Luxeuil-les-Bains































































































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Diverses vues de la ville de Luxeuil-les-Bains.

Luxeuil - Thermes et bains 3.jpg

Maison du Bailli et Hôtel Pusel.jpg

Basilique saint pierre et paul luxeuil 2008 (1).JPG

Luxeuil - Maison du cardinal Jouffroy - balcon.JPG

Tour des échevins Luxeuil 5.JPG

LuxeuilLesBains MaisonFrancoisPremier 201009.jpg

Luxeuil - Abbaye Saint-Colomban 09.jpg


Blason de Luxeuil-les-Bains
Blason


Luxeuil-les-Bains
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Bourgogne-Franche-Comté

Département

Haute-Saône

Arrondissement

Lure

Canton

Luxeuil-les-Bains

Intercommunalité

Communauté de communes du Pays de Luxeuil

Maire
Mandat
Frédéric Burghard
2014-2020

Code postal
70300

Code commune
70311
Démographie

Gentilé
Luxoviens

Population
municipale
6 726 hab. (2016 en diminution de 5,61 % par rapport à 2011)
Densité 308 hab./km2
Population
aire urbaine
14 652 hab. (2015)
Géographie

Coordonnées

47° 49′ 01″ nord, 6° 22′ 53″ est

Altitude
Min. 260 m
Max. 395 m

Superficie
21,81 km2
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône



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Luxeuil-les-Bains





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Luxeuil-les-Bains





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Luxeuil-les-Bains





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City locator 14.svg

Luxeuil-les-Bains





Liens

Site web

ville-luxeuil-les-bains.fr


Luxeuil-les-Bains est une commune française située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.


Commune principale de la communauté de communes du Pays de Luxeuil, elle est la quatrième la plus peuplée du département après Vesoul, Héricourt et Lure. Réputée pour ses spécialités culinaires, sa dentelle et principalement ses thermes, elle fait partie des villes portes adhérentes du parc naturel régional des Ballons des Vosges.


La cité est connue dès l'époque celtique grâce aux sources d'eaux chaudes. Les thermes ont permis l'installation et le développement de la vie artisanale sur le territoire de Luxeuil. À la fin de l'Antiquité, Luxeuil voit se développer un fort épisode spirituel et intellectuel par Colomban de Luxeuil, qui a évangélisé la ville et la région. Lors de la Renaissance, la ville est dotée d'un riche patrimoine architectural et ornemental. Durant l'époque contemporaine, le thermalisme se développe considérablement. Les thermes et les eaux de Luxeuil-les-Bains sont alors renommés nationalement. La ville est également connue pour être l'emplacement de la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur qui constitue le second employeur en termes d'effectifs du département. De multiples équipements culturels, sportifs (tel que le Club Haltérophile Luxovien, possédant une équipe en Nationale 1 et plusieurs inter-nationaux) et sanitaires confèrent à Luxeuil une large diversité de vie commune.


Luxeuil-les-Bains se situe à 27,5 kilomètres au nord-est de Vesoul.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Faune et Flore




  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Quartiers


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Urbanisme et paysage


    • 2.4 Risques naturels et technologiques


    • 2.5 Voies de communication et transports




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Antiquité


    • 4.2 Moyen Âge


    • 4.3 Époque moderne


    • 4.4 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Administration municipale


    • 5.5 Liste des maires


    • 5.6 Finances locales


    • 5.7 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Santé


    • 6.4 Sports


    • 6.5 Médias




  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et secteurs d'activité




  • 8 Culture et patrimoine


    • 8.1 Patrimoine architectural


      • 8.1.1 Hôtel particuliers


      • 8.1.2 Édifices religieux




    • 8.2 Monuments commémoratifs


      • 8.2.1 Divers




    • 8.3 Musées


    • 8.4 Thermes de Luxeuil-les-Bains


    • 8.5 Sites naturels


    • 8.6 Gastronomie


    • 8.7 Personnalités liées à la commune


    • 8.8 Héraldique




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références


      • 10.2.1 Site de l'Insee


      • 10.2.2 Autres sources









Géographie |




Le territoire communal dans son contexte local.



Localisation |


Luxeuil-les-Bains est située dans le nord du département de la Haute-Saône, dans le pays des Vosges saônoises qui s'étire sur quelque soixante kilomètres d'ouest en est et quarante kilomètres du nord au sud, au bord du Breuchin et forme un écrin naturel autour de la ville. Dans le nord de la Franche-Comté et au contact de la Lorraine, ce territoire culmine à l'est au ballon de Servance (1 216 mètres) et se trouve à demi englobé dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges. Luxeuil est à l'entrée de cette vaste entité géographique d'environ 3 000 km2 qui touche quatre départements (Haute-Saône, Vosges, Territoire de Belfort et Haut-Rhin)[1].


À vol d'oiseau, la commune se trouve à 27,5 kilomètres au nord-est de Vesoul[2], 319,7 km de Paris[3], 508,0 km de Marseille[4], 257,1 km de Lyon[5], 604,7 km de Toulouse[6] et 461,9 km de Nice[7].


Luxeuil-les-Bains est limitrophe de huit communes :























Rose des vents
Hautevelle

Fontaine-lès-Luxeuil

Fougerolles-Saint-Valbert
Rose des vents

Ormoiche

N

Froideconche

O    Luxeuil-les-Bains    E

S

Breuches

Saint-Sauveur

Esboz-Brest



Géologie et relief |




Carte géologique de Luxeuil et des communes limitrophes.


  •      Ville, villages et limites communales

  •      Rhétien (t7)

  •      Alluvions anciennes (Fx)

  •      Alluvions anciennes de basses terrasses (Fy)

  •      Alluvions récentes (Fz)

  •      Lehm produits d'altération d'âge indéterminé (Œ)

  •      Éboulis (E)
  • Lignes rouges : Failles



La superficie de la commune est de 2 181 hectares ; son altitude varie de 260 à 395 mètres[8].


Luxeuil-les-Bains est construite sur le plateau de Haute-Saône dans la dépression sous-vosgienne[9] et s'appuie sur le versant méridional du massif des Vosges[10]. Elle est située à proximité du bassin houiller stéphanien sous-vosgien. Le sol de la commune est majoritairement composé d'alluvions du Quaternaire reposant sur le Trias. La vallée de l'Ognon présente un modelé glaciaire avec une forme en auge caractéristique d'une érosion provoquée par un important glacier. Celui-ci a laissé des moraines et des verrous[11].


La partie sud et la partie urbanisée du territoire communal se trouvent dans une plaine tandis que la partie nord est vallonnée.



Hydrographie |


Dans les Vosges saônoises, les sources, nombreuses et abondantes, alimentent un dense réseau hydrographique. Elles ramènent parfois à la surface de la terre chaleur et minéraux.


Les rivières descendent des contreforts vosgiens et se dirigent principalement vers le sud-ouest pour rejoindre le bassin de la Saône. Tantôt elles forcent les obstacles naturels comme au saut de l'Ognon, haut de 14 mètres (commune de Servance), tantôt, tel le Breuchin entre Faucogney et Raddon[1], elles se glissent paresseusement dans une ancienne vallée glaciaire et servent de gîte aux truites, voire aux écrevisses.


Les étangs parsèment par centaines le plateau délimité par l'Ognon et le Breuchin. D'origine glaciaire (comme les moraines et les blocs erratiques bien visibles) ou aménagés par l'homme au cours des siècles passés, ils confèrent à cette région dite des « Mille Étangs » un charme particulier, encore rehaussé à l'automne par les coloris flamboyants des forêts qui les sertissent. Le circuit des étangs est présenté sur un panneau à Beulotte-Saint-Laurent.


Les tourbières enfin témoignent de l'évolution des auges glaciaires au moment du dégel.



Climat |


Le climat de Luxeuil est assez rude[12]. Il s'agit d'une des villes de plaine les plus froides de France ; il y a des gelées tous les mois de l'année excepté juillet et août, et on y trouve le record national de jours de gel par an, 90 jours[13].







































































Nuvola apps kweather.pngRelevés des précipitations et heures d'ensoleillement à Luxeuil-les-Bains[14]
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total année
Heures moyennes d'ensoleillement
54.1
85.9
124
159.6
190.5
218.2
251.7
220.6
175.1
126.3
71.2
55.7
1732.8
Moyennes mensuelles de précipitations (mm)
92.8
78.3
80.6
74.9
93.2
90.1
78
89.2
79.6
76.8
101.6
101
1036
Moyennes mensuelles de la vitesse du vent (km/h)



















































































Nuvola apps kweather.pngRelevés de températures à Luxeuil-les-Bains
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures minimales moyennes (°C)
-2.7
-1.9
0.2
2.8
6.7
9.9
11.6
11.4
8.7
5.2
0.9
-2.1
4.2
Températures moyennes (°C)
0.8
2.5
5.4
8.7
12.8
16.1
18.2
17.8
14.9
10.5
4.9
1.4
9.5
Températures maximales moyennes (°C)
4.2
6.9
10.6
14.7
18.9
22.3
24.7
24.1
21
15.8
8.9
4.8
14.7


Faune et Flore |


Luxeuil-les-Bains est couverte d'une forêt de feuillus en partie située à l'étage collinéen du massif des Vosges. La commune compte 322 espèces indigènes (en particulier les genres Viola, Geranium, Euphorbia, Dryopteris, Carex, Leucanthemum vulgare, sapin, chêne), 29 espèces introduites dont 10 envahissantes et deux espèces cryptogènes (Eupatorium cannabinum et Linaria vulgaris)[15].



Urbanisme |



Vue d'une carte en couleur représentant les étapes de développement du bâti d'une ville.

Développement urbain de Luxeuil et Saint-Sauveur[1].



Quartiers |


La ville est divisée en plusieurs quartiers. En dehors du centre-ville où se situe la majorité du patrimoine historique, les plus grands quartiers sont : à l'ouest, le Messier (1 582 habitants)[16], le Stade et le quartier Miep ; à l'est le Mont Valot.



Logement |


En 2013, le nombre total de logements à Luxeuil-les-Bains était de 4 512 dont 3 465 résidences principales, 268 résidences secondaires et logements occasionnels et 779 logements vacants. La commune totalisait 1 537 maisons et 2 898 appartements, soit respectivement 34,1 % et 64,2 % des logements[A 1] parmi lesquels se trouvent 737 HLM. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 42,5 %[A 2]. On dénombrait 5,2 % de résidences principales constituées d'une seule pièce, 11,0 % de deux pièces, 24,7 % de trois pièces, 27,3 % de quatre pièces et enfin 31,8 % de cinq pièces ou plus[A 3].



Urbanisme et paysage |


La commune dispose d'un PLU[17] et fait partie du SCOT du pays des Vosges saônoises[18].



Risques naturels et technologiques |


La commune est installée sur une zone sismique de niveau 3. Il existe des risques liés au transport de matières dangereuses[19].



Voies de communication et transports |




La gare de Luxeuil-les-Bains.


Article connexe : Gare de Luxeuil-les-Bains.

Luxeuil est accessible par plusieurs grands axes routiers :




  • Vesoul à 31 km par la N 57 au sud-ouest ;


  • Remiremont à 33 km par la N 57 au nord-est ;


  • Thann à 77 km par la D 6 à l'est ;


  • Langres à 97 km par la D 6 à l'ouest ;


  • Lure à 20 km par la D 64 au sud ;


  • Vittel à 79 km par la D 64 au nord-ouest.


Les Lignes Saônoises intègrent Luxeuil à leur réseau[20]. La gare est placée sur la ligne reliant Lure et Épinal.



Toponymie |


Article connexe : Luxovius.

Au cours de son histoire, le nom de Luxeuil est attesté sous des formes diverses : Luxovium au VIIe siècle ; Luxuy, Lyxui, Luxui, Lixuy, Lixeuil, Lixeui, Lexui, Lysseu, Lisseu, Luxeu, Leuxeus au XIIe siècle ; Luxovia en 1228 ; Luxeye en 1258 ; Luxeul en 1477.


Le nom est issu de celui du dieu gaulois Luxovius à qui la station thermale était dédiée. La racine indo-européenne luk signifie lumière.
Le nom de Luxeuil-les-Bains a ceci de paradoxal que les sources documentaires sont particulièrement bien attestées, même par l’archéologie, tout en restant pratiquement insolubles. En effet, le nom est connu depuis au moins le VIIe siècle sous la forme de Luxovium, et deux inscriptions sur pierre, trouvées en 1777 puis en 1938, ont révélé le lien de ce toponyme avec celui d’un dieu Lussoius ou Luxoius. Or, c’est bien l’interprétation du nom de ce dieu, reconnu comme gaulois, qui n’a pas trouvé à ce jour de solution certaine[21].


Bien sûr, le latin lux/lucem qui désigne la lumière a été invoqué, mais comme tous les dieux sont peu ou prou lumineux et que celui-là est celtique, et non pas latin, cette interprétation n’apporte pas grand-chose. Côté gaulois, on a aussi envisagé une assimilation au dieu Lug, celui de Lyon/Lugdunum. Mais cette graphie, comme le lien avec une source thermale, ne correspondent à rien de connu dans le dossier du plus populaire des dieux celtiques.


En parcourant attentivement les lignes du dictionnaire de la langue gauloise, nous trouvons toutefois la mention d’une divinité celtibérique Loxa dont le nom dérive du gaulois loxso et signifie « boiteux »[22]. L’exemple régional de Luxiol qui remonte à un toponyme Loposagio attesté à l’époque gallo-romaine confirme la possibilité d’une évolution phonétique du [o] au [u].


Il reste que l’idée d’un dieu « boiteux » peut surprendre. Rappelons donc que, dans les mythes celtes[23] et d’autres, les mutilations sont symboliques et révèlent en fait une capacité exceptionnelle. Ainsi du druide borgne, qui est clairvoyant, et du roi manchot qui est particulièrement habile au maniement de l’épée, donc à l’exercice du pouvoir temporel[24]. Dans cette logique, notre dieu « boiteux » a toutes les chances d’être un marcheur ou un coureur infatigable ou particulièrement rapide. Et cette particularité, comme son handicap symbolique, en fait un candidat idéal pour patronner une source thermale, réputée guérisseuse.


Tout ceci n’est bien sûr qu’une hypothèse, mais elle est à ce jour la seule qui tienne sur le plan linguistique. Sur les plans religieux et historique, elle offre une piste de recherche sur ce dieu pour la compréhension de ce site thermal à l’époque gauloise[25].


Il faut signaler que, par chance, le double féminin de Luxoius, la déesse Bricta ou Brixta, dispose d’une étymologie parfaitement claire, puisqu’il s’agit du nom gaulois du « charme magique »[22]. Cette déesse a sans doute laissé son nom au Breuchin.



Histoire |



Antiquité |


Connue bien avant la conquête de la Gaule par les Romains pour ses sources thermales et tirant sans doute son nom du dieu celtique Luxovios ou Lussoius, la ville prospère à l'époque gallo-romaine sous le nom de Luxovium.


Développée à cette époque autour de son forum probablement proche des thermes, soit dans la partie septentrionale de la ville actuelle, elle se situe au carrefour de sept voies romaines.


Dévastée par Attila en 451, elle tombe dans l'oubli pendant près d'un siècle et demi, jusqu'à la redécouverte des sources par le moine irlandais saint Colomban et ses compagnons moines irlandais qui y fondent vers 590 le monastère de Luxeuil et y introduisent la règle colombanienne[26].



Moyen Âge |




Armoiries de Luxeuil sculptées sur du bois / le lion (sur fond azur) : armoiries de Franche-Comté / le soleil (sur fond de gueules) : association d'idée avec le mot latin LUX qui signifie lumière.


En 731, les Sarrasins, traversent la Bourgogne[27], pillent le monastère de Luxeuil et massacrent l'essentiel de la communauté (732)[28].


Le monastère et la petite bourgade ne résistent pas à l'attaque des Normands au IXe siècle, et fut à nouveau pillée plusieurs fois.


Une bourgade va alors se développer au haut Moyen Âge, puis une ville ceinte de remparts dès le XIIIe siècle comptant environ 1 500 habitants, trois églises et quatorze chapelles.


La fin du Moyen Âge et la Renaissance verront la prospérité de la ville s’accroître, comme en témoignent les édifices construits à cette période (tour des Échevins, hôtel Thiadot, hôtel Pusel, maison François-Ier, etc.).



Époque moderne |


L'ère « espagnole » de la Comté, ainsi que les franchises dont bénéficie la province en général et la ville en particulier constituera donc un âge d'or pour la cité comtoise.


Avec la guerre de Trente Ans, la ville connaîtra les troubles et l'insécurité qui frappent la province.


Pensant préserver ses franchises par son acte de reddition lors de l'annexion française de 1674, Luxeuil connaitra pourtant son intégration à l'ordre juridique du royaume de France, et l'adaptation progressive de ses institutions.



Époque contemporaine |


Pendant la Révolution française, la ville devient le chef-lieu du district de Luxeuil de 1790 à 1795.


L'activité économique principale de la commune au début du XIXe siècle est la dentelle de Luxeuil qui se transforme en industrie textile avec la révolution industrielle. Au cours de la deuxième moitié du siècle, une activité de fonderie se développe grâce à l'énergie hydraulique disponible sur place et la proximité des houillères de Ronchamp pour la fourniture du combustible[29].


Au début du XXe siècle, des entrepreneurs et industriels de la ville lancent une campagne de prospection du sous-sol entre Lure, Fougerolles et Luxeuil-les-Bains[30]. Son but est de rechercher le prolongement du gisement de houille exploité dans le bassin minier ronchampois. Après des découvertes concluantes autour de Saint-Germain, une concession minière est accordée en juin 1914 à la Société anonyme des houillères de Saint-Germain. Mais il n'y eut aucune extraction de charbon, retardé par les guerres mondiales, les crises du charbon et l'incertitude d'une rentabilité[31].



Politique et administration |




Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Luxeuil.



Rattachements administratifs et électoraux |


La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.


Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Luxeuil-les-Bains[32]. Celui-ci a été scindé en 1985 afin de permettre la création du canton de Saint-Sauveur, et celui de Luxeuil ne compte alors plus que deux communes, Luxeuil et Saint-Valbert[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, s'accroît et passe de 2 à 12 communes.


La commune se trouve dans le ressort du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Lure, des tribunaux de grande instance, de commerce et de la cour d'assises de Vesoul, du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort et de la cour d'appel de Besançon.


Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif de Besançon et de la cour administrative d'appel de Nancy[34],[35].



Intercommunalité |


La commune est le siège de la communauté de communes du Pays de Luxeuil créée le 15 novembre 2001



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Saône.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du 29 mai 2005, le pourcentage d’habitants qui ont voté contre la constitution européenne est de 55,53 %[36], soit un résultat proche de la moyenne nationale (54,67 %)[37].


À l'élection présidentielle française de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) reçoit avec 34,84 % au premier tour et 55,31 % au second tour face à Ségolène Royal (PS)[38]. À l'élection présidentielle française de 2012, c'est François Hollande (PS) qui arrive en tête avec 30,17 % des suffrages exprimés, suivie de Nicolas Sarkozy qui totalise 29,40 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 51,43 % des suffrages exprimés[39].
Lors de l'élection présidentielle française de 2017, le premier tour donne un score serré entre Marine Le Pen (FN) avec 23,38 %, François Fillon (LR) avec 22,34 % et Emmanuel Macron (EM), 22,04 %. Au second tour, ce dernier récolte 60,12 % des votes contre 39,88 % pour Marine Le Pen[40].



Administration municipale |


Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[41].

























Composition du conseil municipal de Luxeuil-les-Bains (2014-2020)[42]

Président de groupe
Effectif
Statut

     LR
Frédéric Burghard
25
Majorité

     PS
Gilles Franc
4
Opposition



Liste des maires |































































































































Liste des maires successifs[43][réf. nécessaire]
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1789
février 1790
Pierre Benoît Desgranges
 
Notaire royal, papetier à Saint-Bresson
décembre 1792
novembre 1794
Claude Joseph Desgranges
 
Avocat en parlement, négociant, papetier à Arches
avril 1800
avril 1800
Claude Joseph Desgranges
 
Avocat en parlement, négociant, papetier à Arches
 
 

M. Vergain
 
Manufacturier (filateur de coton),
Conseiller général de Luxeuil (1848 → 1863)
février 1831
décembre 1848
François Grégoire Léopold Desgranges
 
Négociant et papetier
janvier 1875
janvier 1878
Charles Antoine de Perpigna
 
Ancien commandant du Corps franc des Vosges
maire en 1880
?
Constant-Victor Grisey
?
Suppléant du juge de paix du Luxeuil
mai 1884
mai 1888
Charles Antoine de Perpigna
 
Ancien du Corps franc des Vosges[Quoi ?]
1892
1924
(décès)

Victor Genoux-Prachée[44]

Rad.
Pharmacien
Député de la Haute-Saône (1894 → 1898)
Sénateur de la Haute-Saône (1904 → 1920)
Conseiller général de Luxeuil (1893 → 1901 et 1910 → 1924)
1924
1929
Arthur Grille

Rad.
Hôtelier
Conseiller général de Luxeuil (1925 → 1931)
1929
1944

André Maroselli[45]

Rad.
Administrateur de sociétés
Ministre (1947 → 48, 1949 → 51, 1956 → 57 et 1958)
Sénateur de la Haute-Saône (1936 → 1944, 1952 → 1956 et 1959 → 1968)
Député de la Haute-Saône (1945 → 1951 et 1956 → 1958)
Conseiller général de Luxeuil (1931 → 1940 et 1945 → 1970)

Les données manquantes sont à compléter.
mars 1970
1989

Jacques Maroselli
(fils d'André)

MRG
Ancien préfet
Député de la Haute-Saône (1967 → 1968)
Conseiller général de Luxeuil (1973 → 1979)
mars 1989
juin 1995
Bernard Hagemann

UDF-FD
Médecin généraliste
Conseiller général de Luxeuil (1992 → 1998)
juin 1995
2008
Michel Gabillot

DVG
Exploitant agricole
Conseiller général de Luxeuil (1998 → 2011)
Président de la CC Pays de Luxeuil ( ? → 2008)
mars 2008
29 décembre 2015[46]

Michel Raison

UMP puis LR
Agriculteur
Sénateur de la Haute-Saône (2014 → )
Député de la Haute-Saône (3e circ.) (2002 → 2012)
Conseiller régional de Franche-Comté (1998 → 2008)
Maire-adjoint de Saponcourt (2001 → 2005)
Démissionnaire pour cumul de mandat
janvier 2016[47],[48]
En cours
(au 12 février 2018)
Frédéric Burghard[49]

LR
Infirmier libéral
Conseiller général puis départemental de Luxeuil (2011 → )
Vice-président de la CC Pays de Luxeuil (2014 → )



Finances locales |


En 2015, les finances communales de la commune était constituées ainsi[50] :



  • total des produits de fonctionnement : 8 948 000 , soit 1 207  par habitant ;

  • total des charges : 7 707 000 , soit 1 040  par habitant ;

  • total des ressources d’investissement : 5 415 000 , soit 731  par habitant ;

  • total des emplois d’investissement : 4 770 000 , soit 644  par habitant ;


  • endettement : 10 897 000 , soit 1 470  par habitant.


Avec les taux de fiscalité suivants :




  • taxe d'habitation : 13,50 % ;


  • taxe foncière sur le bâti : 23,47 % ;

  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 88,14 % ;

  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;

  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.



Jumelages |




  • Drapeau de la Tunisie Hammam Lif (Tunisie) depuis 1961 ;


  • Drapeau de l'Allemagne Bad Wurzach (Allemagne) depuis 1988 ;


  • Drapeau de l'Italie Salsomaggiore Terme (Italie) depuis 1961.


En 2009, la ville de Wallingford, Angleterre (Royaume-Uni) tenterait de briser son jumelage avec Luxeuil-les-Bains, les liens étant trop distendus selon le maire anglais. La demande de "divorce" a été faite auprès du Conseil des communes et régions d'Europe, responsable des jumelages[51],[52].



Population et société |



Démographie |


En 1614, on comptait 216 feux et 350 en 1718.[réf. nécessaire]


En 1896, la ville ne comptait que 4 959 habitants.


On voit ensuite la nette progression due à ses services publics et aux thermes.


Durant la Première Guerre mondiale, la commune compte 219 morts.[réf. nécessaire]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].



En 2016, la commune comptait 6 726 habitants[Note 1], en diminution de 5,61 % par rapport à 2011 (Haute-Saône : -1,02 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 007 3 080 3 040 3 340 3 582 3 628 4 036 3 647 4 085



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 706 3 855 3 959 3 908 4 162 4 376 4 907 4 811 4 959



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 254 5 474 5 518 5 372 5 488 5 695 5 691 5 724 6 691



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 161 9 216 10 105 9 951 8 790 8 414 7 575 7 126 6 726

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[55].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


Luxeuil dispose de tous les établissements du système scolaire[56].











Écoles maternelles



  • École maternelle du Centre

  • École maternelle du Messier

  • École maternelle du Mont Valot

  • École maternelle du Stade

  • École maternelle privée Saint-Vincent



Écoles primaires



  • École primaire du Stade

  • École primaire du Mont Valot

  • École primaire du Boulevard Richet

  • École privée Saint-Vincent



Collèges publics



  • Collège Mathy

  • Collège Jean Rostand


Collège privé


  • Collège privé Saint Colomban


Lycée général, technologique et professionnel


  • Lycée Lumière (fusion avec le lycée professionnel Beauregard en 2013)


Autres études



  • Maison Familiale Rurale

  • Institut Médico-Educatif l'Espérance

  • ALEFPA-ITEP Leconte de Lisle

  • Institution Bourdault

  • Inspection de l'Éducation Nationale






Santé |


Article connexe : Centre hospitalier intercommunal de la Haute-Saône.


Sports |


Luxeuil-les-Bains dispose d'une diversité sportive élevée. Grâce à sa cité thermale, la ville a pu accueillir de nombreuses équipes de haut niveau et des clubs internationaux séjournant aux thermes.


Parmi les principaux équipements sportifs, on peut citer le palais des sports doté de tribunes de 500 places, le stade André-Maroselli équipé pour la pratique du football et de l'athlétisme, la halle des sports Beauregard, le complexe sportif intercommunal Les Merises et la piscine intercommunale des 7 Chevaux[57].



Médias |


La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain[58] ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône. La ville est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté[59].



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2013, 45,7 % des foyers fiscaux de Luxeuil-les-Bains étaient imposables[A 4].


La même année, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 819 €[A 4].



Emploi |


La population travaille à la fois dans les environs de Luxeuil notamment dans la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur qui abrite l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes et qui constitue le second employeur en termes d'effectifs du département. D'autres habitants travaillent dans le secteur de Vesoul, Lure et de l'agglomération d'Héricourt-Belfort-Montbéliard concentre beaucoup d'emplois (environ 10 % de la population travaille dans ces deux dernières villes en 2004[A 5].


En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 340 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,6 % d'actifs dont 55,2 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs[A 6].


On comptait 4 367 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 853 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 418, l'indicateur de concentration d'emploi est de 180,6[A 7].


Le taux d'activité parmi les 15 ans ou plus a atteint 51,2 % en 2013[A 7].



Entreprises et secteurs d'activité |


Au 31 décembre 2014, la commune de Luxeuil-les-Bains comptait 801 établissements dont 10 dans l'agriculture, 50 dans l'industrie, 40 dans la construction, 571 dans le commerce-transports-services divers et 130 relatifs au secteur administratif[A 8]. En 2015, 52 entreprises ont été créées à Luxeuil[A 9], dont 42 sous le régime auto-entrepreneur[A 10].


L'agriculture locale est orientée vers l'élevage bovin pour la production de lait de vache et de viande[60].



Culture et patrimoine |



Carte indiquant les monuments d'une ville.

Localisation des monuments historiques et des édifices remarquables dans le centre-ville :
(1) : abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul ;
(2) : basilique Saint-Pierre ;
(3) : église Saint-Martin ;
(4) : établissement thermal ;
(5) : tour des échevins ;
(6) : maison du cardinal Jouffroy ;
(7) : maison espagnole ;
(8) : maison à l'oriflamme ;
(9) : hôtel Thiebaut de Montureux ;
(10) : maison de François Ier ;
(11) : hôtel Bretons-d'Amblans ;
(12) : hôtel Thiadot ;
(13) : hôtel Pusel ;
(14) : office de tourisme.




Patrimoine architectural |



Hôtel particuliers |


De multiples hôtels particuliers remarquables, constituant le patrimoine civil, subsistent à Luxeuil. La plupart des édifices civils datent de la période médiévale (XVe siècle) comme la tour des échevins, la maison du cardinal Jouffroy et la maison espagnole. La façade et la toiture sur la place de la maison espagnole révèle une inscription aux monuments historiques depuis le 19 novembre 1976. La maison à l'oriflamme est inscrite monument historique depuis le 27 novembre 1971.


L'hôtel Thiebaut de Montureux a été construit au milieu du XVIe siècle. L'un des principaux édifices de la Renaissance qui a été conservées est la maison de François Ier (Luxeuil). La place de la Baille, dont la caractéristique remarquable est de faire se jouxter trois façades, respectivement des XVe siècle, XVIe et XVIIe siècles, compte quelques hôtels particuliers inscrit monument historique comme l'hôtel Bretons-d'Amblans (XVIIe siècle), l'hôtel Thiadot (XVe siècle) et l'hôtel Pusel qui est inscrit monument historique par arrêté du 6 novembre 1997[61].




Édifices religieux |


La ville comporte de nombreux édifices religieux caractéristiques des différentes périodes historiques. Parmi les principaux édifices, on peut citer l'église Saint-Martin de Luxeuil-les-Bains, la basilique Saint-Pierre (ancienne abbatiale de la période médiévale) et le monastère de Luxeuil (période classique).


Des édifices religieux plus récents sont situés dans la ville comme la chapelle du Messier et la chapelle Notre-dame-des-Ailes.




Monuments commémoratifs |


Divers monuments commémoratifs sont présents sur la commune. Le monument aux morts principal, situé place de l'Abbaye, dans le centre-ville il rend hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale, aux déportés et fusillés de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, aux soldats tombés lords de la guerre d'Indochine, pour la guerre d'Algérie et d'outre-mer[62].


Dans le cimetière de la ville se trouve un carré militaire, un monument aux morts de la guerre de 1870 et un autre portant le nom des soldats tués lors de la Première Guerre mondiale[62].




Divers |


Depuis 2006, la place de la République, située sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin (détruite en 1796 ; saint Valbert y aurait été enterré) fait l'objet d'une campagne de fouilles archéologiques. Celles-ci ont mis au jour de nombreux sarcophages et ont permis de préciser l'historique du lieu depuis le Ier siècle apr. J.-C., ainsi que les plans successifs de l'église depuis le Ve siècle[63].


Le site dit « des fours de potiers » (Monument historique), découvert en 1881 et fouillé de 1980 à 1987, permet de découvrir dix fours appartenant à un atelier de céramique gallo-romain.



Musées |


La tour des Échevins est actuellement un musée comportant une section archéologique (stèles funéraires gallo-romaines, ex-voto, poteries sigillées du IIe siècle) et une salle consacrée au peintre Jules Adler et à d'autres artistes régionaux ; il organise aussi des expositions temporaires. Du sommet de la tour octogonale (146 marches), on découvre l'ensemble de Luxeuil et ses environs.


Le conservatoire de la dentelle (dentelle de Luxeuil), au centre de la ville, dans le superbe cadre des anciennes cuisines de l’abbaye jouxtant la basilique.


Le musée des Anciens Combattants se trouve dans l'Espace Charles-de-Gaulle.



Thermes de Luxeuil-les-Bains |




Les thermes de Luxeuil au XIXe siècle.




Les thermes de Luxeuil en 2010.


Article détaillé : Établissement thermal de Luxeuil-les-Bains.

Les eaux de Luxeuil étaient déjà captées au moment de la conquête romaine. C'est sous le règne de Louis XV que fut construit l’actuel bâtiment d'architecture classique en grès rose des Vosges.


En 1936, la municipalité récupère les thermes ; une piscine thermale moderne est construite en 1938-1939. On comptait alors 18 sources (aujourd'hui captées) dans le parc, dont la fontaine d'Hygie déclarée d'intérêt public en 1858, et dont l'eau fut commercialisée.


Les eaux de Luxeuil sont de deux sortes. Eaux chaudes, sources hyperthermales, jusqu'à 63 °C pour la source Boursaux, et froides, oligométalliques très peu minéralisées et de radioactivité forte. Les cures à Luxeuil sont actuellement préconisées surtout pour les affections gynécologiques et rhumatismales[64].



Sites naturels |




ZNIEFF de Luxeuil et des communes limitrophes :
1. zone Natura 2000 de la vallée de la Lanterne ;
2. vallée de la Lanterne et du Breuchin ;
3. étang du Beuchot ;
4. la grande Gabiotte.


Luxeuil-les-Bains fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges[65]. Il existe une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dite « vallée de la Lanterne et du Breuchin » qui regroupe plusieurs espèces d'oiseaux protégées dans un milieu humide dû à la subdivision des deux rivières de la Lanterne et du Breuchin sur un sol siliceux[66].




Gastronomie |


La spécialité culinaire la plus populaire est le jambon de Luxeuil, qui est un jambon fumé traditionnellement, que certaines boucheries de la ville produisent toujours.



Personnalités liées à la commune |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Luxeuil-les-Bains.



  • Alexis Saint-Martin (1723- inconnue), général de brigade de la Révolution française.


  • Saint-Colomban (543-615), moine irlandais, fondateur du monastère de Luxeuil.


  • Jules Adler (1865-1952), artiste peintre né à Luxeuil-les-Bains.


  • Napoléon III (1808-1873), visite les thermes en 1856 et sauve la maison François Ier[67].

  • Jean-Paul Jeanneret, né à Luxeuil en 1946, athlète, champion de France du saut en hauteur en 1970.



Héraldique |







Armes de Luxeuil-les-Bains


Coupé au premier d’azur semé de billettes d’or au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout, au second de gueules au soleil d’or[68].






Voir aussi |



Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



  • Dom Guillo, Histoire de l’illustre abbaye de Luxeuil, Manuscrit de la Bibliothèque municipale de Vesoul

  • Philippe Kahn, Luxeuil au Moyen Âge, recherches sur la topographie de la ville, Mémoire de maîtrise, Nancy, 1971

  • Gilles Cugnier, Histoire du monastère de Luxeuil à travers ses abbés, 590-1790, 2 tomes, Guéniot, Langres, 2004

  • Bernard Desgranges (autoédité à Luxeuil) :




Histoire des Thermes, 1981


Luxeuil pas à pas, t. I & II, 1991 et 1993


Luxeuil et la vallée du Breuchin, évolution industrielle, t. I & II 1995 et 2001


Colomban a-t-il existé ? : mythe et réalité, 2007


Chronique luxovienne, 2010


.Michèle Larrère : Le Quartier Mieg dans Luxeuil-les-Bains ( Edimag)



  • Christian Rénet, Luxeuil-les-Bains, Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2004 (ISBN 2-84910-087-0) (cartes postales et photos anciennes commentées)


  • Robert Chapuis, Chronique comtoise : Luxeuil-les-Bains, vol. 7, Revue Géographique de l'Est, 1967(lire en ligne). 


  • [PDF] Louis Guillaume, Rapport géologique sur les recherches de houille dans la région de Saint-Germain (Haute-Saône), BRGM, 14 août 1943(lire en ligne). 


  • Histoire de Luxeuil-les-Bains p. 9 à 18.

  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet

  • Inventaire national du patrimoine naturel du la commune

  • Archives départementales : Archives de la commune de Luxeuil-les-Bains

  • Séisme du 12 mai 1682 à Remiremont dans les Vosges et aux alentours : Corravillers, Fougerolles, Faucogney, Luxeuil-les-Bains[69]...


  • Histoire de Luxeuil, Guide du baigneur et du touriste

  • Bassin fontaine, Source Pierrat, Source Martin



Articles connexes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Liste des communes de la Haute-Saône

  • Établissement thermal de Luxeuil-les-Bains



Liens externes |



  • Site officiel

  • Office de Tourisme de Luxeuil-les-bains, Vosges du sud

  • Luxeuil-les-Bains commune du Pays des Vosges-Saônoises


  • Luxeuil-les-Bains sur Géoportail



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |



Site de l'Insee |


  • Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]



  1. LOG T2 - Catégories et types de logements.


  2. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.


  3. LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces.


  4. a et bREV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.


  5. [PDF] Insee, Pays de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle : Les salariés résident de plus en plus en dehors des pôles d'emplois, coll. « L'essentielle » (no 115), juillet 2009(lire en ligne), p. 4.


  6. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.


  7. a et bEMP T5 - Emploi et activité.


  8. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2014.


  9. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2015.


  10. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2015.



Autres sources |




  1. a b et cGéoportail, « Carte IGN de Luxeuil-les-Bains » .


  2. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Vesoul" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 10 octobre 2015).


  3. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Paris" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 10 octobre 2015).


  4. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Marseille" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 10 octobre 2015).


  5. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Lyon" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 10 octobre 2015).


  6. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Toulouse" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 10 octobre 2015).


  7. « Orthodromie entre "Luxeuil-les-Bains" et "Nice" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 10 octobre 2015).


  8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].


  9. « La dépression sous-vosgienne », sur http://www.caue-franche-comte.fr/ (consulté le 10 octobre 2015).


  10. [PDF] « Carte du massif des Vosges », sur http://www.massif-des-vosges.com/ (consulté le 10 octobre 2015).


  11. « Montbéliard : carte géologique », sur Académie de Besançon, 10 octobre 2015.


  12. Infoclimat.fr et LaMeteo.org


  13. Météo-France - Où gèle-t-il le plus en France ?, 25 janvier 2011


  14. « Luxeuil, Haute Saône(70), 271m - [1961-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le 17 septembre 2009)


  15. INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de Luxeuil-les-Bains », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 10 octobre 2015).


  16. « Quartier du Messier », sur http://sig.ville.gouv.fr/Territoire/4370004 (consulté le 21 juin 2013).


  17. « Documents d'urbanisme en Haute-Saône » [PDF], sur le site de la préfecture de Haute-Saône, août 2014(consulté le 10 octobre 2015).


  18. « SCOT du pays des Vosges saônoises » [PDF], sur le site de la préfecture de la Haute-Saône (consulté le 10 octobre 2015).


  19. « Luxeuil-les-Bains : État des risques naturels, miniers et technologiques », sur georisques.gouv.fr (consulté le 12 août 2017).


  20. « Les Lignes Saônoises (lignes de bus) », sur cctv70.fr (consulté le 10 octobre 2015).


  21. Gérard Taverdet, Les noms de lieux de Haute-Saône, ABDO, 1987[réf. non conforme].


  22. a et bXavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2003.


  23. Les sculptures des façades


  24. F. Le Roux, Le guerrier borgne et le druide aveugle, in Revue Ogam, XIII 2-3.


  25. Bernard Lyonnet, Rubrique Toponymie de France Bleu Besançon.


  26. Bernard Desgranges, Colomban a-t-il existé ? : mythe et réalité, 2007, autoédité à Luxeuil.


  27. Jean-Paul Roux, op. cit., p. 72.


  28. Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, vol. 5, Furne et Cie., 1848(lire en ligne), p. 258.


  29. Robert Chapuis 1967, p. 231.


  30. Louis Guillaume 1943, p. 8-9, Annexe I.


  31. « En 1914, le bassin houiller de Ronchamp faillit avoir un voisin… », sur http://aetdebesancon.blog.lemonde.fr, 5 juin 2014.


  32. a et bDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  33. Décret n°85-150 du 31 janvier 1985 portant création et modification de cantons dans le département de la Haute-Saône.


  34. « Juridictions de Vesoul », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 10 octobre 2015).


  35. « Carte judiciaire » [PDF], sur le site du ministère de la Justice (consulté le 10 octobre 2015).


  36. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne à Luxeuil-les-Bains », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 10 octobre 2015).


  37. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne pour la France », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 10 octobre 2015).


  38. « Résultats de l’élection présidentielle 2007 à Luxeuil-les-Bains », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 10 octobre 2015).


  39. « Résultats de l’élection présidentielle 2012 à Luxeuil-les-Bains », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 10 octobre 2015).



  40. « Résultats de l’élection présidentielle 2017 à Luxeuil-les-Bains », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 12 août 2017).



  41. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.


  42. « Résultats officiels pour la commune Luxeuil-les-Bains », sur interieur.gouv.fr (consulté le 26 octobre 2015).


  43. « Les maires de Luxeuil-les-Bains », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 1er novembre 2016).


  44. « Victor Genoux-Prachée (1854 - 1924) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.


  45. « André Maroselli », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale


  46. Chantal Lavoine, « Michel Raison : le Sénat plutôt que la mairie de Luxeuil », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ 1er octobre 2014(lire en ligne) « Michel Raison étant contre le cumul, surtout « si on veut bien faire son travail », il va se donner le temps, un an environ, pour procéder à la réorganisation de son équipe. Et laisser son fauteuil de maire de la cité thermale à Frédéric Burghard, « une personne très compétente, courageuse, et humaine ».


  47. La Presse de Vesoul, « Passage de témoin à la mairie de Luxeuil », sur La Presse de Vesoul (consulté le 16 janvier 2016).


  48. Olivier Bouras, « Frédéric Burghard, élu maire de Luxeuil. Il succède sans surprise à Michel Raison : Nouveau maire à Luxeuil : témoin transmis en douceur », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ 13 janvier 2016(lire en ligne).


  49. Olivier Bouras, « Engagé depuis plus de 20 ans, Frédéric Burghard est le nouveau maire de Luxeuil : Nouveau maire à Luxeuil : « Le plus cool… », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ 14 janvier 2016(lire en ligne) « Frédéric Burghard, né le 28 novembre 1968, à Luxeuil est infirmier de métier. « J’ai été quinze ans infirmier libéral. J’ai été représentant syndical de la FNI (fédération nationale des infirmiers), qui soit dit en passant est toujours présidée par un Luxovien, Philippe Tisserand » évoque Frédéric Burghard.
    Il l’a vite constaté, mener de fronts autant de responsabilités n’est pas sage : « En 2008, j’ai quitté cet engagement syndical pour me consacrer à mes fonctions d’élus ». Il venait d’accéder à un poste d’adjoint au maire, après la victoire de l’équipe Raison 1, à la mairie de Luxeuil »
    .



  50. « Les comptes de la commune », sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le 25 septembre 2016).


  51. « Pour la première fois une ville demande à rompre son jumelage avec une autre », Zigonet.com, 29 avril 2009


  52. « Deux villes nées sous le signe de la discorde », L'Express, 10 juin 2009.


  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.


  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.



  56. « Etablissements scolaires de Luxeuil », sur http://www.ville-luxeuil-les-bains.fr/ (consulté le 30 décembre 2012).



  57. « Equipements sportifs », sur http://www.ville-luxeuil-les-bains.fr/equipements-sportifs.htm (consulté le 21 juin 2013).


  58. « L'Est républicain », sur https://www.estrepublicain.fr/ (consulté le 10 octobre 2015).


  59. « France 3 Franche-Comté », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/ (consulté le 10 octobre 2015).


  60. « Orientation technico-économique de la commune », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le 22 janvier 2017).


  61. Notice no PA00102206, base Mérimée, ministère français de la Culture


  62. a et b« Synthèse des relevés - Luxeuil-les-Bains (70 - Haute-Saône) », sur memorialgenweb.org (consulté le 20 novembre 2016).


  63. Site des Amis de Saint Colomban : Fouilles archéologiques place de la République en 2009, Archéologie luxovienne.


  64. Voir Liste des stations thermales françaises.


  65. « Ville du Parc naturel régional des Ballons des Vosges », sur http://www.ville-luxeuil-les-bains.fr/ (consulté le 30 décembre 2012).


  66. « Vallée de la Lanterne et du Breuchin » [PDF], sur http://inpn.mnhn.fr (consulté le 10 octobre 2015).


  67. « Patrimoine thermal | PnrBV », Parc naturel régional des Ballons des Vosges,‎ 2018(lire en ligne, consulté le 10 janvier 2018)


  68. Page Histoire du site officiel de la commune, consulté le 19 janvier 2012.


  69. Séisme du 12 mai 1682 à Remiremont dans les Vosges et Sismicité historique de la France : Métropole




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