en terme technique que l'aile est à midi, 12h ou au zénith, l'aile étant imagée par l'aiguille d'une montre, ce qui indique la position de l'aile au-dessus de soi). Il peut également s'appeler le freestyle old-school des débuts du kite (rotations, big air, hang time et grabs) en opposition avec le freestyle newschool où les figures sont réalisées avec l'aile en position basse.
Vagues |
Cette discipline, parfois appelée surfkite s'apparente au surf. Il s'agit, après être remonté au peak en kitesurf, de tracer les plus belles courbes dans les vagues. Plusieurs formats de compétition existent.
Freeride |
Le freeride qualifie la pratique courante du kitesurf. Pas de but précis si ce n'est la recherche de sensations, d'émotions et de plaisir. Cette pratique est comparable à celle d'un skieur lambda dans une station de ski.
Les formes les plus radicales de cette pratique sont la randonnée en kitesurf et le kite-bivouac[13].
Wakestyle |
Le wakestyle (ou aussi appelé le freestyle new-school) consiste, en sautant, à exécuter des figures avec l'aile en position basse souvent décrochée du harnais, qui s'inspire des figures du wakeboard.
Vitesse |
La vitesse consiste à parcourir, avec élan, une distance de 500 m le plus rapidement possible. Actuellement le record du monde de vitesse est détenu par Alexandre Caizergues, record réalisé en novembre 2017[14]. Le rider a surfé sur 501 mètres avec une vitesse moyenne de 57,97 nœuds (107,36 km/h), améliorant son propre record 2013 de 1,35 nœuds.
Longue distance |
La longue distance est une régate. Plusieurs dizaines de participants s'élancent dans un parcours dépendant des conditions météo: la plupart du temps un triangle olympique, mais parfois un parcours dos au vent en W ou encore un simple aller-retour.
Kitefoil |
Également appelé foilboard, le kitefoil consiste à naviguer avec un hydrofoil (ou foil) fixé sous une planche. L'utilisation d'un hydrofoil permet de remplacer la poussée d'archimède d'une planche traditionnelle par la portance liée à la géométrie de cet aileron. La planche n'est alors plus en contact avec la surface de l'eau. La conséquence directe est donc l'emploi d'ailes de surfaces plus petites. Le kitefoil est souvent utilisé dans des conditions de vents légers. Marc Blanc a été le premier à utiliser ce support en 2009 en compétition. Il a d'ailleurs été champion de France et vice-champion d'Europe en 2009. Grâce à lui, ce support a pris son essor auprès des kitesurfeurs. Il a été également le premier à naviguer en foil en kitesurf dans les vagues[15].
Autres disciplines |
Le Sky-sailing : plusieurs essais ont été menés avec le Seaglider, hydrofoil stabilisé sur 3 axes relié au kitesurfeur[16]. Il permet de faire voler le kitesurfeur en vol constant avec une altitude maximale définie[17].
Décrit en 1960 au sein de l'AYRS (Amateur Yacht Research Society) par Haagedorm, Sylvain Claudel réalisera un premier vol de longue distance le 13 août 2011 avec le Seaglider mis au point par Stephane Belgrand Rousson issu de la technologie du Chien de mer de Didier Costes. En 2014, l'équipe de recherche composée du designer Minh-lôc Truong, de Stephane Belgrand Rousson et des architectes navals Ronan Patrix, Nicolas Desprez et Romain Josset déposeront à l'INPI le modèle du Seaglider. Les kitesurfeurs notoires ayant participé au développement de ce projet sont : Sylvain Claudel, Eloi Rondeau, Bruno Gagne, Paul Franco, Pascal Guyot, Aaron Culliney[18], Damien Leroy.
Records de vitesse |
Entre 2008 et 2012 des kitesurfeurs ont détenu le record de vitesse à la voile sur 500 m.
Le 18 septembre 2008, lors du « Luderitz Speed Challenge » en Namibie, le kitesurf devient pour la première fois l'engin à voile le plus rapide sur l'eau. Le World Sailing Speed Record Council[19] (WSSRC) valide la tentative de l'américain Robert Douglas à 49,84 nœuds (92,30 km/h). Le record étant précédemment détenu par des planches à voiles.
Le 3 octobre 2008 le français Sébastien Cattelan est le premier à franchir le cap des 50 nœuds avec une vitesse de 50,26 nœuds (93,08 km/h).
Le 4 octobre 2008 le français Alex Caizergues améliore ce temps avec 50,57 nœuds (93,66 km/h).
Le 4 septembre 2009 en rade d'Hyères un multicoque sur foils, L'Hydroptère, ravit le record aux kitesurfs avec 51,36 nœuds sur 500 mètres.
Le 12 octobre 2010, Alexandre Caizergues et le kitesurf sont de nouveaux les plus rapides à la voile sur l'eau en passant la barre des 100 km/h avec un record établi à 54,10 nœuds (100,19 km/h).
Le 28 octobre 2010, Sébastien Cattelan avec 55,49 nœuds, puis Robert Douglas avec 55,65 nœuds améliorent encore ce record du monde de vitesse (103,06 km/h)[20].
Le 24 novembre 2012, L'australien Paul Larsen bat largement ce record de Robert Douglas avec son voilier prao Vestas Sailrocket 2 en Namibie. Il atteint la vitesse de 65,45 nœuds (121,21 km/h) sur 500 m.
Le 11 novembre 2013 à Salin-de-Giraud (Bouches-du-Rhône), le kitesurfeur français Alexandre Caizergues a battu le record du monde de vitesse en kite sur 500 mètres avec une moyenne de 56,62 nœuds (104,86 km/h)[21].
Le 13 novembre 2017 à Salin-de-Giraud, le kitesurfeur français Alexandre Caizergues a battu le record du monde de vitesse en kite sur 501 mètres avec une moyenne de 57,97 nœuds (107,36 km/h)[14].
Autres records |
Lors du Red Bull King of the Air 2013, le kitesurfeur professionnel Jesse Richman[22] a établi un nouveau record du monde en volant (tout en étant tracté par bateau), avec sa planche, à 240 mètres d'altitude.
En 2012, Richard Branson obtient le record du monde[23] du plus grand nombre de personnes à tenir sur une planche de kitesurf, avec 4 personnes sur une planche.
Francisco Lufinha bat plusieurs le record mondial de distance en kitesurf :
- En 2013 il a parcouru 564 kilomètres, entre les villes de Gaia et Lagos durant 29 heures [24].
- Puis le 6 juillet 2015, il établit un nouveau record en rejoignant l'île de Madère et Lisbonne soit 874 kilomètres en 47 heures et 37 minutes[25].
Pratiquants notoires |
- Maxime Nocher , 9 fois champion du Monde et 7 fois champion de France, record de la traversée Corse/Continent en 2016 en 4h13
- Étienne Lhote
Bruno Sroka (France), 3 fois vainqueur de la Coupe du Monde de course racing 2007 / 2009 (IKA)/ 2010 (IKA), Champion du monde 2007 PKRA, 3 fois champion d'Europe, 1er et seul homme à avoir traversé le Cap Horn en kitesurf, Record de la traversée de la manche en Kitesurf sur une distance de 100 miles nautiques.- Rodolphe MacKeene
- Valentin Rendina
- Charles Rendina
Charlotte Consorti (France), Triple championne du monde de vitesse et double recordwoman de vitesse en kite- Andre Phillip
Yoann Lavigne (France)- Emmanuel Bertin
Aaron Hadlow, (quintuple champion du monde, de 2003 à 2008)- Jérémie Eloy
Julien Kerneur (France), champion du monde PKRA (Professional Kiteboard Riders Association) en 2010 et 2011 en catégorie race, champion de France 2011 et champion d'Europe 2011 également en race. Champion du monde slalom 2012 à Sylt, en Allemagne, 3e championnat du Monde race et second du classement national 2012- Mallory de la Villemarqué
- Soufiane Hamaini
- Alexandre Caizergues
- Marc Blanc, champion de France 2009 et vice-champion d'Europe 2009 (traversée Corse/Continent en 2007 en 5h30)
- Sébastien Garat
- Juan Castel
- Ruben Lenten
Gisela Pulido (remporte en 2004 son premier championnat du monde,en juniors et en seniors, elle est alors âgée de 10 ans)
Bruna Kajiya (Championne du monde chez les femmes en 2009)
Kevin Langeree (Champion du monde en 2009 et Vainqueur King of the air 2014)
Youri Zoon (Champion du monde en 2011 et 2012)- Paul Serin : 6ème mondial en 2016 et 3x Champion de France Freestyle, Champion d'Europe Junior 2010.
Alex Pastor : Champion du monde PKRA 2013- Liam Whaley: Champion du monde freestyle PKRA 2015[26]
- Nick Jacobsen : Vainqueur du RedBull King of the air 2017 (KOTA)
Notes et références |
« Rapport 2011 sur les chiffres de l'accidentologie du kite à la FFVL », FFVL, 30 septembre 2011.
« Dix bonnes raisons de vous mettre au kitesurf », Voiles et Voiliers, 17 mai 2011.
Termes préconisés par la Commission générale de terminologie et de néologie. De même, le pratiquant est appelé « aéroplanchiste », le mountainboard « Planche terrestre aérotractée » et le snowkite « Planche à neige aérotractée » Journal officiel de la République française, 26 novembre 2008. Aussi appelé flysurf à l'origine, kiteboarding ou kitesurfing selon ses appellations anglaises, voire simplement kite.
Brevet US 4296704 Anti-gravity spinnaker - John Bridge
Brevet DE 2 933 050 Einrichtung zum vorwärtsbewegenden Antreiben eines Körpers durch Windkraft mittels eines regels - Dieter Strasilla
Brevet GB 2098946 A tethered sail assembly for marine or other uses - British Petroleum
Brevet FR 2581961 Aile propulsive a armature gonflable - Dominique Legaignoux et Bruno Legaignoux
« Historique », FFVL.
(en) Yves Belliard, DRJSCS Bretagne et Claude Legrand, Université de Poitiers, « Le kitesurf, une innovation française », Revue Espaces n°280, avril 2010.
« Le kite est olympique : la FFVL prête à relever le défi », FFVL, 7 mai 2012.
modifications du cadre de pratique des planches aérotractées (kitesurf).
(en) « Accidentologie du kite : bilan 2011 », FFVL, 15 novembre 2011.
Récit de randonnée.
(en) « WSSR Newsletter No 294. Alex Caizergues. World Kitesail Record. 30/11/17 », WSSRC (consulté le 5 janvier 2018)
Kiterace
12 février 2013 « Marc Blanc le roi du kite foil dans les vagues de Carro en ce début d'année 2013http://www.kiterace.fr/Marc-Blanc-et-Thierry-Bittau-s-offrent-une-mousse-a-Carro.html »
Kiteboarder magazine 1er août 2013 Vidéo : du foil strapless dans les vagues avec Marc Blanc « Marc Blanc s'est intéressé aux foils depuis le début et a fait fumer sa matière grise pour sans cesse trouver de nouveaux profils de foils. Lors du Mondial du Vent 2011, le port saint-louisien s'était fait remarquer par sa vitesse hallucinante au largue avec seulement une 4 m2 dans les bras. Cette fois-ci, Marc Blanc se paye un vol au-dessus des vagues avec son foil et strapless ! Vous apprécierez sûrement sa technique au jibe » http://www.kiteboarder-mag.com/video-video-foil-strapless-les-vagues-marc-blanc
Mateoone 24 juin 2011 « Encore un petit film de kite, mais cette fois avec le grand maître d’une discipline moins répandue… Le Foil ! » http://www.mateoone.com/2011/06/kitesurf-foil-avec-maitre-marc-blanc-sur-la-planete-marseilles/
.
« Flysurf.com : LES NEWS DU KITESURF - Seaglider », sur www.flysurf.com (consulté le 5 septembre 2018)
« Seaglider Sky-Sailing », sur www.seaglider.fr (consulté le 5 septembre 2018).
(en-GB) « Air Sailing the Seaglider in Maui », Iksurfmag, 18 avril 2014(lire en ligne, consulté le 5 septembre 2018)
Site officiel de l'organisme international de validation des records à la voile.
Rob Douglas flashé à 55.65 nœuds !.
C.N., « Alexandre Caizergues réalise le record du monde de vitesse en kitesurf » (consulté le 25 septembre 2016)
« Jesse Richman, record du monde à 240 mètres d'altitude en kitesurf ! », 20 août 2013(consulté le 25 septembre 2016)
« RICHARD BRANSON, UN NOUVEAU RECORD EN KITESURF ! », 27 avril 2014(consulté le 25 septembre 2016)
« VIDEO. Un Portugais bat le record mondial de distance en kitesurf », 19 septembre 2013(consulté le 25 septembre 2016)
(pt) Sapo, « De Lisboa à Madeira em kitesurf: português é recordista do mundo e já tem documentário - SAPO 24 », SAPO 24, 6 juillet 2015(lire en ligne, consulté le 5 septembre 2017)
« 2015 MEN'S KITE FREESTYLE RANKINGS »
Voir aussi |
Articles connexes |
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- Kite landboarding
- IKO (International Kiteboarding Organization)
- Surf
- Snowkite
- Windsurf
- Kiteboat
Liens externes |
Section Kite de la FFVL
Universkite.fr Tout l'univers du kitesurf.
Publications |
kitesurf magazine, 6 numéros par an
Kiteboarder Magazine, 5 numéros par an
Stance Magazine, 4 numéros par an, francophone et anglophone
The Kiteboarder, anglophone, 4 numéros par an
iksurfmag, anglophone, 6 numéros par an
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