République du Congo





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Ne doit pas être confondu avec République du Congo (Léopoldville) ou République démocratique du Congo.





République du Congo

République du Congo (fr)


Repubilika ya Kongo (kg)


Republiki ya Kongó (ln)











Drapeau
Drapeau de la république du Congo.


Blason
Armoiries de la république du Congo.




Description de l'image Republic of the Congo (orthographic projection).svg.














Devise nationale
Unité, travail, progrès
Hymne national
La Congolaise

























Administration
Forme de l'État
République
Président de la République
Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre
Clément Mouamba
Langues officielles
Français
Le kituba et le lingala ont le statut de langues nationales
Capitale
Brazzaville (politique)
Pointe-Noire (économique)

4° 14′ 00″ S, 15° 14′ 50″ E























Géographie
Plus grande ville
Brazzaville
Superficie totale
342 000 km2
(classé 64e)
Superficie en eau
Négligeable
Fuseau horaire
UTC +1













Histoire
Indépendance
de la France
Date
15 août 1960

















Démographie
Gentilé
Congolais

Population totale (2017)

5 125 821 hab.
(classé 129e)
Densité
13 hab./km2

















Économie

PIB nominal (2012)

14,09 milliards USD (122e)

IDH (2013)

en augmentation 0,534[1] (moyen  ; 142e)
Monnaie
Franc CFA (XAF​)

















Divers
Code ISO 3166-1
COG, CG​
Domaine Internet
.cg
Indicatif téléphonique
+242





Carte du Congo.


Le Congo, aussi appelé de manière informelle Congo-Brazzaville, en forme longue la république du Congo[a], est un pays d'Afrique centrale, situé de part et d'autre de l'équateur. Ses voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la république démocratique du Congo — de laquelle il est séparé, en partie, par le fleuve Congo puis l'Oubangui — et le Cabinda (Angola). Le pays s’étend sur 1 500 km du nord au sud et 425 km d'est en ouest. La république du Congo est fréquemment appelée « Congo-Brazzaville » pour la distinguer de l’autre Congo, officiellement nommé « république démocratique du Congo », aussi appelé « Congo-Kinshasa ». Elle a également porté le nom de république populaire du Congo de 1969 à 1992.


Avant la colonisation française, le territoire actuel du Congo était occupé par plusieurs entités politiques, parmi lesquelles le royaume de Loango (fondé entre le Xe et le XIIe siècle), le Kongo (fondé au XIIIe siècle) et le royaume Tio (fondé au XVIIe siècle). À la suite de plusieurs missions d'exploration, dont la plus notable reste celle de Savorgnan de Brazza (la capitale du pays porte aujourd'hui son nom), ce territoire est intégré au second empire colonial français à la fin du XIXe siècle. Après 70 ans de colonisation, il prend son indépendance en 1960, avec pour premier chef de l'État l'abbé Fulbert Youlou. Les deux décennies suivantes sont marquées par un grand nombre de tentatives de coup d'État, dont quatre réussissent (1963, 1968, 1977 et 1979). Le chef de l'État actuel est Denis Sassou-Nguesso ; il a été au pouvoir de 1979 à 1992, puis de 1997 à nos jours. En 1991, une conférence nationale souveraine est organisée dans le but de mettre fin au système du parti unique et d'installer la démocratie. À la suite de grandes grèves générales, le président Sassou-Nguesso cède et des élections sont organisées. Pascal Lissouba est élu président de la République en 1992 pour un mandat de 5 ans, dont la fin est marquée par une guerre civile l'opposant à Denis Sassou-Nguesso, qui reprend le pouvoir en 1997 et ne l'a pas quitté depuis.


Depuis le début du XXIe siècle, la stabilisation de la situation politique et l'essor de la production d'hydrocarbures assurent au pays une relative prospérité au point de vue macroéconomique, malgré des infrastructures et des services publics en mauvais état ainsi que de fortes inégalités dans la répartition des revenus pétroliers.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Histoire ancienne


    • 1.2 Colonisation


    • 1.3 Voie de l'indépendance




  • 2 Géographie


  • 3 Population


    • 3.1 Démographie


    • 3.2 Peuples


    • 3.3 Réfugiés au Congo




  • 4 Langues


  • 5 Politique


  • 6 Subdivisions


  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus pétroliers


    • 7.2 Accaparement des terres




  • 8 Culture


  • 9 Religion


  • 10 Presse


  • 11 Codes


  • 12 Notes et références


    • 12.1 Références




  • 13 Voir aussi


    • 13.1 Bibliographie


    • 13.2 Article connexe







Histoire |


Article détaillé : Histoire de la république du Congo.


Histoire ancienne |


Les Pygmées Mbuti sont les premiers habitants du Congo. Le pays a ensuite été touché par la grande migration des Bantous, venus du nord en longeant la côte et les cours d'eau. Plusieurs royaumes, dont on ne connaît pas encore bien les origines, se succèdent ou coexistent. D'abord le royaume de Loango (fondé entre le Xe et le XIIe siècle) dans toute la partie sud, le massif du Mayombe et sur la côte. Ensuite le Kongo (fondé au XIIIe siècle) dans les territoires du Nord de l'Angola et du Cabinda, du sud-est de la république du Congo, l'extrémité occidentale de la république démocratique du Congo et une partie du Gabon. Enfin le royaume Tio (fondé au XVIIe siècle) dans les régions des plateaux, du Pool, la Lékoumou et à l'Est du Gabon. Les Bantous introduisent le travail du fer et construisent un réseau commercial dans le bassin du Congo.


Schématiquement, les structures géopolitiques précoloniales congolaises peuvent se simplifier en deux catégories : les sociétés sans État, fondées sur des chefferies qui sont autant de micro-nations que des conditions géographiques et démographiques difficiles ont maintenu dans un relatif isolement, ceci dans la moitié nord du pays, terres Mboshi, Makaa, etc ; les sociétés à État organisé, dans la moitié Sud, autour de trois pôles essentiels : le vieux Royaume de Loango des Vili fondé entre les Xe et XIIe siècles, le Kongo fondé au XIIIe siècle et le royaume Tio fondé au XVIIe siècle.


Des vestiges, ténus certes, mais assez nombreux, attestent de cultures assez avancées sur l'actuel territoire congolais, bien avant ces États que nous connaissons : poteries, vestiges de fours à métaux, de grands travaux (tunnel sous le mont Albert près de Mouyondzi) remontent à une période antérieure au XIIIe siècle, parfois avant l'an Mil.



Colonisation |


Les premiers contacts avec les Européens ont lieu au XVe siècle, et des échanges commerciaux sont rapidement établis avec les royaumes locaux. La région côtière est une source majeure durant la traite d'esclaves transatlantique. Lorsque celle-ci prend fin au XIXe siècle, les pouvoirs bantous s'érodent pour laisser place au colonialisme. En 1482, après les premières reconnaissances effectuées par des navigateurs portugais, l'explorateur Don Diogo Cão atteint l'embouchure du Congo. Les contacts avec le royaume du Kongo suscitent des tensions. La traite opère une grande ponction démographique et déstabilise considérablement les entités politiques et les sociétés d'Afrique centrale en général.



La pénétration française débute vers 1875 avec Pierre Savorgnan de Brazza; il atteint le Congo en 1879 en remontant le cours de l'Ogoué, jusqu'à l'embouchure de l'actuelle île Mbamou. En 1880, il fait signer un traité de souveraineté au Makoko, le roi, des Tékés à Mbé (100 km au nord de Brazzaville), et fonde le poste de Mfoa, en référence à une rivière qui dessert la ville, et qui deviendra plus tard Brazzaville. Dans le même temps, le lieutenant de vaisseau Cordier explore la région du Kouilou et du Niari, et fait signer au roi Maloango un traité qui reconnaît la souveraineté de la France sur le Royaume de Loango, et fonde à son tour en 1883 Pointe-Noire, dont la gare ferroviaire CFCO est inspirée de celle de Deauville en France. En 1885, le Congo devient l'un des quatre États de l'Afrique-Équatoriale française, et Brazzaville, la capitale de l'AEF. La colonie du Congo français est créée en 1891, l’actuel territoire gabonais en fait partie jusqu’en 1904.




L'explorateur franco-italien Pierre Savorgnan de Brazza.


Dès 1899, le territoire est cédé à des compagnies concessionnaires, qui versent un impôt à l’administration française. Ces compagnies exploitent majoritairement le caoutchouc. Elles reçoivent pour trente ans, d’immenses domaines variant entre 200 000 et 14 millions d’hectares. Les dites compagnies doivent verser 15 % de leurs bénéfices comme impôts à l’administration française. Elles exploitent les ressources naturelles de la colonie comme le sucre, le caoutchouc, l’ivoire ou le bois précieux. Le principal défenseur de ce système économique est Eugène Étienne, alors sous-secrétaire d’État aux colonies. Un autre sous-secrétaire d’État aux colonies, Théophile Delcassé, accorde discrètement, sans publication officielle du contrat, une concession de 11 millions d’hectares (soit 1/5 de la France), située dans le Haut-Ogooué. Puis, de mars à juillet 1899, le ministre des Colonies Guillain accorde, par décret, quarante concessions au Congo français. De nombreuses compagnies concessionnaires sont aux mains de nombreux actionnaires, dont Léopold II de Belgique qui achète des actions sous un faux nom. Ce fait, découvert après la mort du souverain belge, choque beaucoup les autorités françaises de l’époque, qui doivent constater que leur colonie est exploitée par un pays étranger.



Voie de l'indépendance |


En 1926, André Matsoua fonde une amicale chargée de venir en aide aux tirailleurs (anciens combattants qui ont participé aux côtés de l'armée française à la Première Guerre mondiale). Les conditions très dures d'exploitation de la colonie (cf. chemin de fer Congo-Océan) expliquent que le nationalisme se soit vite développé au Congo. Cette amicale devient vite un mouvement de protestation, l'administration coloniale prend peur, et fait incarcérer Matsoua, qui meurt en prison en 1942, dans des conditions restées obscures. Le mouvement se transforme alors en une église qui recrute surtout dans l'ethnie d'origine.


Le nationalisme congolais prend réellement corps après la Seconde Guerre mondiale. Le 21 octobre 1945, les Congolais élisent le premier député congolais, Jean-Félix Tchicaya, à l'assemblée constituante de Paris. Celui-ci fonde en 1946 le Parti progressiste congolais (PPC), section congolaise du Rassemblement démocratique africain (RDA). Tchicaya s'oppose à Jacques Opangault. L'un et l'autre sont pris de vitesse par l'abbé Fulbert Youlou, fondateur de l'Union démocratique de défense des intérêts africains (UDDIA), qui remporte avec éclat les élections municipales de 1956. En 1958, le référendum sur la Communauté française obtient 99 % de « oui » au Moyen-Congo. Le Congo devient une république autonome, avec Fulbert Youlou pour Premier ministre. En 1959, des troubles éclatent à Brazzaville et l'armée française intervient : Youlou est élu président de la République, et, le 15 août 1960, le Congo accède à l'indépendance.



Géographie |


Article détaillé : Géographie de la république du Congo.

La république du Congo est située en Afrique centrale. Les pays limitrophes sont le Gabon (ouest), le Cameroun (nord-ouest), l'Angola et l'enclave du Cabinda (sud), la République centrafricaine (nord) et la république démocratique du Congo (RDC). Le fleuve Congo, deuxième fleuve du monde par le débit moyen après l'Amazone, forme une partie de la frontière entre la république du Congo et la RDC.


La forêt tropicale humide s'étend sur près des deux-tiers du territoire de la république du Congo[3], ce qui en fait le quinzième pays au monde par la proportion de couvert forestier.


L'équateur traverse le Congo ; son passage par la ville de Makoua, dans la région de la Cuvette, est matérialisé par une borne. Le pays possède une façade maritime sur l'océan Atlantique d'une longueur de 220 km.



Population |



Démographie |


Article détaillé : Démographie de la république du Congo.



Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.


Avec à peine plus de cinq millions d'habitants, le Congo-Brazzaville est un pays à faible densité démographique, avec en moyenne 13 hab./km2 ; les seuls pays moins densément peuplés en Afrique subsaharienne sont le Gabon, la République centrafricaine, le Tchad, la Mauritanie, la Namibie et le Botswana. La majeure partie de sa population est urbaine (62,2 % de la population) ; elle est concentrée dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, situées dans la partie sud du pays. On peut parler de « macrobicéphalie[4] », Brazzaville et Pointe-Noire comptent respectivement environ 1 100 000 et 650 000 habitants, alors que la troisième ville du pays, Dolisie, atteint tout juste 100 000 habitants. Le tissu urbain est très peu dense, avec une quinzaine de villes de plus de 10 000 habitants pour un territoire de 342 000 km2.


Les régions rurales du sud sont relativement densément peuplées (entre 5 et 40 hab./km2), le maximum étant atteint dans la région de Boko (Pool) et aux alentours. En revanche, la partie septentrionale du pays peut être qualifiée de désert humain, avec des densités le plus souvent comprises entre 0 et 2 hab./km2, en particulier dans les régions marécageuses du nord-est.



Peuples |


Article détaillé : Liste des peuples de la république du Congo.

On distingue trois grandes composantes au groupe bantou (80 % de la population) ː


  • Le groupe Kongo est le plus nombreux. Il constitue 48 % de la population et s'étend dans tout le sud du pays, depuis Brazzaville jusqu'à Pointe-Noire sur la côte atlantique. Ce groupe comprend entre autres, les Laris vivant autour de Brazzaville, les Vilis autour de Pointe-Noire, les Yombés dans le massif du Mayombe, ainsi que les Bembés, les Soundis, les Kambas et bien entendu les Kongos.

  • Le groupe Téké représente environ 22 % de la population et s'installe sur les plateaux Batékés commençant immédiatement au nord de Brazzaville. Il rassemble une dizaine d'ethnies ; dont les Koukouyas, les Bomas, les Tios, les Gangoulou, les Tégués, les Batékés-Lali etc.

  • Le groupe Mbochi, troisième grand groupe ethnique du Congo, rassemble environ dix ethnies : Likouala, Likouba, Kouyou, Makoua, Bonga, Bonbongui, Moye, Mbochi, Ngaré et Mboko. Ils sont implantés au nord du pays, dans la région de la Cuvette, autour d'Owando, Makoua, Mossaka et le long de nombreux fleuves poissonneux et navigables tels que la Likouala, le Kouyou, l'Alima et la Sangha.


Réfugiés au Congo |


Selon le World Refugee Survey 2008 publié par le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants[5], la république du Congo abritait environ 44 000 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de 2007. Près de 33 800 provenaient de la république démocratique du Congo (Congo-Kinshasa) mais environ 18 800 ont pu retourner chez eux au cours de l'année 2007[6]. Les autres réfugiés et demandeurs d'asile au Congo proviennent du Rwanda et de l'Angola.



Langues |


Article détaillé : Langues en république du Congo.

La langue officielle de la république du Congo est le français. Le français est parlé par 56 % de la population congolaise (78 % des plus de 10 ans) soit le pourcentage le deuxième plus élevé d'Afrique en 2010, derrière celui du Gabon[7]. Environ 88 % des Brazzavillois de plus de 15 ans déclarent avoir une expression aisée à l'écrit en français[8].


Les autres langues sont essentiellement des langues bantoues. Ainsi, les deux langues nationales véhiculaires du pays sont le kituba et le lingala[9] (13 %), viennent ensuite les langues téké (17,3 %), lari et plus d'une quarantaine d'autres langues dont les langues pygmées (1,4 %) qui ne sont pas des langues bantoues.


Selon l'université Laval, « en raison des guerres civiles qui ont secoué le pays, la langue française est devenue une langue-refuge pour les différentes factions armées. Par exemple, les locuteurs incompétents en kituba ou kikongo (surtout au nord) et en lingala (surtout au sud) préfèrent s'exprimer en français pour des raisons de sécurité. De peur de révéler leur origine ethnique, les Congolais passent au français, ce qui permet de conserver l'incognito. »[10]



Politique |


Articles détaillés : Politique en république du Congo et Gouvernement de la république du Congo.

L'actuel chef de l'État est Denis Sassou-Nguesso, qui après une première présidence de 1979 à 1991, est revenu au pouvoir à l'issue d'une guerre civile probablement au moins en partie financée par la compagnie française Elf[11], du 5 juin 1997 au 15 octobre 1997, au cours de laquelle il l'a emporté sur le président sortant , Pascal Lissouba. La constitution du Congo, adoptée par référendum le 20 janvier 2002, a établi un régime présidentiel. Denis Sassou-Nguesso a été réélu en 2002, puis le 12 juillet 2009 avec 78 % des voix. D'après le ministère de l'Intérieur congolais, le taux de participation aurait été de 66 %[12], un chiffre peu crédible d'après les observateurs indépendants locaux[13] et internationaux.


La constitution du Congo, adoptée par référendum le 20 janvier 2002, établit un régime présidentiel. Le président de la République, Denis Sassou-Nguesso, est arrivé au pouvoir à la suite de la guerre civile de 1997, guerre civile qui se déclencha à la suite de l'attaque du 5 juin 1997 (soit quelques mois avant la fin du mandat de Pascal Lissouba). Denis Sassou Nguesso remporta cette guerre civile le 15 octobre 1997, avec le soutien financier provenant de la compagnie française Elf[11] et de certains États étrangers notamment l'Angola de José Eduardo dos Santos (lui aussi financé par Elf[11]). Après une période de transition, des élections présidentielles sont organisées en 2002. Sassou remporte ces élections en l'absence des grands ténors de la politique congolaise. Sept ans plus tard, Denis Sassou-Nguesso gagne de nouveau les élections qui le conduisent jusqu'en 2016. Il est de nouveau élu le 20 mars 2016[14],[15].


Le régime est qualifié d'autoritaire[16],[17], voire de dictatorial[18].



Subdivisions |


Article détaillé : Subdivisions de la république du Congo.

Le Congo est divisé en douze départements[19] :




  • Bouenza (12 260 km2), chef-lieu Madingou ;


  • Brazzaville, le chef-lieu est la ville de Brazzaville, la commune ayant le rang de département ;


  • Cuvette (74 850 km2), chef-lieu Owando ;


  • Cuvette-Ouest, chef-lieu Ewo ;


  • Kouilou (13 650 km2), chef-lieu Loango ;


  • Lékoumou (20 950 km2), chef-lieu Sibiti ;


  • Likouala (66 044 km2), chef-lieu Impfondo ;


  • Niari (25 925 km2), chef-lieu Dolisie ;


  • Plateaux (38 400 km2), chef-lieu Djambala ;


  • Pool (33 955 km2), chef-lieu Kinkala ;


  • Pointe-Noire, à 510 km de Brazzaville dont le chef-lieu est la ville du même nom (municipalité de rang départemental) ;


  • Sangha (55 795 km2), chef-lieu Ouesso ;


et les communes urbaines sont : ;




  • Dolisie, à 110 km de Pointe-Noire ;


  • Nkayi, à 70 km de Dolisie ;


  • Mossendjo ;


  • Ouesso ;


  • Owando.


Celles-ci sont elles-mêmes divisées en 86 sous-préfectures. Brazzaville est composé de neuf communes qui sont : (arrondissement) 1- Makélékélé ; 2- Bacongo ; 3- Poto-Poto ; 4- Moungali ; 5- Ouenzé ; 6- Talangai ; 7- Mfilou ; 8- Madibou ; 9- Djiri.



Économie |


Article détaillé : Économie de la république du Congo.

Le Congo est un pays en développement, inclus dans l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE)[20]. Le point d'achèvement de l'initiative PPTE a été atteint en janvier 2010, avec l'approbation de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.


L'économie congolaise repose principalement sur l'exploitation des hydrocarbures le long de la côte Atlantique ; cette activité représente environ 90 % des exportations du pays[21]. La production est de l'ordre de 240 000 barils par jour, dont la plus grande partie est assurée par les sociétés Total (champs de Nkossa, Libondo, et surtout Moho Bilondo, entré en production en avril 2008), ENI et Maurel & Prom, en partenariat avec la Société nationale des pétroles du Congo. L'exploration et la production pétrolières, concentrées dans la périphérie de Pointe-Noire, en font la capitale économique de la république du Congo.


Le bois représente une part importante des exportations du Congo, dont la surface est couverte de forêts à près de 60 %, pour un total de vingt-et-un millions d'hectares. On peut distinguer deux grandes zones d'exploitation forestière, l'une dans le Sud du pays (massifs du Mayombe et du Chaillu), où l'on trouve notamment de l'okoumé et du limba, et l'autre tout à fait au Nord (sapelli, sipo), notamment autour de la ville de Pokola, centre des activités de la Congolaise industrielle des bois.


La plus grande partie de la production agricole (manioc, fruits et légumes) est consommée localement ; néanmoins, la Société agricole et de raffinage industriel du sucre (SARIS), implantée à Nkayi, dans la Bouenza, commercialise ses produits dans d'autres pays d'Afrique centrale. L'activité industrielle, peu développée, repose sur la production de biens principalement destinés à la consommation locale : cigarettes, ciment, textile, savon, boissons alcoolisées, chaussures, etc.Étant donné les projets d'exploitation du fer, de bois, et autres, on peut croire à un bon développement du Congo au cours des 10 prochaines années.




Route de la corniche



Revenus pétroliers |


Les ressources pétrolières du Congo sont gérées par une compagnie pétrolière d’État (la Société nationale des pétroles du Congo ou SNPC), dirigée en 2008 par Denis Gokana.


Depuis 1976, le raffinage du pétrole est effectué à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Il fournit 90 % des recettes de l'État, et constitue le même pourcentage des exportations.


Avec une croissance annuelle du PIB de 5 %, l'un des taux les plus forts d'Afrique, au début des années 1980, la forte croissance des revenus pétroliers a permis au Congo de financer des projets de développement à grande échelle.


Par la suite, la chute des cours du brut a réduit de moitié le PNB La dévaluation de 50 % du franc CFA, le 12 janvier 1994, a provoqué un taux record d'inflation de 61 % la même année.


Globalement, la situation s'est dégradée entre 1992 et 1997 par des dettes lourdes engagées alors par les autorités sur les ressources pétrolières, dans le but de financer une guerre civile. Les revenus pétroliers de l'État congolais se chiffrent à environ six milliards USD, mais la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de un dollar US par jour. L'enlisement dans la mauvaise gouvernance et le manque de stratégie conséquent pour le développement économique et social ont fait inscrire le Congo, malgré la richesse et la diversité de ses ressources, à l'initiative de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE).



Accaparement des terres |



La république du Congo est parmi les pays avec la plus grande superficie soumise à l'accaparement des terres[22].
Les terres saisies[Par qui ?] s'élèvent à 664 000 hectares[réf. insuffisante][23].
Presque toutes les terres arables sont réservées à des investisseurs étrangers[24].
En effet, sur les 10 millions d'hectares de terres potentiellement disponibles, seuls 200 000 ha ont été signés[Mal dit] par le gouvernement national jusqu'à 2011[réf. insuffisante][25]. Les projets sud-africains sont concentrés sur un seul investisseur, l'organisation d'agriculteurs commerciaux Agri SA.[25]. En république du Congo, seule une petite quantité des 10 millions d'hectares a été signée à Agri SA[25]. Cette organisation aurait signé des accords pour 200 000 ha en république du Congo jusqu'à 2011, ayant la possibilité de l'étendre à 10 millions d'hectares[25]. Le gouvernement vise à diminuer l'importation de denrées alimentaires à travers ce projet, bien que l'accord comprend également des concessions pour l'exportation[25].



Culture |


Article détaillé : Langues en république du Congo.



Masque facial enveloppé de cornes (Kwele).


Le Congo, par la disposition même de son territoire, possède une grande variété de paysages naturels, des savanes de la plaine du Niari aux forêts inondées du nord, de l'immense fleuve Congo aux montagnes escarpées et forestières du Mayombe et aux 170 km de plages de la côte atlantique. La présence de nombreuses ethnies et jadis de diverses structures politiques (Empire Kongo, royaume de Loango, royaume Teke, chefferies du Nord) a doté le pays actuel d'une grande diversité de cultures traditionnelles et d'autant d'expressions artistiques anciennes : « fétiches à clous » Vili, statuettes bembes si expressives qui atteignent malgré leur petite taille à une sorte de monumentalité, masques étranges des Punu et des Kwele, reliquaires Kota, fétiches Téké, cimetières curieux, avec leurs tombeaux monumentaux, du pays Lari. Il faut y ajouter un patrimoine architectural colonial considérable, que les Congolais redécouvrent aujourd'hui comme faisant partie de leur héritage historique (et de leur capital touristique) et restaurent plutôt bien, du moins à Brazzaville.


Le tourisme demeure pour l'instant au Congo une ressource très marginale, faute d'infrastructures d'accueil hors de Pointe-Noire et Brazzaville, et faute d'un réseau de communications suffisant et cohérent. Beaucoup de sites sont difficiles à atteindre et, paradoxalement, le Sud plus peuplé et plus développé est souvent le moins accessible : le massif du Chaillu par exemple est presque impossible à parcourir.


En outre, de nombreux chanteurs congolais ou d'origine congolaises ont porté au plus haut l'image du pays à travers le monde : le rappeur franco-congolais Passi évoluant en France à qui l'on doit la sortie de plusieurs albums à succès à l'instar des Tentations avec le célébrissime titre Je zappe et je mate, sans oublier la chanteuse M'Passi de l'ex-groupe Melgroove, les rappeurs Calbo du groupe Arsénik, Ben J des Neg Marrons, Mystic, Rcfa, le groupe Bisso Na Bisso et Casimir Zao. Aujourd'hui nous constatons l'émergence d'une scène locale dont les leaders sont Teddy Benzo, Trésor Mvoula, Mixton et Biz Ice.


En revanche, d'autres genres artistiques tels que le cinéma congolais peinent à faire leur percée. Après des débuts prometteurs dans les années 1970, le contexte politique troublé et la fermeture des salles de cinéma ont rendu la production difficile. Le pays ne produit aucun long-métrage par an et les cinéastes diffusent directement leur production en vidéo. En définitive, au Congo-Brazzaville la culture est restée jusque-là le parent pauvre des investissements des différents gouvernements successifs


Enfin, la république du Congo compte plusieurs écrivains reconnus en Afrique et dans le monde francophone : Alain Mabanckou, Jean-Baptiste Tati Loutard, Jeannette Balou Tchichelle, Henri Lopes et Tchicaya U Tam'si.


















































Fêtes et jours fériés
Date Nom

1er janvier
Jour de l'an
Lundi suivant le dimanche de Pâques
Lundi de Pâques

1er mai

Fête du Travail
Jeudi 40 jours après Pâques

Ascension
Septième dimanche après Pâques et le lundi suivant

Pentecôte (et lundi de Pentecôte)
10 juin
Fête de la commémoration de la conférence nationale souveraine
15 août
Fête nationale & Assomption

1er novembre

Toussaint
28 novembre
Journée nationale de la République
25 décembre

Noël


Religion |


Article détaillé : Catholicisme en république du Congo.

La population de la république du Congo est en grande majorité chrétienne (d'après The World Factbook[26] : catholiques 33,1 %, Églises de réveil 22,3 %, autres églises protestantes 19,9 %). L'évangélisation du pays a commencé au XIXe siècle et s'est faite pour l'essentiel au XXe siècle, même si la région côtière a été touchée par la première vague d'évangélisation menée dans le cadre de la colonisation portugaise dès la fin du XVe siècle. Les Églises de réveil se sont sensiblement développées à partir du dernier quart du XXe siècle et jouent un rôle de plus en plus important dans la vie sociale et politique du pays[27].


L'Église catholique compte neuf diocèses en république du Congo, dont l'archidiocèse de Brazzaville. En février 2017, lors de la venue du secrétaire d'État du Vatican le cardinal Pietro Parolin , le pays a été consacré à la Vierge Marie. L'acte de consécration s'est déroulé lors de la cérémonie religieuse du 4 février 2017 dans la basilique nationale Sainte Anne à Brazzaville[28].


Environ 1,6 % de la population, dont une part importante de résidents étrangers venus d'Afrique de l'Ouest, sont de confession musulmane.



Presse |


  • L'émergence et le développement de la presse congolaise.

Les médias au Congo ont traversé toute une décennie troublée où la guerre s’est profondément inscrite dans leur environnement immédiat, dans la ville de Brazzaville. Les médias audiovisuels ont été à la fois le lieu et l’instrument des règlements des comptes politiques, et la presse écrite a traversé une période d'extinction.


  • L'ivresse de la liberté

Lors de la libération du secteur de la presse à partir de 1990 et de la suppression de la censure préalable, des dizaines de nouveaux titres ont vu le jour, particulièrement durant la Conférence nationale de 1991, la période de transition et les élections présidentielles de 1992. Ainsi l’hebdomadaire Madukutsiékélé, surnommé Maduku, animé par des étudiants, a été le premier à user d’un ton très satirique, remportant un grand succès pendant la Conférence nationale. Il a été suivi, dès 1991, par La Rumeur (qui deviendra ensuite La Rue meurt) et Le Choc, puis par La Colombe, Le Forum, Maintenant et La Ruche (nés en 1992). La presse écrite évoluait dans une grande précarité qui se traduisait « par l’irrégularité de leurs parutions, la confidentialité de leurs tirages, la modicité de leurs dividendes et… la mendicité de leurs agents »[29]. Malgré cette fragilité, ces titres, qui ont atteint la soixantaine, ont apporté un ton nouveau en ce qui concerne les médias audiovisuels d’État (le journal gouvernemental Mweti ayant disparu) et la présence d’un seul titre privé « historique » lié à l’Église catholique. La Semaine africaine, hebdomadaire crée en 1952 a eu un grand succès jusqu’en 1990[30]. L’apparition des publications privées d’opinion a souvent entrainé une chute de moitié du tirage de La Semaine africaine dont le lectorat s’est brusquement détourné[31].


En 1993, lors de la première guerre civile les titres se sont rapidement rangés entre « pouvoir » et « opposition ». Après cette guerre, la presse est demeurée extrêmement politisée : ainsi, Le Temps, La Corne enchantée (1993), L’Alternative, L’Espoir, Le Canard de mercredi (1994) étaient proches de Pascal Lissouba et son parti, l’Upads. La Rue meurt (1991) soutenait le MCDDI de Bernard Kolélas. Le Choc, Aujourd’hui, Le Rayon, Le Flambeau, La Référence, La Liberté, Le Messager, Le Gardien (1993), flirtaient avec les FDP (Forces démocratiques et patriotiques) de Denis Sassou-Nguesso. Ces titres, menant l’un contre l’autre des batailles rangées, vont poursuivre leur dialogue de sourd jusqu’à l’éclatement de la seconde guerre en 1997. À la fin de la guerre, après la victoire de Denis Sassou Nguesso, presque tous les titres ont disparu. Seuls subsistaient Le Choc, La Rue meurt et Le Flambeau, favorables au nouvel homme fort du pays. Est également resté le titre La Semaine africaine, qui a dès lors été taxé, par certains proches de Sassou Nguesso, d’organe d’opposition.


À partir de 1999, de nouveaux titres sont apparus, marquant un deuxième printemps de la presse congolaise : Le Pays, Les Échos du Congo, Cocorico, le Coq, L’Autre vision, Vision pour demain, Les Dépêches de Brazzaville, Thalassa, L’Éléphant, L’Humanitaire, Lumière équatoriale, Présence économique, Le Paysan, L’Observateur…Le régime soigne son image à travers l’hebdomadaire gouvernemental La Nouvelle République, qui a recommencé à apparaitre de manière très irrégulière et surtout Les Dépêches de Brazzaville, luxueuse publication vouée à embellir l’image du régime[réf. souhaitée], éditée par une agence privée à vocation régionale du même nom créée en 1998 par un journaliste français conseiller à la présidence. L’ACI (Agence congolaise d’information), née en 1960, a recommencé à fonctionner et édite un bulletin quotidien, après avoir souffert tout particulièrement de la guerre de 1997 au cours de laquelle ses infrastructures ont été pillées.


Le paysage audiovisuel quant à lui est des plus réduits. Jusqu’en 1998, le secteur était sous monopole étatique, malgré la libéralisation du secteur proclamée lors de la Conférence nationale et se limitait donc à Radio Congo, Télé Congo et leurs quelques stations locales, notamment à Pointe-Noire. L’Agence intergouvernementale de la Francophonie (ex-ACCT) avait en outre aidé à l’implantation de quatre stations communautaires locales à Nkayi, Moussendjo, Etoumbi et Sembé.


Pendant la guerre de 1999, le mouvement rebelle du pasteur Ntumi a, à son tour, monté une station clandestine, Radio Royale, qui émettait de façon épisodique dans la région du Pool. Elle a aujourd’hui cessé d’émettre. Quelques autres initiatives ont vu le jour ces dernières années : YAKALA FM, , Radio Océan à Pointe-Noire, Radio Louvakou à Dolisie, Digital Radio Number One à Brazzaville. Cette dernière, propriété d’un officier des Forces armées congolaises, complétée par une station de télévision privée (DRTV), a une vocation essentiellement commerciale et se mêle peu de politique. La radio nationale a également développé une station de proximité, Canal FM, issue de l’ancienne radio rurale. Le réseau des radios communautaires locales s’est aussi élargi avec la création, généralement par des ministres ou des autorités préfectorales, de Radio Moka, Radio Nkeni et Radio Lekena. Quant à l’Église catholique, qui a déjà ouvert une station à Pointe-Noire (Radio Kintouari).





















Tableau : Agence de presse[32].
Statut Création
Agence congolaise d’information
Public
1960
Agence d’information d’Afrique centrale
Privé
1998


Codes |


La république du Congo a pour codes :



  • CF, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;


  • .cg, selon les noms de domaine national de premier niveau ;

  • CG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;

  • CGO, selon la liste des codes pays du CIO ;

  • COG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;

  • COG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;

  • FC, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;

  • RCB, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;

  • TN, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs.



Notes et références |





  1. Deux graphies sont connues :

    • « la République du Congo » pour l'usage majoritaire et en particulier l'usage diplomatique, selon les préconisations du ministère des Affaires étrangères de la République française[2] ;

    • « la république du Congo » conformément à certains usages typographiques appliqués aux noms de pays et régimes politiques.






Références |





  1. Indicateurs internationaux de développement humain


  2. République française (Commission générale de terminologie et de néologie), « Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des Affaires étrangères et européennes) », sur legifrance.gouv.fr, 24 septembre 2008(consulté le 1er août 2016).


  3. Goodplanet.info, consulté le 3 mars 2010.


  4. Terme employé par le géographe Frédéric Giraut pour caractériser la situation du Bénin vers 1960, dans sa thèse La petite ville, un milieu adapté aux paradoxes de l'Afrique de l'Ouest, université Paris-I Panthéon-Sorbonne, 1994, p. 39 Thèse de Frédéric Girault


  5. U.S. Committee for Refugees and Immigrants


  6. États-Unis Committee for Refugees and Immigrants. 2008. "World Refugee Survey 2008." Disponible sur le Web http://www.refugees.org/article.aspx?id=2114&subm=179&area=Investigate « Copie archivée » (version du 29 avril 2009 sur l'Internet Archive)


  7. OIF, La langue française dans le monde 2010, 2010


  8. Omer Massoumou, Les usages linguistiques à Brazzaville la place du français, Université Marien Ngouabi, Brazzaville.


  9. Constitution de 2002 de la république du Congo


  10. Le Congo-Brazzaville (République populaire)


  11. a b et cJean-Francois Medard, « Oil and War: The Case of Elf in Congo and Angola », sur 10iacc.org (consulté le 1er mai 2018)


  12. Communiqué sur le site personnel du président Denis Sassou-Nguesso


  13. Point de vue de l'Observatoire congolais des droits de l'homme sur les conditions dans lesquelles l'élection du 12 juillet 2009 s'est déroulée.


  14. « Congo : le président Sassou réélu au premier tour, l'opposition conteste », sur Libération.fr, 20 mars 2016(consulté le 28 mars 2016)


  15. AFP, « Présidentielle au Congo : Denis Sassou Nguesso réélu au premier tour avec 60,39 % des voix », Jeune Afrique,‎ 24 mars 2016(lire en ligne).


  16. « République démocratique du Congo - La dérive autoritaire du régime » [PDF], sur fidh.org, juillet 2009.


  17. Vivien Manangou, Le cas de la république du Congo : un exemple de régime constitutionnel autoritaire (thèse de doctorat) (lire en ligne)2014


  18. Camille Belsoeur, « À Brazzaville, le rap pour lutter contre la dictature », sur slate.fr, 29 juillet 2015.


  19. « Congo Brazzaville - République du Congo », sur axl.cefan.ulaval.ca, Université Laval (Québec) (consulté le 13 novembre 2014)


  20. Décret no 2009-735 du 18 juin 2009 portant publication de l'accord de consolidation de dettes entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la république du Congo, signé à Paris le 11 décembre 2008, Légifrance.


  21. Economist Intelligence Unit, 2008


  22. (en) Mark Fischetti, « Countries Grab Farmland beyond Their Own Borders », Scientific American,‎ 1er mai 2015(lire en ligne)


  23. http://allafrica.com/download/resource/main/main/idatcs/00070097:00187fdfdc5079ca62d7155e95bd8d60.pdf


  24. (en) Wytske Chamberlain1 et Christian M. Rogerson, « Agricultural land grabs in Africa: Scope, patterns and investors », African Journal of Agricultural Research, vol. 7, no 48,‎ 20 décembre 2012, p. 6488-6501 (DOI 10.5897/AJAR12.939, lire en ligne)


  25. a b c d et ehttp://www.academicjournals.org/journal/AJAR/article-full-text-pdf/5FF45B83898


  26. (en) Republic of the Congo


  27. Jean-Pierre Bat, « Nouveaux christianismes » (1/5) : les églises de réveil et politique au Congo Brazzaville, Le Monde, 6 juillet 2015.


  28. Congo-Brazzaville: consécration du pays à la Vierge Marie avec le card. Parolin, fr.zenit.org, le 6 février 2017.


  29. Jean-Claude Gakosso, La nouvelle presse congolaise: Du goulag à l’agora, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 11-12.


  30. Le mensuel Le Chemin, édité par l’Église protestante


  31. Joachim Mbanza, « Un journal dans la tempête de la guerre civile », dans Institut Panos Paris/Cota (éd.), Briser les silences : Paroles d’Afrique centrale, Paris, Karthala, 2003, p. 63.


  32. Jeune Afrique Économie, no 240, 5 mai 1997.




Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Hervé Brisset-Guibert, Histoire de Brazzaville, identité coloniale identité nationale, Maîtrise, Université de Poitiers 1988 257 p. ; Urbanisation et renouvellement des élites au Congo, DEA, Université de Poitiers 1989, 93 p. ;

  • Marcel Soret, Histoire du Congo-Brazzaville, Berger-Levrault 1978 ;

  • Rémy Bazanguissa-Ganga, Les voies du politique au Congo, Paris.

  • Philippe Moukoko, Dictionnaire général du Congo-Brazzaville, L'Harmattan, 1999 ;

  • Côme Mankassa, Le Chevalier de soyo, Dakar

  • Marie-Soleil Frere, Ross Howard-Jean-Paul Marthoz, Pamphile Sebahara ; éd. « Les Livres du Grip » ; Afrique Centrale Médias et Conflits Vecteurs de Guerres ou Acteurs de Paix, « Congo-Brazzaville : À la recherche d’une paix durable. p. 179-181. »

  • Afrique Centrale : Des Médias pour la Démocratie « section 5 : La République du Congo »; Pierre-Paul Tchindji, Michel Philippart, Athanase Karayenga ; éd. Institut Panos Paris : Karthala, Paris 2000 ; p. 105-115.



Article connexe |



  • Liste des peuples de la république du Congo

  • Français d'Afrique




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